Eviter la pub sans "s'opposer"
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Eviter la pub sans "s'opposer"
Je pensais qu'on avait déjà parlé du sujet "publicité" dans le forum. J'ai ratissé tous les titres de sujets, et n'ai rien retrouvé. Je me suis dis que le chapitre "Décroissance" était le plus approprié pour venir y lancer ou relancer le sujet.
Alors voici ma ponte du jour
Comment refuser l'influence de la pub sans "s'opposer" aux publicitaires
L'autre jour, j'étais alitée, malade. Par deux fois le téléphone sonne, et dans les deux cas, je me lève, me déplace jusqu'à l'appareil, décroche, pour apprendre qu'une jeune étudiante en mal de fonds pour payer ses études, et incapable de lire mon nom sans lourdement l'écorcher, tente de me vendre quelque chose, sans me le dire clairement.
Au second coup de fil, la moutarde m'est montée au nez, et j'avoue ne pas avoir répondu très amicalement à mon interlocutrice. Cela dit, elle s'obstinait tellement à vouloir me fourguer son produit sans me laisser le temps de parler, qu'il n 'y avait d'autre moyen que de raccrocher, avaler ses âneries, ou m'obstiner aussi, en lui résistant.
Cette seconde conversation m'a laissé ruminer un temps dans mon lit par la suite. J'étais à la fois très irritée, et pas très fière de moi d'avoir été agressive vis-à-vis de quelqu'un qui ne faisait qu'appliquer à la lettre les méthodes qu'on lui imposait (entre autre écorcher mon nom, ce qu'ils font tous et que je ne rencontre que rarement ailleurs). Et cela m'a poussée à venir écrire ce qui suit.
Point n'est besoin de s'opposer aux publicitaires par des actions en tous genres : porter plainte, gribouiller leurs affiches, agresser leurs employés des centres téléphoniques, dénoncer leurs moyens pervers dans les mass-médias, signer des pétitions contre leur présence dans certaines espaces publics, etc.
Plusieurs autres solutions sont à notre portée et sont de l'ordre de la non-coopération : non-coopération avec les publicitaires bien sûr, mais aussi non-coopération avec les médias qui les soutiennent en leur octroyant de l'espace publicitaire.
Tout d'abord, il est possible d'éviter pratiquement toutes les publicités en choisissant les médias qui s'en passent. Il est possible d'éviter sans trop d'effort : la pub télévisuelle, radiophonique, du web, des journaux, et dans notre boîte aux lettres. A chacun de choisir ses moyens pour y arriver. Je citerai juste :
1- s'inscrire sur la liste Robinson (en Belgique - elle porte un autre nom dans les autres pays) que la plupart des entreprises respectent pour éviter d'importuner par courrier postal nominatif, via téléphone ou encore via email.
2- apposer le petit auto-collant à mettre sur la boîte aux lettres « pas de pub ni de courriers toutes boîtes »;
3- installer un programmes bloquant la publicité provenant du net. C'est gratuit et facile à télécharger et installer.
Deux exceptions toutefois aux publicités évitables : celles de la rue et celles des transports publics. Car je ne peux concevoir de me cloîtrer chez moi, et je refuse de prôner la voiture pour éviter la pub et ne me déplace pas qu'à pieds ou à vélo.
Mais l'acte principal pour éviter la pub, et surtout influencer vers la baisse de présence du monde publicitaire dans nos vies, consiste dans le choix de l'alternative.
L'alternative commence par le choix d'aller s'approvisionner dans les petits commerces alternatifs, les boutiques, les marchés, chez les artisans, chez les producteurs locaux, etc. Tout en utilisant en parallèle les systèmes d'échanges, de dons, en produisant et confectionnant soi-même, en se passant de surconsommer et en évitant les coutumes commerciales du genre « cadeaux de Noël », soldes, braderies et consort. En changeant nos modes de consommation il est clair qu'on trouvera beaucoup moins de produits de multinationales ou même de marques faisant l'objet de publicité, sur notre chemin.
Toutefois pour certains produits plus ciblés, il est difficile de se les procurer en dehors du marché standard. Je pense en particulier aux appareils en tous genres. Dans ce cadre mon choix va systématiquement vers le produit n'ayant pas fait l'objet de publicité. La démarche est, je l'avoue, légèrement inversée : chaque produit faisant l'objet d'une publicité quitte la liste des marques possibles que je pourrais acheter.
Il arrive que, dans des cas exceptionnels, il n'existe pas d'alternative au produit faisant l'objet de la pub. Il me reste alors un choix de conscience à faire. Acheter le produit en rendant la règle plus souple, ou m'en passer. Tout dépend, d'un côté de l'utilité du produit pour moi : s'il est indispensable à ma survie ou totalement superflu, et de l'autre, de la taille de l'effort que je devrai faire pour m'en passer. Car il ne s'agit pas non plus de chercher à se torturer pour ne plus subir l'effet de la pub. Par exemple, s'il a été prouvé par les associations de consommateurs que la lessiveuse pulblan est écologique, efficace, durable, produite dans des conditions éthiques, avec du matériel de qualité, etc. et qu'elle est de loin meilleure en cela que toutes les autres, et que c'est justement elle qui a été affichée dans tous les abris-bus de la capitale, je pense que j'accepterai de faire une entorse à ma règle.
En faisant le choix de ne plus acheter ce qui fait l'objet de publicité commerciale de masse, j'agis pour rendre la publicité caduque. Car de la sorte la publicité fait l'effet inverse à celui pour lequel elle a été créée. En effet, si je ne suis pas la seule à fonctionner ainsi, plus nous seront nombreux à le faire, plus la publicité aura pour effet l'inverse de ce qu'elle recherche à atteindre, et perdra dès lors sa raison d'être.
Rem : Certaines personnes me rétorquent que ce n'est pas possible, que l'alternative n'existe pas. C'est leur réalité. Pour l'avoir expérimenté, je peux dire que 99% de ce que j'achète ne fait pas l'objet de publicité commerciale de masse.
Voilà, il me reste, lors du prochain coup de fil non désiré, de demander l'adresse de la firme qui me contacte, et lui envoyer le présent texte, en les remerciant avec le sourire
Alors voici ma ponte du jour
Comment refuser l'influence de la pub sans "s'opposer" aux publicitaires
L'autre jour, j'étais alitée, malade. Par deux fois le téléphone sonne, et dans les deux cas, je me lève, me déplace jusqu'à l'appareil, décroche, pour apprendre qu'une jeune étudiante en mal de fonds pour payer ses études, et incapable de lire mon nom sans lourdement l'écorcher, tente de me vendre quelque chose, sans me le dire clairement.
Au second coup de fil, la moutarde m'est montée au nez, et j'avoue ne pas avoir répondu très amicalement à mon interlocutrice. Cela dit, elle s'obstinait tellement à vouloir me fourguer son produit sans me laisser le temps de parler, qu'il n 'y avait d'autre moyen que de raccrocher, avaler ses âneries, ou m'obstiner aussi, en lui résistant.
Cette seconde conversation m'a laissé ruminer un temps dans mon lit par la suite. J'étais à la fois très irritée, et pas très fière de moi d'avoir été agressive vis-à-vis de quelqu'un qui ne faisait qu'appliquer à la lettre les méthodes qu'on lui imposait (entre autre écorcher mon nom, ce qu'ils font tous et que je ne rencontre que rarement ailleurs). Et cela m'a poussée à venir écrire ce qui suit.
Point n'est besoin de s'opposer aux publicitaires par des actions en tous genres : porter plainte, gribouiller leurs affiches, agresser leurs employés des centres téléphoniques, dénoncer leurs moyens pervers dans les mass-médias, signer des pétitions contre leur présence dans certaines espaces publics, etc.
Plusieurs autres solutions sont à notre portée et sont de l'ordre de la non-coopération : non-coopération avec les publicitaires bien sûr, mais aussi non-coopération avec les médias qui les soutiennent en leur octroyant de l'espace publicitaire.
Tout d'abord, il est possible d'éviter pratiquement toutes les publicités en choisissant les médias qui s'en passent. Il est possible d'éviter sans trop d'effort : la pub télévisuelle, radiophonique, du web, des journaux, et dans notre boîte aux lettres. A chacun de choisir ses moyens pour y arriver. Je citerai juste :
1- s'inscrire sur la liste Robinson (en Belgique - elle porte un autre nom dans les autres pays) que la plupart des entreprises respectent pour éviter d'importuner par courrier postal nominatif, via téléphone ou encore via email.
2- apposer le petit auto-collant à mettre sur la boîte aux lettres « pas de pub ni de courriers toutes boîtes »;
3- installer un programmes bloquant la publicité provenant du net. C'est gratuit et facile à télécharger et installer.
Deux exceptions toutefois aux publicités évitables : celles de la rue et celles des transports publics. Car je ne peux concevoir de me cloîtrer chez moi, et je refuse de prôner la voiture pour éviter la pub et ne me déplace pas qu'à pieds ou à vélo.
Mais l'acte principal pour éviter la pub, et surtout influencer vers la baisse de présence du monde publicitaire dans nos vies, consiste dans le choix de l'alternative.
L'alternative commence par le choix d'aller s'approvisionner dans les petits commerces alternatifs, les boutiques, les marchés, chez les artisans, chez les producteurs locaux, etc. Tout en utilisant en parallèle les systèmes d'échanges, de dons, en produisant et confectionnant soi-même, en se passant de surconsommer et en évitant les coutumes commerciales du genre « cadeaux de Noël », soldes, braderies et consort. En changeant nos modes de consommation il est clair qu'on trouvera beaucoup moins de produits de multinationales ou même de marques faisant l'objet de publicité, sur notre chemin.
Toutefois pour certains produits plus ciblés, il est difficile de se les procurer en dehors du marché standard. Je pense en particulier aux appareils en tous genres. Dans ce cadre mon choix va systématiquement vers le produit n'ayant pas fait l'objet de publicité. La démarche est, je l'avoue, légèrement inversée : chaque produit faisant l'objet d'une publicité quitte la liste des marques possibles que je pourrais acheter.
Il arrive que, dans des cas exceptionnels, il n'existe pas d'alternative au produit faisant l'objet de la pub. Il me reste alors un choix de conscience à faire. Acheter le produit en rendant la règle plus souple, ou m'en passer. Tout dépend, d'un côté de l'utilité du produit pour moi : s'il est indispensable à ma survie ou totalement superflu, et de l'autre, de la taille de l'effort que je devrai faire pour m'en passer. Car il ne s'agit pas non plus de chercher à se torturer pour ne plus subir l'effet de la pub. Par exemple, s'il a été prouvé par les associations de consommateurs que la lessiveuse pulblan est écologique, efficace, durable, produite dans des conditions éthiques, avec du matériel de qualité, etc. et qu'elle est de loin meilleure en cela que toutes les autres, et que c'est justement elle qui a été affichée dans tous les abris-bus de la capitale, je pense que j'accepterai de faire une entorse à ma règle.
En faisant le choix de ne plus acheter ce qui fait l'objet de publicité commerciale de masse, j'agis pour rendre la publicité caduque. Car de la sorte la publicité fait l'effet inverse à celui pour lequel elle a été créée. En effet, si je ne suis pas la seule à fonctionner ainsi, plus nous seront nombreux à le faire, plus la publicité aura pour effet l'inverse de ce qu'elle recherche à atteindre, et perdra dès lors sa raison d'être.
Rem : Certaines personnes me rétorquent que ce n'est pas possible, que l'alternative n'existe pas. C'est leur réalité. Pour l'avoir expérimenté, je peux dire que 99% de ce que j'achète ne fait pas l'objet de publicité commerciale de masse.
Voilà, il me reste, lors du prochain coup de fil non désiré, de demander l'adresse de la firme qui me contacte, et lui envoyer le présent texte, en les remerciant avec le sourire
calispera- pionnier
- Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 15/10/2006
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Salut calispera...
Quelle idée aussi de te laisser déranger ...!
Quand je suis malade au lit, je débranche le téléphone !
C'est pour ça que les répondeurs automatiques existent et j'en profite pour les remercier !
Secundo, quand je réponds et que c'est pour m'inciter à acheter, je coupe rapidos la parole, je dis que j'ai besoin de rien et je demande si ça va bien, je leur rconte un truc, si ils veulent me vendre un tapis je leur dis que j'ai tout restauré mes planchers en bois d'origine, etc... en leur souhaitant bonne chance et une très bonne journée.
Parfois ça évolue en conversations amicale, but recherché de mon attitude, avec le sourire !
Mon acte principal pour éviter la pub est de ne pas la regarder, de ne pas consommer de produits qui la véhiculent.
Je fais au plus simple, j'ai pas le temps pour du plus compliqué.
Bye et bonne journée
amitié à tous
lou
Quelle idée aussi de te laisser déranger ...!
Quand je suis malade au lit, je débranche le téléphone !
C'est pour ça que les répondeurs automatiques existent et j'en profite pour les remercier !
Secundo, quand je réponds et que c'est pour m'inciter à acheter, je coupe rapidos la parole, je dis que j'ai besoin de rien et je demande si ça va bien, je leur rconte un truc, si ils veulent me vendre un tapis je leur dis que j'ai tout restauré mes planchers en bois d'origine, etc... en leur souhaitant bonne chance et une très bonne journée.
Parfois ça évolue en conversations amicale, but recherché de mon attitude, avec le sourire !
Mon acte principal pour éviter la pub est de ne pas la regarder, de ne pas consommer de produits qui la véhiculent.
Je fais au plus simple, j'ai pas le temps pour du plus compliqué.
Bye et bonne journée
amitié à tous
lou
loulie- Invité
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Mon mec est un épuise-démarcheur : sa patience est sans limite, et il va laisser le vendeur lui parler un bon quart d'heure au téléphone pour finir par lui répondre avec toute la gentillesse du monde « désolée, mais ça ne m'intéresse pas ». Si j'étais télémarketteuse, je désespèrerais de tomber sur lui ! Il m'épate, moi j'envoie bouler maintenant, je l'avoue, sans ménagement, mais sans culpabilité aucune non plus.
Mais ça n'arrive pas souvent, grâce à la liste orange France Télécom (trop peu connue, mais gratuite, et interdit de revendre ton numéro à des démarcheurs)
Mais ça n'arrive pas souvent, grâce à la liste orange France Télécom (trop peu connue, mais gratuite, et interdit de revendre ton numéro à des démarcheurs)
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
@Calispera
Je suis spécialiste du Hors Sujet c'est pour cela que tu n'as pas retrouvé les infos:elles sont ici
https://simplicitevolontaire.1fr1.net/Fonds-documentaire-c2/Sites-internet-f6/quelques-sites-indispensables-pour-moi-t115.htm
J'ai encore eu le problème de pub ce soir: c'est une agence immobilière de ma ville qui a récupéré mon nom sur la boite aux lettres et qui m'envoie des courriers nominatifs. J'avais fait un mail pour être radiée de leurs fichiers, celui ci n'a pas été pris en compte et ce soir j'ai téléphoné au service transaction qui semble avoir compris le message. S'il y a une prochaine fois, je refuserais le courrier pour qu'il soit taxé à l'envoyeur.
Pour ceux qui sont sous freebox, il existe une option à activer qui permet de refuser tous les appels "secrets invoqués", j'ai mis cela je verrais bien si j'ai toujours pleins de publicités ou pas.
Lorsque vous activez ce service, et qu'un correspondant ayant le secret d'appel (il appelle sans afficher son numéro) cherche à vous joindre sur votre ligne Freebox, il obtiendra un disque le prévenant que vous refusez les appels anonymes.
Pour activer le service : * 8 2 #
Pour désactiver le service : # 8 2 #
Pour savoir si le service est activé ou désactivé : * # 8 2 #
Je suis spécialiste du Hors Sujet c'est pour cela que tu n'as pas retrouvé les infos:elles sont ici
https://simplicitevolontaire.1fr1.net/Fonds-documentaire-c2/Sites-internet-f6/quelques-sites-indispensables-pour-moi-t115.htm
J'ai encore eu le problème de pub ce soir: c'est une agence immobilière de ma ville qui a récupéré mon nom sur la boite aux lettres et qui m'envoie des courriers nominatifs. J'avais fait un mail pour être radiée de leurs fichiers, celui ci n'a pas été pris en compte et ce soir j'ai téléphoné au service transaction qui semble avoir compris le message. S'il y a une prochaine fois, je refuserais le courrier pour qu'il soit taxé à l'envoyeur.
Pour ceux qui sont sous freebox, il existe une option à activer qui permet de refuser tous les appels "secrets invoqués", j'ai mis cela je verrais bien si j'ai toujours pleins de publicités ou pas.
Lorsque vous activez ce service, et qu'un correspondant ayant le secret d'appel (il appelle sans afficher son numéro) cherche à vous joindre sur votre ligne Freebox, il obtiendra un disque le prévenant que vous refusez les appels anonymes.
Pour activer le service : * 8 2 #
Pour désactiver le service : # 8 2 #
Pour savoir si le service est activé ou désactivé : * # 8 2 #
aurielle- Age : 44
Localisation : IDF
Date d'inscription : 19/10/2006
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Nous on est dans le cas inverse de Cassandre : mon mari ne les laisse pas finir leur première phrase et leur raccroche au nez (ou les envoie bouler), et moi je les écoute, et puis en général je finis pas leur poser des questions sur leur démarche, leur produits, etc. Je le fais sur un ton très cordial, en général ça se finit dans un rire général et on se souhaite une bonne journée.
Ceci, pour ce qui est des démarches au téléphone. Et c'est relativement récent pour moi parce que ça faisait un sacré bail que l'on n'avait plus de téléphone fixe, donc plus de démarchage par ce biais.
Ceci, pour ce qui est des démarches au téléphone. Et c'est relativement récent pour moi parce que ça faisait un sacré bail que l'on n'avait plus de téléphone fixe, donc plus de démarchage par ce biais.
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Merci beaucoup Aurielle,
De la sorte l'info est plus complète pour les listes Robinson, Orange etc. Cela dit, je pense qu'on a parlé pub, et résistance à la pub sur un autre échange aussi. Je ne suis plus sûre en fait, et ce n'est pas primordial. C'est un sujet qui revient régulièrement dans les forums qui touchent à l'altermondialisation, car la pub est tout de même un facteur important dans le monde du profit. La sv ne fait pas exception à la règle
De la sorte l'info est plus complète pour les listes Robinson, Orange etc. Cela dit, je pense qu'on a parlé pub, et résistance à la pub sur un autre échange aussi. Je ne suis plus sûre en fait, et ce n'est pas primordial. C'est un sujet qui revient régulièrement dans les forums qui touchent à l'altermondialisation, car la pub est tout de même un facteur important dans le monde du profit. La sv ne fait pas exception à la règle
calispera- pionnier
- Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 15/10/2006
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
La démarche est, je l'avoue, légèrement inversée : chaque produit faisant l'objet d'une publicité quitte la liste des marques possibles que je pourrais acheter.
Pareil
Sinon mon homme a "travaillé" (ou plutôt a été exploité) comme téléphoniste/call center pour vendre des trucs. Donc du coup on est plus tolérant... on fait dévier très vite la conversation sur le boulot en lui même (du style "j'ai été à votre place, je sais ce que c'est, courage... mais non vous ne m'aurez pas ") Ca fini aussi comme Mirza en franche cordialité.
Systématiquement on met en avant le problème écologique. (le dernier en date c'était pour nous vendre un abonnement électricité "plus que moins cher", on a dit qu'on ne voulait pas payer moins cher mais avoir une société avec la meilleure politique verte)
Dernière édition par le Ven 13 Juil 2007 - 20:03, édité 1 fois
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Raffa a écrit:La démarche est, je l'avoue, légèrement inversée : chaque produit faisant l'objet d'une publicité quitte la liste des marques possibles que je pourrais acheter.
Pareil
Contente d'apprendre que je ne suis pas la seule. Quand j'en parle autour de moi, j'ai vraiment l'impression qu'on me prend pour une martienne, une débile ou une réactionnaire
Même chez les antipub, ou même particulièrement chez eux, le message ne passe pas. Pour eux il est primordial de s'opposer ou de faire valoir ses droits. Le fait qu'on a le droit de ne pas acheter l'objet de la pub ne semble pas trop les effleurer Pourtant, une fois qu'on a conscience que tout ce à quoi on s'oppose, est soutenu par notre opposition; je me dis que inverser le courant, l'effet de la pub pourraît être nettement plus efficace.
Sinon mon homme a "travaillé" (ou plutôt a été exploité) comme téléphoniste/call center pour vendre des trucs. Donc du coup on est plus tolérant... on fait dévier très vite la conversation sur le boulot en lui même (du style "j'ai été à votre place, je sais ce que c'est, courage... mais non vous ne m'aurez pas ") Ca fini aussi comme Mirza en franche cordialité.
En fait, c'est la raison pour laquelle je regrette d'être agressive. Les gens, quel que soit leur boulot restent des humains avant tout. Et dans le cas des call center j'ai aussi eu des échos navrants. Ces gens sont exploités, et en général ils la ferment, car ils n'ont tout simplement pas d'autres sources de revenus et ils ont à tout prix besoin de cet argent.
calispera- pionnier
- Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 15/10/2006
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Moi aussi, d'une certaine manière : disons que je n'ai jamais acheté en fonction des pubs, mais depuis que j'ai changé mes habitudes, je ne me reconnais plus dans aucune pub !calispera a écrit:Contente d'apprendre que je ne suis pas la seule. Quand j'en parle autour de moi, j'ai vraiment l'impression qu'on me prend pour une martienne, une débile ou une réactionnaire
Du coup, forcément, ce qui passe en pub ne fait pas partie de mes achats, mais ça se fait tout seul…
J'ai aussi la sale habitude de commenter les pubs télé ! Par exemple « Les laboratoires Grenier soutiennent la lutte contre le cancer de la peau », je vais de suite rebondir « ils allongent de la thune à une assoce pour défiscaliser, et du coup ils te font croire que leur produit te protège ! »
Et ainsi de suite…
Après le blanchiment des affiches, tous à carrouf !Le fait qu'on a le droit de ne pas acheter l'objet de la pub ne semble pas trop les effleurer
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Pour les démarches par téléphone je prend aussi le temps de répondre et expliquer pourquoi je ne suis pas intéressée. Je leur dis :
- "vous avez un moment devant vous ??? On peut discuter ?"
-"euuuhh..."
Ca les déconcerte parfois mais débouche souvent sur une discussion sympa ! Faut bien les faire décompresser un peu !
et puis je fini toujours par "courage !!" Car c'est clair c'est un boulot usant !
Sinon j'évite toute pub. Pas de télé, je zappe à la radio dès qu'il y ena une, un filtre sur le web, je renvoie les enveloppes T avec un ptit mot, n'achète que local ou des marques qui ne font pas de pub... Ca en enlève pas mal déjà !
Par contre pour le projet de web Tv auquel je participe ça me pose un cas de conscience pour trouver des financements... On va accepter les pubs sur le site... Peu j'espère et triée sur le volet, m'enfin ...
Bises
- "vous avez un moment devant vous ??? On peut discuter ?"
-"euuuhh..."
Ca les déconcerte parfois mais débouche souvent sur une discussion sympa ! Faut bien les faire décompresser un peu !
et puis je fini toujours par "courage !!" Car c'est clair c'est un boulot usant !
Sinon j'évite toute pub. Pas de télé, je zappe à la radio dès qu'il y ena une, un filtre sur le web, je renvoie les enveloppes T avec un ptit mot, n'achète que local ou des marques qui ne font pas de pub... Ca en enlève pas mal déjà !
Par contre pour le projet de web Tv auquel je participe ça me pose un cas de conscience pour trouver des financements... On va accepter les pubs sur le site... Peu j'espère et triée sur le volet, m'enfin ...
Bises
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Mdrrrrrrr (et en même temps c'est triste): chaque fois que l'on entends notre telephone sonné, mon homme et moi, nous savons que ça va être de la pub (pour une firme vendant des fauteuils, des marchands de vin ou de la télephonie mobile). Alors c'est celui qui est le plus en forme qui répond; nous restons poli bien sur mais nous avons beau leur répété que nous préférions qu'ils ne nous appellent plus, malgré tout régulièrement...
Cela fait déja quelque temps que nous essayons de nous préserver de la pub (plus de pub dans notre boite aux lettres, ni de tv et j'écoute très peu la radio...) Et je dois avouer que lorsque j'y suis à nouveau confrontée cela me fait un peu l'impression d'une manipulation...Et je suis horrifiée des moyens qu'ils emploient (au niveau psychologique c'est d'une grande violence je trouve: culpabilisation et flatterie de nos instincts les plus bas, avec de l'humour pour faire croire que c'est innocent et gaie)...Je dirais cela à des gens accoutumés il me prendraient pour une folle...Je trouve qu'il devrait y avoir une certaine éthique de la pub: la publicité devrait resté juste de l'information sur un produit, pas de la manipulation massive...De plus elle ne devrait pas être présente partout, comme c'est la cas actuellement...
Ne plus acheter de produits qui nous assomme de pub ?: en général les produits qui font l'objet de cette publicité abusive sont des produits "kk beurk" alors...
Cela fait déja quelque temps que nous essayons de nous préserver de la pub (plus de pub dans notre boite aux lettres, ni de tv et j'écoute très peu la radio...) Et je dois avouer que lorsque j'y suis à nouveau confrontée cela me fait un peu l'impression d'une manipulation...Et je suis horrifiée des moyens qu'ils emploient (au niveau psychologique c'est d'une grande violence je trouve: culpabilisation et flatterie de nos instincts les plus bas, avec de l'humour pour faire croire que c'est innocent et gaie)...Je dirais cela à des gens accoutumés il me prendraient pour une folle...Je trouve qu'il devrait y avoir une certaine éthique de la pub: la publicité devrait resté juste de l'information sur un produit, pas de la manipulation massive...De plus elle ne devrait pas être présente partout, comme c'est la cas actuellement...
Ne plus acheter de produits qui nous assomme de pub ?: en général les produits qui font l'objet de cette publicité abusive sont des produits "kk beurk" alors...
jackihi- Age : 52
Localisation : Namur
Date d'inscription : 22/10/2007
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Luttez contre la pub sur internet en téléchargeant le navigateur firefox et son extension "adblock+" !
En ne voyant pas la pub, on n'est pas tenté de cliquer dessus, donc c'est autant de manque à gagner pour les firmes.
En ne voyant pas la pub, on n'est pas tenté de cliquer dessus, donc c'est autant de manque à gagner pour les firmes.
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
J'avoue que je suis plutôt du genre à pester contre le démarchage téléphonique. Tout en restant poli, je limite au maximum la discussion en disant : cela ne m'intéresse pas. Quelque fois (selon mon humeur...), j'ajoute un "Je comprends, c'est votre métier, mais je n'ai pas besoin de votre produit".
Depuis quelques années je limite au maximum les contacts avec la publicité (plus aucune publicité dans la boite au lettre, arrêt de la télévision, écoute de radio sans publicité (si si, cela existe...). Depuis, lorsque je tombe sur un tract publicitaire, ou une publicité télévisuelle, je suis littéralement agressé.
A force de baigner dans ce monde publicitaire, nous sommes comme endormis et l'on a tendance à tout "gober"... En sortant de ce monde, j'ai l'impression que l'on prend plus de recul et que l'on récupère un regard critique...
Depuis quelques années je limite au maximum les contacts avec la publicité (plus aucune publicité dans la boite au lettre, arrêt de la télévision, écoute de radio sans publicité (si si, cela existe...). Depuis, lorsque je tombe sur un tract publicitaire, ou une publicité télévisuelle, je suis littéralement agressé.
A force de baigner dans ce monde publicitaire, nous sommes comme endormis et l'on a tendance à tout "gober"... En sortant de ce monde, j'ai l'impression que l'on prend plus de recul et que l'on récupère un regard critique...
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Eeunded a écrit:J'avoue que je suis plutôt du genre à pester contre le démarchage téléphonique. Tout en restant poli, je limite au maximum la discussion en disant : cela ne m'intéresse pas. Quelque fois (selon mon humeur...), j'ajoute un "Je comprends, c'est votre métier, mais je n'ai pas besoin de votre produit".
En fait, je trouve que leur approche est tellement aberrante que ça donne déjà envie de rentrer dans le tas. Je dois en général me retenir (j'essaie un peu tous les comportements afin de trouver celui qui me va, tout en restant bienveillante). La dernière en date faisait une sorte de sondage sur les mutuelles (pour le compte d'une mutuelle en particulier). Elle me demandait à quelle mutuelle j'étais affiliée, et moi, toute contente de lui dire que je ne suis pas inscrite à une mutuelle. Réponse, mais si madame, c'est obligatoire. Je lui répète (disque rayé) que je ne suis pas affiliée, et je l'entendais déjà s'énerver au bout du fil. Elle a fini par interrompre, irritée (croyant que je me moquais d'elle, alors que je disais la vérité) en s'excusant de m'avoir dérangée. J'étais étonnée que quand on ne répond pas à leurs attentes, tout à coup, ils se rendent compte qu'il faut s'excuser, sinon pas
Depuis quelques années je limite au maximum les contacts avec la publicité (plus aucune publicité dans la boite au lettre, arrêt de la télévision, écoute de radio sans publicité (si si, cela existe...). Depuis, lorsque je tombe sur un tract publicitaire, ou une publicité télévisuelle, je suis littéralement agressé.
A force de baigner dans ce monde publicitaire, nous sommes comme endormis et l'on a tendance à tout "gober"... En sortant de ce monde, j'ai l'impression que l'on prend plus de recul et que l'on récupère un regard critique...
Exactement pareil pour moi. C'est en quittant en partie ce monde de fou, que je me suis rendu compte que je me remettais à penser. Tant qu'on est anesthésié par la pub et les mass-médias, on croit penser, et on ne fait qu'obéir aux conditionnements auxquels on est soumis en permanence, persuadé qu'on est critique, mais les idées qu'on émet, ne sont que des perroquetteries de ce qui nous a été dicté via écran, haut-parleurs ou images.
Quand on se met à avoir des pensées et des idées qu'on n'a jamais entendu nulle part, là on peut être sûr qu'on pense par soi-même On est ravi ensuite d'entendre que d'autres (des décalés comme nous) sont arrivés aux mêmes conclusions. C'est ce que je vis souvent en tout cas en participant au forum ici.
calispera- pionnier
- Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 15/10/2006
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
C'est drôle mas la plupart des gens se croient suffisamment fort pour ne pas se laisser influencer par la publicité. Ils pensent que se ne sont que les gens "faibles" qui sont influencé par elle. Ils ne se rendent même pas compte à quel point ça les touche de manière inconsciente et que certains choix de vie et certaines pensées sont du à cette influence. Pareil d'ailleurs pour la presse féminine...J'ai été longtemps une grande lectrice de ce genre de presse et c'est maintenant que je n'en consomme plus depuis un certain temps que je me rends compte de l'effet désastreux sur notre vision du monde. C'est clair que cela pousse à la consommation et à une certaine culpabilité si on ne correspond pas aux images qu'il nous présente. Je ne parle pas seulement de la mode mais aussi de manière de vivre qu'il nous présente comme normal...et qui finalement ne le sont pas du tout...Jusqu'à nous faire croire qu'une femme non maquillée est une femme mal dans sa peau, qui ne se soigne pas...J'hallucine et pourtant...beaucoup de femme sont enfermées dans ce moule...On peut vraiment parler d'aliènation...
Mais se libérer de cela c'est retrouver une liberté et une force de contestation qui parfois me fait encore peur et dont je ne sais pas toujours quoi faire...
Mais se libérer de cela c'est retrouver une liberté et une force de contestation qui parfois me fait encore peur et dont je ne sais pas toujours quoi faire...
jackihi- Age : 52
Localisation : Namur
Date d'inscription : 22/10/2007
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
jackihi a écrit:Mais se libérer de cela c'est retrouver une liberté et une force de contestation qui parfois me fait encore peur et dont je ne sais pas toujours quoi faire...
Je comprends tes propos pour les avoir vécu. Il arrive qu'en famille, on discute sur tel ou tel produit. On entend alors les slogans publicitaires fuser et les "tu as vu la télé, ça a l'air vraiment génial!"... Face à ça, je ressens à la fois une sorte de colère contre les publicitaires, cette liberté de contestation dont tu parles, parce que, une fois sorti de la planète mass-médias et de son anneau publicitaire, on devient plus critique.
Alors je ne dis rien : Quoi répondre? sans s'opposer...
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Comme l'introduit Eeunded, je pense que la vraie liberté de penser ne s'inscrit justement pas dans la contestation. Car contester c'est encore garder comme référence ce à quoi on s'oppose. La vraie liberté prend ses références ailleurs, et c'est ça justement qui est génial. Tant qu'on conteste, c'est qu'on est encore emprisonné. Et je ne dis pas cela d'une certaine hauteur, car je suis quelqu'un de très contestataire (il suffit de lire le début de l'échange), mais il est vrai qu'à présent il m'arrive de pouvoir sortir en pensée des sentiers battus, sans devoir pour autant m'opposer. Je comprends d'une certaine manière le processus, à partir d'un réel vécu, sans pour autant m'y inscrire pleinement.
calispera- pionnier
- Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 15/10/2006
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Bonjour Jacki,
En fait, parfois je me demande si ce ne sont pas les gens qui se croient les plus protégés par la pub qui sont le plus influencés par elle, mais indirectement alors.
Si la copine qui a marché à la pub nous conseille telle marque de café, ou de sous-vêtement, et que nous suivons son conseil, peut-on considérer dans ce cas qu'on n'est pas influencé par la pub? Et si telle marque introduit un nouveau modèle de chaussures par la publicité, et que nous achetons ce modèle un peu plus tard chez la marque concurrente, est-on ou non influencé par la pub?
Plus ça va, plus je pense que quand nous sommes critiques face à tant de choses qui déconnent dans la société, ça pourraît vouloir dire qu'on a découvert la partie émergée de l'iceberg et que donc tout en étant critique pour certaines choses, nous restons encore très influencés pour la plupart des autres. Ca renvoie bien sûr au concept du bouquin de Alain Accardo dont j'avais mis le résumé sur le forum. Je suis intimement convaincue de ce fait à propos de la télévision. Se croire critique face à elle est le meilleur moyen de s'y faire piéger. Et quand on prend conscience de cela, le meilleur moyen c'est de l'éteindre définitivement. Et bien entendu : seuls ceux qui ont fait ce pas, sont en général d'accord avec ce point de vue mais ils le sont tous.
J'avoue que je n'ai presque jamais acheté cette presse. La supercherie me paressait flagrante dans ce domaine plus que dans d'autres. J'avais eu sous les yeux durant toute mon enfance celle que lisait ma mère, et une fois adulte, j'avais une sorte d'allergie. Certains articles un peu people m'accrochaient (j'adore encore Paris-Match et consort, mais uniquement dans les salles d'attente ), mais les conseils pour se maquiller, embobiner son conjoint, suivre la mode, faire des petits plats comme il se doit, répondre aux canons de je ne sais qui, ça m'a toujours gonflée. Faut dire qu'en détestant : ménage, couture, cuisine, maquillage, et mode féminine apprêtée; ça ne pouvait pas trop m'accrocher. De plus, le ton utilisé me donne l'impression que l'on parle à des enfants, qu'on prend les femmes comme des êtres sous-développés. Et le fait que cette presse, sous prétexte d'être féminine, ne parlait jamais de sujets qui m'intéressent (ou alors en tout tout petit) m'a confirmée dans mon opinion (comme si les femmes n'étaient capables de s'intéresser qu'aux problèmes domestiques, à la coquetterie et à l'éducation – un peu le pendant du foot, de l'informatique et des voitures pour les hommes : réducteur).
J'ai découvert depuis, que la féminité se trouvait dans d'autres domaines que ceux qui sont assignés en général à la femme.
Ben récemment, je me faisais encore la réflexion. Quand je regarde les doigts => les ongles, des femmes, dans le métro, je suis surprise de voir tout le soin qu'elles y portent, en toute grande majorité. Cela rend bien en effet. Et les miens sont loins d'y ressembler, car, à part les couper et les nettoyer un brin, je ne soigne rien d'autre. Mais en y réfléchissant, ça veut dire que toutes ces femmes y consacrent un certain temps, un temps certain. Et là, je tombe des nues. Je ne connais personne qui soit épargné par le manque de temps. Et donc, se soigner les ongles fait donc partie des priorités de la plupart des femmes (de presque aucun homme). Je trouve ça effarant.
Pourtant, je suis consciente de ne pas être cohérente jusqu'au bout dans mon raisonnement, puisque je passe encore 2-3 minutes chaque jour à me mettre du noir sous les yeux – c'est exactement pareil, dans un registre pas si éloigné. J'explique cela, non seulement pour nuancer, mais également pour indiquer que ce ne sont pas les femmes en question que je mets en question, mais les modes de fonctionnement dans lesquels « on » a réussi à tous nous emprisonner. « on » = la pub, la télé, une certaine culture primitive, les modes, etc., en gros : les mass medias surtout.
Ma version c'est que nous sommes toutes et tous enfermés dans ce moule, juste, en simplicité volontaire, nous avons retiré (ou tentons de retirer) les couches superficielles de l'oignon. Et plus on retire de couches, plus on prend conscience qu'on n'est qu'au commencement d'un processus. Et je pense qu'il est bien plus difficile d'effeuiller l'oignon quand on reste sous l'influence des mass-medias.
Comme je l'ai déjà dit plus haut dans l'échange, la liberté, c'est celle de pouvoir choisir l'alternative. La contestation peut mener à terme à découvrir que nous avons ce choix, mais parfois on reste bloqué au niveau contestation, et on s'y perd.
C'est drôle mas la plupart des gens se croient suffisamment fort pour ne pas se laisser influencer par la publicité. Ils pensent que se ne sont que les gens "faibles" qui sont influencé par elle. Ils ne se rendent même pas compte à quel point ça les touche de manière inconsciente et que certains choix de vie et certaines pensées sont du à cette influence.
En fait, parfois je me demande si ce ne sont pas les gens qui se croient les plus protégés par la pub qui sont le plus influencés par elle, mais indirectement alors.
Si la copine qui a marché à la pub nous conseille telle marque de café, ou de sous-vêtement, et que nous suivons son conseil, peut-on considérer dans ce cas qu'on n'est pas influencé par la pub? Et si telle marque introduit un nouveau modèle de chaussures par la publicité, et que nous achetons ce modèle un peu plus tard chez la marque concurrente, est-on ou non influencé par la pub?
Plus ça va, plus je pense que quand nous sommes critiques face à tant de choses qui déconnent dans la société, ça pourraît vouloir dire qu'on a découvert la partie émergée de l'iceberg et que donc tout en étant critique pour certaines choses, nous restons encore très influencés pour la plupart des autres. Ca renvoie bien sûr au concept du bouquin de Alain Accardo dont j'avais mis le résumé sur le forum. Je suis intimement convaincue de ce fait à propos de la télévision. Se croire critique face à elle est le meilleur moyen de s'y faire piéger. Et quand on prend conscience de cela, le meilleur moyen c'est de l'éteindre définitivement. Et bien entendu : seuls ceux qui ont fait ce pas, sont en général d'accord avec ce point de vue mais ils le sont tous.
Pareil d'ailleurs pour la presse féminine...J'ai été longtemps une grande lectrice de ce genre de presse et c'est maintenant que je n'en consomme plus depuis un certain temps que je me rends compte de l'effet désastreux sur notre vision du monde.
J'avoue que je n'ai presque jamais acheté cette presse. La supercherie me paressait flagrante dans ce domaine plus que dans d'autres. J'avais eu sous les yeux durant toute mon enfance celle que lisait ma mère, et une fois adulte, j'avais une sorte d'allergie. Certains articles un peu people m'accrochaient (j'adore encore Paris-Match et consort, mais uniquement dans les salles d'attente ), mais les conseils pour se maquiller, embobiner son conjoint, suivre la mode, faire des petits plats comme il se doit, répondre aux canons de je ne sais qui, ça m'a toujours gonflée. Faut dire qu'en détestant : ménage, couture, cuisine, maquillage, et mode féminine apprêtée; ça ne pouvait pas trop m'accrocher. De plus, le ton utilisé me donne l'impression que l'on parle à des enfants, qu'on prend les femmes comme des êtres sous-développés. Et le fait que cette presse, sous prétexte d'être féminine, ne parlait jamais de sujets qui m'intéressent (ou alors en tout tout petit) m'a confirmée dans mon opinion (comme si les femmes n'étaient capables de s'intéresser qu'aux problèmes domestiques, à la coquetterie et à l'éducation – un peu le pendant du foot, de l'informatique et des voitures pour les hommes : réducteur).
J'ai découvert depuis, que la féminité se trouvait dans d'autres domaines que ceux qui sont assignés en général à la femme.
Jusqu'à nous faire croire qu'une femme non maquillée est une femme mal dans sa peau, qui ne se soigne pas...
Ben récemment, je me faisais encore la réflexion. Quand je regarde les doigts => les ongles, des femmes, dans le métro, je suis surprise de voir tout le soin qu'elles y portent, en toute grande majorité. Cela rend bien en effet. Et les miens sont loins d'y ressembler, car, à part les couper et les nettoyer un brin, je ne soigne rien d'autre. Mais en y réfléchissant, ça veut dire que toutes ces femmes y consacrent un certain temps, un temps certain. Et là, je tombe des nues. Je ne connais personne qui soit épargné par le manque de temps. Et donc, se soigner les ongles fait donc partie des priorités de la plupart des femmes (de presque aucun homme). Je trouve ça effarant.
Pourtant, je suis consciente de ne pas être cohérente jusqu'au bout dans mon raisonnement, puisque je passe encore 2-3 minutes chaque jour à me mettre du noir sous les yeux – c'est exactement pareil, dans un registre pas si éloigné. J'explique cela, non seulement pour nuancer, mais également pour indiquer que ce ne sont pas les femmes en question que je mets en question, mais les modes de fonctionnement dans lesquels « on » a réussi à tous nous emprisonner. « on » = la pub, la télé, une certaine culture primitive, les modes, etc., en gros : les mass medias surtout.
J'hallucine et pourtant...beaucoup de femme sont enfermées dans ce moule...On peut vraiment parler d'aliènation...
Ma version c'est que nous sommes toutes et tous enfermés dans ce moule, juste, en simplicité volontaire, nous avons retiré (ou tentons de retirer) les couches superficielles de l'oignon. Et plus on retire de couches, plus on prend conscience qu'on n'est qu'au commencement d'un processus. Et je pense qu'il est bien plus difficile d'effeuiller l'oignon quand on reste sous l'influence des mass-medias.
Mais se libérer de cela c'est retrouver une liberté et une force de contestation qui parfois me fait encore peur et dont je ne sais pas toujours quoi faire...
Comme je l'ai déjà dit plus haut dans l'échange, la liberté, c'est celle de pouvoir choisir l'alternative. La contestation peut mener à terme à découvrir que nous avons ce choix, mais parfois on reste bloqué au niveau contestation, et on s'y perd.
calispera- pionnier
- Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 15/10/2006
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
C'est très dense ce que tu écrits là Claire!!! Je ne suis pas sûre d'avoir compris toute les subtilités. Mais je ferai un rapprochement avec l'éducation. Quand un jeune se construit en opposition au modèle parental, il se construit encore "par rapport" à ce modèle...il n'a pas encore acquis simplement la liberté d'être différent, d'être lui-même (c'est à ce moment que son action devient puissante)...Bon c'est une étape normale dans le processus "d'identification", le fait de se mettre "en opposition", enfin, je crois...
Bon, je pense qu'être totalement épuré des influences extérieures n'est sans doute pas possible...Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas essayer peu à peu de déconstruire certaines choses...C'est un processus, un cheminement...On peut accepter également de garder certaine valeurs qui nous ont été inculquées et qu'on perçoit comme juste...Et épurer les choses autour de ces valeurs là (par exemple des valeurs comme la solidarité, l'amour qui sont pour moi essentielles. Mais qu'est ce que c'est "être solidaire", qu'est ce que c'est "aimer")
Alors pour ce qui est des influences (entre autre) je dois dire, comme maman j'ai du mal par rapport à tout ça....J'ai encore difficile à me construire une identité positive de maman en dehors de ces carcans qui sont véhiculé par la publicité et mon entourage. Je n'arrive pas encore à percevoir clairement ce qui est vraiment important de ce qui est purement logique consommative et capitaliste...De plus il y a toujours cette crainte stupide que mes enfants soient "en manque" par les choix que je fais et me le reprochent...C'est une position assez délicate...qui s'en doute s'apaisera quand je cesserai d'être craintive et assumerai en toute simplicité, ce que je fais...
Bon, je pense qu'être totalement épuré des influences extérieures n'est sans doute pas possible...Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas essayer peu à peu de déconstruire certaines choses...C'est un processus, un cheminement...On peut accepter également de garder certaine valeurs qui nous ont été inculquées et qu'on perçoit comme juste...Et épurer les choses autour de ces valeurs là (par exemple des valeurs comme la solidarité, l'amour qui sont pour moi essentielles. Mais qu'est ce que c'est "être solidaire", qu'est ce que c'est "aimer")
Alors pour ce qui est des influences (entre autre) je dois dire, comme maman j'ai du mal par rapport à tout ça....J'ai encore difficile à me construire une identité positive de maman en dehors de ces carcans qui sont véhiculé par la publicité et mon entourage. Je n'arrive pas encore à percevoir clairement ce qui est vraiment important de ce qui est purement logique consommative et capitaliste...De plus il y a toujours cette crainte stupide que mes enfants soient "en manque" par les choix que je fais et me le reprochent...C'est une position assez délicate...qui s'en doute s'apaisera quand je cesserai d'être craintive et assumerai en toute simplicité, ce que je fais...
jackihi- Age : 52
Localisation : Namur
Date d'inscription : 22/10/2007
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Nouvel arrivé, je rebondis sur la question, qui semble s'être épuisée depuis le 15 novembre: "sans s'opposer"... ? La non violence que je prône n'a rien à voir avec le pacifisme. Pour moi, la publicité, ce n'est pas autre chose que la propaganda du système consommateur, le diable à l'œuvre. Regardez ce qui faisait scandale il y a 20 ans, c'est devenu banal. Peu importe les produits, c'est d'abord un instrument de laminage mental, d'épuisement de la volonté par usure, par répétition de bêtises qui finissent pas devenir vraies, par habituation collective. Mais cela ne s'arrête pas là: pour moi, le marketing politique est aussi de la publicité: le politiquement correct, c'est de la censure injectée dans nos croyances. Et que penser du délire sur l'amour et sur la liberté qui se répand dans chaque film, chaque série, chaque émission où l'on vous fait rire ou pleurer avec des trucs qui ne servent que l'audimat. Seul, je ne crois pas que je puisse y résister. Même si je pratique la simplicité volontaire depuis bien avant que je ne connaisse ce forum, je suis bien obligé de constater que je me réjouis quand une machine tombe définitivement en panne, alors que mes proches se moquent souvent de mes réparations, forcenées parfois, pour faire durer: c'est un plaisir d'acheter. D'où vient ce "plaisir" si éphémère? Mais je me réjouis aussi quand j'apprends qu'il y a des commandos qui détruisent les panneaux publicitaires. Je pense qu'on ne pouvait pas décider de ne pas faire la guerre sous prétexte qu'on est pour la paix, quand les allemands nous ont envahis. La publicité nous a envahi. La question est seulement pour moi de savoir comment mener une guerre "non violente" contre la publicité. Je ne crois qu'à un regroupement d'une masse suffisante qui refuserait de consommer tel ou tel produit, pour signifier nos limites. En dehors de cela, ce sera pour vous comme pour moi dans la limite du possible.
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Bonjour Aspiral,
Disons qu'il y a plusieurs définition de la non-violence. Celle que je prône dès le début de cet échange, et dans d'autres aussi, consiste à ne pas s'opposer. Nous avons eu à se sujet un échange, sur base d'un article sur cette question.
Il se trouve à cette adresse :
https://simplicitevolontaire.1fr1.net/le-bar-f7/comprendre-un-comportement-d-opposition-t382.htm
Une non-violence qui détruit, agresse, sabote etc. est à mes yeux pleine de violence, mais je sais que la majorité des gens ne pensent pas ainsi.
Disons qu'il y a plusieurs définition de la non-violence. Celle que je prône dès le début de cet échange, et dans d'autres aussi, consiste à ne pas s'opposer. Nous avons eu à se sujet un échange, sur base d'un article sur cette question.
Il se trouve à cette adresse :
https://simplicitevolontaire.1fr1.net/le-bar-f7/comprendre-un-comportement-d-opposition-t382.htm
Une non-violence qui détruit, agresse, sabote etc. est à mes yeux pleine de violence, mais je sais que la majorité des gens ne pensent pas ainsi.
calispera- pionnier
- Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 15/10/2006
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Bonsoir Calispera,
c'est toujours un peu difficile de prendre un train en marche. Je vois qu'il y a déjà eu pas mal de réflexions sur le sujet de la lutte. Lutter "contre" est effectivement souvent être une guerre en retard ou faire la chasse aux symptômes, comme on chasserait la fumée d'un feu avec un ventilateur au lieu de mettre de l'eau dessus. Mais quand il y a déjà le feu... il faut lutter contre même si en passant on mouille les meubles. Je ne crois pas que les commandos anti-publicitaires font mieux que les actions de José Bové. Ce n'est pas à généraliser car dans une société de consommation, casser augmente la consommation. Mais ce sont quand-même des actions symboliques courageuses. Attaquer les motivations psychologiques des lutteurs est pour moi toujours spécieux car je ne crois pas qu'il y ait un seul être humain qui puisse n'avoir que des motivations nobles. On ne peut être sensible qu'à ce à quoi on a été sensibilisé par sa propre histoire. Une partie des motivations de chacun est toujours un besoin de défoulement du refoulé. Ca ne me dérange pas qu'un pompier ait des tendances pyromaniaques ou qu'un chirurgien ait des tendances sadiques. Lutter "pour" est en général mieux, plus constructif, sauf quand il y a le feu. Ici je parlais de refus de collaborer, comme le proposait Gandhi lui-même pour l'occident face à l'invasion allemande. Il disait bien sûr que cela aurait sans doute produit autant de morts que la guerre, mais que ces morts auraient la marque de la vertu et aussi la particularité d'être disséminés dans toutes les couches de la population, ce qui n'aurait pas déséquilibré la pyramide des âges. Le monde appartient déjà à des gens prêts à tout pour sauver leur business. Refuser de collaborer est un acte à risque personnel énorme. Seul ou en petit groupe, on appellera cela du suicide, ou de la bêtise. Le courage ici est de se solidariser en nombre suffisant pour influencer sur les marges bénéficiaires de ceux qui ne font pas du commerce en respectant la dignité humaine. La seule chose qui vaille la peine de vivre est celle pour laquelle on est prêt à mourir, disait Antoine de Saint Exupery.
c'est toujours un peu difficile de prendre un train en marche. Je vois qu'il y a déjà eu pas mal de réflexions sur le sujet de la lutte. Lutter "contre" est effectivement souvent être une guerre en retard ou faire la chasse aux symptômes, comme on chasserait la fumée d'un feu avec un ventilateur au lieu de mettre de l'eau dessus. Mais quand il y a déjà le feu... il faut lutter contre même si en passant on mouille les meubles. Je ne crois pas que les commandos anti-publicitaires font mieux que les actions de José Bové. Ce n'est pas à généraliser car dans une société de consommation, casser augmente la consommation. Mais ce sont quand-même des actions symboliques courageuses. Attaquer les motivations psychologiques des lutteurs est pour moi toujours spécieux car je ne crois pas qu'il y ait un seul être humain qui puisse n'avoir que des motivations nobles. On ne peut être sensible qu'à ce à quoi on a été sensibilisé par sa propre histoire. Une partie des motivations de chacun est toujours un besoin de défoulement du refoulé. Ca ne me dérange pas qu'un pompier ait des tendances pyromaniaques ou qu'un chirurgien ait des tendances sadiques. Lutter "pour" est en général mieux, plus constructif, sauf quand il y a le feu. Ici je parlais de refus de collaborer, comme le proposait Gandhi lui-même pour l'occident face à l'invasion allemande. Il disait bien sûr que cela aurait sans doute produit autant de morts que la guerre, mais que ces morts auraient la marque de la vertu et aussi la particularité d'être disséminés dans toutes les couches de la population, ce qui n'aurait pas déséquilibré la pyramide des âges. Le monde appartient déjà à des gens prêts à tout pour sauver leur business. Refuser de collaborer est un acte à risque personnel énorme. Seul ou en petit groupe, on appellera cela du suicide, ou de la bêtise. Le courage ici est de se solidariser en nombre suffisant pour influencer sur les marges bénéficiaires de ceux qui ne font pas du commerce en respectant la dignité humaine. La seule chose qui vaille la peine de vivre est celle pour laquelle on est prêt à mourir, disait Antoine de Saint Exupery.
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
La simplicité volontaire est une forme de refus de collaborer. On peut le voir ainsi. Et on peut la vivre seul(e) sans que cela soit du suicide ou de la bêtise Même qu'en la vivant seule on influence plus les gens autour de soi qu'en se regroupant, car alors le groupe risque fort de se marginaliser de la société, et de n'influencer personne.
Chercher à être nombreux pour influencer, c'est chercher à rester dans le rapport de force. La non-violence (celle plus radicale dont j'ai parlé plus haut), quitte le rapport de force.
Et bien sûr, quand ya l'feu, dans l'urgence, la non-violence n'est pas forcément la solution, mais la violence, pas forcément non plus.
Chercher à être nombreux pour influencer, c'est chercher à rester dans le rapport de force. La non-violence (celle plus radicale dont j'ai parlé plus haut), quitte le rapport de force.
Et bien sûr, quand ya l'feu, dans l'urgence, la non-violence n'est pas forcément la solution, mais la violence, pas forcément non plus.
calispera- pionnier
- Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 15/10/2006
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Le changement commence par soi-même. J’imagine bien que ceux et celles qui prennent la parole sur ce site ont mis au point des méthodes pour échapper (en partie) à la pub et ne pas être trop influencés par elle (parce que, quoi qu’on en dise, nous sommes tous influencés par la pub car elle dirige le monde entier). Je suis d’accord avec le fait que « s’opposer » n’apporte pas de solution. Mais ça me gêne de penser que l’on puisse se contenter de résister chacun dans son coin, éventuellement en espérant que notre mode de vie va influencer d’autres personnes. Personnellement, je vois que ça ne marche pas. Je parle régulièrement autour de moi de la manipulation que la pub exerce sur nous, de la catastrophe de la surconsommation dans bien des domaines. Les personnes qui viennent chez moi voient que nous vivons assez simplement : pas de lave-vaisselle, sèche linge, TV, pas de game boy ni play station pour les enfants, nous prenons des repas simples, buvons l’eau du robinet, nous avons un autocollant « pas de pub » sur la boîte aux lettres... Comme me dit ma sœur « tu ne profites même pas des bons de réductions ! » puisque je ne reçois pas les pubs. Tout ça pour dire que même s’il y en a qui approuvent nos choix, et ils sont rares, nous n’influençons personne. Les gens ont toujours des tas d’arguments pour continuer à se laisser séduire par la pub et consommer sans réfléchir. C’est bien là que se trouve la force de la pub : elle aliène les gens en les tentant sans cesse, en leur promettant d’obtenir monts et merveilles.
Je ne peux pas accepter l’idée d’agir chacun dans son coin : pendant ce temps, la pub et la surconsommation continuent de ravager la planète, d’abrutir les gens. Je pense aussi aux générations qui nous suivent : nous avons chacun une lourde responsabilité envers ceux qui nous suivent. Quel monde allons-nous leur laisser ?
Selon moi, nous devons lutter contre la publicité et trouver un moyen de le faire. Si Gandhi prônait la non violence, il a mobilisé les foules dans son combat non violent.
Je ne peux pas accepter l’idée d’agir chacun dans son coin : pendant ce temps, la pub et la surconsommation continuent de ravager la planète, d’abrutir les gens. Je pense aussi aux générations qui nous suivent : nous avons chacun une lourde responsabilité envers ceux qui nous suivent. Quel monde allons-nous leur laisser ?
Selon moi, nous devons lutter contre la publicité et trouver un moyen de le faire. Si Gandhi prônait la non violence, il a mobilisé les foules dans son combat non violent.
Espérance- Age : 57
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 02/02/2008
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Comme je viens de le dire à propos des faire-part, la vie ne consiste pas seulement à se protéger derrière les palissades de son château-fort mais aussi se nourrir d'amitié et de solidarité. Pour cela il faut des portes à son château-fort. La force du monde publicitaire est d'isoler les gens pour les faire chercher dans la consommation ce qui leur manque "énergétiquement" par des erzatz qui ne tiennent jamais leurs promesses. Ils appellent cela la "déception post-achat" sur laquelle ils surfent pour insuffler d'autres désirs d'autres erzats... Lutter seul pour ou contre est pour moi vraiment se condamner à la mort lente. Je continue à penser qu'il faut qu'on se rassemble, même si je ne sais pas encore vraiment sur quel critère créer cet effet de seuil qui fédèrera les bonnes volontés disparates.
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Espérance,
Il me semble avoir déjà entendu ça quelque part
C'est peut-être un peu lourdingue, mais je vais me référer à trois textes extérieurs qui font que pour moi l'opposition est pire qu'agir seul-e dans son coin.
D'abord la légende du colibri (encore elle?!!! - ben vi) :
Quelle que soit la taille du problème, des problèmes, nous avons le pouvoir, la responsabilité, d'agir à notre échelle. C'est selon moi la toute première chose à faire, quels que soient nos rêves d'être capable d'en faire beaucoup plus. Car sans avoir fait cela d'abord, nous ne serons pas en mesure, non seulement de faire plus, mais même de voir ce que nous pouvons faire en plus.
Ensuite, la théorie des champs morphiques, qui me donne beaucoup d'espoir. Elle consiste à proposer l'hypothèse que l'évolution de chacun, même sans aucun contact avec l'extérieur, aide à l'évolution de tous. Bien que ce ne soit pas encore quelque chose de prouvé, c'est quelque chose qui me paraît de plus en plus évident.
Et ensuite, je vais terminer par la citation que je trouvais bien gentille il n'y a pas si longtemps, mais qui prend de plus en plus de signification à mes yeux :
Elle est souvent citée, et pourtant je n'en ai pas noté l'origine.
Et j'ajouterai à cela que dans ma vie, je me suis presque toujours opposée à plein de choses, tant à titre personnel, qu'au boulot, ou en tant que militante, jusqu'à il y a quelques années, et que j'ai rarement obtenu ce que je voulais de la sorte. Au contraire, je faisais plutôt souvent grossir le problème. Je sais donc - dans le sens que ma conviction est très profonde - que m'opposer, non seulement ne sert à rien, mais fait souvent empirer les choses, et au mieux, apporte une solution toute provisoire, voire un simulacre de solution, sans jamais faire disparaître le problème (un peu à l'image du mur qu'on construit entre Israël et la Palestine).
Une fois cet état de fait accepté, pour en revenir à la citation : mieux vaut passer à autre chose pour tenter de trouver des solutions, effectuer des changements.
Ben je ne suis pas de ton avis. Moi j'influence les gens autour de moi. Pas toujours, et pas tous. Tout d'abord, il y a ceux qu'on ne peut pas influencer. Rien ne sert de montrer la lune du doigt à quelqu'un qui a un bandeau opaque devant les yeux, et dieu sait comme ils sont nombreux (les porteurs de bandeaux). Il vaut mieux attendre qu'un stimulus (probablement pas nous) leur donne l'idée de retirer le bandeau.
Et pour ceux qui n'ont pas de bandeau, on a intérêt à apprendre à bien montrer la lune, car certaines manières de lever le doigt, amènent les gens à regarder le bout de notre doigt, et à ne pas comprendre notre geste.
Pour moi, et je pense l'avoir déjà exprimé, le meilleur moyen est de témoigner. Les arguments ennuient, et les conseils irritent. Et dans certains cas, même le témoignage est de trop, l'exemple peut alors suffire.
Je pense tout simplement qu'il n'existe pas de moyen direct pour diminuer la présence de la publicité dans la société, excepté de s'en protéger soi-même. Et c'est peut-être cela qu'il faut apprendre à accepter. C'est mon point de vue, et je sais que très peu de gens le partagent. Mais il fait tout de même du chemin
Ca c'est un clin d'oeil pour Laure et moi : la langue française nous force à parler violent même pour parler de non-violence.
********************
Aspiral,
Nous ne sommes pas si seuls que ça. Déjà en parler ici le prouve. Je suis peut-être très optimiste, mais je pense sincèrement que nous représentons une future lame de fond (le seuil sans doute?). Et si je me trompe, ça ne m'empêchera pas de continuer dans la même direction, colibri oblige. De plus, si je me trompe, et que j'abandonne, je ne pourrai que prouver que ne rien faire ne permet pas de changer les choses, pas l'inverse.
Je vais encore jouer aux citations, mais apparemment, j'ai peine à m'exprimer par moi-même aujourd'hui :
Purée, et au moment où je la recopie, je me rends compte que c'est encore une de Gandhi. Décidément çuilà, il me lâche plus
Je pense que de plus en plus d'arbres vont tomber et nous assourdir. Cependant je pense que pendant ce temps, la forêt est en train de se regénérer bien mieux qu'on ne l'imagine. Et si l'on tient compte de l'influence des champs morphiques, ainsi que de l'effet de seuil dont tu parles, il y a peut-être de bonnes raisons d'être optimistes.
Et d'une certaine manière. L'optimisme n'est qu'un choix, et c'est pourtant le seul choix qui permette d'arriver au but.
Espérance a écrit:Le changement commence par soi-même.
Il me semble avoir déjà entendu ça quelque part
Je suis d’accord avec le fait que « s’opposer » n’apporte pas de solution. Mais ça me gêne de penser que l’on puisse se contenter de résister chacun dans son coin, éventuellement en espérant que notre mode de vie va influencer d’autres personnes.
C'est peut-être un peu lourdingue, mais je vais me référer à trois textes extérieurs qui font que pour moi l'opposition est pire qu'agir seul-e dans son coin.
D'abord la légende du colibri (encore elle?!!! - ben vi) :
La part du Colibri
Un immense incendie ravage la jungle.
Affolés, les animaux fuient en tous sens.
Seul un colibri, sans relâche, fait l’aller-retour de la rivière au brasier, une minuscule goutte d’eau dans son bec, pour l’y déposer sur le feu.
Un toucan à l’énorme bec l’interpelle : “tu es fou, colibri, tu vois bien que cela ne sert à rien”.
“Oui, je sais” réponds le colibri, “mais je fais ma part”…
Quelle que soit la taille du problème, des problèmes, nous avons le pouvoir, la responsabilité, d'agir à notre échelle. C'est selon moi la toute première chose à faire, quels que soient nos rêves d'être capable d'en faire beaucoup plus. Car sans avoir fait cela d'abord, nous ne serons pas en mesure, non seulement de faire plus, mais même de voir ce que nous pouvons faire en plus.
Ensuite, la théorie des champs morphiques, qui me donne beaucoup d'espoir. Elle consiste à proposer l'hypothèse que l'évolution de chacun, même sans aucun contact avec l'extérieur, aide à l'évolution de tous. Bien que ce ne soit pas encore quelque chose de prouvé, c'est quelque chose qui me paraît de plus en plus évident.
Et ensuite, je vais terminer par la citation que je trouvais bien gentille il n'y a pas si longtemps, mais qui prend de plus en plus de signification à mes yeux :
"Mon dieu, donne moi la sérénité d'accepter les choses que je ne puis changer, la force de changer celle que je peux et la sagesse d'en apprécier la différence"
Elle est souvent citée, et pourtant je n'en ai pas noté l'origine.
Et j'ajouterai à cela que dans ma vie, je me suis presque toujours opposée à plein de choses, tant à titre personnel, qu'au boulot, ou en tant que militante, jusqu'à il y a quelques années, et que j'ai rarement obtenu ce que je voulais de la sorte. Au contraire, je faisais plutôt souvent grossir le problème. Je sais donc - dans le sens que ma conviction est très profonde - que m'opposer, non seulement ne sert à rien, mais fait souvent empirer les choses, et au mieux, apporte une solution toute provisoire, voire un simulacre de solution, sans jamais faire disparaître le problème (un peu à l'image du mur qu'on construit entre Israël et la Palestine).
Une fois cet état de fait accepté, pour en revenir à la citation : mieux vaut passer à autre chose pour tenter de trouver des solutions, effectuer des changements.
Personnellement, je vois que ça ne marche pas. Je parle régulièrement autour de moi de la manipulation que la pub exerce sur nous, de la catastrophe de la surconsommation dans bien des domaines. Les personnes qui viennent chez moi voient que nous vivons assez simplement : pas de lave-vaisselle, sèche linge, TV, pas de game boy ni play station pour les enfants, nous prenons des repas simples, buvons l’eau du robinet, nous avons un autocollant « pas de pub » sur la boîte aux lettres... Comme me dit ma sœur « tu ne profites même pas des bons de réductions ! » puisque je ne reçois pas les pubs. Tout ça pour dire que même s’il y en a qui approuvent nos choix, et ils sont rares, nous n’influençons personne. Les gens ont toujours des tas d’arguments pour continuer à se laisser séduire par la pub et consommer sans réfléchir.
Ben je ne suis pas de ton avis. Moi j'influence les gens autour de moi. Pas toujours, et pas tous. Tout d'abord, il y a ceux qu'on ne peut pas influencer. Rien ne sert de montrer la lune du doigt à quelqu'un qui a un bandeau opaque devant les yeux, et dieu sait comme ils sont nombreux (les porteurs de bandeaux). Il vaut mieux attendre qu'un stimulus (probablement pas nous) leur donne l'idée de retirer le bandeau.
Et pour ceux qui n'ont pas de bandeau, on a intérêt à apprendre à bien montrer la lune, car certaines manières de lever le doigt, amènent les gens à regarder le bout de notre doigt, et à ne pas comprendre notre geste.
Pour moi, et je pense l'avoir déjà exprimé, le meilleur moyen est de témoigner. Les arguments ennuient, et les conseils irritent. Et dans certains cas, même le témoignage est de trop, l'exemple peut alors suffire.
Je ne peux pas accepter l’idée d’agir chacun dans son coin : pendant ce temps, la pub et la surconsommation continuent de ravager la planète, d’abrutir les gens. Je pense aussi aux générations qui nous suivent : nous avons chacun une lourde responsabilité envers ceux qui nous suivent. Quel monde allons-nous leur laisser ?
Selon moi, nous devons lutter contre la publicité et trouver un moyen de le faire.
Je pense tout simplement qu'il n'existe pas de moyen direct pour diminuer la présence de la publicité dans la société, excepté de s'en protéger soi-même. Et c'est peut-être cela qu'il faut apprendre à accepter. C'est mon point de vue, et je sais que très peu de gens le partagent. Mais il fait tout de même du chemin
combat non violent.
Ca c'est un clin d'oeil pour Laure et moi : la langue française nous force à parler violent même pour parler de non-violence.
********************
Aspiral,
Aspiral a écrit:Lutter seul pour ou contre est pour moi vraiment se condamner à la mort lente.
Nous ne sommes pas si seuls que ça. Déjà en parler ici le prouve. Je suis peut-être très optimiste, mais je pense sincèrement que nous représentons une future lame de fond (le seuil sans doute?). Et si je me trompe, ça ne m'empêchera pas de continuer dans la même direction, colibri oblige. De plus, si je me trompe, et que j'abandonne, je ne pourrai que prouver que ne rien faire ne permet pas de changer les choses, pas l'inverse.
Je vais encore jouer aux citations, mais apparemment, j'ai peine à m'exprimer par moi-même aujourd'hui :
« Les arbres qui tombent font beaucoup de bruit, les forêts qui germent ne s'entendent pas. » Gandhi
Purée, et au moment où je la recopie, je me rends compte que c'est encore une de Gandhi. Décidément çuilà, il me lâche plus
Je pense que de plus en plus d'arbres vont tomber et nous assourdir. Cependant je pense que pendant ce temps, la forêt est en train de se regénérer bien mieux qu'on ne l'imagine. Et si l'on tient compte de l'influence des champs morphiques, ainsi que de l'effet de seuil dont tu parles, il y a peut-être de bonnes raisons d'être optimistes.
Et d'une certaine manière. L'optimisme n'est qu'un choix, et c'est pourtant le seul choix qui permette d'arriver au but.
calispera- pionnier
- Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 15/10/2006
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Merci, Calispera, pour tout cela! Cela donne à réfléchir.
Optimiste, je ne sais plus être. Mais "bienveillant", je l'ai décidé. J'ai choisi de participer à la quête de la conscience, comme un colibri, moi aussi, qui fait sa part dans l'incendie. Mais incendie, il y a. Ce qui me permet de tenir est uniquement de penser à la chenille qui devient papillon. On a que l'impression de mourir. C'est toujours une naissance. Même si sans doute à l'échelle de temps de notre vie, nous ne participerons qu'à la mort de notre civilisation. L'espérance qu'elle devienne un beau papillon doit nous donner l'énergie de la mobilisation.
Sans tomber dans le complexe de Colomb, car ce ne sont que des options, des paris personnels, je crois à la nécessité collective de trouver comment recréer des liens dans le tissu social, pour deux raisons principales: d'abord il y a et il y aura toujours des forts et des faibles et aussi, si on met en perspective ce qui se passe, cela risque d'évoluer vers une violence arbitraire et anarchique. Je préfèrerais pour la bonne évolution des choses qu'il y ait deux camps.
Pour ta culture générale, la phrase :"Mon dieu, donne moi la sérénité d'accepter les choses que je ne puis changer, la force de changer celle que je peux et la sagesse d'en apprécier la différence", est de l'empereur Romain Marc-Aurèle. Elle est la prière "laïque" des groupes d'alcooliques anonymes. Moi aussi je la cite souvent. Elle déculpabilise du sentiment d'impuissance face au désastre de ceux qu'on ne peut aider.
Optimiste, je ne sais plus être. Mais "bienveillant", je l'ai décidé. J'ai choisi de participer à la quête de la conscience, comme un colibri, moi aussi, qui fait sa part dans l'incendie. Mais incendie, il y a. Ce qui me permet de tenir est uniquement de penser à la chenille qui devient papillon. On a que l'impression de mourir. C'est toujours une naissance. Même si sans doute à l'échelle de temps de notre vie, nous ne participerons qu'à la mort de notre civilisation. L'espérance qu'elle devienne un beau papillon doit nous donner l'énergie de la mobilisation.
Sans tomber dans le complexe de Colomb, car ce ne sont que des options, des paris personnels, je crois à la nécessité collective de trouver comment recréer des liens dans le tissu social, pour deux raisons principales: d'abord il y a et il y aura toujours des forts et des faibles et aussi, si on met en perspective ce qui se passe, cela risque d'évoluer vers une violence arbitraire et anarchique. Je préfèrerais pour la bonne évolution des choses qu'il y ait deux camps.
Pour ta culture générale, la phrase :"Mon dieu, donne moi la sérénité d'accepter les choses que je ne puis changer, la force de changer celle que je peux et la sagesse d'en apprécier la différence", est de l'empereur Romain Marc-Aurèle. Elle est la prière "laïque" des groupes d'alcooliques anonymes. Moi aussi je la cite souvent. Elle déculpabilise du sentiment d'impuissance face au désastre de ceux qu'on ne peut aider.
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Eh bien Calispera, tu ne parles pas du 100eme singe ?
(non parce que lorsque j'ai lu le message d'esperence je me suis dit "oula Calispera va "pas aimer" )
mais je suis d'accord faire des discours, dire aux autres, "ce que tu fais est mal".... ça les agasse plus qu'autre choses.
Fais -en silence- ce que tu juges être juste pour toi. Dans l'espoir que ce que tu fais "inspire" ceux qui peuvent te cotoyer. Et ils viendront te poser des questions.
Et si ils ne t'en posent pas, laissent les à leur oeillères.
Parce que ceux là, quand on percutera le mur, ne comprendront même pas pourquoi on en est là.
(non parce que lorsque j'ai lu le message d'esperence je me suis dit "oula Calispera va "pas aimer" )
mais je suis d'accord faire des discours, dire aux autres, "ce que tu fais est mal".... ça les agasse plus qu'autre choses.
Fais -en silence- ce que tu juges être juste pour toi. Dans l'espoir que ce que tu fais "inspire" ceux qui peuvent te cotoyer. Et ils viendront te poser des questions.
Et si ils ne t'en posent pas, laissent les à leur oeillères.
Parce que ceux là, quand on percutera le mur, ne comprendront même pas pourquoi on en est là.
sofi- Age : 46
Localisation : (64)
Date d'inscription : 02/04/2007
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Il est mignon aussi celui là
combat non violent.
Ca c'est un clin d'oeil pour Laure et moi : la langue française nous force à parler violent même pour parler de non-violence.
Aspiral, c'est chouette le complex de colomb, je ne connaissais pas, je ne savais même pas qu'on l'avais traité de menteur, merci
Sinon pour en revenir à la pub, j'ai enfin réussis à évacuer la télé le soir Mon homme la regarde encore le midii pour les clips (qui sont des petites pubs en soi) mais moi je ne les vois plus, et on regarde de moins en moins de films aussi hey, ça progresse à la maison
Invité- Invité
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
https://simplicitevolontaire.1fr1.net/simplicite-volontaire-vs-decroissance-f21/eviter-la-pub-sans-s-opposer-t291-15.htm
Bonjour tout le monde,
J'aime bien toutes vos réactions, et je ne peux donc pas me taire face à elles, elles me titillent.
Aspiral,
Ta remarque me fait très très plaisir. Dans le cadre de mon projet « se changer soi pour changer le monde » (que je n'arrête plus de citer ces derniers jours), j'avais écrit la première version d'un livre. Le titre était le titre du projet, mais dans un second temps, je l'ai intitulé « nous sommes tous des papillons » en faisant à la fois référence à la chenille qui devient papillon, mais aussi à l'anecdote qui raconte qu'un mouvement d'aile de papillon à un bout du monde peut déclencher un ouragan à l'autre bout du monde.
Depuis, j'ai choisi de revenir au titre initial car il correspond plus au contenu du livre. Mais ces notions se touchent.
C'est un peu dans ce cadre là que j'ai l'espoir que l'avenir nous mènera à fonctionner avec moins de règles, car plus en conscience. Si le niveau de conscience s'élève, énormément de problèmes que nous rencontrons aujourd'hui, ne se poseront tout simplement plus. Ok, on est loin du compte, mais ce n'est pas une raison pour ne pas s'y mettre. Quelqu'un m'a dit, à propos de mon projet, qu'il se peut que nous ne puissions connaître les changements en question de notre vivant, mais que ce n'était pas une raison pour perdre nos motivations. J'avoue que je garde espoir de voir suffisamment de changements de mon vivant, mais même si ce ne devait pas être le cas, je pense que je ne pourrai cesser d'agir dans cette direction.
C'est la deuxième fois que tu y fais référence dans tes messages. J'ai peut-être la mémoire courte, ou été distraite, mais je n'en ai pas vu l'explication, et j'avoue ne pas connaître l'expression. Pourrais-tu expliquer? ou me renvoyer là où tu l'as expliqué
Pour moi c'est une conception très chenille sur les liens entre les gens dans la société. Déjà qu'il faudrait définir les forts et les faibles : selon quels critères? La force physique? La santé? Le genre? La richesse? Ce ne sont aucun critère valable pour moi. La force psychologique alors? Ca ne fait pas plus sens pour moi. La conscience alors? Ca non plus ne m'accroche pas. Les gens plus conscients ne pourraient jamais renvoyer les gens moins conscients dans un camp adverse.
De plus, l'idée que les liens doivent fonctionner en fonction de « camp », j'avoue ne pas suivre du tout. C'est préparer la guerre que de vouloir définir des camps.
Pour moi l'évolution des liens sociaux, ce serait plutôt en fonction de l'apprentissage d'une communication saine, l'élévation de la conscience, la connaissance de soi-même, et en fait tout ce qui mène à ce que : quand on veut se faire du bien, on ne peut que prendre le chemin qui fait aussi du bien aux autres, car on est suffisamment conscient pour savoir que quand on se fait du bien au détriment des autres, on se fait a posteriori énormément de mal.
Comme tu l'as fait remarquer dans ton texte sur ton site qui parle du seuil (que tu cites dans un autre échange), l'expérience de vie en communauté que tu as eue, semble montrer qu'il est possible de vivre en harmonie, sans trop d'obligations, de règles, d'interdits etc., tant qu'on n'intègre pas trop de « fouteurs de merde », (excuse l'expression, je n'ai pas mémorisé celle que tu as utilisée) dans le groupe. Cela me ramène à penser que quand on est dans un groupe où une majorité suffisante de gens sont de bonne volonté, et fonctionnent avec un minimum de conscience, on parvient à maintenir un équilibre constructif, viable, évolutif. Et j'ai tendance à penser que cela vaut, quelle que soit la taille de la société. Moi ça me rend optimiste, car je vois réellement les gens devenir plus conscients autour de moi, et j'avoue que je suis aussi beaucoup plus consciente maintenant qu'il y a à peine quelques années. Ca me motive à continuer à aller dans ce sens.
Merci, j'en ai pris bonne note. Me voilà un chti brin moins inculte
****************
Sofi,
Tss Sofi, tu n'as donc pas bien lu? Les champs morphiques, ça fait aussi référence au 100è singe Faut lire l'article en question hein
Encore tss Espérance exprime ce que j'aurais exprimé avec ma tendance naturelle (celle que je privilégiais avant, quand je voulais toujours m'opposer, et que j'en désespérais). En fait, elle me donne une belle occasion de m'exprimer sur le sujet, et j'adore ça Tu me connais bien mal
*************
Laure,
Oui, le mot forcer, il est un peut trop fréquent, mais ici, il ne s'agit pas d'un mot qu'on utilise dans le but d'exprimer quelque chose de non violent. La langue française (ah la salope ) nous force réellement à penser violent
C'est drôle, ici sur le forum, vous utilisez (vous = beaucoup de femmes du forum) souvent l'expression « mon homme » ou parfois « zhom ». Et ça me heurte un peu (c'est pas un reproche). A nouveau, la langue française (eh, oui, la garce ) nous a accoutumés à dire « ma femme » quand l'homme parle de son épouse, de sa compagne. Ce qui est tout de même, à mes yeux, une sorte de manque de respect. Mais c'est tellement ancré dans nos têtes, qu'on ne le voit même pas. Et moi, quand je vois « mon homme », ben je vois un manque de respect, car l'expression est nettement moins ancienne et intégrée dans les moeurs que « ma femme ». Fou hein? Mais bon, quand on n'est pas marié, je vois pas trop quelle expression choisir, si on veut pas parler trop formel. Ya « mon compagnon », mais sinon? Ami et copain ne sont pas assez explicites. Donc j'insiste, c'est pas un reproche, juste une remarque. Et je sais que je serai probablement seule à penser ainsi.
Dernière remarque, la langue n'est que le reflet de ceux qui la pratiquent. Si nous changeons, il va peut-être falloir apprendre à changer la langue
Bonjour tout le monde,
J'aime bien toutes vos réactions, et je ne peux donc pas me taire face à elles, elles me titillent.
Aspiral,
Ce qui me permet de tenir est uniquement de penser à la chenille qui devient papillon.
Ta remarque me fait très très plaisir. Dans le cadre de mon projet « se changer soi pour changer le monde » (que je n'arrête plus de citer ces derniers jours), j'avais écrit la première version d'un livre. Le titre était le titre du projet, mais dans un second temps, je l'ai intitulé « nous sommes tous des papillons » en faisant à la fois référence à la chenille qui devient papillon, mais aussi à l'anecdote qui raconte qu'un mouvement d'aile de papillon à un bout du monde peut déclencher un ouragan à l'autre bout du monde.
Depuis, j'ai choisi de revenir au titre initial car il correspond plus au contenu du livre. Mais ces notions se touchent.
On a que l'impression de mourir. C'est toujours une naissance. Même si sans doute à l'échelle de temps de notre vie, nous ne participerons qu'à la mort de notre civilisation. L'espérance qu'elle devienne un beau papillon doit nous donner l'énergie de la mobilisation.
C'est un peu dans ce cadre là que j'ai l'espoir que l'avenir nous mènera à fonctionner avec moins de règles, car plus en conscience. Si le niveau de conscience s'élève, énormément de problèmes que nous rencontrons aujourd'hui, ne se poseront tout simplement plus. Ok, on est loin du compte, mais ce n'est pas une raison pour ne pas s'y mettre. Quelqu'un m'a dit, à propos de mon projet, qu'il se peut que nous ne puissions connaître les changements en question de notre vivant, mais que ce n'était pas une raison pour perdre nos motivations. J'avoue que je garde espoir de voir suffisamment de changements de mon vivant, mais même si ce ne devait pas être le cas, je pense que je ne pourrai cesser d'agir dans cette direction.
Sans tomber dans le complexe de Colomb, ....
C'est la deuxième fois que tu y fais référence dans tes messages. J'ai peut-être la mémoire courte, ou été distraite, mais je n'en ai pas vu l'explication, et j'avoue ne pas connaître l'expression. Pourrais-tu expliquer? ou me renvoyer là où tu l'as expliqué
je crois à la nécessité collective de trouver comment recréer des liens dans le tissu social, pour deux raisons principales: d'abord il y a et il y aura toujours des forts et des faibles et aussi, si on met en perspective ce qui se passe, cela risque d'évoluer vers une violence arbitraire et anarchique. Je préfèrerais pour la bonne évolution des choses qu'il y ait deux camps.
Pour moi c'est une conception très chenille sur les liens entre les gens dans la société. Déjà qu'il faudrait définir les forts et les faibles : selon quels critères? La force physique? La santé? Le genre? La richesse? Ce ne sont aucun critère valable pour moi. La force psychologique alors? Ca ne fait pas plus sens pour moi. La conscience alors? Ca non plus ne m'accroche pas. Les gens plus conscients ne pourraient jamais renvoyer les gens moins conscients dans un camp adverse.
De plus, l'idée que les liens doivent fonctionner en fonction de « camp », j'avoue ne pas suivre du tout. C'est préparer la guerre que de vouloir définir des camps.
Pour moi l'évolution des liens sociaux, ce serait plutôt en fonction de l'apprentissage d'une communication saine, l'élévation de la conscience, la connaissance de soi-même, et en fait tout ce qui mène à ce que : quand on veut se faire du bien, on ne peut que prendre le chemin qui fait aussi du bien aux autres, car on est suffisamment conscient pour savoir que quand on se fait du bien au détriment des autres, on se fait a posteriori énormément de mal.
Comme tu l'as fait remarquer dans ton texte sur ton site qui parle du seuil (que tu cites dans un autre échange), l'expérience de vie en communauté que tu as eue, semble montrer qu'il est possible de vivre en harmonie, sans trop d'obligations, de règles, d'interdits etc., tant qu'on n'intègre pas trop de « fouteurs de merde », (excuse l'expression, je n'ai pas mémorisé celle que tu as utilisée) dans le groupe. Cela me ramène à penser que quand on est dans un groupe où une majorité suffisante de gens sont de bonne volonté, et fonctionnent avec un minimum de conscience, on parvient à maintenir un équilibre constructif, viable, évolutif. Et j'ai tendance à penser que cela vaut, quelle que soit la taille de la société. Moi ça me rend optimiste, car je vois réellement les gens devenir plus conscients autour de moi, et j'avoue que je suis aussi beaucoup plus consciente maintenant qu'il y a à peine quelques années. Ca me motive à continuer à aller dans ce sens.
Pour ta culture générale, la phrase :"Mon dieu, donne moi la sérénité d'accepter les choses que je ne puis changer, la force de changer celle que je peux et la sagesse d'en apprécier la différence", est de l'empereur Romain Marc-Aurèle. Elle est la prière "laïque" des groupes d'alcooliques anonymes.
Merci, j'en ai pris bonne note. Me voilà un chti brin moins inculte
****************
Sofi,
Eh bien Calispera, tu ne parles pas du 100eme singe ?
Tss Sofi, tu n'as donc pas bien lu? Les champs morphiques, ça fait aussi référence au 100è singe Faut lire l'article en question hein
(non parce que lorsque j'ai lu le message d'esperence je me suis dit "oula Calispera va "pas aimer" )
Encore tss Espérance exprime ce que j'aurais exprimé avec ma tendance naturelle (celle que je privilégiais avant, quand je voulais toujours m'opposer, et que j'en désespérais). En fait, elle me donne une belle occasion de m'exprimer sur le sujet, et j'adore ça Tu me connais bien mal
*************
Laure,
Oui, le mot forcer, il est un peut trop fréquent, mais ici, il ne s'agit pas d'un mot qu'on utilise dans le but d'exprimer quelque chose de non violent. La langue française (ah la salope ) nous force réellement à penser violent
C'est drôle, ici sur le forum, vous utilisez (vous = beaucoup de femmes du forum) souvent l'expression « mon homme » ou parfois « zhom ». Et ça me heurte un peu (c'est pas un reproche). A nouveau, la langue française (eh, oui, la garce ) nous a accoutumés à dire « ma femme » quand l'homme parle de son épouse, de sa compagne. Ce qui est tout de même, à mes yeux, une sorte de manque de respect. Mais c'est tellement ancré dans nos têtes, qu'on ne le voit même pas. Et moi, quand je vois « mon homme », ben je vois un manque de respect, car l'expression est nettement moins ancienne et intégrée dans les moeurs que « ma femme ». Fou hein? Mais bon, quand on n'est pas marié, je vois pas trop quelle expression choisir, si on veut pas parler trop formel. Ya « mon compagnon », mais sinon? Ami et copain ne sont pas assez explicites. Donc j'insiste, c'est pas un reproche, juste une remarque. Et je sais que je serai probablement seule à penser ainsi.
Dernière remarque, la langue n'est que le reflet de ceux qui la pratiquent. Si nous changeons, il va peut-être falloir apprendre à changer la langue
calispera- pionnier
- Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 15/10/2006
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Aïe, ma longue réponse vient d'être effacée !
Bon, je recommence ... Proposer ou faire autre chose plutôt que d'éviter me parait la voie la plus agréable et la plus efficace (en générale et pas seulement "contre" la pub).
Pourtant, si je peux éviter la pub sans m'y opposer en choisissant mes journaux et mes stations de radios, en me débarassant de la télé, en coupant court aux appels et en collant un stoppub sur ma boite aux lettres (de très jolis ici , j'en ai distribué aux voisins hier), je ne peux pas éviter les affiches dans la rue ... et c'est là que je ne vois pas d'alternative entre l'opposition et la résignation. L'espace public est envahi de pub ... et moi je veux continuer à me balader dans la ville pour le moment !
Alors, c'est très intuitif jusqu'à aujourd'hui, mais cette discussion éclaire un peu cette intuition : dans les groupes antipub que j'ai eu l'occasion de fréquenter, il y a souvent un côté agressif, avec des messages comme "con sot mateur" sur les pubs. Et c'est un truc qui ne m'attire pas du tout. Pour moi on est bien là dans une "mauvaise" opposition puisqu'on est dans le mépris. Moi, ce que j'ai envie de faire, c'est de retourner les affiches de pub, et d'y mettre des citations, des bouts de poésie (des dessins si je savais dessiner !) ... bref quelque chose qui n'ai rien à voir avec l'antipub. Et la, il m' semble que l'opposition (je détruis la pub) et la proposition (a la place je mets quelque chose qui n'a rien a voir) s'équilibrent.
Petit HS pour Calispera :
Ce qui te choque, c'est le possessif ou le terme homme/femme ? En tous cas , j'ai un peu de mal aussi avec l'expression(à cause du possessif). Du coup, je dis "mon amoureux", il y a un possessif aussi, mais qui a mes yeux se justifie davantage, comme dans "mon professeur, mon élève". Et les gens me font des gros yeux et me demandent quand j'ai quitté l'école primaire, mais gentiment
(Pour moi "compagnon", c'est pour des gens qui vivent sous le même toit)
Bon, je recommence ... Proposer ou faire autre chose plutôt que d'éviter me parait la voie la plus agréable et la plus efficace (en générale et pas seulement "contre" la pub).
Pourtant, si je peux éviter la pub sans m'y opposer en choisissant mes journaux et mes stations de radios, en me débarassant de la télé, en coupant court aux appels et en collant un stoppub sur ma boite aux lettres (de très jolis ici , j'en ai distribué aux voisins hier), je ne peux pas éviter les affiches dans la rue ... et c'est là que je ne vois pas d'alternative entre l'opposition et la résignation. L'espace public est envahi de pub ... et moi je veux continuer à me balader dans la ville pour le moment !
Alors, c'est très intuitif jusqu'à aujourd'hui, mais cette discussion éclaire un peu cette intuition : dans les groupes antipub que j'ai eu l'occasion de fréquenter, il y a souvent un côté agressif, avec des messages comme "con sot mateur" sur les pubs. Et c'est un truc qui ne m'attire pas du tout. Pour moi on est bien là dans une "mauvaise" opposition puisqu'on est dans le mépris. Moi, ce que j'ai envie de faire, c'est de retourner les affiches de pub, et d'y mettre des citations, des bouts de poésie (des dessins si je savais dessiner !) ... bref quelque chose qui n'ai rien à voir avec l'antipub. Et la, il m' semble que l'opposition (je détruis la pub) et la proposition (a la place je mets quelque chose qui n'a rien a voir) s'équilibrent.
Petit HS pour Calispera :
calispera a écrit:
C'est drôle, ici sur le forum, vous utilisez (vous = beaucoup de femmes du forum) souvent l'expression « mon homme » ou parfois « zhom ». Et ça me heurte un peu (c'est pas un reproche). A nouveau, la langue française (eh, oui, la garce ) nous a accoutumés à dire « ma femme » quand l'homme parle de son épouse, de sa compagne. Ce qui est tout de même, à mes yeux, une sorte de manque de respect. Mais c'est tellement ancré dans nos têtes, qu'on ne le voit même pas. Et moi, quand je vois « mon homme », ben je vois un manque de respect, car l'expression est nettement moins ancienne et intégrée dans les moeurs que « ma femme ». Fou hein? Mais bon, quand on n'est pas marié, je vois pas trop quelle expression choisir, si on veut pas parler trop formel. Ya « mon compagnon », mais sinon? Ami et copain ne sont pas assez explicites. Donc j'insiste, c'est pas un reproche, juste une remarque. Et je sais que je serai probablement seule à penser ainsi.
Ce qui te choque, c'est le possessif ou le terme homme/femme ? En tous cas , j'ai un peu de mal aussi avec l'expression(à cause du possessif). Du coup, je dis "mon amoureux", il y a un possessif aussi, mais qui a mes yeux se justifie davantage, comme dans "mon professeur, mon élève". Et les gens me font des gros yeux et me demandent quand j'ai quitté l'école primaire, mais gentiment
(Pour moi "compagnon", c'est pour des gens qui vivent sous le même toit)
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Localisation : Aveyron
Date d'inscription : 15/01/2007
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
C'est drôle, ici sur le forum, vous utilisez (vous = beaucoup de femmes du forum) souvent l'expression « mon homme » ou parfois « zhom ». Et ça me heurte un peu (c'est pas un reproche). A nouveau, la langue française (eh, oui, la garce Wink ) nous a accoutumés à dire « ma femme » quand l'homme parle de son épouse, de sa compagne. Ce qui est tout de même, à mes yeux, une sorte de manque de respect. Mais c'est tellement ancré dans nos têtes, qu'on ne le voit même pas. Et moi, quand je vois « mon homme », ben je vois un manque de respect, car l'expression est nettement moins ancienne et intégrée dans les moeurs que « ma femme ». Fou hein? Mais bon, quand on n'est pas marié, je vois pas trop quelle expression choisir, si on veut pas parler trop formel. Ya « mon compagnon », mais sinon? Ami et copain ne sont pas assez explicites. Donc j'insiste, c'est pas un reproche, juste une remarque. Et je sais que je serai probablement seule à penser ainsi.
Je revendique mon droit à m'exprimer comme je l'entends Il y a pour moi beaucoup d'amour dans ce "mon homme" ou Zhom quand je le dis sur un forum. Bien plus que si j'employai son prénom (dans mon cas, le Zhom vient du fait qu'il fallait remplacer ce prénom dans mes discussions sur les forums sans qu'il soit reconnaissable, puisque je tiens à mon anonymat et au sien, difficile de parler de ma vie sans parler de lui), bien bien bien plus que si je disais mon compagnon.
Il y a aussi mon chat, ma mère, mon père, mes frères et mes sœurs Oh Oh. Le possessif dans ces cas se rapproche plus de la proximité que de la possession. Zhom aime bien son pseudo de Zhom... Sur certains forums où il est intervenu, il signait même ZhomRaffa. Et personnellement je nous déclare nous mêmes les humains de "mon chat" (pour ne pas dire son nom). Il nous arrive même de nous appeler Homme (ce qu'il est) et Femme (ce que je suis) entre nous.
Oui j'accepte et revendique ce possessif et ces termes dans toutes ces relations d'amour réciproque.
Si tu y vois un manque de respect c'est peut-être de ton côté qu'il faut chercher ?
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
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Dernière édition par Kvieta le Sam 29 Mar 2008 - 11:30, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
en fait, j'ai toujours appeller mon homme "mon homme", c'est devenu son seul surnom même le matin quand je lui dit bonjour, c'est "Bonjour mon homme", lui, il aime bien le cote viril de la chose par contre, c'est vrai que quan dj'y pense, il ne m'a jamais appellé "ma femme", mais c'est peut-être qu'on a commencé à se fréquenter à 15 ans, et qu'à cet age là, "mon homme" est très flatteur, alors que "ma femme", ça fait "pas super dans le vent"
Invité- Invité
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
ah je me pose la question souvent : comment "nommer" mon homme selon mon interlocuteur.. ça varie un peu selon ce dernier mais c'est "mon homme" que je préfère.. et lui m'appelle sa femme :loveit: Je vois une fierté d'être avec lui dans ce "mon"..
Aurore- Localisation : Bourgogne
Date d'inscription : 31/12/2007
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Calispera,
J'ai lu sur ton site le projet de texte "Se changer soi pour changer le monde" + la théorie des champs morphiques avec le 100ème singe. C'est très intéressant ! Et la part du colibri est superbe...
Je ne pousse pas à l'opposition. Mais je suis pour la lutte et le combat, ça oui ! D'ailleurs, se changer soi, c'est un combat : non ?
J'ai lu sur ton site le projet de texte "Se changer soi pour changer le monde" + la théorie des champs morphiques avec le 100ème singe. C'est très intéressant ! Et la part du colibri est superbe...
Je ne pousse pas à l'opposition. Mais je suis pour la lutte et le combat, ça oui ! D'ailleurs, se changer soi, c'est un combat : non ?
Espérance- Age : 57
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 02/02/2008
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Espérance,
Ben tout dépend à quel niveau de langage tu te situes. Pour moi, lutte et combat ont dans leur essence la violence en eux. Et se changer soi n'a rien à voir avec cela. Mais comme la langue française n'a pas de réel mot pour dire : action qui change ou action citoyenne constructive, autre que les mots : activisme, lutte, combat, militantisme, etc. il est vrai qu'il est difficile d'utiliser un mot adéquat.
En tout cas : on lutte contre, et on combat contre (combattre = se battre contre, et battre c'est bastonner, taper). Et quand on se change soi, c'est contre rien du tout, c'est pour plein de choses. Ce n'est pas une lutte ou un combat, c'est une évolution, un chemin, un déplacement des références, une remise en question, de la créativité, des innovations.
Je sais pas si c'est très clair
**************
En ce qui concerne le « mon homme », je pense que j'ai pas été assez loin dans ma logique. En fait, pour mon frère, ma soeur, mon ami, mon amoureux etc. on met un possessif par rapport à un lien (de parenté ou autre). Quand on dit mon médecin, mon coiffeur, c'est celui qui me soigne, c'est celui qui me coiffe, etc. c'est alors plus une fonction, ou quelque chose de cet ordre qui donne le lien. Par contre dans l'idée mon homme, ma femme, c'est le personnage de genre masculin, ou féminin, et la présence du possessif ne donne pas un sens de lien ou de fonction, mais bien de possessif que je relie à de l'objecti... vation (?) (prendre pour objet). Le mot homme ou femme, n'indique pas de lien intrinsèquement. En mettant un possessif, ça peut résonner comme : voilà, cet individu là, je me le suis approprié.
Alors bien sûr, je ne suis pas en train de dire que c'est ce que vous signifiez quand vous utilisez l'expression. Je suis en train de dire, que quand on le fait pour un homme, je sourcille, et tout à coup, ça me fait comprendre qu'on l'a toujours fait pour les femmes, et que j'y suis tellement habituée que j'ai jamais sourcillé.
Et je pense que ce n'est pas anodin que l'expression « ma femme » a toujours été utilisée, et « mon homme » pas. C'est du même ordre que la décision il y a quelques siècles de mettre le masculin comme genre qui l'emporte sur le féminin dans les règles orthographiques. On est tellement bien conditionné qu'on ne remet pas ces choses en question.
Je parle donc bien de l'effet de langage. Loin de moi l'idée de vous prêter quelque intention que ce soit de pas respectueux ou autre. J'ai bien dit que ma remarque n'a rien à voir avec le reproche. Elle est du même ordre que les remarques sur l'usage de mots violents pour qualifier la non-violence.
Euh, c'était quoi encore le sujet de l'échange?
Espérance a écrit:Je ne pousse pas à l'opposition. Mais je suis pour la lutte et le combat, ça oui ! D'ailleurs, se changer soi, c'est un combat : non ?
Ben tout dépend à quel niveau de langage tu te situes. Pour moi, lutte et combat ont dans leur essence la violence en eux. Et se changer soi n'a rien à voir avec cela. Mais comme la langue française n'a pas de réel mot pour dire : action qui change ou action citoyenne constructive, autre que les mots : activisme, lutte, combat, militantisme, etc. il est vrai qu'il est difficile d'utiliser un mot adéquat.
En tout cas : on lutte contre, et on combat contre (combattre = se battre contre, et battre c'est bastonner, taper). Et quand on se change soi, c'est contre rien du tout, c'est pour plein de choses. Ce n'est pas une lutte ou un combat, c'est une évolution, un chemin, un déplacement des références, une remise en question, de la créativité, des innovations.
Je sais pas si c'est très clair
**************
En ce qui concerne le « mon homme », je pense que j'ai pas été assez loin dans ma logique. En fait, pour mon frère, ma soeur, mon ami, mon amoureux etc. on met un possessif par rapport à un lien (de parenté ou autre). Quand on dit mon médecin, mon coiffeur, c'est celui qui me soigne, c'est celui qui me coiffe, etc. c'est alors plus une fonction, ou quelque chose de cet ordre qui donne le lien. Par contre dans l'idée mon homme, ma femme, c'est le personnage de genre masculin, ou féminin, et la présence du possessif ne donne pas un sens de lien ou de fonction, mais bien de possessif que je relie à de l'objecti... vation (?) (prendre pour objet). Le mot homme ou femme, n'indique pas de lien intrinsèquement. En mettant un possessif, ça peut résonner comme : voilà, cet individu là, je me le suis approprié.
Alors bien sûr, je ne suis pas en train de dire que c'est ce que vous signifiez quand vous utilisez l'expression. Je suis en train de dire, que quand on le fait pour un homme, je sourcille, et tout à coup, ça me fait comprendre qu'on l'a toujours fait pour les femmes, et que j'y suis tellement habituée que j'ai jamais sourcillé.
Et je pense que ce n'est pas anodin que l'expression « ma femme » a toujours été utilisée, et « mon homme » pas. C'est du même ordre que la décision il y a quelques siècles de mettre le masculin comme genre qui l'emporte sur le féminin dans les règles orthographiques. On est tellement bien conditionné qu'on ne remet pas ces choses en question.
Je parle donc bien de l'effet de langage. Loin de moi l'idée de vous prêter quelque intention que ce soit de pas respectueux ou autre. J'ai bien dit que ma remarque n'a rien à voir avec le reproche. Elle est du même ordre que les remarques sur l'usage de mots violents pour qualifier la non-violence.
Euh, c'était quoi encore le sujet de l'échange?
calispera- pionnier
- Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 15/10/2006
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Réponse à la dernière phrase du commentaire précédent: chercher une autre alternative à la séduction que le viol.
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Calispera,
C'est bien ce que je pensais : le problème de l'emploi des mots. Pour moi, combat et lutte ne riment pas "forcément" avec violence. Ce sont des mots qui me plaisent, tout comme "chemin" et "évolution" sont des mots qui me plaisent aussi. Et je ne ressens pas le besoin d'expliquer pourquoi.
C'est bien ce que je pensais : le problème de l'emploi des mots. Pour moi, combat et lutte ne riment pas "forcément" avec violence. Ce sont des mots qui me plaisent, tout comme "chemin" et "évolution" sont des mots qui me plaisent aussi. Et je ne ressens pas le besoin d'expliquer pourquoi.
Espérance- Age : 57
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 02/02/2008
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Je ne peux que te renvoyer au dictionnaire pour ces deux mots. Les définitions de ces deux mots (bien longues toutes les deux – Petit Robert) regorgent de violence. Le mot lutte, légèrement moins, on y glisse dans un coin "l'action énergétique" et "d'effort soutenu", mais juste à côté on parle de résistance et d'opposition tout de même, en filigrane, la violence n'est jamais loin.
Et justement c'est cela que je tente de mettre en évidence : est-on bien conscient du langage qu'on utilise quand on dit "lutte non-violente" et "combat non-violent". La langue française, n'ayant pas de mots d'origine non-violente, est obligée d'utiliser des mots d'origine violente pour qualifier la non-violence, et de dire : "ben finalement quand on les utilise au second degré, ils sont tout doux, tout beaux, tout bienveillant". Moi je dis : non, ils ne le sont pas. Regardons-les pour ce qu'ils sont.
Car quand nous parlons de "combat non-violent" par exemple, cela veut dire qu'inconsciemment nos pensées (via le langage qui les supporte) sont imprégnées de violence. Et l'on s'étonne ensuite de ne pas parvenir dans nos relations à être dans autre chose que le rapport de force.
Ben oui, c'est comme de laver le sang avec du sang, ça ne nettoie pas des masses.
Et justement c'est cela que je tente de mettre en évidence : est-on bien conscient du langage qu'on utilise quand on dit "lutte non-violente" et "combat non-violent". La langue française, n'ayant pas de mots d'origine non-violente, est obligée d'utiliser des mots d'origine violente pour qualifier la non-violence, et de dire : "ben finalement quand on les utilise au second degré, ils sont tout doux, tout beaux, tout bienveillant". Moi je dis : non, ils ne le sont pas. Regardons-les pour ce qu'ils sont.
Car quand nous parlons de "combat non-violent" par exemple, cela veut dire qu'inconsciemment nos pensées (via le langage qui les supporte) sont imprégnées de violence. Et l'on s'étonne ensuite de ne pas parvenir dans nos relations à être dans autre chose que le rapport de force.
Ben oui, c'est comme de laver le sang avec du sang, ça ne nettoie pas des masses.
calispera- pionnier
- Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 15/10/2006
Mais ce qu'ils peuvent m'énerver avec leur pubs...
J'ai installé un autocollant comme ça sur ma boîte aux lettres
PAS DE PUBLICITE
S'IL VOUS PLAIT
Je pensais pourtant le message clair.....et poli.
Tu parles, pas un jour sans pub pour les derniers modèles de téléphones portables, le p'tit ensemble string/soutien-gorge affriolant, les voitures à la mode et les inévitables prix cassés des trop nombreux super-hyper marchés du coin..... PFFFFFFFFFFF
Demain matin, j'attends le livreur... et je lui casse les dents !!! Na, va bien finir par comprendre LOL
Carole
PAS DE PUBLICITE
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Je pensais pourtant le message clair.....et poli.
Tu parles, pas un jour sans pub pour les derniers modèles de téléphones portables, le p'tit ensemble string/soutien-gorge affriolant, les voitures à la mode et les inévitables prix cassés des trop nombreux super-hyper marchés du coin..... PFFFFFFFFFFF
Demain matin, j'attends le livreur... et je lui casse les dents !!! Na, va bien finir par comprendre LOL
Carole
camalo- Age : 59
Localisation : Le Pâquier-Montbarry (Suisse)
Date d'inscription : 13/05/2008
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Je te comprend, j'avais mis sur ma boite aux lettres un autocollant "stop pub" que j'avais pris à la mairie. Pendant quelques semaines, pas de problème et un un jour l'autocollant était déchiré par terre et ma boite pleine de pub
J'étais furieuse!
ça doit faire 3 semaines et j'ai remis tout de suite un autocollant qui commence à être à nouveau gratté.
Si je le prends sur le fait...
J'étais furieuse!
ça doit faire 3 semaines et j'ai remis tout de suite un autocollant qui commence à être à nouveau gratté.
Si je le prends sur le fait...
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
On vient de gratter le nôtre - ce qui a dû prendre un temps certain car il était quasi indécollable.
Armor- Localisation : Bretagne
Date d'inscription : 11/11/2007
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
donc je n'étais pas parano, il y a bien des personnes qui décollent ces étiquettes !
par 2 fois j'ai dû recoller le "pas de pub, merci"(polie, hein !),
en me demandant pourquoi ça tenait pas alors que l'étiquette de nos noms tenait... et mon compagnon de rigoler quand je disais qu'il y avait des traces de grattage...
pfuuui ! c'est pitoyable !
par 2 fois j'ai dû recoller le "pas de pub, merci"(polie, hein !),
en me demandant pourquoi ça tenait pas alors que l'étiquette de nos noms tenait... et mon compagnon de rigoler quand je disais qu'il y avait des traces de grattage...
pfuuui ! c'est pitoyable !
magnésie- Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
J'en ai recollé un!
Armor- Localisation : Bretagne
Date d'inscription : 11/11/2007
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Chez moi la solution est plus simple, on ne reçoit aucune pub. On ne reçoit pas toujours le courrier non plus , mais bon... au moins on est pas pollués.
Chez un ami qui habite 2 rues plus loin, il reçoit toutes les pubs ET le courrier ( c est un peu un privilégié) mais à peu près tous les 10 jours.
Alors qu on est à 10 mètres de la poste..pfff.
Et ça m étonne un peu de voir qu on vous arrache carrément les autocollants. J aurais jamais cru que des gens feraient ça, ça les avance à quoi??
Chez un ami qui habite 2 rues plus loin, il reçoit toutes les pubs ET le courrier ( c est un peu un privilégié) mais à peu près tous les 10 jours.
Alors qu on est à 10 mètres de la poste..pfff.
Et ça m étonne un peu de voir qu on vous arrache carrément les autocollants. J aurais jamais cru que des gens feraient ça, ça les avance à quoi??
Invité- Invité
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Si le sujet vous intéresse au point de lire des témoignages en masse et aussi de très bonnes idées, vous pouvez aller lire l'échange
http://www.eco-bio.info/forum/upload/index.php?showtopic=125&hl=publicit%C3%A9
sur éco-bio-info.
Sinon, sur le présent forum, la pub a aussi été abordée sur l'échange :
https://simplicitevolontaire.1fr1.net/simplicite-volontaire-vs-decroissance-f21/eviter-la-pub-sans-s-opposer-t291.htm
En ce qui me concerne, actuellement je râle sur mes voisins. Ils sont "pas foutus" de mettre un auto-collant antipub, mais ils jettent la pub illico quand ils la reçoivent (4 presonnes sur 7).
Pour pallier au fait qu'ils jetaient pub et courriers non désirés sur la tablette du hall d'entrée, et que parfois on mélangeait ça avec de réels courrier, ce qui pouvait amener à jeter ces derniers, j'avais proposé de mettre une "poubelle papier" dans le hall, afin que la personne qui nettoie les communs, puisse jeter tout ça dans le sac poubelle pour papiers recyclés.
J'ai noté sur la poubelle en question que c'est une poubelle à papier recyclé, et lors de l'assemblée générale de copropriété, on avait parlé de ce sujet, qui était également repris dans le compte-rendu. Bref, ils ne peuvent pas ne pas être au courant.
Conclusion : ils jettent dans cette poubelle leur courrier, et leurs pub, même quand celle-ci est emballée dans du plastic. Le tout est jeté dans le sac poubelle pour papiers recyclés.
C'est un détail, mais c'est vraiment l'attitude : "après moi les mouches". Non seulement ils s'en foutent de recevoir cette pub qu'ils jettent immédiatement, mais en plus, ils s'en foutent aussi pour ceux qui suivent : quelqu'un devra bien, dans la chaîne de tri des détritus, faire le boulot de séparer le plastic du papier.
Comme je râlais, à plusieurs reprises (faut dire que c'est tout un contexte peu coopératif), j'ai retiré les pubs plastifiées de la poubelle en question et les ai remises sur la tablette, question de voir ce qui se passerait. Et à chaque fois, quelqu'un les a rejetées dans la poubelles, telles quelles.
Ce que je fais maintenant, quand je rentre chez moi, je zieute distraitement la poubelle, et si j'y trouve des enveloppes plastic, je les prends avec moi, et les empile quelque part dans mon appart.
Je me dis que si je fais ma part (cf légende du colibri), c'est déjà bien, et que j'ai pas à prendre en charge la responsabilité des autres. Mais comme le fait de voir leur mauvaise foi me met réellement en colère, je me dis que je dois trouver une solution qui me convient, car les engueuler, ou devenir mesquine ne servira à rien.
Je tente de penser que c'est pas de la mauvaise foi, mais de l'inconscience, mais tout de même, c'est difficile à croire
Je cherche encore à tirer quelque chose de positif de cette situation, mais je n'ai pas encore trouvé.
Si vous avez des idées.....
http://www.eco-bio.info/forum/upload/index.php?showtopic=125&hl=publicit%C3%A9
sur éco-bio-info.
Sinon, sur le présent forum, la pub a aussi été abordée sur l'échange :
https://simplicitevolontaire.1fr1.net/simplicite-volontaire-vs-decroissance-f21/eviter-la-pub-sans-s-opposer-t291.htm
En ce qui me concerne, actuellement je râle sur mes voisins. Ils sont "pas foutus" de mettre un auto-collant antipub, mais ils jettent la pub illico quand ils la reçoivent (4 presonnes sur 7).
Pour pallier au fait qu'ils jetaient pub et courriers non désirés sur la tablette du hall d'entrée, et que parfois on mélangeait ça avec de réels courrier, ce qui pouvait amener à jeter ces derniers, j'avais proposé de mettre une "poubelle papier" dans le hall, afin que la personne qui nettoie les communs, puisse jeter tout ça dans le sac poubelle pour papiers recyclés.
J'ai noté sur la poubelle en question que c'est une poubelle à papier recyclé, et lors de l'assemblée générale de copropriété, on avait parlé de ce sujet, qui était également repris dans le compte-rendu. Bref, ils ne peuvent pas ne pas être au courant.
Conclusion : ils jettent dans cette poubelle leur courrier, et leurs pub, même quand celle-ci est emballée dans du plastic. Le tout est jeté dans le sac poubelle pour papiers recyclés.
C'est un détail, mais c'est vraiment l'attitude : "après moi les mouches". Non seulement ils s'en foutent de recevoir cette pub qu'ils jettent immédiatement, mais en plus, ils s'en foutent aussi pour ceux qui suivent : quelqu'un devra bien, dans la chaîne de tri des détritus, faire le boulot de séparer le plastic du papier.
Comme je râlais, à plusieurs reprises (faut dire que c'est tout un contexte peu coopératif), j'ai retiré les pubs plastifiées de la poubelle en question et les ai remises sur la tablette, question de voir ce qui se passerait. Et à chaque fois, quelqu'un les a rejetées dans la poubelles, telles quelles.
Ce que je fais maintenant, quand je rentre chez moi, je zieute distraitement la poubelle, et si j'y trouve des enveloppes plastic, je les prends avec moi, et les empile quelque part dans mon appart.
Je me dis que si je fais ma part (cf légende du colibri), c'est déjà bien, et que j'ai pas à prendre en charge la responsabilité des autres. Mais comme le fait de voir leur mauvaise foi me met réellement en colère, je me dis que je dois trouver une solution qui me convient, car les engueuler, ou devenir mesquine ne servira à rien.
Je tente de penser que c'est pas de la mauvaise foi, mais de l'inconscience, mais tout de même, c'est difficile à croire
Je cherche encore à tirer quelque chose de positif de cette situation, mais je n'ai pas encore trouvé.
Si vous avez des idées.....
calispera- pionnier
- Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 15/10/2006
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
J'ai eue droit à un coup de poing dans ma boite aux lettres la semaine où j'ai collé l'autocollant "pas de pubs": je ne sais pas vraiment si les deux événements sont à mettre en corrélation, mais je le suppose....Enfin de toute manière c'est quand même un acte de violence gratuite contre ma pauvre petite boite aux lettres qui n'avait fait de tord à personne.
Mon frêre distribue les publicités: si vous voyez à chaque fois ce qu'il lui reste de non-distribués, qui va quand même aux déchets. Pour ce qui est du papier épargné c'est foutu...Par contre c'est vrai que pour le déconditionnement à l'achat compulsif et aux faux besoins, ça aide...
Mon frêre distribue les publicités: si vous voyez à chaque fois ce qu'il lui reste de non-distribués, qui va quand même aux déchets. Pour ce qui est du papier épargné c'est foutu...Par contre c'est vrai que pour le déconditionnement à l'achat compulsif et aux faux besoins, ça aide...
jackihi- Age : 52
Localisation : Namur
Date d'inscription : 22/10/2007
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
j'ai imité l'autocolant "stop pub" (trouvé en Suisse-une imitation du panneau routier stop et un PUB a l'interieur) avec un marqueur sur ma boite, il est un peu effacé mais je n'ai aucun problème.
prog- Age : 59
Localisation : perigord vert
Date d'inscription : 29/02/2008
Re: Eviter la pub sans "s'opposer"
Calispera, tu veux pas leur offrir un maaAagnifique autocollant "stop-pub" à tes voisins? Ca pourrait les motiver..
Aurore- Localisation : Bourgogne
Date d'inscription : 31/12/2007
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