Dilemme avec son travail et ses convictions
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Dilemme avec son travail et ses convictions
Rappel du premier message :
Salut,
je souhaite partager avec vous un dilleme que j'ai du mal à résoudre et je souhaiterais avoir votre avis. Je suppose que ce dilleme se pose régulierement lorsque l'on s'orriente vers la simplicité volontaire.
En résumé je travaille dans le domaine du traitement de l'eau, ce qui peut paraitre noble, mais qui a mon sens ne l'est plus vraiment. En fait au début je travaillais dans le domaine de l'assanissement des eaux (ce qui avait un réel impact pour sauvegarder un peu notre environnement), mais aujourd'hui que je suis au québec, mon travail s'est dirigé plus dans le domaine de l'eau potable (santé publique) pas que je n'y apporte pas d'importance mais dans ce boulot les impacts sont des fois a l'encontre de l'environnement, d'autant plus qu'ici au québec le domaine de l'eau est tres différent de l'europe.
Consommation tres importante car l'eau est gratuite, pas vraiment de normes tres strictes concernant les rejets dans le milieu naturel.
Dans les deux cas je faisait enormement de déplacement (environ 40 000 par année) mais dans le premier cas (assainissement) il y avait tout de même des impacts positifs pour l'environnement dans mes actions, mais ici je ne fais que de l'eau potable (peu d'impacts positif voir je pollue on nettoyant des filtres...).
Bref ca pourrait etre simple de changer de boulot, mais dans mon domaines c'est pas evident des qu'on est pas dans une tres grosse ville.
Arrêter le boulot et faire autre chose, oui mais il faut bien gagner sa vie, j'ai une famille a nourrir.
Que faire??
Salut,
je souhaite partager avec vous un dilleme que j'ai du mal à résoudre et je souhaiterais avoir votre avis. Je suppose que ce dilleme se pose régulierement lorsque l'on s'orriente vers la simplicité volontaire.
En résumé je travaille dans le domaine du traitement de l'eau, ce qui peut paraitre noble, mais qui a mon sens ne l'est plus vraiment. En fait au début je travaillais dans le domaine de l'assanissement des eaux (ce qui avait un réel impact pour sauvegarder un peu notre environnement), mais aujourd'hui que je suis au québec, mon travail s'est dirigé plus dans le domaine de l'eau potable (santé publique) pas que je n'y apporte pas d'importance mais dans ce boulot les impacts sont des fois a l'encontre de l'environnement, d'autant plus qu'ici au québec le domaine de l'eau est tres différent de l'europe.
Consommation tres importante car l'eau est gratuite, pas vraiment de normes tres strictes concernant les rejets dans le milieu naturel.
Dans les deux cas je faisait enormement de déplacement (environ 40 000 par année) mais dans le premier cas (assainissement) il y avait tout de même des impacts positifs pour l'environnement dans mes actions, mais ici je ne fais que de l'eau potable (peu d'impacts positif voir je pollue on nettoyant des filtres...).
Bref ca pourrait etre simple de changer de boulot, mais dans mon domaines c'est pas evident des qu'on est pas dans une tres grosse ville.
Arrêter le boulot et faire autre chose, oui mais il faut bien gagner sa vie, j'ai une famille a nourrir.
Que faire??
guad- Age : 46
Localisation : Joliette (Québec)
Date d'inscription : 11/04/2007
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
tu n'aurais pas droit au chômage ? si oui, tu pourrais déjà prendre quelques mois, le temps de te "retrouver ou retourner" selon.
Pour se mettre à son compte, ça me titille aussi très fort mais ça me fait peur, surtout à cause du temps à passer au boulot dans ce cas, mon objectif serait de bosser moins mais est-ce réaliste ? est-ce que si je suis à mon compte je n'aurais pas un minimum d'heures à faire pour pouvoir continuer et ce minimum ne sera t-il pas déjà beaucoup ???
autre hypothèse que j'envisage comme un compromis et qui pourrait peut être en être un pour toi aussi : me mettre à mon compte mais faire de la sous traitance pour mon employeur actuel. Certains questionnements éthiques resteront mais d'autres moins : je pourrais par exemple faire les missions à ma façon, sans bâcler pour faire plus d'argent. Je ne sais pas.
Pour se mettre à son compte, ça me titille aussi très fort mais ça me fait peur, surtout à cause du temps à passer au boulot dans ce cas, mon objectif serait de bosser moins mais est-ce réaliste ? est-ce que si je suis à mon compte je n'aurais pas un minimum d'heures à faire pour pouvoir continuer et ce minimum ne sera t-il pas déjà beaucoup ???
autre hypothèse que j'envisage comme un compromis et qui pourrait peut être en être un pour toi aussi : me mettre à mon compte mais faire de la sous traitance pour mon employeur actuel. Certains questionnements éthiques resteront mais d'autres moins : je pourrais par exemple faire les missions à ma façon, sans bâcler pour faire plus d'argent. Je ne sais pas.
Domarie- Date d'inscription : 06/09/2009
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Je crois que tout le monde passe plus ou moins par une telle phase...Philomenne a écrit:Alors, ai-je raison de fermer tant de portes, au risque de ne pas trouver de boulot ? Devrais-je faire des concessions et si oui lesquelles ?
Au fil du temps de ta recherche, tu connaitras de mieux en mieux les possibilités réelles. Et tu feras le meilleur choix en fonction de tes priorités
Mais ne te presse pas trop. Laisse toi un peu de temps pour trouver le boulot qui te convient. Parce que au final, ton prochain emploi, tu vas peut-être le garder 20 ans... alors passer quelque mois à trouver quelque chose qui te convient vraiment, c'est pas beaucoup au final
Par rapport à l'année sabatique... je peux te donner un conseil pour vivre au mieux ta période de recherche d'emploi : c'est te prendre des soirées et des week-ends, des moments où tu déconnectes, où tu n'es pas dispo, où tu ne réponds plus aux appels. (ça parait évident mais en fait non ! souvent les chercheurs d'emploi sont scotchés à leur mobile pour ne pas perdre une seule opportunités... et, oui ça m'est arrivé qu'un employeur m'appelle un dimanche soir... ).
Tous mes voeux de réussite pour ta recherche
Invité- Invité
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Je suis moi aussi en train de prendre un tournant dans ma vie professionnelle....Décision lourde de conséquences et dure à prendre....Je me pose beaucoup de questions!
Je suis à l'heure actuelle Rédactrice Territoriale (un grand mot pour dire Secrétaire de Mairie!)dans une petite commune. Jusque là ça allait. Je pouvais tant bien que mal faire cadrer mon boulot avec mes convictions, car proche des élus et avec de bonnes relations, je pouvais orienter au maximum les projets communaux!....
Mais voilà avec un projet de fusion de commune, nous allons devenir une "grosse" commune, dans laquelle je n'aurais guère plus l'espoir que de devenir un gratte papier!!! Les projets seront (car c'est déjà le cas pour les autres communes avec lesquelles nous allons nous regrouper!!!vive la réforme des collectivités territoriales!!) essentiellement basés sur le tourisme de stations de ski (neige artificielle, espace "bien-être" pour les richos, voir golf!!!)bien bien loin de mes convictions et de mon travail actuel....Je suis à 28h hebdo (+réunions et tout le teintoin) et je gagne actuellement 1300€ (j'estime que c'est dans la moyenne, ni trop, ni pas assez par rapport à ce que j'ai connu, en sachant que je suis cadre.)
Donc réflexion réflexion...Je ne suis pas vraiment carriériste, je suis un peu arrivé à mon poste par "hasard"...
Puis j'ai proposé à mon mari de diversifier son exploitation agricole (ovin viande) avec une production de ptts fruits rouges et transformation, du petit épeautre, de la vente directe, de l'agritourisme....le tout en bio...L'idée a fait son chemin, nous envisageons de faire une société entre époux. A l'heure actuelle j'ai demandé à ma collectivité un congé de formation professionnelle pour me permettre de me former au niveau agricole. Au terme duquel je demanderai une mise en disponibilité pour mettre à flot mon projet....Mais voilà, je me pose des questions: Est-ce qu'on va s'entendre dans notre société (ne pas dégradé nos relation affective pour le travail)? Mon mari n'a pas à la base de sensibilité sur la production bio (l'éducation a tout était autrement), mais il fait des efforts considérables dans le bon sens...D'autre part, mon projet d'installation se porte sur l'exploitation familiale de mon mari, j'ai donc peur si un souci survient de me retrouvé sans rien! (l'entente familial tient souvent à un fil...)
Et puis évidemment, question salaire, je ne pense pas arriver à 1000€...
Nous y arrivons tout juste à l'heure actuelle, avec le crédit pour la maison...Il y a certainement des postes de dépenses qui vont réduire...et d'autres augmenter!
Mais je me dit question salaire, que de toutes façons, toutes les collectivités territoriales et étataires vont faire des coupes drastiques au niveau des rémunérations des fonctionnaires (je vois de près les dettes et budgets, et c'est vraiment pas beau à voir, surtour les dettes et à tous les échelons!!) Donc je sais pertinemment que même si je reste sur un emploi similaire, j'aurais tôt ou tard une diminution du traitement!!
J'ai été un peu longue et peut-être pas très clair....
Je suis à l'heure actuelle Rédactrice Territoriale (un grand mot pour dire Secrétaire de Mairie!)dans une petite commune. Jusque là ça allait. Je pouvais tant bien que mal faire cadrer mon boulot avec mes convictions, car proche des élus et avec de bonnes relations, je pouvais orienter au maximum les projets communaux!....
Mais voilà avec un projet de fusion de commune, nous allons devenir une "grosse" commune, dans laquelle je n'aurais guère plus l'espoir que de devenir un gratte papier!!! Les projets seront (car c'est déjà le cas pour les autres communes avec lesquelles nous allons nous regrouper!!!vive la réforme des collectivités territoriales!!) essentiellement basés sur le tourisme de stations de ski (neige artificielle, espace "bien-être" pour les richos, voir golf!!!)bien bien loin de mes convictions et de mon travail actuel....Je suis à 28h hebdo (+réunions et tout le teintoin) et je gagne actuellement 1300€ (j'estime que c'est dans la moyenne, ni trop, ni pas assez par rapport à ce que j'ai connu, en sachant que je suis cadre.)
Donc réflexion réflexion...Je ne suis pas vraiment carriériste, je suis un peu arrivé à mon poste par "hasard"...
Puis j'ai proposé à mon mari de diversifier son exploitation agricole (ovin viande) avec une production de ptts fruits rouges et transformation, du petit épeautre, de la vente directe, de l'agritourisme....le tout en bio...L'idée a fait son chemin, nous envisageons de faire une société entre époux. A l'heure actuelle j'ai demandé à ma collectivité un congé de formation professionnelle pour me permettre de me former au niveau agricole. Au terme duquel je demanderai une mise en disponibilité pour mettre à flot mon projet....Mais voilà, je me pose des questions: Est-ce qu'on va s'entendre dans notre société (ne pas dégradé nos relation affective pour le travail)? Mon mari n'a pas à la base de sensibilité sur la production bio (l'éducation a tout était autrement), mais il fait des efforts considérables dans le bon sens...D'autre part, mon projet d'installation se porte sur l'exploitation familiale de mon mari, j'ai donc peur si un souci survient de me retrouvé sans rien! (l'entente familial tient souvent à un fil...)
Et puis évidemment, question salaire, je ne pense pas arriver à 1000€...
Nous y arrivons tout juste à l'heure actuelle, avec le crédit pour la maison...Il y a certainement des postes de dépenses qui vont réduire...et d'autres augmenter!
Mais je me dit question salaire, que de toutes façons, toutes les collectivités territoriales et étataires vont faire des coupes drastiques au niveau des rémunérations des fonctionnaires (je vois de près les dettes et budgets, et c'est vraiment pas beau à voir, surtour les dettes et à tous les échelons!!) Donc je sais pertinemment que même si je reste sur un emploi similaire, j'aurais tôt ou tard une diminution du traitement!!
J'ai été un peu longue et peut-être pas très clair....
Mandoline- Age : 42
Localisation : Hautes-Alpes
Date d'inscription : 12/01/2011
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Domarie a écrit:tu n'aurais pas droit au chômage ? si oui, tu pourrais déjà prendre quelques mois, le temps de te "retrouver ou retourner" selon.
Pour cela, il faudrait que je sois au chômage. Donc, soit que mon employeur me licencie, soit qu'il accepte une rupture conventionnelle. Comme je n'ai plus envie de travailler pour lui et qu'il n'a pas envie de me garder, je vais le proposer, mais je pense que j'ai peu de chances, à cause des indemnités à payer. Je pense qu'il est très probable qu'on me pousse à la démission quand j'aurai repris mais si je démissionne, je n'ai droit à rien... pourtant, un petit moment au chômage me ferait le plus grand bien, en effet.
Domarie a écrit:Pour se mettre à son compte, ça me titille aussi très fort mais ça me fait peur, surtout à cause du temps à passer au boulot dans ce cas, mon objectif serait de bosser moins mais est-ce réaliste ? est-ce que si je suis à mon compte je n'aurais pas un minimum d'heures à faire pour pouvoir continuer et ce minimum ne sera t-il pas déjà beaucoup ???
Pour ce que j'en sais, effectivement, quand on travaille à son compte, on est souvent obligé de travailler beaucoup. Parce que si tu travailles peu, tu le fait presque uniquement pour payer des charges. Sauf si tu pouvais envisager le portage salarial ? Je ne sais pas si c'est possible dans ton domaine mais ça marche bien et ça te permet d'être autonome tout en ayant un statut de salarié, avec tous les avantages que ça implique.
Domarie a écrit:autre hypothèse que j'envisage comme un compromis et qui pourrait peut être en être un pour toi aussi : me mettre à mon compte mais faire de la sous traitance pour mon employeur actuel. Certains questionnements éthiques resteront mais d'autres moins : je pourrais par exemple faire les missions à ma façon, sans bâcler pour faire plus d'argent. Je ne sais pas.
Pas envisageable pour moi dans mon domaine, et puis je veux vraiment le quitter, cet employeur. Mais si tu peux, ma foi, c'est peut-être effectivement un compromis et pourquoi pas ? une transition vers l'autonomie totale ? Peut-être un moyen te rendre compte si tu veux/peux être à ton compte ?
Je n'ai pas répondu à ta question sur le fait d'être "complice". Je pense que oui (attention, ce n'est aucunement une critique, hein), quand on travaille pour un employeur dont on n'approuve pas les agissements, on est en quelques sortes "complice". Mais, d'une part on fait ce qu'on peut et il y a des circonstances, dans la vie, qui nous obligent à faire des compromis, avaler des couleuvres... on fait au mieux. Et d'autre part, ça dépend complice de quoi. En fonction de la situation, on juge que c'est plus ou moins acceptable. Certaines concessions sont faisables. D'autres carrément pas. (exemple caricatural : je ne pourrais en aucun cas travailler pour un fabriquant d'armes, quel que soit le poste que j'occuperais. Mais un chef d'entreprise qui tire un peu sur une situation pour obtenir une subvention, si c'est pour en faire quelque chose de pertinent... disons que ça me dérange un peu moins. Ce n'est pas pire à mes yeux que d'espérer être au chômage et y rester quelques mois).
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Mandoline, on a écrit en même temps... ça fait plaisir d'avoir de tes nouvelles Tu n'as pas été trop longue et tu as été très claire, au contraire. Je continue à trouver que ton projet est super et en même temps, je comprends tes interrogations, bien sûr. Je n'ai toujours pas de réponse dans l'absolu. Mais je ne trouve pas ça dingue, en tout cas... j'espère de tout cœur que ça va marcher.
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Mandoline je comprends tout à fait à la fois ton projet et tes interrogations. Si j'étais toi (mais je ne le suis pas donc ?), je ne pense pas que je me lancerais car ton projet inclue des frais importants et dans mon idée, se mettre à son compte c'est pour pouvoir travailler moins et vivre plus donc un projet avec beaucoup de frais me ferait fuir, car j'aurais peur de travailler plus et vivre moins
Sauf si le travail que tu envisages t'attire en lui même. Je veux dire : est-ce que tu le ferais bénévolement à temps plein si tu n'avais pas besoin d'argent pour vivre ?
Tiens c'est intéressant cette question. Je vais y réfléchir pour moi même, quels sont les travails que je ferais bénévolement si je n'avais pas besoin d'argent ? Peut être est-ce ceux là qu'il faut rechercher.
Philomène oui, je suis d'accord pour la question de la complicité. C'est une affaire de limite et de compromis. Je ne pourrais pas non plus travailler pour un fabricant d'armes, ni pour une usine qui fabrique du jetable par exemple. Tiens c'est une autre piste de réflexion : qu'est ce qui est inenvisageable et surtout pourquoi ? Ensuite, qu'est ce qui, dans ma situation actuelle ou dans les emplois possibles, va ressembler à ces impossibles ? ou pas ?
Sinon le portage salarial est une possibilité pour moi oui. Ou alors auto-entrepreneur, ou les deux ensemble. A voir.
pour toi, tu peux tenter la rupture conventionnelle. Je croise les doigts pour toi.
Sauf si le travail que tu envisages t'attire en lui même. Je veux dire : est-ce que tu le ferais bénévolement à temps plein si tu n'avais pas besoin d'argent pour vivre ?
Tiens c'est intéressant cette question. Je vais y réfléchir pour moi même, quels sont les travails que je ferais bénévolement si je n'avais pas besoin d'argent ? Peut être est-ce ceux là qu'il faut rechercher.
Philomène oui, je suis d'accord pour la question de la complicité. C'est une affaire de limite et de compromis. Je ne pourrais pas non plus travailler pour un fabricant d'armes, ni pour une usine qui fabrique du jetable par exemple. Tiens c'est une autre piste de réflexion : qu'est ce qui est inenvisageable et surtout pourquoi ? Ensuite, qu'est ce qui, dans ma situation actuelle ou dans les emplois possibles, va ressembler à ces impossibles ? ou pas ?
Sinon le portage salarial est une possibilité pour moi oui. Ou alors auto-entrepreneur, ou les deux ensemble. A voir.
pour toi, tu peux tenter la rupture conventionnelle. Je croise les doigts pour toi.
Domarie- Age : 48
Date d'inscription : 06/09/2009
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Rigolez pas... mais en sortant de l'école, c'est dans ça que des recruteurs voulaient me caser : l'industrie de l'armement... ou l'industrie automobile.Domarie a écrit:Philomène oui, je suis d'accord pour la question de la complicité. C'est une affaire de limite et de compromis. Je ne pourrais pas non plus travailler pour un fabricant d'armes, ni pour une usine qui fabrique du jetable par exemple. .
Invité- Invité
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
magnierc a écrit:Rigolez pas... mais en sortant de l'école, c'est dans ça que des recruteurs voulaient me caser : l'industrie de l'armement... ou l'industrie automobile.
Oh my God ! Je rigole pas du tout mais je (si ce n'est pas trop indiscret, tu as fait quoi comme genre d'études pour qu'on te propose ça ?)
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Merci Philo...effectivement, je n'ai pas eu le temps de te donner de mes nouvelles...un peu beaucoup occupée c'est dernier tps!!
Entre les enfants, le jardin, la maison, le boulot, mon projet à mener!!!
Mais bon, je passe quand même de tps en tps sur le forum, prendre de vos nouvelles à tous!
Pour Domarie: (on a répondu en même temps) Oui sans hésiter une seconde, mon projet je le ferai de manière bénévole, puisque je travaille déjà souvent avec mon mari sur l'exploitation en plus de tout le reste!!
En ce qui concerne des investissements, je vais profiter une dernière fois du système d'assistance (avant qu'il n'y ait vraiment plus d'aides (subventions)) et sans remords.
Au final mon investissement financier sera au minimum, par exemple, mes plantations sont quasi financées, mon labo (ce sera un petit aménagement que l'on fera nous) financé aussi, je n'achète pas de tracteurs, ni de terres agricoles, mon mari a déjà tout ça! Mon gros investissement sera le rachat des parts de ma belle-mère dans la société....Donc avec mon installation je pousse un peu sur "exit" les patriarches qui tiennent toutes les ficelles!!
Donc le côté investissement, ne me fais "pas trop" peur...J'ai plutôt peur que mon mari veuille profiter des financements dont je vais bénéficier pour mon installation pour des achats vraiment inutiles selon moi!!(enfin, ça aussi ce sera à régler en interne!)...
Entre les enfants, le jardin, la maison, le boulot, mon projet à mener!!!
Mais bon, je passe quand même de tps en tps sur le forum, prendre de vos nouvelles à tous!
Pour Domarie: (on a répondu en même temps) Oui sans hésiter une seconde, mon projet je le ferai de manière bénévole, puisque je travaille déjà souvent avec mon mari sur l'exploitation en plus de tout le reste!!
En ce qui concerne des investissements, je vais profiter une dernière fois du système d'assistance (avant qu'il n'y ait vraiment plus d'aides (subventions)) et sans remords.
Au final mon investissement financier sera au minimum, par exemple, mes plantations sont quasi financées, mon labo (ce sera un petit aménagement que l'on fera nous) financé aussi, je n'achète pas de tracteurs, ni de terres agricoles, mon mari a déjà tout ça! Mon gros investissement sera le rachat des parts de ma belle-mère dans la société....Donc avec mon installation je pousse un peu sur "exit" les patriarches qui tiennent toutes les ficelles!!
Donc le côté investissement, ne me fais "pas trop" peur...J'ai plutôt peur que mon mari veuille profiter des financements dont je vais bénéficier pour mon installation pour des achats vraiment inutiles selon moi!!(enfin, ça aussi ce sera à régler en interne!)...
Mandoline- Age : 42
Localisation : Hautes-Alpes
Date d'inscription : 12/01/2011
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Des études qui mènent à travailler dans l'industriePhilomenne a écrit:magnierc a écrit:Rigolez pas... mais en sortant de l'école, c'est dans ça que des recruteurs voulaient me caser : l'industrie de l'armement... ou l'industrie automobile.
Oh my God ! Je rigole pas du tout mais je (si ce n'est pas trop indiscret, tu as fait quoi comme genre d'études pour qu'on te propose ça ?)
Invité- Invité
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Souvent, je me dis que j'aimerais bifurquer vers un travail manuel (car j'adore faire quelque chose de mes 10 doigts et j'ai de la patience pour faire un travail le plus soigné possible). Mais en même temps, j'ai peur que ça ne satisfasse pas. Car au fond, j'aime aussi beaucoup me prendre la tête... par exemple, j'ai toujours adoré me prendre la tête des heures sur des exo de maths qui n'ont aucune application pratique. (je saurais pas dire pourquoi ! mais ça m'éclate)
Au fond, j'ai sûrement besoin des deux (la pratique et la théorie). Mais je ne sais pas comment concilier tout ça
Au fond, j'ai sûrement besoin des deux (la pratique et la théorie). Mais je ne sais pas comment concilier tout ça
Invité- Invité
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Mandoline ça a l'air bien parti ton projet. Pour les peurs liées au fonctionnement avec ton mari, je suppose que vous en avez parlé ? dans le fond, tu dois savoir si c'est possible de travailler ensemble non ?
En même temps je dis ça, mais je me suis déjà posé la question de savoir si je pourrais travailler avec mon homme, et je ne sais pas. D'un coté, oui surement vu qu'on "travaille" déjà ensemble pour gérer le quotidien, de l'autre ça me fait peur à cause de certaines de nos différences donc ?????
Magnierc ce que tu dis me fais penser à mon homme. Lui aussi aime faire des choses de ses 10 doigts et a de la patience. Mais quelque chose le bloque aussi pour aller vraiment vers ça. Lui ça n'est pas l'envie de "se prendre la tête" car c'est pas trop son truc (contrairement à moi ) mais plus l'impression que bifurquer dans sa vie pro c'est dire que son début de vie pro était raté, non c'est même pas ça c'est que il a surement la sensation d'être son métier, ça le rassure je crois. Mais ça le bloque aussi.
Ici, je continue mes cogitations. Grâce à nos échanges, je sens que j'avance. Je suis en train de faire la liste de ce qui est impossible, ce que j'aimerais vraiment etc ... Je viendrais partager tout ça avec vous. Merci en attendant.
En même temps je dis ça, mais je me suis déjà posé la question de savoir si je pourrais travailler avec mon homme, et je ne sais pas. D'un coté, oui surement vu qu'on "travaille" déjà ensemble pour gérer le quotidien, de l'autre ça me fait peur à cause de certaines de nos différences donc ?????
Magnierc ce que tu dis me fais penser à mon homme. Lui aussi aime faire des choses de ses 10 doigts et a de la patience. Mais quelque chose le bloque aussi pour aller vraiment vers ça. Lui ça n'est pas l'envie de "se prendre la tête" car c'est pas trop son truc (contrairement à moi ) mais plus l'impression que bifurquer dans sa vie pro c'est dire que son début de vie pro était raté, non c'est même pas ça c'est que il a surement la sensation d'être son métier, ça le rassure je crois. Mais ça le bloque aussi.
Ici, je continue mes cogitations. Grâce à nos échanges, je sens que j'avance. Je suis en train de faire la liste de ce qui est impossible, ce que j'aimerais vraiment etc ... Je viendrais partager tout ça avec vous. Merci en attendant.
Domarie- Age : 48
Date d'inscription : 06/09/2009
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Je suis persuadée que nous évoluons au cours de notre vie. Que nos envies, nos priorités changent. Changer de métier à mon sens, ce n'est donc pas un aveu d'échec (se dire que le précédent choix était mauvais) mais c'est plutôt reconsidérer la situation, et s'adapter à la nouvelle situation. Ces pensées là me viennent du bouddhisme (enfin de ce que j'en ai retenu !).Domarie a écrit: ce que tu dis me fais penser à mon homme. Lui aussi aime faire des choses de ses 10 doigts et a de la patience. Mais quelque chose le bloque aussi pour aller vraiment vers ça. Lui ça n'est pas l'envie de "se prendre la tête" car c'est pas trop son truc (contrairement à moi ) mais plus l'impression que bifurquer dans sa vie pro c'est dire que son début de vie pro était raté, non c'est même pas ça c'est que il a surement la sensation d'être son métier, ça le rassure je crois. Mais ça le bloque aussi.
Essayer de se raccrocher à ce qui a été, à ce qu'on a été nous-mêmes, je crois que ça fait souffrir...
Invité- Invité
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Pour ma part, j'ai franchi le cap de la rupture conventionnelle, après un an de congé parental. Ca n'a pas été simple car au boulot tout le monde soutenait ma décision, sauf mon directeur qui détenait le pouvoir de refuser ma demande. J'ai dû me battre (verbalement, hein !) à coups de rendez-vous et d'argumentaires longuement travaillés mais sincères (j'avais plus rien à perdre).
Finalement, c'est fait depuis un mois et je me retrouve donc en position de "chômeuse". J'ai tout de suite annoncé que je souhaitais changer de voie et je vais commencer par faire une formation "création d'entreprise", un grand classique, mais il faut bien commencer par le commencement !
Pour le reste, je peaufine le fond de mon projet de mon côté, car de toutes façons ça ne rentre pas dans les formations finançables par Pôle emploi.
Pour moi c'était trop dur de retourner travailler pour mon employeur, dont le fond de commerce est d'organiser des courses automobiles et de soutenir le statut d'automobiliste... dur dur au quotidien d'être crédible à mon poste... et en plus je n'avais aucune affinité avec mes collègues, donc je ne regrette rien.
Je précise quand même que c'est l'ensemble de ma situation actuelle qu m'a amené à prendre cette décision, et que ça n'aurait pas été possible à d'autres moments. C'était maintenant ou jamais !
Bon courage à vous dans vos projets...
Finalement, c'est fait depuis un mois et je me retrouve donc en position de "chômeuse". J'ai tout de suite annoncé que je souhaitais changer de voie et je vais commencer par faire une formation "création d'entreprise", un grand classique, mais il faut bien commencer par le commencement !
Pour le reste, je peaufine le fond de mon projet de mon côté, car de toutes façons ça ne rentre pas dans les formations finançables par Pôle emploi.
Pour moi c'était trop dur de retourner travailler pour mon employeur, dont le fond de commerce est d'organiser des courses automobiles et de soutenir le statut d'automobiliste... dur dur au quotidien d'être crédible à mon poste... et en plus je n'avais aucune affinité avec mes collègues, donc je ne regrette rien.
Je précise quand même que c'est l'ensemble de ma situation actuelle qu m'a amené à prendre cette décision, et que ça n'aurait pas été possible à d'autres moments. C'était maintenant ou jamais !
Bon courage à vous dans vos projets...
Tchoulie- Localisation : Sarthe (France)
Date d'inscription : 08/10/2009
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Merci Tchoulie de ton témoignage, ça donne envie
Magnierc je ne peux qu'être complétement d'accord avec tout ce que tu écris. Mais mon homme lui a trop de mal avec le changement. Du coup, il subit actuellement des changements obligés à son boulot dans des conditions pas glops et il a du mal. Mais même ça, même le fait de se rendre compte que les autres décident pour lui, même le fait de voir que finalement il gère concrètement bien les changements, ça ne lui suffit pas pour se sentir capable de prendre lui la décision d'un changement profond. Pourtant, il y a eu un plan de départ "volontaire" dans sa boite, donc il aurait pu saisir cette occasion pour faire une formation et repartir du bon pied mais les conditions paternalistes et l'ambiance minable l'ont trop touché et il n'a pas fait de démarche (une sorte de rébellion par le laisser faire en fait).
Pour ma part, je cogite toujours. Je vais changer de direction le mois prochain donc j'attends de voir si ça change quelque chose au fond ou pas. Si c'est non, je sais qu'il va falloir que je m'organise pour changer, je me laisse 1 an.
Magnierc je ne peux qu'être complétement d'accord avec tout ce que tu écris. Mais mon homme lui a trop de mal avec le changement. Du coup, il subit actuellement des changements obligés à son boulot dans des conditions pas glops et il a du mal. Mais même ça, même le fait de se rendre compte que les autres décident pour lui, même le fait de voir que finalement il gère concrètement bien les changements, ça ne lui suffit pas pour se sentir capable de prendre lui la décision d'un changement profond. Pourtant, il y a eu un plan de départ "volontaire" dans sa boite, donc il aurait pu saisir cette occasion pour faire une formation et repartir du bon pied mais les conditions paternalistes et l'ambiance minable l'ont trop touché et il n'a pas fait de démarche (une sorte de rébellion par le laisser faire en fait).
Pour ma part, je cogite toujours. Je vais changer de direction le mois prochain donc j'attends de voir si ça change quelque chose au fond ou pas. Si c'est non, je sais qu'il va falloir que je m'organise pour changer, je me laisse 1 an.
Domarie- Age : 48
Date d'inscription : 06/09/2009
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
j'ai aussi obtenu une rupture conventionnelle...
Quand je disais aux gens autour de moi que je voulais quitter mon boulot pour...rien, la plupart avait du mal à comprendre...(enfin pour rien, pour changer de région et de vie donc c'est pas tant pour rien....pour pas d'autre boulot quoi...)
Mon boulot j'avais pas trop à m'en plaindre c'est vrai...animatrice environnement dans un jardin éco-pédagogique de 6000m², les bureaux dans un bâtiment HQE, au centre de Roubaix... Les collègues sympas (dont un qui est devenu mon beau frère d'ailleurs....) des horaires pas vilains.... A y regarder de loin ça pouvait sembler parfait...(donc entre les convictions et le boulot pas trop de soucis)
Sauf que pour bosser dans l'éducation à l'environnement il faut, à mon sens, avoir envie de se battre et d'y croire... Ce qui n'était pas le cas de mes collègues, qui avaient surtout trouvé là une planque sympa où on leur en demandait pas trop....Et puis aucune reconnaissance de la part de la direction (ce qui n'aide pas à la motivation), un désengagement progressif des politiques locales (donc des difficultés financières et et donc on commence à accepter des contrats qui correspondaient plus à du greenwashing qu'autre chose)... Et puis un salaire faible dans une métropole (800€ + chèque déj/mois pour 28h/s) et puis cette envie de bouger, à l'arrache, d'en profiter, de ne pas devenir toute molle comme mes collègues, de me complaire dans une situation de facilité...Pas envie d'attendre mes week end et mes vacances avec impatience, de me dire "pffff j'ai pas envie d'aller bosser", d'être de mauvais poils tout le temps parce que je m'ennuie dans ce que je fais, que ça ne me correspond pas mais que je reste parce que ça me permet une sécurité financière (toute relative....)
Homme aussi en avait marre de son taf (informaticien, mal considéré, cdd sur cdd...etc...)
Alors il a passé une formation agricole et puis on est parti à l'arrache comme on le voulait, on sait pas trop ce qu'il adviendra de nous, on a plein de projets en tête, un peu fous pensent la plupart des gens...le temps nous le dira, on n'a qu'une vie alors autant en profiter !
Voilà pour mon pitit témoignage...
Quand je disais aux gens autour de moi que je voulais quitter mon boulot pour...rien, la plupart avait du mal à comprendre...(enfin pour rien, pour changer de région et de vie donc c'est pas tant pour rien....pour pas d'autre boulot quoi...)
Mon boulot j'avais pas trop à m'en plaindre c'est vrai...animatrice environnement dans un jardin éco-pédagogique de 6000m², les bureaux dans un bâtiment HQE, au centre de Roubaix... Les collègues sympas (dont un qui est devenu mon beau frère d'ailleurs....) des horaires pas vilains.... A y regarder de loin ça pouvait sembler parfait...(donc entre les convictions et le boulot pas trop de soucis)
Sauf que pour bosser dans l'éducation à l'environnement il faut, à mon sens, avoir envie de se battre et d'y croire... Ce qui n'était pas le cas de mes collègues, qui avaient surtout trouvé là une planque sympa où on leur en demandait pas trop....Et puis aucune reconnaissance de la part de la direction (ce qui n'aide pas à la motivation), un désengagement progressif des politiques locales (donc des difficultés financières et et donc on commence à accepter des contrats qui correspondaient plus à du greenwashing qu'autre chose)... Et puis un salaire faible dans une métropole (800€ + chèque déj/mois pour 28h/s) et puis cette envie de bouger, à l'arrache, d'en profiter, de ne pas devenir toute molle comme mes collègues, de me complaire dans une situation de facilité...Pas envie d'attendre mes week end et mes vacances avec impatience, de me dire "pffff j'ai pas envie d'aller bosser", d'être de mauvais poils tout le temps parce que je m'ennuie dans ce que je fais, que ça ne me correspond pas mais que je reste parce que ça me permet une sécurité financière (toute relative....)
Homme aussi en avait marre de son taf (informaticien, mal considéré, cdd sur cdd...etc...)
Alors il a passé une formation agricole et puis on est parti à l'arrache comme on le voulait, on sait pas trop ce qu'il adviendra de nous, on a plein de projets en tête, un peu fous pensent la plupart des gens...le temps nous le dira, on n'a qu'une vie alors autant en profiter !
Voilà pour mon pitit témoignage...
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Je suis en plein dans ce genre de dilemne... J'ai arrêté mes études de bibliothécaire il y a deux ans et demi, et je suis venue vivre en Italie. Depuis je n'ai pas travaillé et je n'ai pas repris d'études (les gens ne comprennent pas, la première chose qu'on me demande c'est "tu étudies quoi?"). Je ne sais pas quoi étudier, rien ne m'intéresse. Egalement parce que je ne sais pas vers quel emploi me diriger. Dès que je pense à un job, je vois le côté anti-écolo, anti-éthique. Et je ne supporterai pas de contribuer à ce genre d'activités. S'il y avait des cours 4h/semaine d'écologie et SV à l'école, je me ferai prof dans la seconde... Le problème, également, c'est que je ne connais pas le système scolaire d'ici. Je pense aller dans un centre d'infos aux jeunes pour voir ce que je peux faire qui me corresponde... Mais en attendant, je reste dans le vide, je ne sais pas quoi faire...
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Pourquoi tu ne les donnes pas à des particuliers les cours d'écologie et de sv? A leur domicile par exemple? Tu disais dans un autre sujet qu'il n'y avait pas de friperie à Turin, c'est une piste à explorer aussi.
Panthera Pardhus- Administrateur
- Date d'inscription : 11/12/2010
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
C'est sûr, çà serait une bonne idée... Si les italiens étaient un tant soit peu intéressés par l'écologie et la SV... Je suis une sorte d'alien ici. J'ai cherché des solutions, mais le marché du travail est complètement bloqué, et du côté écologie... Ils sont vraiment en retard... Je le vois dans les réactions de la famille de mon compagnon, de nos amis, des gens dans la rue...
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Il y a ,plusieurs personnes italiennes ici (je pense notamment à Totoro), tu devrais peut-être prendre contact et voir s'ils peuvent te donner des pistes à explorer?
Panthera Pardhus- Administrateur
- Date d'inscription : 11/12/2010
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Il est certain que je ne parle pas de tous les italiens, mais je me rend compte qu'autour de moi, personne n'est intéressé... Je suis assez découragée par les réactions contraires qui sont mon quotidien. Donc je m'excuse de tout cœur pour les italiens de ce forum, je ne veux blesser personne.
Edit : Je me demande, est-il possible de faire une recherche dans la liste des membres du forum par pays? Je voudrais suivre ton conseil: peut-être que quelqu'un a quelques pistes à me conseiller pour consilier travail/études et mes valeurs... Je suis désolée si parfois mes messages semblent emprunts de tristesse ou de découragement, je me suis inscrite sur le forum également pour trouver des personnes qui ne rient ou ne critiquent pas mes idées, et ne pas me sentir seule dans ma démarche de SV. Merci pour votre patience et votre compréhension.
Edit : Je me demande, est-il possible de faire une recherche dans la liste des membres du forum par pays? Je voudrais suivre ton conseil: peut-être que quelqu'un a quelques pistes à me conseiller pour consilier travail/études et mes valeurs... Je suis désolée si parfois mes messages semblent emprunts de tristesse ou de découragement, je me suis inscrite sur le forum également pour trouver des personnes qui ne rient ou ne critiquent pas mes idées, et ne pas me sentir seule dans ma démarche de SV. Merci pour votre patience et votre compréhension.
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Je connais une personne à son compte, dans ma région qui propose des stages liés à l'écologie et ses pratiques. Du style : faire ses produits de soins et beauté, boissons ménagères, fabriquer ses produits ménagers, meubles en carton, murs en paille,... Elle fait intervenir des formateurs pour les sujets qu'elle ne maîtrise pas. Cela marche assez bien surtout dans les villes où les gens sont friands du "faire soi-même".
Si cela t'intéresse, je peux t'envoyer son site.
Pour moi, j'ai aussi changé de vie voilà 2 ans en ouvrant mon atelier couture. Je suis en auto-entrepreneur. Je gagne peu mais je fais ce que j'aime et comme j'ai envie. Je trouve que retoucher des vêtements est assez S.V., je reprise même les chaussettes et retourne les cols des chemises. Les gens sont surpris quand je leur propose cela ! Mais ça me plait !
Si cela t'intéresse, je peux t'envoyer son site.
Pour moi, j'ai aussi changé de vie voilà 2 ans en ouvrant mon atelier couture. Je suis en auto-entrepreneur. Je gagne peu mais je fais ce que j'aime et comme j'ai envie. Je trouve que retoucher des vêtements est assez S.V., je reprise même les chaussettes et retourne les cols des chemises. Les gens sont surpris quand je leur propose cela ! Mais ça me plait !
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Ah çà m'intéresse, çà oui!
C'est super que tu aies changé de vie pour quelque chose qui te plait vraiement!!
C'est super que tu aies changé de vie pour quelque chose qui te plait vraiement!!
Re: Dilemme avec son travail et ses convictions
Coté boulot dans ma vie j'ai démarré dans le commerce et j'ai pratiquement fait ma carrière en changeant de boulot plusieurs fois mais toujours dans cette branche.
Au bout de quelques années dans le rythme infernal du commerce (horaires difficiles, ambiances insupportable) j'ai décidé de rester chez moi et d'etre assistante maternelle agréée durant cinq ensuite j'ai fait le chauffeur de mon fils pour le collège et depuis la rentrée je suis libre de reprendre une activité.
BIEN SUR PAS QUESTION DE REPRENDRE LE COMMERCE QUI NE CORRESPOND PLUS A CE QUE JE SUIS.
Nous évoluons durant notre vie, c'est pourquoi je ne comprend pas comment l"on peut continuer dans le même métier durant 30 ou 35 ans.
J'ai récemment proposé à la mairie de mon village de leur faire bénéficier de mon expérience de la petite enfance pour faire des remplacement aux écoles pour la garderie et la cantine.
Et là je me suis vu proposer de faire des remplacements à la micro crèche sur un poste d'entretien de la crèche qui nécessite une expérience des bébés.
j'ai travaillé la semaine de noël et je repars pour une semaine en janvier avec peut être un cdd à l'horizon.
Pour la première fois de ma vie je vais pourvoir concilier ma vision de la SV (je vais à pied travailler)et mon amour des enfants dans mon travail.
Ce changement ne c'est pas fait tout seul, il a fallut que je lâche mes peurs de me retrouver sans boulot, je n'ai pas précisé que entre la période d'assistante maternelle et maintenant je suis restée inactive donc sans revenu durant 4 ans.
Ce sont nos peurs qui nous privent du plaisir de se retrouver à faire un travail rémunéré ou bénévole qui nous plait plus que celui qu'on occupe qui n'est en fait bien souvent ce que j'appelle UN BOULOT ALIMENTAIRE.
Il est intéressant pour les personnes souhaitant changer d'orientations professionnelles de faire soit un bilan de compétences qui permet de faire le tour de toutes les expériences de la vie même hors parcours professionnel ou une validation des acquis pour valider un diplôme dans un métier autre que celui pour lequel nous avons fait des études, la validation des acquis valide l’expérience même en tant que bénévole du moment que nous justifions d'un minimum de 3 ans dans ce poste ou un certain nombre d'heures. cela peut être intéressant aussi pour des femmes ayant aidée leur mari dans leur profession.
Je pense que toute personne désirant changer de boulot doit faire un point précis de ce qu'il va gagner ou perdre en temps, argent, qualité de vie, bien être, santé; nouvelles expériences etc.
Dans mon cas même si je n'ai pas droit aux allocations de chômages car j'ai démissionné de mes précédents postes de travail j'ai pu m'inscrire au chômage pour avoir des renseignements sur l'orientation et mon projet professionnel et pouvoir si je le souhaite valider le cap petite enfance par la validation des acquis.
Edit admin : merci d'éviter les doubles messages. Il est toujours possible de revenir compléter un message déjà posté en cliquant sur "éditer".
Au bout de quelques années dans le rythme infernal du commerce (horaires difficiles, ambiances insupportable) j'ai décidé de rester chez moi et d'etre assistante maternelle agréée durant cinq ensuite j'ai fait le chauffeur de mon fils pour le collège et depuis la rentrée je suis libre de reprendre une activité.
BIEN SUR PAS QUESTION DE REPRENDRE LE COMMERCE QUI NE CORRESPOND PLUS A CE QUE JE SUIS.
Nous évoluons durant notre vie, c'est pourquoi je ne comprend pas comment l"on peut continuer dans le même métier durant 30 ou 35 ans.
J'ai récemment proposé à la mairie de mon village de leur faire bénéficier de mon expérience de la petite enfance pour faire des remplacement aux écoles pour la garderie et la cantine.
Et là je me suis vu proposer de faire des remplacements à la micro crèche sur un poste d'entretien de la crèche qui nécessite une expérience des bébés.
j'ai travaillé la semaine de noël et je repars pour une semaine en janvier avec peut être un cdd à l'horizon.
Pour la première fois de ma vie je vais pourvoir concilier ma vision de la SV (je vais à pied travailler)et mon amour des enfants dans mon travail.
Ce changement ne c'est pas fait tout seul, il a fallut que je lâche mes peurs de me retrouver sans boulot, je n'ai pas précisé que entre la période d'assistante maternelle et maintenant je suis restée inactive donc sans revenu durant 4 ans.
Ce sont nos peurs qui nous privent du plaisir de se retrouver à faire un travail rémunéré ou bénévole qui nous plait plus que celui qu'on occupe qui n'est en fait bien souvent ce que j'appelle UN BOULOT ALIMENTAIRE.
Il est intéressant pour les personnes souhaitant changer d'orientations professionnelles de faire soit un bilan de compétences qui permet de faire le tour de toutes les expériences de la vie même hors parcours professionnel ou une validation des acquis pour valider un diplôme dans un métier autre que celui pour lequel nous avons fait des études, la validation des acquis valide l’expérience même en tant que bénévole du moment que nous justifions d'un minimum de 3 ans dans ce poste ou un certain nombre d'heures. cela peut être intéressant aussi pour des femmes ayant aidée leur mari dans leur profession.
Je pense que toute personne désirant changer de boulot doit faire un point précis de ce qu'il va gagner ou perdre en temps, argent, qualité de vie, bien être, santé; nouvelles expériences etc.
Dans mon cas même si je n'ai pas droit aux allocations de chômages car j'ai démissionné de mes précédents postes de travail j'ai pu m'inscrire au chômage pour avoir des renseignements sur l'orientation et mon projet professionnel et pouvoir si je le souhaite valider le cap petite enfance par la validation des acquis.
Edit admin : merci d'éviter les doubles messages. Il est toujours possible de revenir compléter un message déjà posté en cliquant sur "éditer".
manou- Age : 63
Localisation : provence
Date d'inscription : 24/11/2011
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