Dans la série "les prix vont pas baisser non plus"...

On n'est pas sorti du sable...

http://www.leprogres.fr/economie/2011/03/04/la-hausse-des-produits-alimentaires-se-rapproche-des-rayons

Aux détracteurs de notre style de vie (végétalisme, sv, tout cuisiner soi-même) je répond souvent que dans 10 ans ils devront peut être s'y mettre par obligation, on nous regarde parfois bizarrement, on y arrive pourtant à grand pas

Complètement d'accord coco.

C'est d'ailleurs également dans cet optique (ou ça sera la grosse galère d'ici quelques années, j'en suis plus que persuadée, c'est juste une question de temps...) que mon homme et moi mettons progressivement en place un autre style de vie. Il vaut mieux s'y préparer à l'avance de son plein grès que de le subir dans quelques années.... Comme ça on le fait dans la joie, la bonne humeur et en toute simplicité

TSD a écrit:Complètement d'accord coco.

C'est d'ailleurs également dans cet optique (ou ça sera la grosse galère d'ici quelques années, j'en suis plus que persuadée, c'est juste une question de temps...) que mon homme et moi mettons progressivement en place un autre style de vie. Il vaut mieux s'y préparer à l'avance de son plein grès que de le subir dans quelques années.... Comme ça on le fait dans la joie, la bonne humeur et en toute simplicité

Exactement, d'ailleurs quand j'ai arrêté de travailler il y a 5 ans après mon arrivée dans le sud les gens m'ont dit ; "et ta retraite? " maintenant tout le monde pleurniche, "comment on va faire avec une toute petite retraite et tout qui augmente? " ben tu feras comme moi, tu devras te contenter d' un rien sauf que moi j'y serais habituée depuis longtemps

Oui Ok pour simplifier sa vie, mais on fait comment quand on ne peut acheter de biens immobiliers ?
Car encore locataire à la retraite, même si habitué à peu, ça voudra dire grande misère...

floriali a écrit:Oui Ok pour simplifier sa vie, mais on fait comment quand on ne peut acheter de biens immobiliers ?
Car encore locataire à la retraite, même si habitué à peu, ça voudra dire grande misère...

Nous avons acheté notre bateau à crédit comme un bien immobilier avec un seul salaire pas très élevé et des relations tendues avec le banquier de l'époque, il a fallu négocier sévère, autre éxemple; il y a quelques années j'avais acheté un studio dans une banlieue chic de la région parisienne, avec des découverts fréquents sur mon compte et un salaire pas très élevé non plus, sans acompte, sans apport perso et avec frais de notaire à crédit (je devais être une première en france) je dirais que quand on veut on peut , suffit d'être motivé et de savoir négocier....sinon faut acheter une yourte

Non coco, tu n'es pas la 1ère à acheter sans un sou, c'est ce que nous avons fait quand nous avons acheté notre 1er appart, c'était pour nous obliger à ne pas claquer tout l'argent.
Il a fallu se serrer la ceinture, mais on a tenu, on a revendu, puis acheté plus grand car c'était trop petit avec les enfants, puis on a revendu pour acheter plus petit. Là on est fixé pour toujours, jusqu'à la fin de notre vie du moins je l'espère.

Ne pourrait-on pas me trouver un smiley de mamie ? Je n'y connais rien en informatique, celui de papi, bof, je n'ai pas de barbe.

Bonne journée à tous

Je partage l'inquiétude de Fioriali, en vieillissant je n'aimerais pas être rattrapée par cette hausse généralisée.

J'ai les parents d'un ami qui se sont fait piéger, leur loyer a augmenté et leur petite retraite ne suffit plus vraiment. Leur réflexe a été de vouloir acheter en province mais quand tu es vieux il ne faut pas être trop dans la cambrousse, bref...

Et quand on n'aura plus la force de s'auto suffire, quand nos vieux yeux ne pourront plus coudre, que notre mari n'arrivera plus à rentrer le bois ni faire le potager, sur qui va-t-on peser? Nos mômes! ou la jeunesse dans son ensemble.

Je me sens piégée. Quand les prix montent les gens ne vont pas vers la simplicité volontaire, ils vont vers l'achat compulsif de merdouilles pour compenser leurs frustrations.

Je voyais un reportage au boulot l'autre jour sur les nouveaux discounters de produits dont la DLC est dépassée. On pourrait croire que les personnes qui ont cette démarche d'achat sont ceux qui ont les plus petits moyens et que ça leur permet donc d'avoir un peu plus de "basiques". Eh bien non, on achète des tombereaux de boissons gazeuses qui ne pschittent plus, des gâteaux à la graisse hydrogénée sous plastique en lot ou de la grasse pizza OGM-huile de palme, mioume régalez-vous.

Cette hausse m'inquiète car je me dis toujours que si moi qui suis riche dans un pays riche je m'en soucie, c'est que des millions de gens de par le monde vont en crever.

Twiggy a écrit:
Et quand on n'aura plus la force de s'auto suffire, quand nos vieux yeux ne pourront plus coudre, que notre mari n'arrivera plus à rentrer le bois ni faire le potager, sur qui va-t-on peser? Nos mômes! ou la jeunesse dans son ensemble.

d'où l'importance de garder un mode de vie sain, de bien s'alimenter, de continuer à bouger, de ne pas trop se regarder dans le miroir en y scrutant ses rides histoire de rester jeune dans sa tête et de ne pas vivre que pour la consommation....est ce que je pourrrais encore descendre l'échelle qui mène au séjour et à la chambre de notre bateau, sans finir la tête dans la cale, quand je serais vieille? franchement je ne me pose pas la question, je vis ma vie au jour le jour comme si c'était le dernier jour, en profitant de ce que je peux faire aujourd'hui, à quoi ça sert de se prendre la tête avec les soucis qui concernent l'avenir, on aura déjà bien de la chance si on y arrive

ludivine a écrit:
Ne pourrait-on pas me trouver un smiley de mamie ? Je n'y connais rien en informatique, celui de papi, bof, je n'ai pas de barbe.

j'ai eu du mal à le trouver mais le voilà

Panthera Pardhus a écrit:On n'est pas sorti du sable...
http://www.leprogres.fr/economie/2011/03/04/la-hausse-des-produits-alimentaires-se-rapproche-des-rayons

pour rester dans la nourriture, une solution consiste bien sûr à faire son jardin et à acheter directement au producteur. je ne sais pas trop dans quelle mesure les prix du bio augmenteront, mais au risque de m'écarter de certaines valeurs SV ( n'acheter que ce dont on a besoin, au jour le jour... ) par les temps qui courent, je serais pour conseiller de stocker, dans la mesure des possibilités, ce qui peut se garder : conserves ( pas forcément achetées), céréales, huiles... de qualité ou bio, cela va de soi.

cerise a écrit:
par les temps qui courent, je serais pour conseiller de stocker, dans la mesure des possibilités, ce qui peut se garder : conserves ( pas forcément achetées), céréales, huiles... de qualité ou bio, cela va de soi.

Je crois que ca va malheureusement être mon cas. Je n'ai pas envie de faire ce que va faire la majorité des gens, à savoir consommer des produits industriels, qui eu n'augmenteront que très peu, car leur pourcentage de matière première de qualité est anecdotique. J'espère que cela va inciter les producteurs à se rapprocher des consommateurs. Bien qu'étant dans une région à large dominante agricole, il est très difficile ici, pour qui ne possède pas de voiture, de trouver à s'approvisionner à moins de 10 ou 20 kms en farine et légumes, hors supermarché.

Merci cerise, je me doutais que je pouvais compter sur toi pour me trouver une mamie elle est marrante en plus.
Les vieux jours, j'essaie de pas trop y penser, ce sont surtout les ennuis de santé que je crains, le reste...., du moment qu'on a un toit et de quoi manger on peut se débrouiller.
En déménageant j'ai pris en compte la proximité des commerces de première nécessité, alimentation, soins de santé, hosto à 3km. Je sais, je suis anxieuse de nature mais mon mari a des soucis de santé, alors... je préfère prendre les devants.
Pour l'alimentation, je vais au plus nature possible. Quant je vois les chariots de certains débordant de boissons gazeuse et d'aliments industriels
La vie est belle, je veux en profiter le mieux possible en SV

La santé est aussi un point qui m'inquiète...
Je ne suis pas en bonne santé, je fais ce que je peux pour améliorer mon état mais c'est effectivement le point qui me tracasse le plus dans l'avenir.