Dilemme avec son travail et ses convictions
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Dilemme avec son travail et ses convictions
Salut,
je souhaite partager avec vous un dilleme que j'ai du mal à résoudre et je souhaiterais avoir votre avis. Je suppose que ce dilleme se pose régulierement lorsque l'on s'orriente vers la simplicité volontaire.
En résumé je travaille dans le domaine du traitement de l'eau, ce qui peut paraitre noble, mais qui a mon sens ne l'est plus vraiment. En fait au début je travaillais dans le domaine de l'assanissement des eaux (ce qui avait un réel impact pour sauvegarder un peu notre environnement), mais aujourd'hui que je suis au québec, mon travail s'est dirigé plus dans le domaine de l'eau potable (santé publique) pas que je n'y apporte pas d'importance mais dans ce boulot les impacts sont des fois a l'encontre de l'environnement, d'autant plus qu'ici au québec le domaine de l'eau est tres différent de l'europe.
Consommation tres importante car l'eau est gratuite, pas vraiment de normes tres strictes concernant les rejets dans le milieu naturel.
Dans les deux cas je faisait enormement de déplacement (environ 40 000 par année) mais dans le premier cas (assainissement) il y avait tout de même des impacts positifs pour l'environnement dans mes actions, mais ici je ne fais que de l'eau potable (peu d'impacts positif voir je pollue on nettoyant des filtres...).
Bref ca pourrait etre simple de changer de boulot, mais dans mon domaines c'est pas evident des qu'on est pas dans une tres grosse ville.
Arrêter le boulot et faire autre chose, oui mais il faut bien gagner sa vie, j'ai une famille a nourrir.
Que faire??
je souhaite partager avec vous un dilleme que j'ai du mal à résoudre et je souhaiterais avoir votre avis. Je suppose que ce dilleme se pose régulierement lorsque l'on s'orriente vers la simplicité volontaire.
En résumé je travaille dans le domaine du traitement de l'eau, ce qui peut paraitre noble, mais qui a mon sens ne l'est plus vraiment. En fait au début je travaillais dans le domaine de l'assanissement des eaux (ce qui avait un réel impact pour sauvegarder un peu notre environnement), mais aujourd'hui que je suis au québec, mon travail s'est dirigé plus dans le domaine de l'eau potable (santé publique) pas que je n'y apporte pas d'importance mais dans ce boulot les impacts sont des fois a l'encontre de l'environnement, d'autant plus qu'ici au québec le domaine de l'eau est tres différent de l'europe.
Consommation tres importante car l'eau est gratuite, pas vraiment de normes tres strictes concernant les rejets dans le milieu naturel.
Dans les deux cas je faisait enormement de déplacement (environ 40 000 par année) mais dans le premier cas (assainissement) il y avait tout de même des impacts positifs pour l'environnement dans mes actions, mais ici je ne fais que de l'eau potable (peu d'impacts positif voir je pollue on nettoyant des filtres...).
Bref ca pourrait etre simple de changer de boulot, mais dans mon domaines c'est pas evident des qu'on est pas dans une tres grosse ville.
Arrêter le boulot et faire autre chose, oui mais il faut bien gagner sa vie, j'ai une famille a nourrir.
Que faire??
guad- Age : 46
Localisation : Joliette (Québec)
Date d'inscription : 11/04/2007
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Salut guad
Tu as toute ma "sympathie" !
Je connais très bien la problèmatique de l'eau au Québec.
J'ai livré un combat administratif de 4 ans CONTRE le Ministère de l'Environnement et celui de la Sécurité civile.
J'ai gagné ! Sans avocat, sans personne pour me seconder... je suis pasée par tous les dédales, à partir d'en bas, conseil municipal, jusqu'au cabinets ministériels ... aller-retour !!!!!!
J'ai aussi oeuvré dans des organismes communautaires de défense de rivière mais je suis déçue de la "soumission" de telles organisatons aux autorités gouvernementales et le peu de "mordant" des travailleurs qui "étaient" à l'origine plein de bonnes intentions mais qui deviennent, tôt ou tard, et par molesse, des sortes de fonctionnaires de seconde classe puisque tous ces organismes recherchent les octrois et subventions de l'état...
BREF !!
Les Conseils de Bassin Versant ont besoin de gens comme toi pour ne pas sombrer dans la même apathie.
Les structures se mettent en place en ce moment.
Les organisations telles que Les Amis de la Terre ou Greenpeace ont peut-être de contacts ou des besoins.
Disons que je me mets à ta place... plusieurs des organismes communautaires peuvent avoir à l'occasion besoin de "pro de l'eau" pour étayer des rapports ou mener des luttes... ils sont essoufflés...
.....je commencerais à prendre des contacts ou carrément devenir bénévole dans un tel organisme en ayant pour objectif devenir travailleur autonome à contrat...
Si tu ne connais pas les avantages du statut de travailleur autonome au Québec , je peux t'aider à ce niveau, c'est ma "spécialité" en tenue de livre et fiscalité.
Le gars le plus compétent en matière de lutte pour l'eau au Québec est le fondateur et toujours directeur de l'AQLPA ( site internet)...André Belisle... il habite dans ma région en plus.
Alors si jamais tu viens pour le rencontrer.. tu viendras faire un tour chez loulie !!!!
En ce moment L'AQLPA a des difficultés qui l'éloigne de son action principale, faisant l'objet de poursuites de plusieurs millions de dollars par une compagnie qui l'accuse de nuire à ses opérations.. l'AQLPA a dû mettre la clé ( temporaire) dans la porte, pour se "consacrer" à ses poursuites juridiques. Évidemment, on cherche à l'éliminer du décor...
Voir aussi avec Eau-Secours qui regroupe quasi tous les mouvements, alternatifs et/ou subventionnés de défense de l'eau...
Peut-être que tu connais déjà tout ça...
Donne des nouvelles sur la suite que tu donneras...
Moi, je protège à ma manière une rivière,, une veine d'eau potable et un tout petit lac, ce dernier étant une récente acquisition... je suis Riverkeeper.
bonne suite
loulie
Tu as toute ma "sympathie" !
Je connais très bien la problèmatique de l'eau au Québec.
J'ai livré un combat administratif de 4 ans CONTRE le Ministère de l'Environnement et celui de la Sécurité civile.
J'ai gagné ! Sans avocat, sans personne pour me seconder... je suis pasée par tous les dédales, à partir d'en bas, conseil municipal, jusqu'au cabinets ministériels ... aller-retour !!!!!!
J'ai aussi oeuvré dans des organismes communautaires de défense de rivière mais je suis déçue de la "soumission" de telles organisatons aux autorités gouvernementales et le peu de "mordant" des travailleurs qui "étaient" à l'origine plein de bonnes intentions mais qui deviennent, tôt ou tard, et par molesse, des sortes de fonctionnaires de seconde classe puisque tous ces organismes recherchent les octrois et subventions de l'état...
BREF !!
Les Conseils de Bassin Versant ont besoin de gens comme toi pour ne pas sombrer dans la même apathie.
Les structures se mettent en place en ce moment.
Les organisations telles que Les Amis de la Terre ou Greenpeace ont peut-être de contacts ou des besoins.
Disons que je me mets à ta place... plusieurs des organismes communautaires peuvent avoir à l'occasion besoin de "pro de l'eau" pour étayer des rapports ou mener des luttes... ils sont essoufflés...
.....je commencerais à prendre des contacts ou carrément devenir bénévole dans un tel organisme en ayant pour objectif devenir travailleur autonome à contrat...
Si tu ne connais pas les avantages du statut de travailleur autonome au Québec , je peux t'aider à ce niveau, c'est ma "spécialité" en tenue de livre et fiscalité.
Le gars le plus compétent en matière de lutte pour l'eau au Québec est le fondateur et toujours directeur de l'AQLPA ( site internet)...André Belisle... il habite dans ma région en plus.
Alors si jamais tu viens pour le rencontrer.. tu viendras faire un tour chez loulie !!!!
En ce moment L'AQLPA a des difficultés qui l'éloigne de son action principale, faisant l'objet de poursuites de plusieurs millions de dollars par une compagnie qui l'accuse de nuire à ses opérations.. l'AQLPA a dû mettre la clé ( temporaire) dans la porte, pour se "consacrer" à ses poursuites juridiques. Évidemment, on cherche à l'éliminer du décor...
Voir aussi avec Eau-Secours qui regroupe quasi tous les mouvements, alternatifs et/ou subventionnés de défense de l'eau...
Peut-être que tu connais déjà tout ça...
Donne des nouvelles sur la suite que tu donneras...
Moi, je protège à ma manière une rivière,, une veine d'eau potable et un tout petit lac, ce dernier étant une récente acquisition... je suis Riverkeeper.
bonne suite
loulie
loulie- Invité
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Salut Loulie et merci de ta réponse,
Je pense pas mal au bénévolat, mais ce qui m'arrête un peu c'est l'aspect financier (tu me diras que c'est tres terre a terre), mais je vais etre papa tres prochainement et je veisn d'acheter une maison, je ne peux donc pas lacher mon boulot pour partir dans le bénévolat, en tout cas pas dans l'immédiat.
Travailleur autonome est une idée, car je pense que ca correspondrait a ma facon d evoir la vie, a savoir travailler a mon rythme et etre mon propore patron, cependant il faut tout de même étudier le marché, mes compétences sont elles suffisante?? y aura t'il de la demande pour mes services?? et quel genre de service?? tu vois c'est loin d'etre évident, mais je vais y réfléchire.
J'ai passé dernierement des concours pour rentrer comme technicien au gouvernement, mais effectivement j'ai peur d'être dans un systeme qui va a l'encontre de mes convicitions.
Enfin je suis en pleine reflexion, le tout étant de touver son équilibre dans tout ca.
Je vais me rapprocher d'une association sur la protection de la riviere Assomption, pour voir un peu.
Loïc
Je pense pas mal au bénévolat, mais ce qui m'arrête un peu c'est l'aspect financier (tu me diras que c'est tres terre a terre), mais je vais etre papa tres prochainement et je veisn d'acheter une maison, je ne peux donc pas lacher mon boulot pour partir dans le bénévolat, en tout cas pas dans l'immédiat.
Travailleur autonome est une idée, car je pense que ca correspondrait a ma facon d evoir la vie, a savoir travailler a mon rythme et etre mon propore patron, cependant il faut tout de même étudier le marché, mes compétences sont elles suffisante?? y aura t'il de la demande pour mes services?? et quel genre de service?? tu vois c'est loin d'etre évident, mais je vais y réfléchire.
J'ai passé dernierement des concours pour rentrer comme technicien au gouvernement, mais effectivement j'ai peur d'être dans un systeme qui va a l'encontre de mes convicitions.
Enfin je suis en pleine reflexion, le tout étant de touver son équilibre dans tout ca.
Je vais me rapprocher d'une association sur la protection de la riviere Assomption, pour voir un peu.
Loïc
guad- Age : 46
Localisation : Joliette (Québec)
Date d'inscription : 11/04/2007
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
... parlant bénévolat, tu peux être administrateur, ou membre bénévole occasionnel et donc ce n'est que du temps partiel...
et quelles sont tes compétences et techniques ?
Tu es jeune, alors, elles vont aller en s'épanouissant... par la pratique et peut-être même la "création" d'un service qui n'existe pas encore ?????
Bonne suite
loulie
et quelles sont tes compétences et techniques ?
Tu es jeune, alors, elles vont aller en s'épanouissant... par la pratique et peut-être même la "création" d'un service qui n'existe pas encore ?????
Bonne suite
loulie
loulie- Invité
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
salut Guad,
un an après où en es-tu ?
je suis moi aussi dans ce type de questionnement (je suis actuellement sans boulot), alors ton cheminement m'intéresse.
gagner sa vie... mais ne pas nuire...
c'est parfois bien compliqué
"travailleur autonome" ça me tente bien aussi mais je crois que ce n'est pas possible en france, il faut monter une boîte avec tout le tralala...
un an après où en es-tu ?
je suis moi aussi dans ce type de questionnement (je suis actuellement sans boulot), alors ton cheminement m'intéresse.
gagner sa vie... mais ne pas nuire...
c'est parfois bien compliqué
"travailleur autonome" ça me tente bien aussi mais je crois que ce n'est pas possible en france, il faut monter une boîte avec tout le tralala...
magnésie- Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
je n'ai pas bien compris le terme de "travailleur autonome". C'est être patron de sa propre boîte? travailler quand ça nous chante? proposer ses services dans des CDD? ne travailler quand automne?!.... non là c'est automnale...
D.A.V.- Localisation : finistère
Date d'inscription : 06/06/2008
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
travailleur autonome :
voir les témoignages de Loulie,
sur la 2e page du fil : travail : de quoi vivez vous et à quoi ça sert
automne :
l'idée de travailler à la saison qui nous chante... me conviendrait bien aussi !
voir les témoignages de Loulie,
sur la 2e page du fil : travail : de quoi vivez vous et à quoi ça sert
automne :
l'idée de travailler à la saison qui nous chante... me conviendrait bien aussi !
magnésie- Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
J'ai toujours pas bien pigé cette notion de travail « autonome », être indépendant tu veux dire ? Parce que dans ce cas, oui, en France, c'est se déclarer entreprise monochéplukoi… c'est pas forcément infaisable…
Mais la bonne idée reste le portage salarial, enfin, tout dépend de ton acticité !
Ceci dit, pour moi ça n'a pas permis de résoudre le dilemne… mon travail (graphiste) reste capable du meilleur comme du pire (packaging par exemple…)
Du coup, le compromis que j'ai trouvé est de me contenter des boulots qui ne me posent pas de problèmes éthiques, et des revenus qui vont avec !
Ça me fait penser qu'il faut que je fasse un topo sur la norme Imprim'Vert, pour pouvoir la propose aux clients, tiens…
Mais la bonne idée reste le portage salarial, enfin, tout dépend de ton acticité !
Ceci dit, pour moi ça n'a pas permis de résoudre le dilemne… mon travail (graphiste) reste capable du meilleur comme du pire (packaging par exemple…)
Du coup, le compromis que j'ai trouvé est de me contenter des boulots qui ne me posent pas de problèmes éthiques, et des revenus qui vont avec !
Ça me fait penser qu'il faut que je fasse un topo sur la norme Imprim'Vert, pour pouvoir la propose aux clients, tiens…
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Cassandre a écrit:Mais la bonne idée reste le portage salarial, enfin, tout dépend de ton acticité !
Quoi qu'est-ce ?
Pistil- Age : 43
Localisation : Aveyron
Date d'inscription : 15/01/2007
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
L'eau est gratuite au Québec, donc dans les famille on ne reçoit pas de facture d'eau à payer... je vais émmigrer chez vous :loveit:guad a écrit:Consommation tres importante car l'eau est gratuite,
elieli- Age : 69
Localisation : Paris en France. La Tour Effeil
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Il s'agissait de quoi dans votre action ?loulie a écrit:Je connais très bien la problèmatique de l'eau au Québec.
J'ai livré un combat administratif de 4 ans CONTRE le Ministère de l'Environnement et celui de la Sécurité civile.
C'est quoi un travailleur autonome chez vous ?travailleur autonome au Québec , je peux t'aider à ce niveau, c'est ma "spécialité" en tenue de livre et fiscalité.
Je suis peut-être un peu curieuse, mais nous ne sommes pas tous du Québec et la vie de mes lointains cousins m'intéressent.
elieli- Age : 69
Localisation : Paris en France. La Tour Effeil
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Bonjour
je passe rapido avant de prendre la route quelques jours pour une ballade en Gaspésie ... réponses au retour... en attendant
travailleur autonome est un statut qui existe au niveau légal et fiscal sans permis ni restriction, sinon de produire ses états financiers et payer les impôts en conséquences... à suivre.
l'eau est payée à la consommation dans la plupart des villes et les gros villages si on est connecté au réseau. je ne paie pas l'eau mais je suis responsable de mon puits.
bon week-end tous
loulie
je passe rapido avant de prendre la route quelques jours pour une ballade en Gaspésie ... réponses au retour... en attendant
travailleur autonome est un statut qui existe au niveau légal et fiscal sans permis ni restriction, sinon de produire ses états financiers et payer les impôts en conséquences... à suivre.
l'eau est payée à la consommation dans la plupart des villes et les gros villages si on est connecté au réseau. je ne paie pas l'eau mais je suis responsable de mon puits.
bon week-end tous
loulie
Invité- Invité
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
donc en fait comme en France. moi j'ai un réseau et travailles selon mes besoins et mes disponibilités. c'est une situation légale et fiscale qui fait que je paie mes impôts en conséquence. c'est le mot "statut" peut-être qui diffère administrativement.
D.A.V.- Localisation : finistère
Date d'inscription : 06/06/2008
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
je vais être curieuse...
c'est quoi ton travail, D.A.V. ?
c'est quoi ton travail, D.A.V. ?
magnésie- Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Si j'ai bien compris, moi qui ai un diplôme de couture je pourrais chez vous coudre chez moi ou chez eux pour des particuliers sans demander un permis pour cela, je n'aurais qu'à déclarer les sommes perçues aux cours de cette activité ?loulie a écrit:
travailleur autonome est un statut qui existe au niveau légal et fiscal sans permis ni restriction, sinon de produire ses états financiers et payer les impôts en conséquences... à suivre.
Donc dans les maisons il y a un compteur d'eau qui est relevé par un employé de la société des eaux. Pardonnez-moi si j’insiste mais guad à écrit : « Consommation tres importante car l'eau est gratuite, pas vraiment de normes tres strictes concernant les rejets dans le milieu naturel. »loulie a écrit: l'eau est payée à la consommation dans la plupart des villes et les gros villages si on est connecté au réseau. je ne paie pas l'eau mais je suis responsable de mon puits.
Je me dis que si c'est de l'eau de pluie, une consommation très importante ne gêne personne !
elieli- Age : 69
Localisation : Paris en France. La Tour Effeil
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Je ne crois pas que ce soit comme en France, car en France il faut des autorisations pour tout et rien avant de payer les impôts des gains de son activité indépendante. Je ne suis pas versée sur le sujet et je veux bien en découvrir plus.D.A.V. a écrit:donc en fait comme en France. moi j'ai un réseau et travailles selon mes besoins et mes disponibilités. c'est une situation légale et fiscale qui fait que je paie mes impôts en conséquence. c'est le mot "statut" peut-être qui diffère administrativement.
elieli- Age : 69
Localisation : Paris en France. La Tour Effeil
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
salut,
En fait lorsque je dit que l'eau est gratuite c'est pas tout à fait exact mais pour moi je pense que c'est pareil.
Ici nous payons une taxe municipale (un peu comme l'impôt foncier en france) pour financer les infrastructures de votres quartier (rue, aqueduc, egout,...) donc l'eau est compris dedans.
Mais il n'y a pas de compteurs chez les gens (dans la grande majorité des villes) donc le principe de pollueur-payeur ne s'applique pas, a savoir plus tu consommes de l'eau, plus tu paies (tant de $/m3) . Donc si mon voisin consomme 450l/j et moi que 150l/j on paiera exactement la même chose. Ce qui est regrettable en soit car les gens ne se préoccupe pas forcement de l'eau puisque 'on ne touche pas à leur porte-monaie et ne connaissent donc pas la vrai valeur de ce bien.
guad
En fait lorsque je dit que l'eau est gratuite c'est pas tout à fait exact mais pour moi je pense que c'est pareil.
Ici nous payons une taxe municipale (un peu comme l'impôt foncier en france) pour financer les infrastructures de votres quartier (rue, aqueduc, egout,...) donc l'eau est compris dedans.
Mais il n'y a pas de compteurs chez les gens (dans la grande majorité des villes) donc le principe de pollueur-payeur ne s'applique pas, a savoir plus tu consommes de l'eau, plus tu paies (tant de $/m3) . Donc si mon voisin consomme 450l/j et moi que 150l/j on paiera exactement la même chose. Ce qui est regrettable en soit car les gens ne se préoccupe pas forcement de l'eau puisque 'on ne touche pas à leur porte-monaie et ne connaissent donc pas la vrai valeur de ce bien.
guad
guad- Age : 46
Localisation : Joliette (Québec)
Date d'inscription : 11/04/2007
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Wouahhhh je pourrais avoir une piscine facilement.
elieli- Age : 69
Localisation : Paris en France. La Tour Effeil
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
En page 14 et 15 comment rendre l’eau buvable
http://tilz.tearfund.org/webdocs/Tilz/Footsteps/French/FS20F.pdf
http://tilz.tearfund.org/webdocs/Tilz/Footsteps/French/FS20F.pdf
elieli- Age : 69
Localisation : Paris en France. La Tour Effeil
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
En gros, une entreprise facture à ta place, s'occupe de tes côtisations sociales (les garde pour elle), de prend une comission, et te reverse le reste. L'avantage, c'est que tu côtises au chômage, et peux donc être indemnisée si tu mets la clé sous la porte !Pistil a écrit:Quoi qu'est-ce ?Cassandre a écrit:Mais la bonne idée reste le portage salarial, enfin, tout dépend de ton acticité !
Pas en France ! Ici tu es obligée de te déclarer, et côtiser à la sécu ! (charges sociales)elieli a écrit:Si j'ai bien compris, moi qui ai un diplôme de couture je pourrais chez vous coudre chez moi ou chez eux pour des particuliers sans demander un permis pour cela, je n'aurais qu'à déclarer les sommes perçues aux cours de cette activité ?loulie a écrit: travailleur autonome est un statut qui existe au niveau légal et fiscal sans permis ni restriction, sinon de produire ses états financiers et payer les impôts en conséquences... à suivre.
Toute activité = côtisations obligatoires !
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Sans vouloir jouer les rabat-joie, en tant que travailleur indépendant, je crois que tu as un peu le même statut que le chef d'entreprise. Et en cas d'arrêt d'activité, les assedics ne te seront pas d'un grand secours.
Et il faut voir qu'avant la création d'activité, il faut déclarer (et lâcher une fortune) à la CCI ou la chambre des métiers. Et à l'urssaf, la sécu spéciale indépendants (très chère aussi).
La solution réside peut-être dans le chèque emploi-service (je ne connais plus son nom), qui te donne le statut de salarié de particuliers.
Et il faut voir qu'avant la création d'activité, il faut déclarer (et lâcher une fortune) à la CCI ou la chambre des métiers. Et à l'urssaf, la sécu spéciale indépendants (très chère aussi).
La solution réside peut-être dans le chèque emploi-service (je ne connais plus son nom), qui te donne le statut de salarié de particuliers.
Invité- Invité
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Exact si tu es déclaré comme indépendant (je le suis aussi !)Iria a écrit:Sans vouloir jouer les rabat-joie, en tant que travailleur indépendant, je crois que tu as un peu le même statut que le chef d'entreprise. Et en cas d'arrêt d'activité, les assedics ne te seront pas d'un grand secours.
Mais ça n'est pas le cas en faisant appel à une société de portage salarial. Tu as un statut de salarié, un peu comme un intérimaire en fait. Donc si, tu côtises au chômage. En plus, du coup, tu n'as rien à avancer (se déclarer, payer des charges avant même de toucher des sous, etc…)
Pour des travaux de couture, effectivement, c'est une piste à creuser !La solution réside peut-être dans le chèque emploi-service (je ne connais plus son nom), qui te donne le statut de salarié de particuliers.
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Pour les salariés de particuliers, tu es affilié(e) à une caisse de retraite particulière qui te donne plein d'infos. Je retrouve le prospectus et je vous donne les détails.
Invité- Invité
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Pour l'exemple de la couture, en France, n'est-ce pas possible de se faire payer par chèque emploi service?
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Je reviens sur ce sujet car je suis en pleine réflexion en ce moment pour savoir comment quitter mon travail (CDI plutôt bien payé) sans faire prendre trop de risques à ma famille.
En gros mon job est en rapport avec les sports mécaniques, et je ne peux plus faire semblant d'être indifférente (je n'ai jamais fait semblant d'être passionnée, faut pas pousser, même pas pour avoir le poste !). Ca fait un moment déjà que j'y réfléchis, mais maintenant il faut que je me décide !
Après avoir fait le tour (je crois) des solutions envisageables d'un point de vue juridique et pratique, il s'avère que le meilleur compromis, pour nous, serait que je demande une rupture conventionnelle, car cela permet d'être indemnisé par l'assurance chômage. Je suis à peu près sûre d'obtenir l'accord de mon employeur compte tenu du contexte, mais j'ai du mal à franchir le pas... Peur de pas faire face au flot d'interrogations (et d'incompréhension) que ça ne manquerait pas de susciter... Ajoutez à cela la peur de me tromper de solution aussi... Le chômage, c'est un peu rassurant, temporairement, mais c'est pas la panacée non plus, même si je compte bien en profiter pour faire une formation et me reconvertir.
Voilà, je voulais vous livrer mon dilemme à moi... Certains d'entre vous ont-ils déjà fait ça, je veux dire quitter un emploi permanent uniquement pour des raisons de conscience ?
En gros mon job est en rapport avec les sports mécaniques, et je ne peux plus faire semblant d'être indifférente (je n'ai jamais fait semblant d'être passionnée, faut pas pousser, même pas pour avoir le poste !). Ca fait un moment déjà que j'y réfléchis, mais maintenant il faut que je me décide !
Après avoir fait le tour (je crois) des solutions envisageables d'un point de vue juridique et pratique, il s'avère que le meilleur compromis, pour nous, serait que je demande une rupture conventionnelle, car cela permet d'être indemnisé par l'assurance chômage. Je suis à peu près sûre d'obtenir l'accord de mon employeur compte tenu du contexte, mais j'ai du mal à franchir le pas... Peur de pas faire face au flot d'interrogations (et d'incompréhension) que ça ne manquerait pas de susciter... Ajoutez à cela la peur de me tromper de solution aussi... Le chômage, c'est un peu rassurant, temporairement, mais c'est pas la panacée non plus, même si je compte bien en profiter pour faire une formation et me reconvertir.
Voilà, je voulais vous livrer mon dilemme à moi... Certains d'entre vous ont-ils déjà fait ça, je veux dire quitter un emploi permanent uniquement pour des raisons de conscience ?
Tchoulie- Localisation : Sarthe (France)
Date d'inscription : 08/10/2009
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Bienvenue chez les titulaires d'un job alimentaire (dont je fais partie!)
Société pas SV, travail pas très gratifiant, et pas très bien payé, Progéniture encore à la maison même s'il travaille (CDD), Zamour, avec qui je ne vis pas, expatrié régulièrement à l'autre bout de la planète pour son job et pas de projet suffisamment abouti aux yeux de nos chers banquiers (bien que parfaitement viable), plus enclins à jouer en Bourse qu'à aider à créer un emploi (comme en plus je ne possède rien ni maison ni voiture sur lesquels ils pourraient se payer en cas d'échec..), démarches pour trouver un local qui relèvent du parcours du combattant (je parle pas des demandes de subventions, du grand délire..). Donc, pour le moment je continue mon job pas sv, mais je ne désespère pas !!
Société pas SV, travail pas très gratifiant, et pas très bien payé, Progéniture encore à la maison même s'il travaille (CDD), Zamour, avec qui je ne vis pas, expatrié régulièrement à l'autre bout de la planète pour son job et pas de projet suffisamment abouti aux yeux de nos chers banquiers (bien que parfaitement viable), plus enclins à jouer en Bourse qu'à aider à créer un emploi (comme en plus je ne possède rien ni maison ni voiture sur lesquels ils pourraient se payer en cas d'échec..), démarches pour trouver un local qui relèvent du parcours du combattant (je parle pas des demandes de subventions, du grand délire..). Donc, pour le moment je continue mon job pas sv, mais je ne désespère pas !!
Panthera Pardhus- Administrateur
- Date d'inscription : 11/12/2010
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Tchoulie, si ton projet est un peu clair, pourquoi ne pas chercher à cumuler ton emploi alimentaire et ton projet de coeur ? Il existe des congés création d'entreprise, on peut aussi les prendre à temps partiel (et cumuler les 2 activités), ce qui te permet de tester ton projet avant de partir à l'aventure. Qui plus est, cela te permet de réintégrer ton entreprise "pas sv" si ton projet n'aboutissait pas / ne te convenait finalement pas. Tu peux aussi demander un congé sabbatique.
Voir là : http://www.apce.com/pid901/conge-creation.html?C=173
Bon courage, j'imagine que c'est vraiment dur de se lancer.
Voir là : http://www.apce.com/pid901/conge-creation.html?C=173
Bon courage, j'imagine que c'est vraiment dur de se lancer.
Katia- Date d'inscription : 07/03/2010
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Tchoulie, c'est un dur dilemme, je ne peux pas te conseiller une solution plus qu'une autre, mais je comprends ce que tu ressens, je travaillais dans le commerce d'habillement jusqu'à ma grossesse je ne supportais plus! La rupture conventionnelle ouvre doit aux allocs de chômage, c'est récent. Après, "ce n'est plus ce que c'était", je viens de reprendre un poste, et j'avais plutôt intérêt pour mes petites miches... Si tu comptes opter pour cette solution, renseigne toi d'abord aux assedic sur l'éventuelle prise en charge de ta formation (si tu as une idée!) je n'ai jamais eu de réponse positive pour le moment...
katia a peut-être raison, pour le partage entre job et projet (ça dépend des projets), si c'est une mise à niveau en secrétariat, bon, si c'est une création d'entreprise, et que tu travailles tout en t'occupant de tes enfants, sois prête à courir un moment! Mais c'est une bonne façon d'écarter les dangers de la rupture de contrat. Le congé sabbatique, c'est top! mais pas payé, il faudrait que ton projet puisse aboutir très vite ou vivre trèèèès simplement...
Pour ton patron, il ne comprendra peut-être pas... et tant pis? Prépare-toi quelques explications toutes prêtes pour ne pas mettre à nu ton projet si tu ne le sens pas, pour ne pas vous prendre trop le bec.
bon courage!
katia a peut-être raison, pour le partage entre job et projet (ça dépend des projets), si c'est une mise à niveau en secrétariat, bon, si c'est une création d'entreprise, et que tu travailles tout en t'occupant de tes enfants, sois prête à courir un moment! Mais c'est une bonne façon d'écarter les dangers de la rupture de contrat. Le congé sabbatique, c'est top! mais pas payé, il faudrait que ton projet puisse aboutir très vite ou vivre trèèèès simplement...
Pour ton patron, il ne comprendra peut-être pas... et tant pis? Prépare-toi quelques explications toutes prêtes pour ne pas mettre à nu ton projet si tu ne le sens pas, pour ne pas vous prendre trop le bec.
bon courage!
sapiens- Age : 40
Localisation : sud-ouest
Date d'inscription : 01/12/2009
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
C'est aussi le risque si je me mets dans une situation précaire...Panthera Pardhus a écrit:pas de projet suffisamment abouti aux yeux de nos chers banquiers (bien que parfaitement viable)
En fait pour préciser un peu, je suis en congé parental depuis un an, et je peux prolonger ce congé si je veux, mais financièrement c'est pas top. Et comme j'ai pas du tout envie de reprendre mon boulot, je me dis qu'ils n'ont qu'à garder ma remplaçante, et je prendrai ses allocations chômage ! Je n'ai plus que quelques semaines pour décider, et c'est pas simple...
Tchoulie- Localisation : Sarthe (France)
Date d'inscription : 08/10/2009
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
tchoulie et un CIF ?
Domarie- Age : 49
Date d'inscription : 06/09/2009
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Je ne sais pas si tu peux cumuler un congé parental et un statut d'auto-entrepreneur ?
Quand je parlais de projet suffisamment abouti, à mes yeux, il l'était. Mais Monsieur Banquier qui joue plein de sous (dont les vôtres et les miens..) en Bourse était totalement paniqué à l'idée de m'avancer trois mois de trésorerie (...) et m'a fait expliqué dans les grandes largeurs combien il me "fallait" pour vivre..visiblement, il n'a pas entendu parler de simplicité volontaire...mais bon !
Quand je parlais de projet suffisamment abouti, à mes yeux, il l'était. Mais Monsieur Banquier qui joue plein de sous (dont les vôtres et les miens..) en Bourse était totalement paniqué à l'idée de m'avancer trois mois de trésorerie (...) et m'a fait expliqué dans les grandes largeurs combien il me "fallait" pour vivre..visiblement, il n'a pas entendu parler de simplicité volontaire...mais bon !
Panthera Pardhus- Administrateur
- Date d'inscription : 11/12/2010
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Après, si c'est le financement qui vous pose problème, Tchoulie et Panthera, il y a aussi des structures qui aident les créateurs, avec des aides spécifiques pour les femmes. Parce que seulement un tiers des créateurs sont des femmes, alors les pouvoirs publics, y compris jusqu'à l'Union Européenne, y vont de leurs subventions spécifiques... autant en profiter !
Je crois que c'est encore l'APCE qui recense le mieux ces différentes aides : http://www.apce.com/pid222/6-les-aides.html?espace=1&tp=1
Il faut fouiller (beaucoup) parmi cette jungle d'aides, d'associations, faire de la paperasse (itou), mais si cela vous permet de lancer votre projet, ça serait dommage de s'en passer. Je connais quelqu'un qui a pu le faire justement grâce, en partie, à ces aides (notamment le fonds de garantie à l'initiative des femmes pour faciliter le prêt de son banquier, justement).
Allez les filles !!! (en clin d'oeil à un livre pas mal de Marie Paule Dousset : au boulot les filles !)
Je crois que c'est encore l'APCE qui recense le mieux ces différentes aides : http://www.apce.com/pid222/6-les-aides.html?espace=1&tp=1
Il faut fouiller (beaucoup) parmi cette jungle d'aides, d'associations, faire de la paperasse (itou), mais si cela vous permet de lancer votre projet, ça serait dommage de s'en passer. Je connais quelqu'un qui a pu le faire justement grâce, en partie, à ces aides (notamment le fonds de garantie à l'initiative des femmes pour faciliter le prêt de son banquier, justement).
Allez les filles !!! (en clin d'oeil à un livre pas mal de Marie Paule Dousset : au boulot les filles !)
Katia- Date d'inscription : 07/03/2010
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Merci Katia pour le lien , mais la partie financière n'est pas la plus compliquée pour moi. (malgré mon requin de banquier!) Le local pose aussi un gros problème, sans compter les autres paramètres que j'ai précédemment évoqués. Mais c'est pas grave, si ce n'est pas ce projet là, il y en a plein d'autres!
Panthera Pardhus- Administrateur
- Date d'inscription : 11/12/2010
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Quel est le problème avec le local ? Est-ce que tu peux / veux parler de ton projet, ou est-ce trop personnel ?
Je suis persuadée qu'à plusieurs cerveaux, avec des infos, des idées, de la créativité, tout problème a des solutions. D'ailleurs, il me semble que tes collègues bricoleurs en sont une excellente preuve...
Je suis persuadée qu'à plusieurs cerveaux, avec des infos, des idées, de la créativité, tout problème a des solutions. D'ailleurs, il me semble que tes collègues bricoleurs en sont une excellente preuve...
Katia- Date d'inscription : 07/03/2010
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
le problème, c'est la surface. Dans la petite ville où j'habite, il y a beaucoup de très petits locaux à louer mais dès que tu veux plus de 100 m² c'est la galère. Un désenclavement de la petite ZI est à l'étude depuis plusieurs années avec notamment le rachat de l'aérodrome mais ce sont des démarches qui prennent beaucoup de temps à la municipalité à cause des spécificités de l'aviation civile (ils sont dans l'obligation de fournir un terrain équivalent entre autre). D'autres entreprises ont d'ailleurs renoncé et sont allées s'établir ailleurs, ce qui désole bien le maire (pour une il y avait 10 emplois à la clé). Bon sinon, je suivrai Zamour dans ses pérégrinations autour du monde (là, je vais être servie en matière de sv!!!) quand Progéniture aura quitté le nid...un jour...peut-être...(bon, je ne suis pas pressée de le mettre dehors non plus !!)
Panthera Pardhus- Administrateur
- Date d'inscription : 11/12/2010
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
(désolée je ne maîtrise toujours pas la citation multiple)
En fait c'est une reconversion par la formation que je vise, et j'ai longtemps espérer pouvoir faire un CIF dans la foulée de mon congé parental. Ca aurait eu l'avantage de concilier la plupart des paramètres... Mais le cadre est très contraignant et limitant, et en plus je cumule les handicaps à la fois sur le contexte et sur le type de projet, et on m'a dit que même pour les financements "prioritaires" il fallait compter en moyenne 12 mois avant que le dossier ne passe... Or je n'ai plus beaucoup de temps !
Voilà... Je précise que mon conjoint me témoigne toujours une énorme confiance dans mes projets (c'est même lui qui m'a proposé de quitter mon boulot), mais son jugement n'est pas très objectif , alors je suis venue chercher des avis ici, où les esprits sont à la fois ouverts et éclairés !
Bref, j'étais venue chercher du courage car vous êtes les seuls susceptibles de m'en donner, mais je me rends compte que même à vous ça vous semble un peu fou... La seule alternative serait de prolonger un peu mon congé parental, mais là il faudrait vivre plus SV que SV !!!
En fait, le chômage serait un peu plus confortable à court terme (malgré les contraintes imposées par Pôle emploi) alors que le congé parental c'est la sécurité sur le long terme, a priori, même si ça veut dire piocher dans notre épargne et ne pas cotiser pour la retraite (ouais bon ça de toutes façons c'est pas sûr que ça serve à quelque chose...).
En fait c'est une reconversion par la formation que je vise, et j'ai longtemps espérer pouvoir faire un CIF dans la foulée de mon congé parental. Ca aurait eu l'avantage de concilier la plupart des paramètres... Mais le cadre est très contraignant et limitant, et en plus je cumule les handicaps à la fois sur le contexte et sur le type de projet, et on m'a dit que même pour les financements "prioritaires" il fallait compter en moyenne 12 mois avant que le dossier ne passe... Or je n'ai plus beaucoup de temps !
Voilà... Je précise que mon conjoint me témoigne toujours une énorme confiance dans mes projets (c'est même lui qui m'a proposé de quitter mon boulot), mais son jugement n'est pas très objectif , alors je suis venue chercher des avis ici, où les esprits sont à la fois ouverts et éclairés !
Bref, j'étais venue chercher du courage car vous êtes les seuls susceptibles de m'en donner, mais je me rends compte que même à vous ça vous semble un peu fou... La seule alternative serait de prolonger un peu mon congé parental, mais là il faudrait vivre plus SV que SV !!!
En fait, le chômage serait un peu plus confortable à court terme (malgré les contraintes imposées par Pôle emploi) alors que le congé parental c'est la sécurité sur le long terme, a priori, même si ça veut dire piocher dans notre épargne et ne pas cotiser pour la retraite (ouais bon ça de toutes façons c'est pas sûr que ça serve à quelque chose...).
Tchoulie- Localisation : Sarthe (France)
Date d'inscription : 08/10/2009
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
tchoulie, je ne sais pas trop en quoi consiste ton projet professionnel, mais a mon sens,il te reste encore les chèques emplois service, et le porte a porte, bouche à oreille etc...évidemment, c'est plus difficile, mais tu peux commencer avant que ton congé parental se finisse à démarcher (et même pendant si tu le renouvelles en ne déclarant pas ton activité qui, somme toute serait très occasionnelle le temps que le démarchage fonctionne)
je prends appui sur le vécu de mon ami, qui a une époque travaillait dans le théâtre.
lorsqu'il a arrêté pour devenir jardinier (après une formation) et bien c'est comme ca qu'il a fait...et il fonctionne encore comme ca aujourd'hui...il y a des mois ou c'est plus dur, l'hiver notamment...
je prends appui sur le vécu de mon ami, qui a une époque travaillait dans le théâtre.
lorsqu'il a arrêté pour devenir jardinier (après une formation) et bien c'est comme ca qu'il a fait...et il fonctionne encore comme ca aujourd'hui...il y a des mois ou c'est plus dur, l'hiver notamment...
slcamille- Age : 43
Localisation : idf
Date d'inscription : 18/02/2011
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Panthera Pardhus a écrit:Le local pose aussi un gros problème, sans compter les autres paramètres que j'ai précédemment évoqués. Mais c'est pas grave, si ce n'est pas ce projet là, il y en a plein d'autres!
Excellent, tu as l'air pleine de ressources ! Dommage que tu sois bloquée à cause d'un local
Tchoulie- Localisation : Sarthe (France)
Date d'inscription : 08/10/2009
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Le problème c'est que je dois d'abord suivre la formationslcamille a écrit:tchoulie, je ne sais pas trop en quoi consiste ton projet professionnel, mais a mon sens,il te reste encore les chèques emplois service, et le porte a porte, bouche à oreille etc...
Tchoulie- Localisation : Sarthe (France)
Date d'inscription : 08/10/2009
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
ah oui, et qui dit formation dit sousous pour la payer...il y a longtemps de ca j'avais fait une demande de cif, qui avait abouti, et tout s'etait bien combiné malgré mes inquiétudes...j'etais comme toi pressée par le temps...je pense que tu devrais essayer en expliquant en prime ta situation (congé parental qui touche a sa fin,anpe, etc)...mais je suppose que si tu en parles c'est que tu as fait les démarches...
slcamille- Age : 43
Localisation : idf
Date d'inscription : 18/02/2011
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
En fait, il y a plusieurs formules pour la formation que je vise, mais c'est toujours soit par correspondance, soit en séminaires de weekend, et la plupart du temps le tout est étalé sur deux ou trois ans... Bref, ça ne rentre pas du tout dans les critères d'un CIF temps plein. Je veux dire que même si j'obtenais le financement de la formation elle-même, je n'aurai jamais l'autorisation d'absence et l'indemnisation salariale qui va avec...
Tchoulie- Localisation : Sarthe (France)
Date d'inscription : 08/10/2009
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
effectivement le cif ne visant que les formations d'un an...
bon. mais par correspondance ou en seminaires weekend ca me parait pas mal...ca te permettrait de garder un job, ne serait ce qu'a mi temps, non?
ca ne me parait pas impossible, mais effectivement, tu risque de courir...quoiqu'avec un mi-temps...
mais peut être que financièrement ca coince...
bon. mais par correspondance ou en seminaires weekend ca me parait pas mal...ca te permettrait de garder un job, ne serait ce qu'a mi temps, non?
ca ne me parait pas impossible, mais effectivement, tu risque de courir...quoiqu'avec un mi-temps...
mais peut être que financièrement ca coince...
slcamille- Age : 43
Localisation : idf
Date d'inscription : 18/02/2011
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Bien sûr, j'ai envisagé de reprendre à mi-temps aussi, mais la perspective de reprendre ce boulot ne serait-ce qu'à mi-temps me désespère...
Parler voiture toute la journée... Je ne me vois pas recommencer...
Parler voiture toute la journée... Je ne me vois pas recommencer...
Tchoulie- Localisation : Sarthe (France)
Date d'inscription : 08/10/2009
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
oh, tchoulie, comme je te comprends...je suis plus ou moins dans ce questionnement, d'autant plus que j'aimerai avoir un enfant, et que la perspective de le faire garder au bout de trois mois me parait inenvisageable...il ne reste plus qu'a se dire qu'un mi temps, c'est toujours une demi journée de moins à parler de voiture, et la porte ouverte pour ne plus en parler du tout...courage!accroche toi a ton rêve!
slcamille- Age : 43
Localisation : idf
Date d'inscription : 18/02/2011
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Merci de voir le bon côté C'est pas faux... Reste qu'il faut dans ce cas que je trouve un mode de garde pour mon p'tit deuxième... Oui, je sais, je n'y mets aucune bonne volonté (toutes les excuses sont bonnes), mais comme tu dis, reprendre le boulot et en plus faire garder mon pitchoun... Pfff...
Si tu envisages de prendre un congé parental un jour, je ne peux que t'encourager à le faire. Par contre, pense à provisionner ne serait-ce que pour la première année (impôts...) !
Si tu envisages de prendre un congé parental un jour, je ne peux que t'encourager à le faire. Par contre, pense à provisionner ne serait-ce que pour la première année (impôts...) !
Tchoulie- Localisation : Sarthe (France)
Date d'inscription : 08/10/2009
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
donc je remonte le sujet pour répondre à cette remarque de Philomène dans un autre post :
donc j'ai plusieurs questions et questionnements :
- c'est quoi un métier compatible avec la SV ? c'est une question de valeurs de l'entreprise ? de type de métier, de tâches ? de façon de le faire ? de salaire reçu ?
- ensuite 1700 euros par mois vous semble un salaire très élevé ? je ne parle pas par rapport à ce dont a besoin pour vivre mais "juste" l'expression un "tel salaire" m'a surprise.
Je suis en pleine réflexion sur le fait de changer de boulot et je suis preneuse de toute réflexion et échanges sur le sujet.
Actuellement, j'ai un poste peu payé par rapport à mon "profil pro" (mais bien payé par rapport à mes besoins) mais avec peu d'heures de travail par rapport à mon profil pro toujours (mais trop par rapport à mes projets de vie). Nous économisons pour faciliter le futur changement.
Niveau contenu, mon boulot actuel peut être très intéressant par moment intellectuellement mais pas du tout dans d'autre. C'est lié à la façon de travailler de mon chef qui est innovant et passionnant sur un pan du travail et qui bâcle et ne respecte pas l'esprit des choses sur un second pan du travail (celui qui m'attire le plus au départ car plus en lien avec mes idées).
Niveau éthique, la société qui m’emploie est petite donc je ne participe pas à financer des grands groupes (juste à enrichir mon chef) mais nous travaillons pour d'autres sociétés qui travaillent souvent pour des grands groupes, mais pas toujours.
Niveau éthique toujours, mon employeur actuel a une attitude vis à vis des subventions d'état qui me déplait beaucoup on va dire pour rester polie. Il abuse clairement dans sa façon de monter les dossiers, en détournant l'esprit des textes qui ont créé ses subventions (mais il a tout un raisonnement qui justifie soi disant derrière, raisonnement qu'on peut comprendre en partie, mais qui ne justifie pas pour moi de profiter de subventions qu'il trouve idiote pour faire court).
Niveau éthique enfin, mon employeur a une attitude concernant les aspects environnementaux et sociaux qui ne me convient pas du tout, du tout, du tout. Et c'est important car en lien avec mon travail (du conseil).
Résultat ? je ne sais pas. Surement créer mon activité pour choisir mes projets quitte à perdre du revenu, mais je ne voudrais pas travailler plus pour cela or ça semble "obligatoire" à son compte. Je ne sais.
Et même sans toutes ces charges, à moins de 3500 euros de revenu à deux (1 750 chacun), ça me semble difficile.
Et, la question est : un métier qui permet de gagner un tel salaire est-il compatible avec la SV ? (C'est une vraie question que je me pose ; si vous en connaissez je suis preneuse )
donc j'ai plusieurs questions et questionnements :
- c'est quoi un métier compatible avec la SV ? c'est une question de valeurs de l'entreprise ? de type de métier, de tâches ? de façon de le faire ? de salaire reçu ?
- ensuite 1700 euros par mois vous semble un salaire très élevé ? je ne parle pas par rapport à ce dont a besoin pour vivre mais "juste" l'expression un "tel salaire" m'a surprise.
Je suis en pleine réflexion sur le fait de changer de boulot et je suis preneuse de toute réflexion et échanges sur le sujet.
Actuellement, j'ai un poste peu payé par rapport à mon "profil pro" (mais bien payé par rapport à mes besoins) mais avec peu d'heures de travail par rapport à mon profil pro toujours (mais trop par rapport à mes projets de vie). Nous économisons pour faciliter le futur changement.
Niveau contenu, mon boulot actuel peut être très intéressant par moment intellectuellement mais pas du tout dans d'autre. C'est lié à la façon de travailler de mon chef qui est innovant et passionnant sur un pan du travail et qui bâcle et ne respecte pas l'esprit des choses sur un second pan du travail (celui qui m'attire le plus au départ car plus en lien avec mes idées).
Niveau éthique, la société qui m’emploie est petite donc je ne participe pas à financer des grands groupes (juste à enrichir mon chef) mais nous travaillons pour d'autres sociétés qui travaillent souvent pour des grands groupes, mais pas toujours.
Niveau éthique toujours, mon employeur actuel a une attitude vis à vis des subventions d'état qui me déplait beaucoup on va dire pour rester polie. Il abuse clairement dans sa façon de monter les dossiers, en détournant l'esprit des textes qui ont créé ses subventions (mais il a tout un raisonnement qui justifie soi disant derrière, raisonnement qu'on peut comprendre en partie, mais qui ne justifie pas pour moi de profiter de subventions qu'il trouve idiote pour faire court).
Niveau éthique enfin, mon employeur a une attitude concernant les aspects environnementaux et sociaux qui ne me convient pas du tout, du tout, du tout. Et c'est important car en lien avec mon travail (du conseil).
Résultat ? je ne sais pas. Surement créer mon activité pour choisir mes projets quitte à perdre du revenu, mais je ne voudrais pas travailler plus pour cela or ça semble "obligatoire" à son compte. Je ne sais.
Domarie- Age : 49
Date d'inscription : 06/09/2009
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Tout d'abord, merci de remonter ce sujet Domarie parce que je le trouve très important : concilier une des principales activités de la vie avec ses convictions, je trouve que c'est compliqué (et ça l'est de plus en plus, j'ai l'impression).
Pour te répondre sur 1 700 €, disons que je trouve que c'est un bon salaire, sans être exorbitant toutefois. Je n'en suis pas si loin aujourd'hui (1400 mais qui pourtant ne me suffisent pas parce que j'ai des charges trop lourdes) et je considère que si demain j'arrive à ce chiffre, je m'estimerai bien payée. Peut-être que ce seuil de 1700 a tendance a m'hypnotiser un peu, parce qu'il correspond au salaire qui me permettrait de boucler un budget tranquillement, donc de cesser de m'inquiéter tout en ayant une vie SV. Et que cela me semble désespérément inaccessible en ce moment...
Tu vois, c'est une échelle personnelle et je perçois bien qu'elle est totalement subjective.
Concernant l'éthique, je comprends bien tes interrogations. Et j'ai l'impression que les emplois qui me semblent "SV-compatibles", se réduisent. Je travaille moi aussi dans une entreprise qui fait du conseil,, mais assez grande (650 salariés sur trois départements bretons). Et ces dernières années, l'entreprise a totalement changé : de conseillers, nous sommes devenus des techniciens-vendeurs, avec objectifs commerciaux. Vendre avant de conseiller, ce qui change tout pour moi. Et en interne, ambiance pression-sur-le-salarié, je n'y reviens pas parce que j'en ai déjà beaucoup parlé. Maintenant que j'ai mon tout nouveau diplôme d'ingénieur agronome, je ne veux pas reprendre durablement dans mon entreprise (je vais devoir y retourner un peu mais disons que mon objectif est de m'en aller). Donc, la question est : quel métier ? J'exclus d'emblée tout ce qui est commercial : je ne sais pas, je ne peux pas, je ne veux pas faire un métier commercial. J'écarte aussi l'enseignement parce que je sais que je n'ai pas du tout du tout envie de faire ça et que c'est un métier qu'on ne peut pas exercer à reculons (ou alors, on est mauvais et ça, c'est pas bien). Restait le conseil mais voilà, comme je le disais, c'est fini. Reste... pas grand chose. Les chambres d'agriculture, les instituts techniques... mais qui embauchent peu.
Si j'étais mobile, ça ne serait pas trop grave, oui mais voilà, j'ai une maison, et un homme auquel je tiens un peu
Alors, ai-je raison de fermer tant de portes, au risque de ne pas trouver de boulot ? Devrais-je faire des concessions et si oui lesquelles ? Et en ce qui concerne le salaire, les métiers qui sont pour moi SV compatibles sont les moins bien payés (un ingénieur débutant en chambre d'agriculture gagne environ 1500 € par mois, ce qui est à peine plus que mon salaire actuel de technicienne et il faut plusieurs années pour arriver à 1700). D'un autre côté, les métiers que je refuse d'envisager sont ceux qui rapportent le plus (un bon technico-commercial peut largement dépasser 2000 € mais si c'est pour vendre des semences et des produits chimiques...)
Voilà, toutes les questions que je me pose en ce moment, sachant qu'en plus, dans le fond du fond, si j'examine bien mes motivations, la vérité c'est que je n'ai qu'une envie : prendre une année sabbatique. Totalement impossible mais ça fait 20 ans que je travaille d'arrache-pied, je n'ai jamais fait 35 heures (plutôt 50 en général), je suis fatiguée. Et bien sûr, ça doit se sentir quand je recherche du boulot et là, je n'ai pas de solution.
Pour te répondre sur 1 700 €, disons que je trouve que c'est un bon salaire, sans être exorbitant toutefois. Je n'en suis pas si loin aujourd'hui (1400 mais qui pourtant ne me suffisent pas parce que j'ai des charges trop lourdes) et je considère que si demain j'arrive à ce chiffre, je m'estimerai bien payée. Peut-être que ce seuil de 1700 a tendance a m'hypnotiser un peu, parce qu'il correspond au salaire qui me permettrait de boucler un budget tranquillement, donc de cesser de m'inquiéter tout en ayant une vie SV. Et que cela me semble désespérément inaccessible en ce moment...
Tu vois, c'est une échelle personnelle et je perçois bien qu'elle est totalement subjective.
Concernant l'éthique, je comprends bien tes interrogations. Et j'ai l'impression que les emplois qui me semblent "SV-compatibles", se réduisent. Je travaille moi aussi dans une entreprise qui fait du conseil,, mais assez grande (650 salariés sur trois départements bretons). Et ces dernières années, l'entreprise a totalement changé : de conseillers, nous sommes devenus des techniciens-vendeurs, avec objectifs commerciaux. Vendre avant de conseiller, ce qui change tout pour moi. Et en interne, ambiance pression-sur-le-salarié, je n'y reviens pas parce que j'en ai déjà beaucoup parlé. Maintenant que j'ai mon tout nouveau diplôme d'ingénieur agronome, je ne veux pas reprendre durablement dans mon entreprise (je vais devoir y retourner un peu mais disons que mon objectif est de m'en aller). Donc, la question est : quel métier ? J'exclus d'emblée tout ce qui est commercial : je ne sais pas, je ne peux pas, je ne veux pas faire un métier commercial. J'écarte aussi l'enseignement parce que je sais que je n'ai pas du tout du tout envie de faire ça et que c'est un métier qu'on ne peut pas exercer à reculons (ou alors, on est mauvais et ça, c'est pas bien). Restait le conseil mais voilà, comme je le disais, c'est fini. Reste... pas grand chose. Les chambres d'agriculture, les instituts techniques... mais qui embauchent peu.
Si j'étais mobile, ça ne serait pas trop grave, oui mais voilà, j'ai une maison, et un homme auquel je tiens un peu
Alors, ai-je raison de fermer tant de portes, au risque de ne pas trouver de boulot ? Devrais-je faire des concessions et si oui lesquelles ? Et en ce qui concerne le salaire, les métiers qui sont pour moi SV compatibles sont les moins bien payés (un ingénieur débutant en chambre d'agriculture gagne environ 1500 € par mois, ce qui est à peine plus que mon salaire actuel de technicienne et il faut plusieurs années pour arriver à 1700). D'un autre côté, les métiers que je refuse d'envisager sont ceux qui rapportent le plus (un bon technico-commercial peut largement dépasser 2000 € mais si c'est pour vendre des semences et des produits chimiques...)
Voilà, toutes les questions que je me pose en ce moment, sachant qu'en plus, dans le fond du fond, si j'examine bien mes motivations, la vérité c'est que je n'ai qu'une envie : prendre une année sabbatique. Totalement impossible mais ça fait 20 ans que je travaille d'arrache-pied, je n'ai jamais fait 35 heures (plutôt 50 en général), je suis fatiguée. Et bien sûr, ça doit se sentir quand je recherche du boulot et là, je n'ai pas de solution.
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
merci pour ta réponse pour le salaire.
Je comprends parfaitement tes questionnements. Pour ma part, je n'ai pas le problème de la vente à faire mais mon chef fait la vente et je le vois faire ... c'est à dire que je le vois manipuler les gens et utiliser leur faiblesse pour leur faire acheter le conseil. Ce n'est pas moi qui le fait mais n'en suis je pas complice en travaillant pour lui ?
Tu ne pourrais pas créer ta propre activité de conseil pour le faire selon tes convictions ? et commercial mais pour un produit/système auquel tu crois ? pas facile.
Pour la question du niveau de revenu, je me pose des questions également. Actuellement nous économisons 700 euros par mois. Je pourrais donc vivre avec ça de moins facilement. Sauf que pas facile à trouver du temps partiel.
Pour l'année sabbatique, pourquoi cela n'est pas possible ? J'en ai pris une à la fin de mes études et une autre (plus ou moins) après la naissance de ma seconde et je ne regrette pas. J'ai la sensation que prendre des pauses est une nécessité pour rester équilibré et libre.
Je comprends parfaitement tes questionnements. Pour ma part, je n'ai pas le problème de la vente à faire mais mon chef fait la vente et je le vois faire ... c'est à dire que je le vois manipuler les gens et utiliser leur faiblesse pour leur faire acheter le conseil. Ce n'est pas moi qui le fait mais n'en suis je pas complice en travaillant pour lui ?
Tu ne pourrais pas créer ta propre activité de conseil pour le faire selon tes convictions ? et commercial mais pour un produit/système auquel tu crois ? pas facile.
Pour la question du niveau de revenu, je me pose des questions également. Actuellement nous économisons 700 euros par mois. Je pourrais donc vivre avec ça de moins facilement. Sauf que pas facile à trouver du temps partiel.
Pour l'année sabbatique, pourquoi cela n'est pas possible ? J'en ai pris une à la fin de mes études et une autre (plus ou moins) après la naissance de ma seconde et je ne regrette pas. J'ai la sensation que prendre des pauses est une nécessité pour rester équilibré et libre.
Domarie- Age : 49
Date d'inscription : 06/09/2009
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Domarie a écrit:Tu ne pourrais pas créer ta propre activité de conseil pour le faire selon tes convictions ? et commercial mais pour un produit/système auquel tu crois ? pas facile.
Créer une activité de conseil, cela me semble irréaliste, avec une concurrence aussi installée et aussi puissante... c'est un peu suicidaire. Créer une activité tout court suppose, inévitablement, une période pendant laquelle on n'a pas ou peu de revenu et ça, c'est un cap que je ne peux pas passer. Donc j'exclus cette possibilité, même si c'est quelque chose qui me travaille.
Domarie a écrit:Pour l'année sabbatique, pourquoi cela n'est pas possible ? J'en ai pris une à la fin de mes études et une autre (plus ou moins) après la naissance de ma seconde et je ne regrette pas. J'ai la sensation que prendre des pauses est une nécessité pour rester équilibré et libre.
Totalement d'accord avec ça. Mais qui dit année sabbatique dit année sans revenu... Sauf que je dois sortir tous les mois 425 € pour la maison, entre 500 et 600 € pour les enfants (pensions alimentaire et trajets en train, c'est ça les charges trop lourdes qui me plombent), plus un petit quelque chose (!) pour payer les factures, manger... Donc pour l'année sabbatique, c'est mal barré. Hélas. Mais je t'assure que j'en rêve.
(NB : Zhomme et moi ne vivons pas ensemble et comme nous avons l'un et l'autre été échaudés par nos divorces respectifs, ce n'est pas près d'arriver... même si on s'aime très fort.)
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
tu n'aurais pas droit au chômage ? si oui, tu pourrais déjà prendre quelques mois, le temps de te "retrouver ou retourner" selon.
Pour se mettre à son compte, ça me titille aussi très fort mais ça me fait peur, surtout à cause du temps à passer au boulot dans ce cas, mon objectif serait de bosser moins mais est-ce réaliste ? est-ce que si je suis à mon compte je n'aurais pas un minimum d'heures à faire pour pouvoir continuer et ce minimum ne sera t-il pas déjà beaucoup ???
autre hypothèse que j'envisage comme un compromis et qui pourrait peut être en être un pour toi aussi : me mettre à mon compte mais faire de la sous traitance pour mon employeur actuel. Certains questionnements éthiques resteront mais d'autres moins : je pourrais par exemple faire les missions à ma façon, sans bâcler pour faire plus d'argent. Je ne sais pas.
Pour se mettre à son compte, ça me titille aussi très fort mais ça me fait peur, surtout à cause du temps à passer au boulot dans ce cas, mon objectif serait de bosser moins mais est-ce réaliste ? est-ce que si je suis à mon compte je n'aurais pas un minimum d'heures à faire pour pouvoir continuer et ce minimum ne sera t-il pas déjà beaucoup ???
autre hypothèse que j'envisage comme un compromis et qui pourrait peut être en être un pour toi aussi : me mettre à mon compte mais faire de la sous traitance pour mon employeur actuel. Certains questionnements éthiques resteront mais d'autres moins : je pourrais par exemple faire les missions à ma façon, sans bâcler pour faire plus d'argent. Je ne sais pas.
Domarie- Age : 49
Date d'inscription : 06/09/2009
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