la violence à l'école
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la violence à l'école
Rappel du premier message :
mes 2 derniers sont en 1e et 4e primaire dans une école où le mot d'ordre est "une place pour tous", une école qui ne pratique pas l'élitisme mais où je pensais avoir un enseignement de qualité pour tous...l'instit de mon fils ne corrige pas les devoirs, n'explique pas la nouvelle matière (donnée via des devoirs que je dois expliquer), falsifie les bulletins...et la cour de récréation est un ring de boxe, hier Nathan a passé sont temps de midi à éviter les "grands" de 11-12 ans qui par bande de 20
pinçaient les bras..un gamin a eu le bras cassé il y a 2 semaines car 2 élèves l'ont balancé contre un mur...la seule punition le passage en conseil de discipline
avec aucune sanction à la clé...je râle tous les jours seule réponse "je sais faut pas vous inquiéter"...
mes 2 derniers sont en 1e et 4e primaire dans une école où le mot d'ordre est "une place pour tous", une école qui ne pratique pas l'élitisme mais où je pensais avoir un enseignement de qualité pour tous...l'instit de mon fils ne corrige pas les devoirs, n'explique pas la nouvelle matière (donnée via des devoirs que je dois expliquer), falsifie les bulletins...et la cour de récréation est un ring de boxe, hier Nathan a passé sont temps de midi à éviter les "grands" de 11-12 ans qui par bande de 20
pinçaient les bras..un gamin a eu le bras cassé il y a 2 semaines car 2 élèves l'ont balancé contre un mur...la seule punition le passage en conseil de discipline
avec aucune sanction à la clé...je râle tous les jours seule réponse "je sais faut pas vous inquiéter"...
reveuse- Age : 56
Localisation : charleroi belgique
Date d'inscription : 24/04/2008
Re: la violence à l'école
Ce sujet m'interpelle, car je suis fils de profs, qui ont enseigné depuis plus de 30 ans dans un lycée professionnel en Région parisienne.
Lycée n'ayant jamais été classé zep pour des motifs politique.
Témoignerez vous? Maitenant imaginez, que toutes les semaines il y a ce genre d'incidents, continuerez vous à témoigner?
La différence parait faible, mais l'instruction est le savoir, l'éducation, le savoir-être et le comportemental.
D'ailleurs les enseignants sont compétents sur l'instruction, mais pas sur l'éducation.
A la fin, elle avait entre 15 et 30 élèves (selon les matières et les classes), et simplement, elle arrivait difficilement à gérer.
Mon père avait fini par laisser tomber la discipline, et laissait les élèves entrer et sortir, avoir un walkman, faire les idiots, ...
Par contre, il faisait en sorte que les sérieux ait le diplôme, en leur donnant les exercices type qu'ils pourraient avoir au diplôme. Les sérieux étant les seuls à travailler...
Ce qui est "marrant", c'est de voir en permanence le discours trop d'enfant par classe, alors, qu'au final, moins il y en a, plus c'est difficile à gérer!
L'évolution s'est fait au fil du temps, en parallèle avec la diminution de niveau.
Pour l'exemple, voici quelques exemples du pire d'un lycée! Apprendre les additions et les soustractions à des lycéens..., mon père apprenait à écrire à un élève, et un de ses collègues le français à un autre élève.
Le côté inédit de tout cela, c'est que la situation catastrophique qui apparait un peu partout, eux l'avait subi avec 10ans d'avance, donc moi rien ne m'étonne dans les coups de couteau entre élèves, les profs poussé par les fenêtres et autres. C'est du quotidien des profs qu'au lieu de gérer dés le début, on a laissé pourrir (avec on = société française et non seulement les politiques)
Lycée n'ayant jamais été classé zep pour des motifs politique.
Sauf erreur de ma part, l'instruction est obligatoire, et non l'école.bobine07 a écrit:Slcamille, est-tu au courant de ce projet de loi qui vise à remplacer l'instruction obligatoire à partir de 6 ans par la scolarité obligatoire à partir de 3 ans ?
Par ce que ce n'est pas déjà le cas? A mon père, on lui a dit (il y a déjà une 10aine d'année), "vous êtes là pour garder vos élèves". C'était le proviseur et les inspecteurs qui avaient ce discours.l'école sera seulement tenue d'accueillir les enfants, sans garantie sur le contenu ni sur sa qualité...
Une question, si à leur place, vous aviez le choix entre témoignez pour un élève lambda avec une petite blessure et prendre le risque de vous faire engueuler par le système (directeur, inspecteur, recteur, syndicat), et donc perdre tout espoirs de progression (espoir déjà faible). Sans compter les risques physiques, que les parents ou les grands frères vous agressent?leeloo a écrit:et les maitresses 'n ont rien vu,cela s est passé en quelques secondes"...ouai c est ça, c etait pendant la pause café plutot!!!grgrgrgrgr
Témoignerez vous? Maitenant imaginez, que toutes les semaines il y a ce genre d'incidents, continuerez vous à témoigner?
Comme le montraient une image humoristique, très répandu chez les profs : il y a 50ans, si un élève avait une mauvaise note, il se faisait disputer par le prof et les parents. Maintenant, si un élève à une mauvaise note, le prof se fait disputer par l'élève, les parents et la hiérarchie.callipyge a écrit:Un petit élément de réponse. Je pense qu'à l'époque les parents respectaient les enseignants. Alors qu'aujourd'hui beaucoup n'hésitent pas à complètement les critiquer devant leurs enfants alors forcément ... ils perdent un peu de crédibilité.
Pas d'accord, les parents mettent l'éducation dans les mains des enseignants, alors que le rôle des enseignants est de faire de l'instruction.TSD a écrit:Ensuite, dans une ville où la précarité sociale et intellectuelle est cruelle, les parents sont souvent complètement à la ramasse, et les parents mettent l'instruction de leurs enfants dans les mains des instits qui ne sont pas magiciens....
La différence parait faible, mais l'instruction est le savoir, l'éducation, le savoir-être et le comportemental.
D'ailleurs les enseignants sont compétents sur l'instruction, mais pas sur l'éducation.
Pareil pour ma mère : quand elle a commencé, elle avait entre 50 et 60 élèves par classe, et disait qu'au final, c'était franchement des vacances.-Françoise- a écrit:Mes parents ont débutés leur carrière d'instit en 1956. Ils avaient à l'époque des classes de 50 élèves, au milieu des quartiers miniers du Pas de Calais.
Et aucun problèmes de discipline.
Que s'est-il donc passé?
A la fin, elle avait entre 15 et 30 élèves (selon les matières et les classes), et simplement, elle arrivait difficilement à gérer.
Mon père avait fini par laisser tomber la discipline, et laissait les élèves entrer et sortir, avoir un walkman, faire les idiots, ...
Par contre, il faisait en sorte que les sérieux ait le diplôme, en leur donnant les exercices type qu'ils pourraient avoir au diplôme. Les sérieux étant les seuls à travailler...
Ce qui est "marrant", c'est de voir en permanence le discours trop d'enfant par classe, alors, qu'au final, moins il y en a, plus c'est difficile à gérer!
L'évolution s'est fait au fil du temps, en parallèle avec la diminution de niveau.
Pour l'exemple, voici quelques exemples du pire d'un lycée! Apprendre les additions et les soustractions à des lycéens..., mon père apprenait à écrire à un élève, et un de ses collègues le français à un autre élève.
Le côté inédit de tout cela, c'est que la situation catastrophique qui apparait un peu partout, eux l'avait subi avec 10ans d'avance, donc moi rien ne m'étonne dans les coups de couteau entre élèves, les profs poussé par les fenêtres et autres. C'est du quotidien des profs qu'au lieu de gérer dés le début, on a laissé pourrir (avec on = société française et non seulement les politiques)
gunday- Date d'inscription : 16/08/2011
Re: la violence à l'école
Je crois qu'il y a un sujet dans le Bar qui parle déjà de ça.
Ayanna- Localisation : Pyrénées Orientales
Date d'inscription : 22/03/2012
Re: la violence à l'école
Ayanna a écrit:Je crois qu'il y a un sujet dans le Bar qui parle déjà de ça.
?? Le trouve pas... tu parles duquel?
Panthera Pardhus- Administrateur
- Date d'inscription : 11/12/2010
Re: la violence à l'école
En fait, je le revoyais sur le sujet "ah bas les profs" parce qu'il me semblait que la réponse y était plus appropriée. Mais cela dit, c'était peut-être déplacé.
Ayanna- Localisation : Pyrénées Orientales
Date d'inscription : 22/03/2012
Re: la violence à l'école
Le sujet "Ah bas les profs" est un sujet qui a été ouvert dans la rubrique "Petits conflits", suite à quelques différents. Donc, effectivement pas grand-chose à voir avec le post de Gunday qui reprend juste certains points des différentes argumentations avancées ici, pour y apporter sa contribution.
Panthera Pardhus- Administrateur
- Date d'inscription : 11/12/2010
Re: la violence à l'école
Etrange...j'y vois quelques similitudes avec le forum de la simplicité volontaire!!!reveuse a écrit:mes 2 derniers sont en 1e et 4e primaire dans une école où le mot d'ordre est "une place pour tous", une école qui ne pratique pas l'élitisme mais où je pensais avoir un enseignement de qualité pour tous...l'instit de mon fils ne corrige pas les devoirs, n'explique pas la nouvelle matière (donnée via des devoirs que je dois expliquer), falsifie les bulletins...et la cour de récréation est un ring de boxe, hier Nathan a passé sont temps de midi à éviter les "grands" de 11-12 ans qui par bande de 20
pinçaient les bras..un gamin a eu le bras cassé il y a 2 semaines car 2 élèves l'ont balancé contre un mur...la seule punition le passage en conseil de discipline
avec aucune sanction à la clé...je râle tous les jours seule réponse "je sais faut pas vous inquiéter"...
Invité- Invité
Re: la violence à l'école
Pimettecalvi, la signature de ton profil me semble résumer parfaitement ton esprit.
Que le forum te déplaise, ça te regarde. Que les débats ne soient pas à la hauteur de ton esprit supérieurement intelligent, c'est possible.
Mais dans ce cas, change d'occupation, et élève ton esprit autrement qu'en postant des messages totalement inintéressants et hors de propos.
Parce que là, franchement, tu deviens pathétique.
Que le forum te déplaise, ça te regarde. Que les débats ne soient pas à la hauteur de ton esprit supérieurement intelligent, c'est possible.
Mais dans ce cas, change d'occupation, et élève ton esprit autrement qu'en postant des messages totalement inintéressants et hors de propos.
Parce que là, franchement, tu deviens pathétique.
Re: la violence à l'école
Je vous conseille la lecture du blog "Soso en saigne".
Parce que je suis d'accord, étudier la geologie en allant toucher les cailloux dans la nature c'est super... mais suffit d'un abruti qui décide de s'en servir pour caillasser son copain et la classe retourne fissa entre 4 murs et n'en ressortira pas. Idem pour emmener une classe au musée (certains REFUSENT les scolaires maintenant, trop risqué), en balade éducative, voire en voyage... Déjà avec une classe choupi il peut y avoir de sacrés imprévus, suffit qu'il y ait un boulet et on oublie.
Parce que s'il y a UN problème, je rappelle que c'est la responsabilité civile (voire penale) de l'enseignant qui est engagée, pas celle des parents qui ont élevé leur enfant n'importe comment.
("Ben j'vais pas l'forcer", "Ha ben oui c'est des enfants que voulez-vous faut bien qu'ils s'amusent", une excuse systématique trouvée pour chaque manquement de ses enfants (voire une contre-attaque, façon louve) sont des phrases que j'entends dans la bouche de ma voisine, upper-class de la banlieue parisienne chic, et après elle vient s'etonner de ce que ses enfants lui parlent mal ! Ce que ses enfants lui disent, sans qu'elle réagisse, je n'aurais même pas imaginé le PENSER de mes parents, et pourtant j'étais une enfant rebelle !)
Entassons ces gamins non éduqués en face d'enseignants décrédibilisés par le monde politique ("tous des feignants") et leurs parents, et non formés pour les plus jeunes ou les remplaçants ("enseigner c'est facile, pas besoin d'apprendre") et on s'étonne du niveau, des problèmes, du manque d'initiatives...
Aux parents qui râlent, je conseille toujours : ben portez-vous volontaire pour accompagner la prochaine sortie, vous allez vite comprendre. C'est toujours instructif d'aller voir l'envers du décor.
Et je plussoie gunday : ma mère, prof en LEP, à la retraite depuis 2 ans, a commencé sa carrière très enthousiaste, a emmené ses élèves en voyages scolaires, avait un réel sentiment de reconstruire ses elèves... Les dix dernières années ont été cauchemardesques, avec entre autres une eleve piquant le code d'acces internet des profs, une autre faisant des faux ou piquant dans la caisse (stages en entreprise), sa voiture volée (les clés volées PENDANT SA CLASSE) et incendiée... Une année elle avait la même classe 3 heures de suite, elle n'en dormait pas la veille, son objectif était "en sortir vivante" . Et ses eleves etaient des FILLES, à 15 par classe !!
J'ai réellement vu une évolution de son vécu, de son discours, d'eleves brisés par l'echec scolaire dont on reconstruit l'image en leur donnant des competences (fierté lors des stages en entreprise) à des glandeurs qui sont sur une voie de garage, n'en ont rien à battre et attendent la fin car tout leur est du : certains ne trouvaient pas de stage en entreprise (pas de stage pas de diplome c'est bete quand meme)... parce qu'ils ne cherchaient pas ! D'autres en avaient mais holala faut se lever tôt tous les jours, je tiendrai jamais 4 semaines à ce rythme. Une a loupé une semaine de stage pour aller voir le Mondial : ca c'est avoir le sens des priorités !
Parce que je suis d'accord, étudier la geologie en allant toucher les cailloux dans la nature c'est super... mais suffit d'un abruti qui décide de s'en servir pour caillasser son copain et la classe retourne fissa entre 4 murs et n'en ressortira pas. Idem pour emmener une classe au musée (certains REFUSENT les scolaires maintenant, trop risqué), en balade éducative, voire en voyage... Déjà avec une classe choupi il peut y avoir de sacrés imprévus, suffit qu'il y ait un boulet et on oublie.
Parce que s'il y a UN problème, je rappelle que c'est la responsabilité civile (voire penale) de l'enseignant qui est engagée, pas celle des parents qui ont élevé leur enfant n'importe comment.
("Ben j'vais pas l'forcer", "Ha ben oui c'est des enfants que voulez-vous faut bien qu'ils s'amusent", une excuse systématique trouvée pour chaque manquement de ses enfants (voire une contre-attaque, façon louve) sont des phrases que j'entends dans la bouche de ma voisine, upper-class de la banlieue parisienne chic, et après elle vient s'etonner de ce que ses enfants lui parlent mal ! Ce que ses enfants lui disent, sans qu'elle réagisse, je n'aurais même pas imaginé le PENSER de mes parents, et pourtant j'étais une enfant rebelle !)
Entassons ces gamins non éduqués en face d'enseignants décrédibilisés par le monde politique ("tous des feignants") et leurs parents, et non formés pour les plus jeunes ou les remplaçants ("enseigner c'est facile, pas besoin d'apprendre") et on s'étonne du niveau, des problèmes, du manque d'initiatives...
Aux parents qui râlent, je conseille toujours : ben portez-vous volontaire pour accompagner la prochaine sortie, vous allez vite comprendre. C'est toujours instructif d'aller voir l'envers du décor.
Et je plussoie gunday : ma mère, prof en LEP, à la retraite depuis 2 ans, a commencé sa carrière très enthousiaste, a emmené ses élèves en voyages scolaires, avait un réel sentiment de reconstruire ses elèves... Les dix dernières années ont été cauchemardesques, avec entre autres une eleve piquant le code d'acces internet des profs, une autre faisant des faux ou piquant dans la caisse (stages en entreprise), sa voiture volée (les clés volées PENDANT SA CLASSE) et incendiée... Une année elle avait la même classe 3 heures de suite, elle n'en dormait pas la veille, son objectif était "en sortir vivante" . Et ses eleves etaient des FILLES, à 15 par classe !!
J'ai réellement vu une évolution de son vécu, de son discours, d'eleves brisés par l'echec scolaire dont on reconstruit l'image en leur donnant des competences (fierté lors des stages en entreprise) à des glandeurs qui sont sur une voie de garage, n'en ont rien à battre et attendent la fin car tout leur est du : certains ne trouvaient pas de stage en entreprise (pas de stage pas de diplome c'est bete quand meme)... parce qu'ils ne cherchaient pas ! D'autres en avaient mais holala faut se lever tôt tous les jours, je tiendrai jamais 4 semaines à ce rythme. Une a loupé une semaine de stage pour aller voir le Mondial : ca c'est avoir le sens des priorités !
LeoAltair- Localisation : Hauts de Seine
Date d'inscription : 03/02/2012
Re: la violence à l'école
En fait le blog c'est "Princesse Soso en saigne"
note pour l'admin : pas de bouton éditer sur mon message, bizarrement, d'où ce 2e message
note pour l'admin : pas de bouton éditer sur mon message, bizarrement, d'où ce 2e message
LeoAltair- Localisation : Hauts de Seine
Date d'inscription : 03/02/2012
Re: la violence à l'école
LeoAltair a écrit:En fait le blog c'est "Princesse Soso en saigne"
note pour l'admin : pas de bouton éditer sur mon message, bizarrement, d'où ce 2e message
LéoAltair, tu peux vérifier s'il te plaît? je crois que c'est rentré dans l'ordre.
Panthera Pardhus- Administrateur
- Date d'inscription : 11/12/2010
Re: la violence à l'école
LeoAltair a écrit:Je vous conseille la lecture du blog "Soso en saigne".
décidément Leoaltair, je raffole de tes références que je découvre avec grand plaisir. merci beaucoup ''J'ai un livre pas mal pour ça, le "Godel-Escher-Bach" de Hofstadter : c'est un essai sur la musique de Bach, les maths, les sciences cognitives, la notion d'intelligence...
aurielle- Age : 43
Localisation : IDF
Date d'inscription : 19/10/2006
Re: la violence à l'école
LeoAltair a écrit:Entassons ces gamins non éduqués en face d'enseignants décrédibilisés par le monde politique ("tous des feignants") et leurs parents
Je pense que le fond du problème est là : l'éducation des enfants.
Tout le monde semble croire que c'est inné, d'éduquer un enfant.
Quand commencera-t-on à proposer aux parents démunis face à leurs "chérubins" une aide concrète pour les éduquer ?
J'arrête là car j'imagine qu'il doit y avoir un post sur ce sujet quelque part sur ce forum. Non ?
Invité- Invité
Re: la violence à l'école
J'interviens dans les écoles et dans des formations pour jeunes déscolarisés en région parisienne. J'ai souvent une boule au ventre au moment d'entrer face à un groupe affalé, blasé avant même de savoir ce qu'il va se passer, musique sur les oreilles, avec très peu de culture générale (la dernière fois un jeune m'a demandé si les cygnes piquaient ?!! ), un énorme communitarisme religieux et culturel avec des propos ultra violents et sectaires, des filles qui n'en sont plus trop ni physiquement ni en comportement.
J'aime les défis, je mets toute mon énergie (c'est plus compliqué les jours où dans ma vie perso il y a des bas aussi), toute mon imagination en me disant qu'on a pas tous les mêmes chemins, les mêmes chances, je les tire, je les pousse en général ça fonctionne j'en ressort vidée et je tire surtout mon chapeau à ceux qui continuent à se passionner pour ce métier magnifique.
Le gros problème pour moi ce ne sont pas les enseignants mais les parents, on dirait que certains ont été élevés par les loups (non même pas...) pas de contraintes, pas de limites, pas de "tiens d'autres êtres vivants vivent autour de moi ! " et les enseignants ont à gérer un groupe d'enfants que les parents n'arrivent pas à gérer un par un.
L'autre truc qui me déprime c'est l'attitude "vas y essayes de m'intéresser" de pas mal d'ados sans se rendre compte que c'est à eux d'être acteurs de leur parcours, de leurs découvertes, de se mettre des idées, des compétences dans la besace et surtout la place de leader systématiquement donnée au plus "catastrophique" en plaçant en pestiférés ceux qui essayent de s'intéresser, de s'exprimer...
Bon j'arrête, je glisse vers les hors sujets (désolée semaine super dure) ... vous êtes mes psys
J'aime les défis, je mets toute mon énergie (c'est plus compliqué les jours où dans ma vie perso il y a des bas aussi), toute mon imagination en me disant qu'on a pas tous les mêmes chemins, les mêmes chances, je les tire, je les pousse en général ça fonctionne j'en ressort vidée et je tire surtout mon chapeau à ceux qui continuent à se passionner pour ce métier magnifique.
Le gros problème pour moi ce ne sont pas les enseignants mais les parents, on dirait que certains ont été élevés par les loups (non même pas...) pas de contraintes, pas de limites, pas de "tiens d'autres êtres vivants vivent autour de moi ! " et les enseignants ont à gérer un groupe d'enfants que les parents n'arrivent pas à gérer un par un.
L'autre truc qui me déprime c'est l'attitude "vas y essayes de m'intéresser" de pas mal d'ados sans se rendre compte que c'est à eux d'être acteurs de leur parcours, de leurs découvertes, de se mettre des idées, des compétences dans la besace et surtout la place de leader systématiquement donnée au plus "catastrophique" en plaçant en pestiférés ceux qui essayent de s'intéresser, de s'exprimer...
Bon j'arrête, je glisse vers les hors sujets (désolée semaine super dure) ... vous êtes mes psys
Antirouille- Date d'inscription : 14/01/2012
Re: la violence à l'école
Merci pour ton témoignage, Antirouille.
En effet, ça ne doit pas être facile de travailler avec des ados, de nos jours.
Parfois je me demande comment sont mes enfants à l'école et au collège.
Peut-être sont-ils eux aussi insupportables ?
Après tout, les enfants et les jeunes sont portés par le groupe.
Même si à la maison, ils semblent bien dans leurs baskets, qui nous dit qu'ils ne sont pas terribles une fois en groupe ?
Il faut être vraiment sûr de soi pour s'opposer à un groupe, ou ne pas en tenir compte.
J'imagine que peu en sont capables, surtout à l'adolescence (on a déjà du mal à assumer nos valeurs étant adulte).
En effet, ça ne doit pas être facile de travailler avec des ados, de nos jours.
Parfois je me demande comment sont mes enfants à l'école et au collège.
Peut-être sont-ils eux aussi insupportables ?
Après tout, les enfants et les jeunes sont portés par le groupe.
Même si à la maison, ils semblent bien dans leurs baskets, qui nous dit qu'ils ne sont pas terribles une fois en groupe ?
Il faut être vraiment sûr de soi pour s'opposer à un groupe, ou ne pas en tenir compte.
J'imagine que peu en sont capables, surtout à l'adolescence (on a déjà du mal à assumer nos valeurs étant adulte).
Invité- Invité
Re: la violence à l'école
je suis triste, la petite école de mes enfants se vide petit à petit, pourquoi ? un manque de discipline, 2 ou 3 gamins perturbés et perturbateurs foutent le bazar, injures aux profs, coups aux éducateurs, bagarres...les parents veulent leur renvoi, le directeur veut leur accorder encore une chance...quelle est la solution ?
reveuse- Age : 56
Localisation : charleroi belgique
Date d'inscription : 24/04/2008
Re: la violence à l'école
Moi j'ai connu la violence l'école depuis la maternelle et persécution des surveillant, jusqu’au collège (enfin en primaire c'était tranquille jusqu'en CM2) et la persécution des prof au lycée.
Comme quoi ça n'a pas tant changer en 20ans.
En maternelle c'était pourtant à la campagne. Mais j'étais différente du coup j'étais la chose à éliminer et comme je parlais pas et que j'étais gentille.
Et ben au bout d'un moment la gentille répondait aux coups. Et j'ai eu droit à avoir sur mon carnet de santé caractériel. Oui c'est vrai que se faire mordre jusqu'au sang par les autres avoir les bras meurtris et donc au bout d'un moment faire de même à ses agresseurs c'est être "caractériel" car oui je me cachais pas pour le faire moi!^^
Et la réponse des surveillants? "quand on a une fille pas normal on la garde à la maison" heureuse j'avais une mère à fort caractère ^^
(je vous dis pas ma mère les a menacés de porter plainte au rectorat etc)
Et la c'est une version allégée de ce que j'ai vécu.
En primaire ça a été ma mère a dû refaire tout mon cp en parallèle car je comprenais rien.
Primaire j’étais ensuite en école privée et tout s'est bien passé.
Au collège zone zep, c'était les élèves (tête de gentille + futur victime) bon ils ont eu des surprises car gentille mais je me laissais pas frapper sans répondre ^^
Au lycée c'était les prof, j'étais en lycée zep alors comme j'avais toujours une tête de gentille ils se disaient qu'il serait facile de se défouler sur moi.
Mais bon j'avais 18ans donc là ils se sont cassé les dents ^^. Je ne me laissais plus faire depuis longtemps. Je leur répondais de façon calme et réfléchie ce qui généralement les énervait encore plus XD.
Voilà c'est ça d’être gentil et hors norme dans la société actuelle.
Comme quoi ça n'a pas tant changer en 20ans.
En maternelle c'était pourtant à la campagne. Mais j'étais différente du coup j'étais la chose à éliminer et comme je parlais pas et que j'étais gentille.
Et ben au bout d'un moment la gentille répondait aux coups. Et j'ai eu droit à avoir sur mon carnet de santé caractériel. Oui c'est vrai que se faire mordre jusqu'au sang par les autres avoir les bras meurtris et donc au bout d'un moment faire de même à ses agresseurs c'est être "caractériel" car oui je me cachais pas pour le faire moi!^^
Et la réponse des surveillants? "quand on a une fille pas normal on la garde à la maison" heureuse j'avais une mère à fort caractère ^^
(je vous dis pas ma mère les a menacés de porter plainte au rectorat etc)
Et la c'est une version allégée de ce que j'ai vécu.
En primaire ça a été ma mère a dû refaire tout mon cp en parallèle car je comprenais rien.
Primaire j’étais ensuite en école privée et tout s'est bien passé.
Au collège zone zep, c'était les élèves (tête de gentille + futur victime) bon ils ont eu des surprises car gentille mais je me laissais pas frapper sans répondre ^^
Au lycée c'était les prof, j'étais en lycée zep alors comme j'avais toujours une tête de gentille ils se disaient qu'il serait facile de se défouler sur moi.
Mais bon j'avais 18ans donc là ils se sont cassé les dents ^^. Je ne me laissais plus faire depuis longtemps. Je leur répondais de façon calme et réfléchie ce qui généralement les énervait encore plus XD.
Voilà c'est ça d’être gentil et hors norme dans la société actuelle.
Invité- Invité
Re: la violence à l'école
c'est un cas différent, les profs et surveillants essayent de canaliser comme ils peuvent la violence de ces 3 gamins (en perte de repère ok pour 2 un papa qui s'est suicidé pour le 3e un divorce et une absence de père), ces 3 "terreurs" mettent à mal l'ambiance de l'école et font fuir les parents des autres enfants vers d'autres écoles tolérance zéro (ou presque). Un des gamins a déjà été renvoyé de 3 écoles il a 10 ans..
reveuse- Age : 56
Localisation : charleroi belgique
Date d'inscription : 24/04/2008
Re: la violence à l'école
@ QueenNounours, je pense que dans les écoles, les élèves entre eux ne se font pas de cadeau. C'est assez normal dans un sens, où il y a des passages de confrontations dans la vie en société, alors l'école n'est pas exempt de ses confrontations.
C'est d'ailleurs aussi le rôle de l'encadrement de canaliser ces confrontations pour justement éviter les dérapages tels que passage à tabac ou autre.
Par contre, dans ton cas les encadrants (prof, surveillant, ...) n'ont pas tenu leur rôle. Même si d'après ce que je sais, actuellement le but de l'encadrement c'est de limiter les vagues (entendus dans la bouches d'un directeur de lycée et d'un inspecteur).
@ rêveuse, je pense que la cause du problème est là : pour monter un directeur ne doit pas faire de vague. (j'aurais des choses très limites à raconter pour montrer jusqu'où certains sont près à aller pour éviter les problèmes).
C'est d'ailleurs aussi le rôle de l'encadrement de canaliser ces confrontations pour justement éviter les dérapages tels que passage à tabac ou autre.
Par contre, dans ton cas les encadrants (prof, surveillant, ...) n'ont pas tenu leur rôle. Même si d'après ce que je sais, actuellement le but de l'encadrement c'est de limiter les vagues (entendus dans la bouches d'un directeur de lycée et d'un inspecteur).
@ rêveuse, je pense que la cause du problème est là : pour monter un directeur ne doit pas faire de vague. (j'aurais des choses très limites à raconter pour montrer jusqu'où certains sont près à aller pour éviter les problèmes).
gunday- Age : 39
Localisation : Au fond du 77
Date d'inscription : 16/08/2011
Re: la violence à l'école
Je suis de parent divorcés j'ai dû voir mon père 2 fois en 20ans, mon frère de même. Je suis civilisée pourtant. Je ne crois pas que ce soit ça le souci.
Je pense pas que juste essayer de les canaliser réglera le problème.
Ce sont des profs ils sont à un moment limité dans leurs actions.
Y a un moment où il faut se décider et peut-être creuser un peu plus pour comprendre. Ces enfants ont peut-être besoin d'une structure plus adaptée et d'un suivi.
Je pense pas que juste essayer de les canaliser réglera le problème.
Ce sont des profs ils sont à un moment limité dans leurs actions.
Y a un moment où il faut se décider et peut-être creuser un peu plus pour comprendre. Ces enfants ont peut-être besoin d'une structure plus adaptée et d'un suivi.
Invité- Invité
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