Greta Taubert -Apokalypse jetzt

http://www.lefigaro.fr/conso/2014/06/26/05007-20140626ARTFIG00014-une-allemande-a-vecu-un-an-sans-pratiquement-rien-depenser.php
http://www.welt.de/vermischtes/article125668270/Ein-Jahr-Konsumverzicht-Selbstversuch-aus-Angst.html
http://www.l-iz.de/Kultur/Lebensart/2014/02/Apokalypse-jetzt-Greta-Taubert-im-Interview-53770.html
http://www.spiegel.de/panorama/gesellschaft/apokalypse-jetzt-buchautorin-greta-taubert-im-interview-a-953321.html


Est ce que quelqu'un a lu ce livre?
Greta Taubert:
Apokalypse jetzt!
Eichborn Verlag;
288 Seiten; 16,99 Euro.

Je n'ai pas lu le livre de Béa Johnson, mais celui-ci m'a l'air du même style.
Si je ne peux pas le feuilleter à la bibliothèque cet été, je l'achèterais peut être. Avec autant de pages ça me permettra peut être d'améliorer mon allemand et de découvrir sous un autre jour la ville de Leipzig que j'aime tant..

En lisant dans l'article dont tu nous donnes le lien:

Après cette prise de conscience, la jeune femme a, durant un an, troqué jupes et pantalons dans des bourses d'échanges de vêtements, gratté la terre pour faire pousser choux et pommes de terre dans un jardin collectif et parcouru en stop plus de 1700 km pour passer des vacances dans un squat à Barcelone... Elle a fabriqué elle-même ses produits cosmétiques: déodorants, crèmes de visage et autres dentifrices estampillés 100% naturel. «J'ai même fabriqué mon propre shampoing», raconte-t-elle. «Mais je me suis mise à ressembler à l'homme de Neandertal. Mon entourage m'a dit: “Non mais là, ça va trop loin!”», s'amuse-t-elle aujourd'hui lorsqu'elle évoque son expérience.

... je ne suis pas trop convaincue.

Ici, certains vivent ça au quotidien, sans en faire une "expérience"... provisoire.

Et quand un peu plus bas on lit

Après son expérience, Greta Taubert confesse toutefois qu'elle s'est offert «des collants et des produits d'hygiène»! L'absence de consommation a aussi ses limites.

...là je suis tout simplement désolée. on a l'impression qu'elle a ensuite "compensé" en se ruant dans les magasins. Comme les gens au régime qui se privent et finissent par regrossir plus qu'avant. Pourtant, on leur a bien dit que l'important, c'est de changer de comportement, pas de se priver ponctuellement  


Je serais curieuse d'avoir ton ressenti sur l'ensemble du bouquin si tu le lis, Aurielle!
(il n'a pas été traduit... et je connais 2 mots en allemand, alors je compte sur toi   )

J'avais lu cela aussi et je me suis fait la même réflexion que Cannelle !

Perdo, j'ai l'impression de voir une mode se développer.
"Je vis un an sans argent"
"Je vis un an sans produire de déchets"
"Je vis un an sans manger de chips"
Bref, je me fais peur, je me trouve héroïque, je fais un bouquin. Et je retourne quasi à ma vie de tous les jours.
Pourquoi pas.

j'ai une nouvelle idée de bouquin: je vis un an sans me couper les ongles des pieds.

Pardon, c'est la chaleur, le manque de sommeil, les vacances scolaires...

Je lisais les commentaires sur les sites français et je me demandais s'il n'y avait pas aussi une différence culturelle avec la France. L'auteur a 30 ans et elle est de Leipzig. Pour moi ça veut dire qu'elle a vécu le tournant de la RDA, même si elle était très jeune. Je pense que les plus de 30 ans là-bas ont une vision du monde assez particulière. Son expérience ne m'étonne absolument pas. Je ne suis pas sûre d'être capable de comprendre les articles en VO dans le détail malheureusement.

J'avais appris qu'il existe des sites en allemand qui recensent les meilleurs endroits pour glaner. Pas très loin de Leipzig il y a par exemple des arbres fruitiers en bords de route et chacun peut se servir.

Je viens de regarder pour d'autres raisons la liste des SEL Allemand, il y a l'air d'en avoir vraiment beaucoup par rapport à la France et j'ai l'impression que les "arbres à lire" sont courants.



Bon après j'ai un vrai coup de coeur pour cette ville et ces habitants donc je ne suis absolument pas objective     

L'expérience Heidemarie Schwermer qui vit sans argent depuis 16 ans est sûrement plus significative.
http://www.durable.com/actualite/article_vivre-sans-argent-l-incroyable-pari-d-heidemarie-schwermer_1607

minilolly a écrit:j'ai une nouvelle idée de bouquin: je vis un an sans me couper les ongles des pieds.

Pardon, c'est la chaleur, le manque de sommeil, les vacances scolaires...

Commence par le pied gauche, fais un bouquin. Puis fais le pied droit et refais un autre bouquin. Fais durer un peu le suspense, puis ensuite, finalise la trilogie en faisant le dernier tome comme un comparatif: du nombre de chaussettes trouées, de la difficulté à se chausser, de la problématique pour changer de côté dans le lit sans empaler ton homme, de la sensation de rejet dédaigneux des marchands de chaussures, du problème pour obtenir le macaron handicapé pour le stationnement de ta voiture, de la vitesse de pousse des ongles (sur tableur e*xce*l s'il te plaît), du nombre de flacons de vernis à ongle utilisés par pied, des meilleures marques de dissolvants.
Normalement dans trois ans, t'es riche et tu as ta propre émission de téléréalité.

   

    

Panthera Pardhus a écrit:Perdo, j'ai l'impression de voir une mode se développer.
"Je vis un an sans argent"
"Je vis un an sans produire de déchets"
"Je vis un an sans manger de chips"
Bref, je me fais peur, je me trouve héroïque, je fais un bouquin. Et je retourne quasi à ma vie de tous les jours.
Pourquoi pas.

Tu as oublié : " je vis un an"
Là je pense qu'il y a moyen d'avoir quelque chose de pas mal!   

Aurielle, je suis plutôt d'accord avec toi sur l'expérience menée depuis de nombreuses années par Madame Schwermer. Elle est régulièrement remise à la une des médias.

J'ai été surprise par le récit concernant cette femme ! Je me demande si cela marcherait en France...

par exemple, je cherche désespérément pour cet hiver un toit au chaud, par exemple garder une maison ou un appartement pendant quelques mois en échange de l'entretien, et même d'une participation financière modeste, mais malgré mes annonces je ne trouve rien. Or, pour des raisons pécuniaires et aussi pour ne pas subir le stress de l'isolement de l'hiver dernier, et toutes ses conséquences sur ma santé, je ne peux ni ne veux rester chez moi. Mais jusqu'à présent mes démarches sont restées sans réponses.

Dommage que tu ne sois pas dans ma région, il y a une personne qui cherche une grand-mère au pair.