Vos moyens de transport ?

Rappel du premier message :

(sondage à plusieurs choix possibles, pour être plus exact)

Comment vous déplacez-vous ?
Votre intérêt pour la simplicité volontaire a-t-il influencé vos choix ?

(les trajets étant sous-entendus fréquents voire quotidiens, j'ai omis l'avion)

Habitant Paris je me déplace en métro et quand c'est possible à vélo. Depuis un moment en mission à 1/4 heur de vélo de chez moi et ce jusqu'en septembre j'en profite au delà on verra. LA voiture c'est depuis 20 ans moins de 5000 km /an avec des enfants impossible de s'en passer ou alors grosse galère. Vacances à la campagne deux heures de route de Paris mais dans village isolé ou il faut une voiture. Je possède plusieurs vélos selon l'usage. Tous récupérés aux encombrants ou achetés en brocante ou vide-grenier. Les plus mûrs n'ont pas été gardés mais démontés pour récupérer des pièces.
Le minimum serai un vélo de ville d'une part et un vélo de randonnée monté a partir d'un vieux course pour rouler le weekend un loisir vraiment pas cher si bricoleur (ça s'apprend)

Ceci un un vélo à pignon-fixe. On ne peut faire plus simple: pas de dérailleur, surtout pas de roue libre ce qui permet de se passer de frein arrière. Entièrement monté à partir d'éléments de récupération (sauf le fameux pignon) C'est sportif et ZEN

Je lui trouve une allure bien sympathique.

aurielle a écrit:

(ce dispositif les oblige à respecter les distances de sécurité)

Ca s'achète où cet écarteur de danger ? Je n'ai jamais entendu parler de ça

tous les magasins de vélo un peu importants ont ça comme Gosport ou Décathlon voir sinon les spécialistes cyclotourisme. cherche déjà les dux généraliste plus haut sinon je te trouverai une adresse.

Pour moi c'est métro / RER... Les joies de la vie parisienne ! Faire du vélo à Paris, j'aime pas trop, je ne me sens pas trop en sécurité. Avoir une voiture est sans utilité à PAris intra muros, et je n'ai pas mon permis de toute façon... rien à voir avec la SV, donc

merci Philippe

Ambiome a écrit:Pour moi c'est métro / RER... Les joies de la vie parisienne ! Faire du vélo à Paris, j'aime pas trop, je ne me sens pas trop en sécurité. Avoir une voiture est sans utilité à PAris intra muros, et je n'ai pas mon permis de toute façon... rien à voir avec la SV, donc

Pas si sûr...

C'est parceque je fus parisienne une bonne partie de ma jeunesse que j'ai commencé ma vie d'adulte en sachant parfaitement vivre sans voiture (et en en voyant pas du tout l'intérêt vu les coûts financiers, de santé et environnementaux) et en faisant mes choix de vie en conséquence, comme je l'avais toujours fait et vu ma mère (sans permis) le faire

Pas volontaire à la base ça peut le devenir ensuite

ET il y a hélas beaucoup de gens qui vivent à paris intramuros et qui utilisent une voiture quotidiennement, quoiqu'il paraît que cela change, partout (vive le prix du pétrole)

Héhé, c'est vrai qu'on apprend à se débrouiller sans quand on n'a pas d'autre moyen... j'ai oublié d'ajouter que de toute façon je n'aurais pas les moyens de passer mon permis ou de m'acheter une voiture de toute façon :p

A Paris même, la voiture c'est quand même beaucoup de prise de tête pour rien ! Mais je dois avouer que si j'étais en lointaine banlieue ou en province avec la nécessité de faire des déplacements assez importants pour aller bosser (et à supposer que j'aie les moyens financiers ), je ne sais pas si j'arriverais à renoncer à une voiture... Je tire mon chapeau à ceux qui y parviennent !

Menfin, j'ai pas mal de chemin à faire, j'en suis à mes débuts dans la simplicité volontaire...

Pour ma part, je m'imagine mal sans voiture à cause de mon boulot.
Infirmière libérale en milieu rural, il m'est impossible de me rendre d'une ferme à l'autre sans véhicule.

Par contre, pour mes déplacements privés, c'est le plus souvent en train ou en bus.
Mais pas toujours car malheureusement car pour me rendre chez mon fils (dans un village aussi) il n'y a pas de bus, pas de train !

Principalement c'est le bus pour aller travailler, très efficace. J'utilise mon automobile parcimonieusement quelques fois en période estivale, jamais l hiver car c(est une voiture de collection. Cette année j'ai brûlé une vingtaine de litres.
De plus nous avons maintenant une ristourne au niveau des impôts sur présentation des preuves d'achats des titres mensuels pour le bus. Lorsque j'attends le bus je constate malheureusement, a voir passer les centaines de voitures devant moi, que le covoiturage ici est encore très marginal. Désolé pour l'absence d'accents j'ai un clavier bien particulier.

c'est l'avantage principale de vivre ou je vis. Je suis à 10mn à pieds de tout ce dont je peux avoir besoin.
je n'ai pas de voiture mais j'en loue une deux à trois fois par an. pour de très courtes périodes, ou il m'arrive de prendre un taxi. et c'est toujours quand j'accompagne ma maman . sinon je me deplace toujours à pieds ou metro. j'ai peur du vélo, ils sont malades avec leurs 4x4 par ici....

c'est peut être la seule raison que j'ai de ne pas aller vivre à la campagne.

Bon voilà ce soir je vais passer mon "coup de gueule" ... sur moi-même !!! (au moins ça ne dérangera personne ;.. ) depuis qu'on a emménagé à la campagne, je me rends compte que j'utilise bcp plus souvent la voiture et ça m'énerve ... bon, ça n'est pas tous les jours non plus, heureusement car j'ai la chance ("chance" n'est pas très approprié car c'était en fait un critère pour le choix de la maison !) de pouvoir aller travailler en train, mais enfin ça m'agace quand même ! J'ai acheté un vélo d'occasion, que je n'ai encore pas utilisé (1 fois pour l'essayer ...) et pourquoi ? j'ai la grosse flemme !!! (bah oui, j'avoue !) et en prime je ne suis pas très rassurée car les gens ici roulent comme des dingues ; de plus il y a bcp de côtes, de virages, etc. et je suis loin d'être une "pro" du vélo, j'ai un peu peur de "me taper la honte" en montant les côtes à pied ... avec le vélo ! voilà comment je me retrouve "décalée" entre ce que je voudrais faire et ce que je fais en réalité ! ça me rend "triste" et ça m'énerve !

et entre la voiture et le vélo... la mobylette ? Ce serait déjà moins dur pour les côtes...

Digitale a écrit:et entre la voiture et le vélo... la mobylette ? Ce serait déjà moins dur pour les côtes...

oui OK mais bon ça consomme aussi du pétrole !

La vieille mobylette à moteur 2 temps est épouvantablement polluante malgré sa faible ocnsommation de carburant, bien plus qu'un scooter 125 à moteur 4 temps.

Moi c'est vélo et le bus j'ai rendu ma plaque et et j'ai reçu un abonnement de bus pendant trois ans

pfff c'est pas juste, des années (toute une vie) que je boycotte la voiture et je n'ai jamais eu d'abonnement gratuit pour la peine alors que je "consomme" du transport en commun hardi petit

idem. A la fois j'approuve qu'on encourage les gens à revendre leur voiture, mais en même temps c'est vraiment faire peu de considération des "clients" de toujours. Surtout que la majorité d'entre eux prennent les transports publics car pas les moyens de se payer la voiture.

Mais bon, ya rien à faire, je trouve bien que des gens puissent arrêter la voiture ainsi.
En fait, je trouverais vraiment bien qu'on finisse par nous les faire gratuits les transports en communs C'est déjà le cas à Hasselt (ville de Belgique), donc on sait que c'est possible. Et il paraît que plus de gens sortent de chez eux car c'est gratuit. Je sais que l'exemple qu'on m'a donné, c'est par exemple, l'enfant qui se rend beaucoup plus souvent pour aller visiter son parent en home ou à l'hôpital. D'une certaine manière si ça peut rapprocher les gens, c'est génial. (Bon,je ne pose pas la question du "home" ici, c'est juste l'exemple qu'on m'a donné).

Pour moi les transports en commun font parti des services publics qui devraient être gratuits pour tous (en particulier en Belgique où il y a plus de 200 voitures au km² et où les autoroutes sont gratuites et payées par le contribuable, même par moi qui ne les empruntes jamais ! ).

Le personnel des services fédéraux en Belgique est remboursé intégralement de ces abonnements, celui des autres services publics et autres entreprises volontaire à minimum 51%.

Je crois que le mini-bus du centre ville de Mons est aussi gratuit.

Non seulement les transports publics devraient être gratuits, mais surtout un peu plus développés !

J'ai du me rendre à Uccle (périphérie de Bruxelles), situé à environ 80 kms de chez moi.
Pas question bien sûr de m'y rendre en voiture.
Résultat : 3h 1/2 pour aller, 30 minutes de consultation, et 3h 1/2 pour revenir !

Bref, j'ai passé plus de la moitié de la journée dans les trains

Et on appelle ça "le progrès" !

Quand j'étais petite, le train déservait tous les villages, et les voyageurs étaient nombreux.
Maintenant, nombreuses sont les lignes qui ont été supprimées (on y a établi le RAVEL), et chez moi, le train s'arrête encore, mais il n'y a plus de gare, seulement un arrêt !

Je trouve que vivre sans voiture (mon cas) rend parfois bien difficiles des déplacements qui sont si simples pour d'autres... Oui ça m'embête de prendre 3 bus pour aller à tel endroit le soir, même s'il y a quelqu'un pour me ramener ensuite en voiture : ça implique quand même que je DEPENDS de l'heure de retour d'une autre personne (et oui, je n'aime pas dépendre du bon vouloir de l'autre) et puis je remarque que les autres ne comprennent pas mon manque de dynamisme pour me déplacer à droite ou à gauche, ce qui semble si facile pour eux... Finalement le manque de voiture peut quand même isoler, et faire que l'on a moins d'amis. Et ça, ça me chagrine...

J'aime bien le terme de "pauvreté conviviale" que j'ai lu dans un autre post : la difficulté, c'est qu'ici la pauvreté n'est pas conviviale, la personne qui vit avec moins de ressources est forcément isolée par rapport à d'autres, je pense ici tout simplement à l'exemple de la voiture...

Quand j'avais une voiture, je n'aimais pas du tout conduire, donc pas sûr que je serais beaucoup plus sortie à tel endroit surtout avec les difficultés de se garer en ville...

Finalement il faudrait que tout se passe dans mon quartier ! ! ! C'est pas évident d'assumer ces choix et de lorgner que "ceux qui font autrement" ont l'air d'avoir la vie plus facile !

Je pense que dans ces cas où je suis énervée de ne pas "pouvoir" faire ce que d'autres font, je dévalorise sans m'en rendre compte ce que je fais et que les autres (débordés) ne peuvent pas faire : prendre le temps de vivre...

Mais j'ai du mal à le vivre dans la solitude (et oui je n'ai pas la chance de le vivre en famille)

Je suis d'accord avec toi digitale, je me rends compte que cela me handicape pour certaines activités, et j'ai la même difficulté que toi : je déteste de dépendre de gens motorisés: je me sens comme un boulet. J'avoue avoir appris à détester cela à force de devoir me farcir la tronche de gens qui détestaient me ramener en soirée, même si cela ne leur demande pas de faire un détour (pourtant j'en ai connu, avant ça, bien d'autres qui le faisaient avec plaisir).

Pour le fait de sortir le soir, j'ai fini par m'habituer à circuler en soirée sans me sentir en danger, mais c'est vrai que je ne le fais pas très souvent.

J'ai acheté mon appartement, il y a 12 ans, en fonction de la proximité du métro (et des supermarchés, mais ceux-là je ne les fréquente quasi plus).

Mais il est vrai que tout ce qui est en dehors de la ville me paraît nettement moins facile à joindre.

A l'inverse, il m'est relativement facile de traverser la ville dans tous les sens, en passant d'un lieu à l'autre (pour un achat, un rendez-vous, une visite, la collecte d'une information, un repas....) en marchant entre certains lieux, en prenant un bus, tram ou métro entre d'autres. Ceux qui le font en voiture sont obligés de revenir chaque fois vers le lieu où la voiture est parquée, circuler dans les embouteillages, chercher à nouveau à parquer, être à nouveau forcés à revenir vers l'emplacement de parking, et ainsi de suite.

Si le transport en commun était utilisé de manière plus généralisée et accessible partout; si les citoyens avaient le contact plus facile, si les choses étaient organisées plus localement etc.; ce sentiment, cette difficulté disparaîtraient.

Je trouve qu’il existe des moyens de transports sous utilisés , surtout si l’on habite en ville et que la santé est là ! C’est notre propre énergie physique , facilement adaptable selon les circonstances, que ce soit à pied en vélo, roller etc.. l’on reste maitre de ses choix et en plus cela est bénéfique pour notre santé.

Ah oui sabartes, mais il y a ville et ville, je parle de la taille

Comme calispera, je marche énormément, beaucoup, tout le temps... et utilise les transports en commun. Par contre il y a des distances que je ne peux quand même pas parcourir à pied, ou alors ça devient une randonnée, quoi... 3h pour y aller, autant pour revenir... Ou alors prendre 3 bus différents...

Digitale a écrit:Ah oui sabartes, mais il y a ville et ville, je parle de la taille Par contre il y a des distances que je ne peux quand même pas parcourir à pied, ou alors ça devient une randonnée, quoi... 3h pour y aller, autant pour revenir...

3 heures pour y aller, 3 pour revenir, donc 6h00 à pied à 4km/h = 24 km AR
=> faisable en vélo en 1h00 1h30 soit 30mn à 45mn le trajet … Non ?
Tout est volonté !

Je n'ai nulle part où garer un vélo dans mon petit studio, sinon ça fait un bail que j'aurais même investi dans un scooter, trèèèèèèès pratique... De plus si j'adore marcher je n'adore pas pédaler, bien que je l'ai beaucoup fait à une époque... Non mais il va me faire croire que je manque de volonté

Digitale a écrit:Je n'ai nulle part où garer un vélo, sinon ça fait un bail que j'aurais même investi dans un scooter, trèèèèèèès pratique... Non mais il va me faire croire que je manque de volonté

Désolé j’aime bien connaitre mes limites et celles des autres …
Milles excuses !

Lol Digitale, je vais enfoncer le clou : il y a les vélos pliables.

Pour preuve, j'habite aussi en appartement, j'en ai un ..... et je ne l'utilise pas

En fait, pour concilier les deux tendances, et je pense que c'est ce que fait Digitale, le mieux est de combiner toutes sortes de moyens : transports en commun, marche, vélo à d'autres occasions, etc., sans oublier, dans les situations plus difficiles : le covoiturage, le taxi, ou autre.

Pour le vélo, faut encore être capable de grimper certaines côtes, surtout derrière les pots d'échappement. J'avoue manquer d'endurance. Mais je ne désespère pas un jour pouvoir m'y remettre (en ce moment c'est le dos qui m'en empêche, et en hiver, un nez qui joue les fontaines dans le froid et le vent)..

calispera a écrit:Lol Digitale, je vais enfoncer le clou : il y a les vélos pliables. Pour preuve, j'habite aussi en appartement, j'en ai un ..... et je ne l'utilise pas En fait, pour concilier les deux tendances, et je pense que c'est ce que fait Digitale, le mieux est de combiner toutes sortes de moyens : transports en commun, marche, vélo à d'autres occasions, etc., sans oublier, dans les situations plus difficiles : le covoiturage, le taxi, ou autre.Pour le vélo, faut encore être capable de grimper certaines côtes, surtout derrière les pots d'échappement. J'avoue manquer d'endurance. Mais je ne désespère pas un jour pouvoir m'y remettre (en ce moment c'est le dos qui m'en empêche, et en hiver, un nez qui joue les fontaines dans le froid et le vent)..

Tout à fait d’accord, la puanteur des voitures et le comportement de certains conducteurs sont ce que je déplore le plus en vélo … avec le gel et la pluie , conclusion, d’autres alternatives sont souvent indispensables.

Je pratique surtout la marche à pieds, un peu les transports en commun (les bus surtout et les trains, un peu). Je cherche aussi une solution du côté du vélo ou des rollers, mais pour l'instant je trouve que leurs inconvénients l'emportent sur les avantages.

Comme beaucoup, j'aimerais pouvoir disposer d'une offre de transport en commun ayant plus de destinations, moins de lenteur, moins d'attente et de temps perdus en correspondances, plus de confort et de sécurité, un prix de transport plus accessible... et j'en oublie sûrement.

Espérer cela est non seulement utopique, mais je commence à penser que ça n'est surtout pas très souhaitable. Il faudrait créer tellement de nouvelles infrastructures de transports pour satisfaire les désirs de chacun ! Financièrement irréalisables, ces infrastructures viendraient détruire encore plus les zones naturelles.

Ne serait-il pas plus malin d'optimiser l'utilisation de ce qui existe déjà (que ce soit bien ou mal) ? L'idée à explorer me semble l'auto-partage. Pour ceux qui comme moi n'ont pas de voiture, mais qui aimeraient quand même pouvoir en utiliser une de temps en temps, dans certaines circonstances (comme celles qu'indiquent Digitale et Calispera), il est peut-être possible de négocier occasionnellement l'emprunt (contre service rendu) ou la location de la voiture d'un voisin ou d'un ami ? Cela rendrait plus facile à vivre le fait de ne pas posséder de voiture, et éloignerait le risque d'une « rechute » automobile.

sabartes a écrit:Tout à fait d’accord, la puanteur des voitures et le comportement de certains conducteurs sont ce que je déplore le plus en vélo … avec le gel et la pluie , conclusion, d’autres alternatives sont souvent indispensables.

et les côtes, moi les côtes c'est ce que je déplore le plus à vélo

Vélo pliable je connais pas encore, calispera, mais bon faut que je le monte au 4ème étage sans ascenseur. Bon on va dire que pour l'instant je préfère la marche à pied et les transport en commun...

Imagines toi les côtes dans l’autre sens …. ca aide !

Perso on travaille tous les 2 à Bruxelles (70 km aller retour) et on y va en train. Les excuses étant faites pour s'en servir: on dépose les filles le matin en voiture car l'école est un peu loin en vélo :-(...

Avant je bossais à +- 100 km aller retour de la maison. Voiture de société + trains pas vraiment faciles ne m'incitaient pas à utiliser les transports en commun. J'ai donc chercher un boulot près d'une gare... 25000 km de gagnés par an. Mais côté voiture on a encore du pain sur la planche !! ;-)

Surtout vu le pic du pétrole qui pointe son nez...

A+

Seb

Quand on ne conduit pas, on se rend compte à quel point tout est fait en fonction de la voiture : la norme pour un adulte c'est d'avoir sa voiture et tout est adapté à cette norme.

Récemment, ma banque m'a changé d'agence (sans me demander mon avis !) car j'étais à une agence du centre ville, certes à 9 km de chez moi, mais facile d'accès en bus, et j'ai été transférée d'office dans une agence située à une distance moitié moindre mais à proximité de la grande zone commerciale et très mal desservie en bus. Dans l'esprit du banquier, c'était clair que c'était plus pratique pour moi : j'avais qu'à aller à l'agence quand j'irais faire mes courses hebdomadaires dans le géant hypermarché. Sauf que j'y vais jamais, que j'ai pas de voiture et que je ne me sens pas bien du tout dans les ZAC. Bon j'ai protesté et ils ont rectifié mais tout de même !!

Ce qui me frappe aussi dans la situation de "marcheuse à pied" et "preneuse de bus", c'est que je suis toujours avec des ados ! Comme je disais, chez les adultes, la norme est la voiture. Les bus sont réservés en grande partie aux gens défavorisés qui ne peuvent pas se permettre d'acheter et entretenir une bagnole et à ceux qui n'ont pas (enore) le permis. Dans mon village il y a peu de gens sans voiture. A certaines heures, je suis la seule "vieille" du bus, çà fait drôle ! Et j'ai remarqué que la plupart des personnes qui marchent à pied sont ces mêmes ados. Quelquefois, j'ai ce doute étrange et un peu angoissant : si je ne conduis pas, est-ce parce que je n'ai pas grandi ?? Au secours docteur Freud !!

Récemment j'expliquais à des amies que j'avais certes passé mon permis mais que je n'avais jamais eu envie de conduire. Et l'une d'elle m'a déclaré "en fait tu n'as jamais eu envie d'être indépendante." Je lui ai demandé en quoi elle me trouvait dépendante et elle m'a dit : "eh bien pour faire tes courses par exemple". C'est sûr que si je devais comme elle aller à l'hyper toutes les semaines, j'aurais besoin de la voiture mais je m'organise autrement. Je marche et porte beaucoup. Je ne me sens pas dépendante même si une fois par mois, je vais faire des grosses courses au mag bio avec mon mari qui, lui, conduit. Je ne vois pas pourquoi ce serait un signe d'indépendance de faire mes courses sans lui et je ne vois pas au nom de quoi je devrais me les taper toute seule.

Bref avoir une voiture ressemble à un rite de passage à l'âge adulte, celui où on est enfin indépendant et libre, signe aussi d'une indépendance financière (les premières paies) et où on on peut enfin aller tout seul à l'hyper !!! Me voilà condamnée à traîner dans les rues jusqu'à la fin de mes jours dans ma dégaine de vieille ado !!!

Très vrai tout ce que tu dis là Jojo. Et dans les bus, ya parfois aussi des vieux qui ne peuvent plus conduire

Pour ce qui est de l'indépendance, j'ai envie d'ajouter que c'est tout relatif. C'est vrai qu'il est plus compliqué parfois de vivre sans voiture, mais la voiture crée une dépendance : à la voiture C'est comme le café, la cigarette, l'ordi, la télé, le gsm : on ne peut plus s'en passer. Et donc nos adultes, tout indépendants qu'ils se croient, sont bien souvent les plus dépendants qui soit, d'un mode de vie, ou il vaut mieux rester zombie.

J'ai la chance d'avoir une ligne de métro à portée de main, où finalement les ados ne sont pas majoritaires. Mais il est malheureusement à noter que la majorité des adultes qui prennent le métro sont des gens moins favorisés, et en général plus de femmes, exceptés énormément d'étrangers aisés vivant temporairement à Bruxelles et se passant de voiture.

Autre manière de voir les choses aussi : tu n'es pas plus une vieille ado que quiconque, mais tu as sans doute la chance de ne pas être entrée trop profondément dans le carcan qu'on t'a imposé. Tu es donc décalée par rapport à la majorité, pas conforme, mais... bonne nouvelle : de plus en plus de gens quittent leur case (tout concourt en fait pour que ça se passe ainsi) pour revenir dans le monde des vivants .

Je suis bien d'accord avec toi, Calispera, la plupart des gens sont complètement dépendants de leur voiture mais ils n'en n'ont pas conscience. Pour moi l'indépendance c'est pouvoir compter sur mes jambes pour me déplacer sans faire intervenir de machines d'aucune sorte. Je prends parfois le bus mais je sais que je peux marcher longtemps et cela je ne le dois qu'à moi-même.

Quand je dis que je suis une "vieille ado", c'est aussi parce que bien des gens m'ont dit qu'en me croisant avec leur voiture, vue de dos ils me prennent pour une ado (çà doit aussi avoir un rapport avec les vêtements que je porte je suppose ?? même si je ne m'habille certainement pas dans les lieux branchés mais je pense que j'ai pas le look classique de la femme de + de 50 ans ).

Sûrement je suis pas mal atypique. En même temps mes déambulations pédestres surprennent et interrogent. Il y a des gens dans le village que je ne connais pas mais qui eux me connaissent pour m'avoir souvent vue marcher dans les rues (preuve que c'est vraiment pas la norme pour un adulte même dans un village !!!). Ainsi il m'arrive d'être présentée à des inconnus qui me disent "oh mais vous on vous connaît, vous êtes celle qui marche, et par tous les temps !" C'est la gloire de simplement utiliser ses jambes, non ???!!!

Mais tu as raison, Calispera, le vent tourne et il y a l'amorce d'un changement. Ainsi s'est créé dans le village un système de covoiturage (encore très embryonnaire).

Alors niveau transports, je ne suis pas clean DU TOUT, et je cherche des pistes pour m'amender, mais je crains de ne pas pouvoir révolutionner les choses. Des petits efforts, si possible.
Je commence par le HS: j'ai pris l'avion une fois en tout (faut dire que là où j'habitais, l'aéroport était à 200m de chez moi, contre 1km le 1er arrêt de bus, bon...) pour aller à Londres. Voilà, j'ai testé, je n'en raffole pas, c'était pour des raisons de tarif et de praticité. De toute façon je ne rêve pas d'innombrables séjours à l'étranger, mais j'irais bien en Chine ou au Japon une fois dans ma vie, et ce jour-là ce ne sera pas en pirogue j'imagine... s'il reste encore du pétrole le moment venu... Bref, pas d'autres vols prévus à nouvel ordre.

La marche: je marchais beaucoup étant étudiante, parce que j'étais dans une grande ville, et tellement fauchée que j'économisais même sur le bus. Cela dit, ça me plaisait bien. Je me sens moins en forme maintenant que j'ai arrêté. J'ai déménagé en périphérie (près de l'aéroport, donc) et étais obligée de prendre la voiture pour aller en ville (pas de bus vers chez moi, et je n'avais pas de vélo). A présent je suis près d'une ville bien plus petite, et nous venons d'acheter à la campagne à 4km. Au début, le projet était: maison de centre-ville avec petit terrain. On a visité plein de trucs sans intérêt et très chers pour ce que c'était, et une belle grande maison ancienne refaite à neuf, presque au même prix, avec un très grand terrain, des dépendances, mais en dehors. On a choisi la grande maison... en sachant que la voiture était d'utilisation quotidienne chez nous, quoi qu'on fasse.
Nous avons 2 voitures, et je ne vois pas comment nous en passer, puisque
1) mon homme travaille à 25km. Il covoiture au max avec ses collègues, mais doit quand même déposer ses enfants à l'école (dans le village de son ex femme) et au collège (pas desservi par notre village puisqu'il dépend des lignes du village en question). La garde alternée coûte cher en voiture!
2) les endroits où faire nos courses sont franchement en périphérie et pas accessibles sauf en 2 roues ou voiture. A moins de vouloir habiter en face du supermarché... et de la station d'épuration (miam).
3) je ne sais jamais d'une année sur l'autre où je travaille, et n'ai pas le choix (ah les remplacements dans l'éducation nationale), enfin si, je peux démissionner aussi mais... Là je suis à 31km de chez moi pour le travail, un record de proximité (j'ai eu jusqu'à 600 bornes à faire par semaine!), sur 3 jours (merci le mi-temps providentiel, pourvu que ça dure!). Après organisation du covoiturage au collège, il s'avère que je pourrais covoiturer le lundi, donc économiser de l'essence et de la pollution 2 lundis sur 3 pour 60 km. Honte à moi, mea culpa, mea maxima culpa, j'ai décliné... parce que dans ce cas il fallait obligatoirement que je covoiture avec l'ex-femme de mon homme. Et là franchement, j'ai honte, c'est mal pour la planète, mais je ne me sens pas les nerfs de le faire!

Le vélo, je viens d'en acheter un, après dix ans sans, et six sans en faire. Un neuf (là encore, je sais...), mon seul vélo neuf à cette heure, en 30 ans donc - peut-être le seul de ma vie? Un vélo qui freine quand on freine, le luxe... (oui j'étais abonnée aux biclous hors d'usage de chez les grands-parents). J'apprends tout juste à remonter dessus, et à prendre confiance. J'ai espoir d'aller en ville avec des fois, mais il y a de grosses côtes et de non moins grosses pentes qui me font peur. J'y arriverai, un jour, j'y arriverai!

Sachant que je suis condamnée à la voiture -toujours aucun bus qui passe chez nous, sauf pour le ramassage scolaire - j'aimerais au moins limiter la casse. Mes résolutions: la garer à l'entrée de la ville et faire le reste à pied, au lieu de faire le tour des parkings du centre, et de zoner en vain. Essayer de partir au travail avec de la marge niveau temps, parce que souvent en retard, ça m'amène à accélérer plus et c'est plus polluant (sans parler du stress). Apprivoiser mon vélo. Aller moins souvent à la grosse ville où je vivais (à 50 km... déprimant de l'avoir quittée, mais il faut assumer, tant pis!).
Si vous avez d'autres idées pour utiliser sa voiture moins sauvagement, ça m'intéresse...

@Mandurah : j'aurais presque pu écrire ton message!
moi aussi quand j'étais étudiante (à Grenoble), la voiture ne me servait quasiment jamais, sauf pour gagner la montagne et les sites d'escalade... je marchais, je faisais du vélo, j'utilisais le tram...

et puis, depuis que je bosse, je me suis installée "à la campagne" (mon environnement d'origine de toutes façons) et là pas le choix, grosse dépendance à la voiture.

Mon village n'est pas desservi par les transports en commun (sauf les transports scolaires, mon fils pourra au moins aller au collège en bus, ouf) ; je bosse à 15 km dans la "grand ville" la plus proche (heureusement, pas loin de là où sont le mag bio et le marché où je me ravitaille! et pas loin d'une station essence aussi...).
J'essaye aussi de covoiturer avec des collègues au max, mais on n'a pas toujours les mêmes emplois du temps et c'est pas toujours facile parce que ça implique des "arrangements" que tout le monde n'est pas toujours prêt à faire (par ex, moi, ça ne me dérange pas trop d'attndre jusqu'à 16 h 30 pour rentrer à la maison avec un collègue alors que moi je finis à 15 h30, ou à l'inverse je peux accepter d'aller au collège pour 8 h avec un collègue alors que moi je ne commence qu'à 9, parce que je trouve toujours de quoi m'occuper au bahut, mais mes collègues, eux, ça les gonfle... ce que je peux admettre bien sûr).

Le mieux que je puisse faire pour "limiter la casse", c'est de coupler systématiquement un trajet pour aller bosser avec un détour aux magasins pour acheter de la nourriture, je ne vais donc jamais "en ville" les jours où je ne travaille pas (en fait je ne vais "en ville" que pour la nourriture, je ne fais plus jamais jamais du "shopping").

Quant à mon homme, lui aussi bosse dans la même ville que moi mais, pas au même endroit (lui à l'Est, moi au Sud), et en plus à des horaires complètement décalés des miens, et son boulot suppose de très très nombreux déplacements en voiture (sur tout le quart sud est de la france) avec beaucoup de matos à transporter.

Donc oui, nous sommes complètement dépendants de nos deux voitures, et d'ailleurs bien conscients de l'être ; bien conscients aussi qu'un de nos choix les plus importants (habiter à la campagne plutôt qu'en ville) a entraîné automatiquement cette dépendance pour au moins l'un de nous deux (moi - pour mon homme vu son boulot, ville ou campagne n'est pas le problème, le problème c'est son boulot qu'il adore de toutes façons)...

Tiens, moi aussi j'ai fait mes études à Grenoble j'y suis née, d'ailleurs et j'y ai habité jusqu'à mes 35 ans.
Là, concernant mes moyens de transport, comme c'est la campagne, c'est voiture obligatoire.
J'arrive à optimiser : mon travail étant aussi à la campagne, je suis tout près, je roule peu pour m'y rendre (3-4 km). Par contre, il suppose que je me déplace dans un secteur donné avec pas mal de matériel donc en voiture, fournie par l'entreprise. Je fais entre 80 et 100 km par jour au travail... en rentabilisant au maximum (c'est-à-dire en réfléchissant à chaque déplacement au moyen d'en faire le moins possible).
Je limite les dégâts en faisant mes courses quand mon trajet retour me fait passer par le petit supermarché du coin. A part ça, je ne vais "en ville" (15 km) que le vendredi soir pour l'AMAP et alors je groupe avec les courses que je ne peux pas faire chez moi. Et le lundi soir pour la musique.
J'ai aussi une voiture perso (deux voitures pour moi toute seule, quand j'y pense... ) qui roule très peu mais dont je n'arrive pas à me décider de m'en séparer parce que quand mes enfants sont là, j'en ai besoin (il n'y a que deux places dans celle du boulot). J'aimerais remplacer par une location ponctuelle mais à la campagne c'est assez compliqué.
Le problème, en matière de transport, c'est que la vie à la campagne est complètement construite sur la voiture. Donc il n'y a pas d'alternative.
Pour les grands trajets (quand je vais à Grenoble par exemple), j'utilise le train.
Sinon, marche... et j'hésite à prendre le vélo parce que les voitures roulent tellement vite ici que j'ai la trouille.
Souvent, ça m'énerve, cette dépendance à la voiture. Hélas, pour le moment je ne suis pas arrivée à faire mieux.

Bonjour,

J´habite dans une grande ville et je travaille dans un village à 15km, je m´y rends en train et ne m´en plains jamais !

Il faut que je partage avec vous une "anecdote". Mon chef a "découvert" que je ne disposais pas d´un véhicule et il en a été horrifié : "mais il faut que tu marches par tous les temps depuis la gare !!!!". Ca m´a bien fait rigolé On a inventé les vêtements chauds et imperméables depuis longtemps quand même ^^

Mon chef me fait aussi un bourrage de crâne pour que je passe mon permis :
"et en déplacement, comment tu vas faire ? les clients sont au milieu de nul part, il faut bien que tu t´y rendes en voiture de location !!". Ca m´a fait moins rigolé :[ ...en ces circonstances exceptionnelles, on doit pouvoir utiliser des taxis.

Je prends les transports, j'ai la chance dans ma ville et aux alentours d'avoir un excellent réseau de transport en commun.
Quand j'habitais Paris je prenais souvent mon vélo, là je ne le prends presque plus car il y a beaucoup de montée et une nationale.
Je n'ai pas le permis, car j'ai peur de conduire (un de mes grands complexes)
Mon homme a depuis peu une voiture... et j'avoue ça change la vie. On adore se ballader, vadrouiller et ça faisait des années qu'on était frustré en vacances ou en WE de devoir toujours choisir des coins avec transport en commun...
Bon puis ayant quelques problèmes de santé je ne peux plus marcher des heures comme avant, alors la voiture est bien utile dans ce cas là !

Concernant l'avion: je n'aime pas particulièrement, je trouve ça extrêmement ennuyeux (le fait d'attendre à l'aéroport à l'aller et au retour) et à chaque fois j'ai mal aux jambes après.
Bon de toute façon je n'en ai beaucoup besoin, je privilégie toujours les lieux de vacances assez proches.

Je prends le bus pour aller travailler le week-end (job étudiant...) et le reste du temps, je marche. Sauf que... Çà serait trop beau!
Mon homme conduit et on vadrouille beaucoup à gauche à droite.
Et lui utilise sa voiture tout les jours sans exception ou presque (par facilité et par habitude, parce-que les transports en commun ne sont pas toujours bien déservis selon les endroits etc).
Sinon, je traine à passer mon permis car le fait que je n'aime pas particulièrement la voiture (dangerosité, pollution, coût de l'entretien etc) me fait toujours cogiter sur comment je pourrais m'en passer, même à la campagne (Co-voiturage, organiser les trajets avec mon compagnon, voir s'il n'y a vraiment pas moyen de trouver des itinéraires en bus etc) et cela bien sûr, ne concentre pas mon énergie à passer mon permis.
Cependant, je compte le passer à moyen terme (j'ai recommencé à m'entraîner au code) car avoir le permis est parfois vraiment utile. J'en reste persuadée pour le moment...

Lys a écrit:Cependant, je compte le passer à moyen terme (j'ai recommencé à m'entraîner au code) car avoir le permis est parfois vraiment utile. J'en reste persuadée pour le moment...

Complètement !! Ne serait-ce que pour trouver du boulot parfois... Et puis, on ne sait jamais ce que la vie nous réservera. Je connais trop de nanas qui se retrouvent désemparées et seules à 50 ou 60 ans, coincées dans leur campagne paumée parce que c'est leur mari qui conduisait et qu'il est parti. Et va passer la permis à cet âge !!
En revanche, la voiture, c'est autre chose. En tous cas pour ceux qui vivent en ville.

Oui, le permis c'est bien de l'avoir, ne serait-ce que pour les cas où on a besoin de louer une voiture (ou d'en emprunter une) ou un camion (pour déménager par exemple). Je suis une ancienne monitrice d'auto-école et j'en ai vu, des dames de 60 ans ou plus, passer le permis parce qu'elles se trouvaient dans la situation que décrit Françoise. Mieux vaut le passer tôt, parce que c'est plus facile, et même si on décide de se passer d'une voiture...

Tout à fait d'accord avec vous deux.

Bon courage pour ton permis, j'avais détesté ça! un été d'enfermement pour s'entraîner au code, berk... et pourtant conduire est devenu banal à présent. Comme quoi, on s'habitue à tout!

Je m'entraîne avec les tests du code en ligne donc ça va !
Par contre, je sens que mon apprentissage de la conduite ne sera pas forcément une partie de plaisir - je n'ai pas l'impression que j'aimerai ça mais j'essayerai de me dire que cela me sera utile à un moment ou à un autre.

je n'ai pas le permis mais je sais conduire (ou plutôt "j'eu su").

Pour ma part je ne souhaites pas qu'on m'autorise à conduire, je ne souhaites donc pas réussir mon permis quand bien même je le passerai (ce qui m'as traversé plusieurs fois l'idée). Je serais en effet un danger public je pense, pour les autres et pour moi. J'ai une vue dans un sale état, depuis toujours.

Je pense qu'il est important de savoir conduire, c'est pourquoi j'ai appris il y a déjà pas mal d'années, pour le permis et la voiture, ça se discute. Je préfère faire en sorte de toujours vivre dans un endroit qui me permette d'être indépendant d'une voiture.

Nous habitons Paris, vrai parisiens nous n'envisageons pas de vivre ailleurs. Nous avons une voiture que nous utilisons peu (5000 km/an) et surtout pas pour aller travailler ni faire les courses. Avec deux enfants les vacances auraient été limitées sans.
A la belle saison je vais par période au travail à vélo, jamais mon épouse qui a peur en ville. Le vélo est aussi mon loisir.
Pour Mandurah Je n'ai jamais eu de vélo neuf mais sait faire un vélo comme neuf de deux épaves, c'est devenu une sorte de loisir aussi!

Mon drame c'est de travailler en horaires décalés : mes prises de services vont de 4h30 le matin à 16h30 le soir, ce qui me fait quitter après minuit. Donc la voiture est incontournable pour me rendre à mon travail. Pandant quelques mois j'ai eu un collègue habitant à proximité qui partageait de temps en temps mes horaires et nous avons pu faire du co-voiturage. Lui ne voyait que l'aspect économique du co-voiturage.
Parfois j'ai la chance de travailler à des horaires me permettant d'utiliser les transports en commun, je le fais par idéologie car je sais qu'au moins l'un de mes trajets, aller ou retour selon l'horaire, aurait duré moins longtemps en voiture. Je ne suis pas du plus détendue en rentrant chez moi car l'arrivée en gare souterraine me fiche une trouille limite panique qui me prends 10 mn à l'avance, mais curieusement je me sens moins sale (sensation sur le visage)qu'après avoir passé plus d'une heure dans les bouchons.
Par contre, il ne faut pas me parler d'utiliser ma voiture pendant mes jours de repos ! Hors de question. Je marche (trajets jusqu'à 30 mn de marche), même quand il fait froid (bien couverte, j'aime l'air frais) et la pluie, si elle n'est pas torrentielle, ne me dérange pas non plus (au moins une bonne pluie assainît l'air de Paris !). Qu'est ce que ça fait du bien aux jambes de marcher, et ça file la pêche !
Pour ce qui est du vélo dans Paris, je n'y arrive pas. je connais trop bien les automobilistes parisiens pour avoir confiance en eux et le manque de respect de la part d'une majorité de gens des voies réservées aux vélos me mets hors de moi. Bref, trop dangereux, je ne suis pas prête à sacrifier ma vie ! Pourtant me déplacer à vélo pourrait être tellement plus sain et sympa qu'un trajet en bus ou métro.