mon fils est angoissé...

Mon fils de 10 ans est angoissé, difficulté à s'endormir, maux de ventre dès que la cloche sonne à l'école...pourtant pas de problèmes familiaux, je ne travaille pas donc je le conduis à l'école, je le reprends à la sortie, mon mari malgré son travail est très présent, il joue avec les enfants, les accompagne au sport, à l'école pas de problème
de belles notes, des copains, pas de problème pendant la récréation...avec mon mari, on ne sait plus quoi faire, on le rassure, on parle avec lui sans réaction...un psychologue a été consulté il y a 3 ans , ça s'est mal passé...l'instit est très compréhensif, a les mêmes problèmes avec sa fille de 10 ans mais ça ne nous aide pas beaucoup...si qqn a des idées, des conseils, je suis preneuse

un souci a l ecole?avec les "copains"?peur de la maitresse?

et bien non, même pas...prof super sympa et compréhensif, mon fils est bon élève aucune remarque à lui faire, pas beaucoup d'amis mais des copains même les cancres de la classe l'apprécient !

Peur de la mort, la sienne, la tienne (ou celle de son père) ? Peur de ce qu'il entend aux infos (les histoires de crise, d'épidémie, de guerres, faut pas croire qu'ils entendent pas) ? Peur de perdre ce qui fait sa sécurité ?

reveuse a écrit:Mon fils de 10 ans est angoissé, difficulté à s'endormir, maux de ventre... à l'école pas de problème de belles notes,

J'ai l'impression que tu parles de ma petite sœur, à l'époque.

reveuse a écrit:des copains, pas de problème pendant la récréation...

Là, il faudrait savoir s'il les considère comme étant de vrais amis à qui parler et rire de tout ou juste des enfants avec lesquels il reste pour ne pas être tout seul.
Ma sœur aimait aller à l'école car elle s'ennuyait à la maison mais elle n'appréciait pas les enfants qui l'entouraient uniquement pour qu'elle les aide au niveau scolaire. Bien évidemment, chaque enfant est différent.

Il faut aussi comprendre que les enfants ne savent pas toujours exprimer avec des mots ce qui ne va pas, il m'est arrivé de pleurer mais de ne pas savoir quoi répondre au "pourquoi ?" Et, encore parfois aujourd'hui car les sentiments se ressentent mais ne peuvent pas toujours s'expliquer avec la logique.
J'ai tendance à penser qu'il faudrait peut-être favoriser l'expression physique de ce qu'il ressent, qu'il pleure, qu'il crie ou autre et aussi peut-être de façon artistique. L'important étant de laisser le corps s'exprimer autrement que par les douleurs. De plus, souvent les problèmes d'endormissement sont liés à une trop grande réflexion, c'est trop psychologique.

Pourquoi pas une pause dessin avant d'aller au lit? Un coin tranquille dans la maison, des feuilles et des crayons de couleur pourraient lui permettre d'exprimer son angoisse sur papier et au fil du temps de ne plus emmener cette angoisse dormir avec lui.

Rêveuse, quand tu dis qu'avec le psy, ça s'était mal passé, qu'entends-tu par "mal passé" ? (Question indiscrète ; ne répond pas si tu ne veux pas).

elle a demandé à mon fils de dessiner la famille, il s'est dessiné assez petit et les pieds ne touchant pas le sol (il n'est pas ancré dans la vie) et à sa gauche une grande maison (cette maison l'empêche de vivre et cette maison c'est la mère) et chez la psychomotricienne si mon fils ne voulait pas s'éloigner de nous et se confronter à la société c'était parce que je suis mère au foyer et parce que nous sommes trop sérieux, désolé on ne se bourre pas la gueule, on ne sort pas la nuit, on ne part pas en vacances sans nos enfants mais on joue avec nos enfants, on va au cinéma, on sort en famille, on reçoit des amis mais c'est vrai nous sommes assez calmes

Mouais... ça fait un peu "psychologie de comptoir", cette histoire... Et puis c'est tellement commode de reporter la faute sur les parents, ça permet de s'en laver les mains mais en attendant, le problème n'est pas réglé. Et un changement de psy ? Je pense bien que tu dois te sentir un peu "vaccinée" mais s'il y a quelque chose qui le tracasse (comme les hypothèses que j'évoquais, par exemple), ça pourrait quand même lui faire du bien de l'exprimer. D'autant qu'à 10 ans, il est capable de parler bien mieux qu'il y a trois ans. Peut-être en cherchant par le bouche à oreille, si tu entends parler de quelqu'un qui a eu un bon résultat...
Parfois, le "petit dernier" peine à trouver sa place dans la fratrie et la famille, sans que les autres membres de cette famille y soient pour quoi que ce soit mais ça peut engendrer un malaise durable pour lui.

10 ans, c'est vraiment l'age critique apparemment... nous aussi , on y a eu droit...le problème s'est résolu de façon "magique" après visite chez l'homéopathe et prise de granules.
petite explication quand même: un jour, à cours de granules, j'ai donné d'autres granules, qui n'avaient rien à voir avec les troubles du sommeil et ça a marché!!!!
je crois qu'il faut être très empirique et tout essayer: ce qui marche pour l'un , ne marchera peut-être pas pour l'autre, mais il faut essayer...et y croire!

prévu d'aller chez l'homéopathe, on a déjà essayé kinésiologue aussi et là les troubles du sommeil seraient dû à "des valises" qu'il porte à la place de sa mamie ...pas d'effet mais ça l'a bien fit rire

Et si il était amoureux ?

Je dit ça comme ça,mais mon grand de 11 ans ça fait presque 2 ans que ça le travail et parfois je me posedes questions sur ça vie sentimental.
Son petit frêre(celui de 9 ans) a connu son premier vrai chagrin d'amour à 8 ans.

Ma fille est plus petite elle a cinq ans elle est née angoissée je crois .... Mais il y a un mois et demi elle y était plus encore . Elle ne voulait plus aller à lecole la garderie chez ma maman elle voulait tjours qu on reste ensemble tout les trois ..... Ce choc à du être déclenché par lalarme incendie de l'école ... Qui a sonnée pour un test ..... Après deux séance de psy comme dira c'est gagné !!!! Pourtant jecomprends pas ce qu'elle lui a dit plus de nous ( d'ailleurs c'est frustrant ).... En parallèle elle est suivie par un homéopathe et ça fait du bien mais après les miracles , il en fait pas mais l'hiver dernier pas une bronchite astmatiforme et l'eczéma qui est plus beau ...

On se send un peu démunie face à la détresse des enfants
Courage

Les enfants sont souvent angoissés à l'idée de devoir grandir et de devoir assumer les responsablilités d'adultes.
Cétait le cas de mon fils qui avait de grosses angoisses vers cette age là.

il pensait qu"en grandissant il n'aurait plus la possibilité de jouer avec ses amis, que ses grand parents allaient vieillir aussi et que part consequences allaient bientot mourir.

la parole a été utile tout ne c'est pas résolu de suite.

la pression scolaire peut etre aussi une cause de maux de ventre, la competition scolaire entre copains, etre le meilleur rends parfois nos enfants malheureux sans savoir pourquoi.

sans aller voir un psy le medecin traitant peut parfois avoir une conversation avec lui et arrivé à lui faire sortir ses angoisses, c'est ce que j'avais fait avec ma fille ainée, j'avais appelé le docteur pour lui expliquer et ensuite je l'ai laissé seule avec et cela l'a aidé.

sinon la relaxation est aussi un bon outil.

Il est vrai que parfois, les enfants "cachent" aussi leurs problèmes, créent des petits mensonges, sans même savoir pourquoi. Je n'ai pas d'enfant, mais quand j'étais à l'école, tout allait bien, les bonnes notes, les remarques positives, les profs très sympas et compréhensifs, etc. Bon, ma famille a été très chaotique pendant des années, mais mon vrai problème, c'était que je n'étais pas acceptée par les autres enfants, alors que je ne voyais pas ce que je faisais de mal. Je suivais un groupe de filles comme un petit chien, jusqu'à ce que je me mette à lire toute seule dans mon coin à chaque récréation. Quand je rentrais de l'école, mes parents me demandaient si tout s'était bien passé et je répondais oui. Alors qu'on m'avais racketté mon dîné, qu'on m'avait volé mon stylo, qu'on m'avait fait manger de l'herbe ou insultée de tous les noms... Parfois les enfants n'ont pas envie que leurs parents "se fassent du souci" mais en même temps ils voudraient qu'ils s'en rendent compte du problème par eux-mêmes, parce que ce sont les parents et qu'ils sont "touts-puissants".
Maintenant, je ne dis pas que c'est forcément le cas de ton fils, mais je retiens ce qu'a dit Canna, il faut voir s'il ne reste pas avec ces enfants juste pour ne pas être seul.

salut reveuse

Des trucs parmi d'autres

Le dessin ; ça fonctionne à l'nevers aussi ! Si l,esprit peut inconsciemment reproduire les conflits intérieurs, les angoisses, les peurs, en image par l,entremise de la main , la main peut induire un changement à l'esprit, un apaisement, un dévoilement, ce dont l'esprit a besoin, en dessinant l'amélioration qu'on souhaite pour soi, autour de soi, en dessinant un voeu, en jouant à se dessiner soi-même en animal, en plantes, en cours d'eau, etc...

Le coloriage de mandala est aussi un outil utile d'apaisement des mondes intérieurs, il aide à la guérison, au calme, en .tant un moyen de centrage, de recentrage, utile tant aux adultes qu'aux enfants.

La visualisation ; ce qui marche bien avec les enfants même très jeunes pour apaiser et aider au sommeil = dans l'obscurité de la chambre, assis au lit avant dodo, l'enfant regarde une chandelle assez proche, il suffit de queoques minutes, à peine... en fermant les yeux, l'image de la chandelle reste imprimée sur la rétine ... c'est une méthode qui ouvre aussi une porte sur la lumière intérieure, la confiance en soi, sans besoin d'explication...
...à part peut-être de soulever la notion de ''l'oeil intérieur'' ?
C'est un truc qui est utilisé pour aider à développer le regard sur le Troisième Oeil, ou le ''Inner Smile'', ou la pratique du phosphénisme ( avec réserve !) ... bref...

10-11 ans, c'est aussi un âge charnière pour la perception sensorielle et extra-sensorielle, l'être se ''prépare'' à entrer en puberté ... possible aussi, tout simplement, que cette étape naturelle de l'évolution de la consience, de la raison, du mental soit angoissante du moins questionnante ... si facile de transposer la peur dans un objet moins menacant.

Ne pas oublier que la conscience de soi entre aussi en jeu ... à l'exemple de ce que raconte aurore ... j'ai vécu aussi un sentiment de différence, de rejet, un peu troublant entre l'âge de 8 et 11 ans ... chacun y réagit à sa manière.

Ne pas se laisser angoisser soi-même... comme m'a dit un ami un jour, on ne connaît ni le karma, ni la destinée des autres, on ne peut que s'accompagner, et prendre soin des petits, de notre mieux, avec tendresse et inconditionnellement, au jour le jour.

Portez-vous bien tous en famille