La douleur physique

Bonjour,

Je voudrais avoir vos retours d'expérience sur un sujet en particulier.

En fait depuis quelques semaines j'ai arrêté (Ou je tente d'arrêter) de prendre de l'Ibuprofène. J'avais cette fâcheuse habitude de me taper une Ibu à chaque fois qu'une douleur ce pointe le bout du nez. Je dirais même plus, à chaque fois qu'une douleur se pointe le bout du bout du nez...

Ce que j'aime bien dans cette démarche vers la simplicité volontaire, c'est que je ne peux plus me mentir... Car ça ne fonctionne plus et je m'en aperçois assez rapidement... Alors fini les "Oh juste une de temps en temps" car ces petits "de temps en temps" arrivent trop souvent des fois. Je dois assumer la souffrance liée à la vie humaine au quotidien! Le plus possible bien entendu. En fait l'idée c'est de limiter la consommation de médicament.

Alors c'est cette semaine que j'ai eu ma première expérience de douleur. Un retour à la vie humaine normale. Un simple mal de tête... S'en trop m'en apercevoir, ça devait faire un bon 10 ans que je n'avais pas eu à les tolérer. Avec des Ibu, je peux compter jusqu'à 10 et le mal est parti. Aujourd'hui, c'est ma deuxième journée que je traine ce mal de tête. Je me rend compte par le fait même que ce mal n'est sûrement pas là pour rien. Si j'ai mal à la tête, c'est que je dois m'apercevoir de quelque chose. Mon corps m'envoie des signes. Bon ça ne m'avance à rien car je ne sais pas plus pourquoi j'ai mal à la tête mais je suppose quelques raisons.

Cependant, je vais être obligé d'en reprendre un jour car j'ai des douleurs aux dents peut-être une fois par année. J'ai un abcès au dessus d'une incisive et... C'est impossible de tolérer une telle douleur.

Mais au moins, je vais arrêter de m'asseoir sur cette boîte d'Ibu et assumer d'être un humain qui souffre de temps en temps.

PS: Avec tout ça, je m’aperçois à l'instant que mon mal de tête à disparu en vous écrivant...

C'est une bonne démarche.
Pour ma part je suis très récalcitrant à la prise de médicament.
Les antidouleurs même à la suite d'entorses ou fracture je les évitait :
tu as mal quand tu bouges trop donc tu fais attention à pas trop bouger ...
Pour le mal de crane : bien s'hydrater et si ça persiste tu peux tenter de bien te couvrir et plonger tes pieds dans l'eau froide (c'est se que l'on m'a dit mais j'ai jamais eu de migraine pour tester).

Merci Alban.

Bien s'hydrater est surement un aspect pour lequel je devrais faire plus attention... Je peux passer facilement 6 mois sans boire d'eau. En fait je m'hydrate au jus, au lait et au café... J'imagine que c'est pas tout à fait pareil.

Concernant le mal de tête spécifiquement, ce qu'il faudrait savoir, c'est sa nature : est-ce une migraine, une douleur des sinus, une douleur liée à tes yeux...? Ce n'est pas la même chose. Une migraine est une dilatation des vaisseaux sanguins de la tête. Une douleur des sinus est une inflammation des sinus. Une douleur liée aux yeux peut, par exemple, survenir si tu passes beaucoup de temps devant un écran... Ma liste n'est pas exhaustive. Mais je pense qu'identifier la nature de ton mal de tête te permettrait d'en connaitre la cause et donc de la supprimer.

Pour les maux de tête, attention au café (chez certaines personnes, ça favoriserait? Pas toujours, j'en bois des litres sans pb). Et en cas de douleur, une cuillère de gomasio est parfois miraculeux, stoppant la douleur immédiatement (je suppose que ça dépend de l'origine du mal de tête)

Pour les autres douleurs, il faut tout de même agir (si la douleur s'installe trop longtemps, il y a une "mémoire de la douleur" : on la ressent même lorsque la cause a disparu)... mais aussi savoir la laisser à sa place. Difficile à expliquer, mais l'étudier avec attention, essayer de ressentir avec précision d'où elle vient, jusqu'où elle va, etc... ça permet parfois de relativiser, et de ne pas se laisser envahir complètement.
Je suis pas sûre d'être claire. Mais quand on est habitué, ça marche sur les douleurs relativement localisées (un bras, une jambe...)... sauf sur les maux de tête, parce qu'on arrive pas à "isoler" la partie douloureuse.