Initiative littéraire, simple et fondamental

L'Humanité détournée
par louise élie breton
Hébergé par
http://www.lherbefolle.net/sondelherbe/ditsdelherbe.html
(en lecture gratuite et libre de circulation, vente interdite.)

Essai, témoignage et réflexion sur l'espèce en tant qu'habitant de la Terre et créature sociale devenue dépendante des institutions.
L'homo industrius est mis en rapport avec l'homo sapiens d'avant la sédentarité et la découverte de l'agriculture.
Ces nouveaux "modes de vie" ayant donné naissance aux grandes institutions qui mènent encore le monde depuis plus ou moins 10,000 ans.

L'idée maîtresse est que les humains d'aujourd'hui ont des "programmes internes" qui ont évolué d'instinct et intégré toutes les connaissances utiles et performantes au maintien de leur habitat personnel et planétaire, du point de vue "biofavorable", leur permettant de se libérer de la dépendance aux produits et services modernes.

louise élie breton est auto-didacte et de tous les métiers, biofavorable et travailleuse autonome.
Musicienne improvisatrice et chanteuse, écrivaine, artisane, elle a dessiné et aménagé de nombreux jardins, travaillé en auto-gestion-santé, monté des projets en art avec les enfants et les adolescents, restauré maisons et objets anciens, assuré la gestion et la coordination de plusieurs organismes communautaires...

Elle se consacre à maintenir un habitat de 9 hectares au québec,
( Premier Refuge de la Ligue ROC outre-atlantique) où les animaux, les oiseaux, les arbres et les plantes, et un bout de rivière ont priorité.

Elle habite les montagnes depuis 30 ans et mène une vie rurale et rustique où la poésie et la beauté de la nature tiennent lieu de salaire !
Cet ouvrage est directement inspiré de son vécu.
Bonne lecture
louise élie

N.B. Vous pouvez aussi recevoir une copie pdf à votre adresse courriel sur demande à l'auteure.

Meci pour cette référence.
Dans ta présentation, c'est surtout ça qui m'a donné envie d'aller voir :

Elle habite les montagnes depuis 30 ans et mène une vie rurale et rustique où la poésie et la beauté de la nature tiennent lieu de salaire !
Cet ouvrage est directement inspiré de son vécu.

Parce que c'est mon rêve !
Quelqu'un a-t-il lu "Walde, la vie dans les bois" de Thoreau ?

Bonne soirée

... que ton rêve se réalise chère Mona !
loulie

Mona a écrit:Quelqu'un a-t-il lu "Walde, la vie dans les bois" de Thoreau ?

Henry David Thoreau - Walden ou la vie dans les bois. En vrac: On en a déjà un peu parlé ici. J'ai raconté mes pélérinages au bord de l'étang mais je ne sais plus sur quel sujet. J'écris trop Je n'ai pas lu le livre de manière exhaustive mais je l'ai parcouru... Aux US, c'est un livre culte que presque tout le monde connait. J'aime bien cette idée de retraite et en tout cas Thoreau était un grand précurseur.

J'ai commencé de lire Thoreau, et voici un petit extrait qui m'a bien plu :

"Travaillerons-nous toujours à nous procurer davantage, et non parfois à nous contenter de moins ? (...)
La simplicité et la nudité mêmes de la vie de l'homme aux âges primitifs impliquent au moins cet avantage, qu'elles le laissaient n'être qu'un passant dans la nature. Une fois rétabli par la nourriture et le sommeil il contemplait de nouveau son voyage. Il demeurait, si l'on peut dire, sous la tente ici-bas, et passait le temps à suivre les vallées, à traverser les plaines, ou à grimper au sommet des monts. Mais voici les hommes devenus les outils de leurs outils ! L'homme qui en toute indépendance cueillait les fruits lorsqu'il avait faim, est devenu un fermier; et celui qui debout sous un arbre en faisait son abri, un maître de maison. Nous ne campons plus aujourd'hui pour une nuit, mais nous étant fixés sur la terre avons oublié le ciel."

Et en spéciale dédicace pour Loulie et ses mésanges (tous mes voeux pour tes projets, Loulie !) :

"Si les hommes construisaient de leurs propres mains leurs demeures, et se procuraient la nourriture pour eux-mêmes comme pour leur famille, simplement et honnêtement, qui sait si la faculté poétique ne se développerait pas universellement, tout comme les oiseaux universellement chantent lorsqu'ils s'y trouvent invités ? Mais hélas ! nous agissons à la ressemblance de l'étourneau et du coucou, qui pondent leur oeufs dans des nids que d'autres oiseaux ont bâtis, et qui n'encouragent nul voyageur avec leur caquet inharmonieux. Abandonnerons-nous donc toujours le plaisir de la construction au charpentier ? A quoi se réduit l'architecture dans l'expérience de la masse des hommes ? Je n'ai jamais, au cours de mes promenades, rencontré un seul homme livré à l'occupation si simple et si naturelle qui consiste à construire sa maison. Nous dépendons de la communauté. Ce n'est pas le tailleur seul qui est la neuvième partie d'un homme ; c'est aussi le prédicateur, le marchand, le fermier. Où doit aboutir cette division du travail ? et quel objet finalement sert-elle ? Sans doute autrui peut-il aussi penser pour moi ; mais il n'est pas à souhaiter pour cela qu'il le fasse à l'exclusion de mon action de penser pour moi-même."

mona ... merci, tu me fais picoter les yeux de tendresse !
et très bon anniversaire chère amie outre-atlantique
amour toujours
loulie

c'est un rêve d'Homme ................

il est très beau, et il sonne juste Dadga
amour... amour toujours

Merci Dagda pour ces mots