Travaillez-vous ou pas ?

Rappel du premier message :

Bonjour,

En ce qui me concerne, mon épouse et moi travaillons à plein temps, d'où mon besoin de remédier à cette situation qui me pèse car je manque de temps pour entretenir ma santé, ma maison etc.

J'ai l'impression de ne jamais pouvoir me poser...

Et vous ?

il me parait clair que lorsque l'on gagne très peu d'argent, les avantages et inconvénients de chaque localisation méritent d'être éxaminés en détail.
En ville, tout à portée de la main, transports publics, magasins, loisirs, anonymat garanti, respect de la vie privée... mais pas de nature ni de possibilité de faire son potager.
En campagne, déplacements permanents, donc voiture souvent indispensable, offre culturelle misérable ou inexistante, vie sociale "contrainte", voisinage intrusif, ragots et commérages

Autre solution : vivre dans ou à proximité d'une ville moyenne ou grande.
Paris ou RP non, loyers trop élevés, manque d'espace vital.

raymond pin a écrit:
En campagne, déplacements permanents, donc voiture souvent indispensable, offre culturelle misérable ou inexistante, vie sociale "contrainte", voisinage intrusif, ragots et commérages

en campagne, il y a aussi le silence, un air pur, des ptits zoziaux...une impression de liberté, d'espace...une certaine solidarité...non, non, tout n'est pas sombre en cambrousse. Actuellement, les gens qui veulent s'implanter en campagne ont tous le même projet : gîte, chambre d'hôte, stage naturopathie ou autres : il y a un phénoméne de saturation. Par contre tout ce qui touche le manuel, manque cruellement de bras : maçons, couvreur, charpentier, menuisier, bricoleur, jardinier...
Il y a pleins d'idées pour le travail, mais il faut les inventer, les porter à bout de bras : ex: j'ai un copain, 60 ans, hollandais, il s'est lancé dans une activité de "pitch and putt" sur son terrain...et çà démarre lentement, à vrai dire c'est plutot le "bar" qui a du succés avec tous les chasseurs du coin ...

raymond pin a écrit:
En ville (...) anonymat garanti, respect de la vie privée...

Alors là pas d'accord du tout du tout....

Alors ici, c'est pas le sud-est, ni l'Arriège, peu d'artisans d'art survivent, point de naturopathe à ma connaissance... A deux vallées d'ici, personne ne gagne sa croûte avec un seul job: il en faut deux. L'idée ne me dégoûte pas, mais quoi? Une femme? l'idée du gîte, c'est effectivement un complément, pas une activité en soi, ce sont bien sûr les activités salariées qui se font rares...
Dempsey, c'est quoi le "pitch and putt"?

Je me suis posée la même question pour le "pitch and putt" : c'est un petit golf (merci Wikipédia !)
Ici c'est la campagne aussi, mais proche d'une grande ville (25 km), et assez proche de Paris (50 km), par contre niveau transports c'est assez limité ... une ligne de train (Transilien) et quelques lignes de bus (1 bus par heure, aux heures les plus "chargées", et uniquement en période scolaire (en été c'est la misère LOL !). Nous avons une voiture "familiale" (surtout utilisée par moi pour les courses, et pour véhiculer les enfants à droite à gauche), et mon mari a une bagnole de service, mais la plupart des familles sont obligées d'avoir 2 voitures personnelles, ce qui fait beaucoup de dépenses (sans parler de la pollution ).
Beaucoup de gens ont des petits boulots, relativement précaires (aide à la personne, ménages, etc.).
Les agriculteurs ici sont plutôt du genre "gros exploitants" : ils sont "installés" depuis longtemps et s'en sortent plutôt bien, du moins d'après les échos que j'ai pu avoir (rien à voir avec le petit fermier des Cévennes ...) ; sinon il y a aussi toute la catégorie "employés" qui travaille sur Paris (c'était encore mon cas il y a quelques mois), avec 2h30 de trajet par jour minimum (train + marche à pied, et pour certains train + métro) il faut avoir envie ... ou y être contraint !
Il y a quelques gîtes dans le coin (beaucoup de randonneurs, mais aussi des séminaires, colloques, etc.) : c'est un boulot énorme car la plupart font table d'hôtes, et souvent ce sont des couples dont 1 des 2 a conservé un emploi salarié, car il y a tout de même des saisons plus calmes que d'autres, et les mensualités d'emprunt sont assez conséquentes !).
J'aimerais reprendre une activité, d'ici quelques mois, voir 1 à 2 ans, mais plus proche géographiquement. J'aimerais aussi que ça corresponde davantage à mes convictions personnelles, mais je n'ai pas encore d'idée précise ...

TSD a écrit:

raymond pin a écrit:
En ville (...) anonymat garanti, respect de la vie privée...

Alors là pas d'accord du tout du tout....

ah bon ? veux-tu nous en dire plus, s'il te plait ?
Parce que dans ma propre expérience (2 ans 1/2 en première couronne de la banlieue parisienne), j'ai apprécié que mes voisins ne s'intéressaient aucunement à moi, et ne me parlaient jamais.
Ici, c'est tout l'inverse, ils passent leur temps à observer ce qui se passe chez les autres, et les ragots courent le village...

J'habite à 5 km de Paris et j'ai un voisin assez inquisiteur. Enfin gentil, serviable, mais parfois un peu trop curieux...
Nous avons réussi néanmoins à prendre un peu nos distances, tout en continuant à se parler.

Les emmerdes avec les voisins en ville sont très courantes : le bruit, les animaux, les voitures et plein de conneries sont autant d'étincelles à des problématiques qui peuvent vite gonfler et devenir invivables !!!
Dans mon ancien logement le voisin du dessus mettait très régulièrement sa musique très forte et réussir à parlementer sans envenimer les choses c'est pas toujours très facile.... Et cette année j'ai eu pas mal d'ennuis parce qu'un de mes voisins ne supporte pas les chats (résultat mes chats ne sortent plus de la maison...)
En parallèle il y a de la vie dans ma rue (à part ce gros couillon que personne n'apprécie d'ailleurs...) et une grande mixité de culture très appréciable. Tout le monde se dit bonjour, je connais toute la vie de tout le monde, il y a aussi les ragots qui vont et qui viennent depuis l'épicier du coin et le café... A l'image d'une rue c'est assez ressemblant à l'ambiance d'un petit village au final, et nous ici nous sommes catalogués comme les hippies de la rue....

Et inversement : je suis dans un village de 450 habitants et je n’ai aucun contact avec mes voisins. Chez nous, il n’y a pas de commerce, pas de transport en commun.
Seule, je ne sors de chez moi qu’en voiture . J’ai trop peur sinon. Sauf quelque fois le soir, l’été, à pied avec mon mari pour notre promenade, mais on ne rencontre jamais âme qui vive.
Nous connaissons vaguement trois couples dans le village, les autres c’est un signe de la tête pour quelques un, sinon, c’est l’indifférence. Nos voisins ont eu un bébé il y a 1an ½ ; Je l’ai su quand le bébé avait 6 mois !! Aux dernières élections, nous étions absents. Nous n’avons pas pu voter par procuration parce que je n’avais personne à qui confier cette mission.
Mais par contre, on n’est pas emmerdé ! Ca…..Été comme hiver, les gens rentrent du bouleau à 19h00, et à 20h30 ferment les volets pour se claquer devant la télé.
Ah oui, et aucune mixité de culture chez nous. Les gens sont tous formatés, tous pareils : des moutons.

merci TSD, je comprends !
Les nuisances des voisins, inévitables du fait de la proximité en ville, existent tout autant en campagne : bruits de tondeuse le dimanche matin, aboiements de chiens, gamins à mobylette (trafiquées et ultra bruyantes) qui passent et repassent sans cesse, musique à fond fenêtres ouvertes... je subis cela, et pourtant je ne suis pas en lotissement !

D'ou un sentiment de grande solitude pour ceux qui veulent sortir de la norme
Se regrouper, style éco-village, pour partager nos "idéaux", nos ressources est-elle une solution? vivre en communauté demande aussi , beaucoup de compromis...la vie n'est faite que de compromissions, c'est notre degré d'acceptance qui nous rend heureux ou malheureux .
Vivre en nature, m'a permis de fuir cette société qui ne me convient pas : c'est une fuite, l'affrontement est trop disproportionné ?

vivre en couple, en famille, en communauté demande des compromis
en ville ou au village, il y aura toujours des gens, des moments agréables et d'autres moins...

Ah les voisins, les commérages, les ragots...ça ne doit pas être l'apanage de la ville ou de la campagne...Il y a des gens désagréables (pour être poli) partout.

Sinon, pour en revenir à nos moutons ( à nous les travailleurs... ), ben il semblerait qu'il soit difficile de faire l'impasse sur le travail et malgré nos essais et compromis pour réduire notre consommation, et bien il faut quand même faire rentrer de l'argent...

Ah la la, la la !!

J'ai eu la chance de ne pas travailler pendant 5 ans et c'était le pied ! Tout le monde était triste pour moi et pensait que je m'ennuyais seule à la maison. Au contraire !
J'ai repris le boulot il y a un an pour payer me des dépenses de santé (assistante dentaire en formation) et c'est dur mais ce travail me passionne et le patron est cool donc je ne vois pas passer les journées.
Mon compagnon est à mi-temps mais pas par choix, c'était ça ou rien.
Donc lui gagne 650 et moi 400 euros par mois. C'est pas toujours facile mais on fait avec.
Bien sur mon reve serait de ne jamais plus travailler de toute ma vie mais je pense que cela restera une utopie !

vivre avec 1050e même à 2, vous avez un loyer, un véhicule...

reveuse a écrit:vivre avec 1050e même à 2, vous avez un loyer, un véhicule...

L'appart est à lui (donc pas de loyer).

Moi je vais au boulot à pied mais lui doit prendre la voiture car il travaille à une trentaine de kilomètres.

Je ne sais pas comment on fait mais on réussit quand meme à mettre des sous de cotés. Vive la SV !!

bravo nous n'avons pas de loyer, pas de frais de véhicule (véh société)
nous sommes 6 mais avec des revenus de 3600e nous arrivons à peine à
mettre 600e de côté, pourtant on ne sort pas, vacances 2X 1 semaine en gîte, je profite des soldes pour acheter le minimum nécessaire en vêtements, évidemment il y a les frais scolaires et sportifs des 2 aînés
une grande famille (frères soeurs..) donc des frais cadeaux un peu élevés, je ne vois pas comment on peut dépenser autant, je cuisine
beaucoup des produits frais et suis très regardante sur qualité...

reveuse a écrit:je ne vois pas comment on peut dépenser autant, je cuisine
beaucoup des produits frais et suis très regardante sur qualité...

Quand on fait très attention à ce que l'on mange alors le budget nourriture peut fortement grossir les dépenses. J'ai déjà fait la comparaison avec un collègue qui ne mange qu'en fonction des réductions des magasins, qui se fiche plutôt de la qualité et qui ne cuisine quasi pas.... Par rapport à lui mon budget bouffe est quasi multiplié par 3.... Il ne faut pas être leurré par les mensonges industriels : manger correctement a toujours été une grosse dépense, ça a toujours couté très cher.... Et c'est d'autant plus vrai aujourd'hui ! Nous faire croire l'inverse est un beau mirage qui finira par disparaitre... Mais pour moi c'est et ça restera une dépense obligatoire et fondamentale. Manger correctement (de l'achat à l'assiette) est une valeur très importante à mon sens.

Ne pas confondre "travail" avec "emploi" : lorsque je crée une sculpture ou que je jardine, ou même quand je fais le ménage, ou que je cuisine, je travaille. Une femme ou un homme qui s'occupe de ses enfants travaille. En revanche, l'emploi est une activité rémunérée, le plus souvent abstraite et de plus en plus aliénante.

Je rejoins Jean-Paul, ne pas confondre travail (du latin tripalium, instrument de torture) et emploi...Combien d'heures une femme au foyer fait-elle ? avec souvent peu de reconnaissance et pour pas un rond.
Et quand on pose la question aux enfants...que font tes parents ? Papa travail, Maman ne fait rien.
Nous vivons avec un bon salaire et c'est trés cool mais bien sans être exigeant.

Je travaille à temps complet et je vis seule avec mon chat.
Du coup, je ne peux compter que sur moi.

Au niveau argent c'est beaucoup de liberté vu que je suis seule à décider et que je n'engage que ma seule responsabilité. Maintenant que j'ai un CDI, c'est plutôt agréable.
Mais durant mes années étudiantes où j'enchaînais les jobs précaires (lire boulots de merde, payés une misère et en CDD d'un mois, voir en journalier!) le fait d'être célibataire c'était surtout être très vulnérable, car sans aucun recours ni soutien.

ça va beaucoup mieux depuis que j'ai fini mes études et trouvé un vrai travail (pas un job étudiant). Du coup, je le vis moins comme une corvée!

Perso, je n'ai plus d'emploi et c'est un choix, après avoir été l'esclave de diverses sociétés qui s'enrichissent en participant activement à la destruction de la planète et de l'humanité, en produisant des choses inutiles et nocives. Je perçois le RSA, c'est à dire moins de 500 € par mois, évidemment je ne consomme pas, à part la nourriture et les charges mensuelles obligatoires (loyer, edf, telephone etc). J'ai un petit potager, et à coté de ça je TRAVAILLE (berk ce mot nauséabond) puisque je suis artiste et que je crée de façon intensive, et même le dimanche et les jours feriés. Alors c'est sur que je n'ai pas la garantie de perçevoir un "salaire" ou une somme d'argent, ou de vendre mes oeuvres, mais j'exerce une activité qui me plait et me permet de m'exprimer. Alors je n'ai surtout pas envie de retourner à l'esclavage pour être en contact forçé avec des individus sans conscience, qui font le contraire de ce qu'ils pensent et disent, tout ça pour gagner un salaire qui permettra de s'acheter des objets inutiles ou bien des services qui occasionneront d'innombrables dégats à moyen terme sur l'humanité et la planète.

Je vais sûrement créer une polémique, mais,
jeanpaul, n'est ce pas contradictoire de ne pas vouloir être dans le système du travail classique, mais de quand même toucher le rsa qui lui fait partie intégrante du système dénoncé?

Comprenez bien : je ne critique pas, je cherche avant tout à comprendre.

Edit : je me demandais aussi, c'est en place l'histoire de travailler quelques heures par semaine ou mois pour conserver le rsa?

Je perçois le rsa parce que nous vivons dans un système basé sur l'argent. Si nous vivions dans une société basée sur l'échange ou le troc, je n'aurais pas besoin de perçevoir une aide financière.

Edit : Et j'ai "travaillé" pour engraisser ce système et les multinationales sans scrupule et donneuses de leçons, j'ai donc cotisé. Alors qu'on ne me parle pas d'assistanat quand il s'agit de solidarité.

Edit admin : merci d'éviter les doubles messages : la fonction "éditer" permet de revenir sans limite de temps modifier ou compléter un message déjà posté.

Mouais. Mais comme la solidarité (RSA, allocation chômage...) est fondée sur l'emploi, tu perçois le RSA parce que d'autres acceptent d'être des "esclaves". Si tout le monde décidait de faire comme toi, tu ne percevrais plus rien.
Non pas que je sois contre la solidarité, au contraire, je suis archi pour. Mais je pense que ça devrait être chacun son tour. Un temps j'accepte de bosser pour que d'autres puissent bénéficier de la solidarité, un temps c'est moi qui ne travaille pas et je bénéficie de l'aide. Si ce sont toujours les mêmes aux mêmes rôles, j'ai un petit sentiment d'injustice...

Jean Paul, n'est ce pas surtout un choix dangereux?
Je serais effrayée de dépendre du bon vouloir des organismes qui peuvent décider de baisser ou supprimer ce RSA qui me fait vivre...
Je préfère dépendre de mon travail que d'une aide qui n'a rien de définitif ou sûr.

Ceci dit, Philomenne, le système est très imparfait : j'ai un statut bizarre (pigiste) mais depuis 17 ans je perçois des salaires, donc je cotise allègrement pour le chomage, mais je n'ai pas droit au allocations chomage puisque je travaille sans contrat de travail, donc on peut pas me "virer". Et si je me retrouve en arrêt maladie, mes indemnités journalières ne sont que de 40% de ce que je gagne en moyenne, et qui est déjà limite pour vivre.

La solidarité, comme tu le dis, est géniale... quand elle est réciproque. J'ai parfois l'impression d'être un peu le dindon de la farce! Mais je ne suis pas la seule, c'est sûr. Le système est à revoir complètement je pense.

Cannelle a écrit:Ceci dit, Philomenne, le système est très imparfait (...) Le système est à revoir complètement je pense.

Entièrement d'accord avec toi.

Cannelle a écrit:Ceci dit, Philomenne, le système est très imparfait (...) Le système est à revoir complètement je pense.

Sur le principe je suis assez d'accord, dans la réalité, je le suis beaucoup moins.
Car je ne suis pas convaincu que révisions du système soit synonyme d'amélioration.

@Cannelle, le statut pigiste semble être un statut bizarre qui dépend beaucoup du profil de chacun (en cherchant rapidement, j'ai par exemple vu qu'avoir une carte de presse ou non change beaucoup de chose). Par contre, j'ai vu aussi que c'était du CDI avec les avantages CDI classique.
Pour les arrêts maladie, je vous rassure, la Sécu n'est pas très généreuse (le plafond est de 50% du salaire je crois).

Philomenne a écrit:Mouais. Mais comme la solidarité (RSA, allocation chômage...) est fondée sur l'emploi, tu perçois le RSA parce que d'autres acceptent d'être des "esclaves". Si tout le monde décidait de faire comme toi, tu ne percevrais plus rien.

Effectivement, c'est le principe.
Dans mon optique, le but du RSA, du chômage & co c'est de servir un filet de sécurité : ils servent quand, pour une raison ou une autre, on se retrouve en difficulté.


@jeanpaul, le monde du travail ne se résumé pas aux multinationales.
La majorité des travailleurs travaille dans des PME (1 à 500 employés).
Sans compter que les multinationales ont quand même des intérêts. Pour n'en citer que 2 : EDF et Véolia. Ces 2 là fournissent eau et electricité aux particuliers.

Quand à l'échange et le troc, c'est le principe du système actuel. L'argent n'existant que parce qu'il n'est pas toujours possible de s'entendre sur les produits à échanger, la monnaie permettant de faire l'intermédiaire.


Mais là on dérive un peu du sujet initial non?

gunday a écrit:[
@Cannelle, le statut pigiste semble être un statut bizarre qui dépend beaucoup du profil de chacun (en cherchant rapidement, j'ai par exemple vu qu'avoir une carte de presse ou non change beaucoup de chose). Par contre, j'ai vu aussi que c'était du CDI avec les avantages CDI classique.

Effectivement quand j'avais la carte de presse, c'était intéressant comme statut pour plein de choses (et les musées gratuits, top!)
J'ai plus, j'ai changé de branche!

Les avantages du CDI sont biaisés.
En théorie, tu as droit à la prime de précarité. Mais tes "employeurs" l'incluent à la pige. Du coup,
- ça disparait : si on te propose une pige à 100 euros, c'est 100 euros bruts incluant la prime de précarité et les congés payés! (ils ne sont pas ajoutée ensuite. donc t'as pas d'avantage... ni un pécule pour prévoir des congés. si tu bosses pas un mois, t'es à la rue)
-vis à vis de la sécu, ta prime de précarité, c'est pas du salaire. donc eux, ils l'enlèvent, ainsi que la part de ta pige correspondant aux congés, avant de calculer à combien tu as droit en indemnités journalières. qui du coup sont ridicules.

Edit : mais oui, je confirme... on est hors sujet

Cannelle: dans les pires statuts qui soient, j'ai travaillé comme enquêteur pour le CS* (les fameux sondages d'opinions). Le principe même du calcul de la rémunération était biaisé: on était payé à l'heure, avec des contrats journaliers et des paies hebdomadaires.
Evidemment, nous avions une énorme pression de nos supérieurs pour travailler plus vite, faire plus d'enquêtes... Et si tu n'en faisais pas assez, on ne te proposais tout simplement plus de travail (vu que t'es journalier). Seulement, travailler vite était tout simplement contraire à notre intérêt puisque nous étions payés à l'heure! Donc plus nous terminions vite une enquête, moins nous touchions!

Pour ma part je travaille à temps complet et j'en suis ravi, j'aime beaucoup mon travail et je considère le travail en général comme une bonne chose. Malheureusement ce sont des facteurs humains qui parfois gâchent voire supprime le plaisir de travailler...
Tous les jours, quoi que je fasse, que je mange, que je boive, que je jouisse du toit au dessus de ma tête, que je me couche dans mon lit douillet, que j'allume mon ordinateur pour surfer sur ce forum, que je regarde grandir mes enfants qui ont pourtant eu dès leur venue au monde d'énormes soucis de santé, je le dois au travail d'autrui et au mien...

ah, là Frédo tu vas pas dire que tu le fais pas exprès.
après tu vas faire l'innocent "bah pourquoi elles sont toutes folles de moi?"



Bon, en clair, j'aime cet état d'esprit. Moi aussi j'aime mon boulot... (Aussi parce que mes collègues sont à 800 km, ce qui supprime les "facteurs humains" ).

Et j'espère que les énormes soucis de santé de tes enfants se conjuguent au passé?

Ben, non, je ne le fais pas exprès, je suis comme ça, je n'y peux rien !!

Oui, un grand merci, mes enfants ont tous les deux eu des débuts très difficiles (les médecins ne sont vraiment pas de bons communiquants, mais j'ai cru comprendre que la maman étant en état pré-éclamptique ils ont tous deux été empoisonnés par un liquide amniotique non drainé... ceci étant dit sous toutes réserve) et à chaque fois ce furent trois semaines de clinique avant de sortir. Ils s'en sont très vite sortis tous les trois (bien que la maman, faute d'information ai remis ça pour notre seconde, qui doit l'existence à l'incompértence des médecins... felix culpa !!) et se protent comme des charmes. Une chipie amoureuse de 16 ans et un flemmard chevelu de 18, tout va bien!
Je suis totalement hors sujet, mais lorsque l'on me parle de mes enfants, j'en fais des tartines!!
... Un grand merci pour ta sollicitude!!

Moi aussi, j'adore mon boulot. Heureusement, d'ailleurs !
(Ils ont l'air chouettes, tes gosses !)

Un chevelu de 18 ans? Et il fait quoi, ton fiston?

Non, c'est pas pour moi, j'ai une cousine de 19ans à caser!

Emma a écrit:... (Ils ont l'air chouettes, tes gosses !)

Ils le sont ! Mon Chichille et ma Nénette...

Iris d'eau a écrit:... Et il fait quoi, ton fiston?

Il rate son Bac S ...

et je suppose qu'il y met tout son coeur!!!

Frédo a écrit:
Il rate son Bac S ...

ça arrive...
Mon frangin aussi a dû s'y prendre à deux fois pour décrocher son bacho! Bon il l'a eu, au final et a terminé sa formation de pompier de Paris la semaine dernière! (oui, je le crie sur tous les toits parce que je suis très fière de mon petit frère!)

Panthera Pardhus a écrit: et je suppose qu'il y met tout son coeur!!!

Et comment !!

Iris : même pas je ferai une plaisanterie de mauvais goût sur les pompiers de Paris. Non non non !

oui, je sais, je l'ai faite environ 35s après que mon frère m'ai annoncé son envie d'y entrer....

salut,
je travail a temps plein depuis quelques années comme prestataire de service avec des horaires décalés avec bien évidement l'impression de passer a coté de beaucoup de chose,rien a voir avec l'époque ou j'habitais une petite chambre meublée,a 1000franc par mois tout compris et ou il suffisait de travailler 10/15 jours par mois pour se sentir riche tel cresus

Je ne travaille plus. Mon contrat vient de se terminer et n'est pas renouvelle.
Je vais donc percevoir le chômage.
On va tenter le choix que je ne travaille plus, après mon chômage je ne toucherais plus rien.
Il est possible que j'alterne emploi et périodes sans car a la longue ça risque de faire long à ne pas travailler.
Mais pour le moment j'aimerais ne plus travailler et être donc femme au foyer et un jour mère au foyer. M'occuper de la maison et de tout ce qui nous permettra de vivre simplement.
J'ai remarque qu'en travaillant on choisit souvent la facilité, notamment niveau cuisine, par manque de temps et je trouve ça dommage.
À voir ce que donnera notre expérience niveau couple ...

Bonjour à tous, pour ma part je travaille à temps plein ce qui me va car j'adore mon travail. Dans l'idéal c'est vrai je préfèrerai un mi-temps, mais je viens d'acheter une maison et il y a pas mal de travaux.
Mais bon, malgré mon temps plein je trouve que j'ai quand même pas mal de temps que j'utilise pour moi, faire la cuisine, du sport, lire. Il faut savoir profiter de son temps libre. Quand j'entends certaines de mes collègues qui passent leur après-midi à repasser par exemple je ne comprends pas, c'est comme ceux qui passent leur journée/soirée devant la TV... Après il faut se donner ses priorités.
Moi j'adore mon temps libre et j'en profites un max, surtout quand il fait beau et que je peux aller lire au soleil. Après c'est vrai que je n'ai pas d'enfants pour le moment, c'est d'ailleurs en partie pour ça que je n'en veux pas. Je m'occupe de moi, et c'est déja bien.

Frédo a écrit:

Iris d'eau a écrit:... Et il fait quoi, ton fiston?

Il rate son Bac S ...

Au fait, je suis un vilain papa car j'ai sous estimé mon Chichille, qui a finalement eu son Bac...

Enhorabuena! toutes mes félicitations à M. Fiston!

Aaaaaaaaaah bonne nouvelle que voila ! Bon, même si le bac, quand on l'a, ne sert à rien (mais quand on ne l'a pas, ça peut être embêtant), c'est une bonne nouvelle !

je travaille temps plein mais heureusement j'ai la chance de faire un boulot que j'adore (bibliothécaire). Maintenant j'avoue que j'ai parfois du mal à désolidariser ma vie professionnelle de ma vie privée !
Mon mari a eu des soucis de santé et nous avons décidé qu'il était préférable de réduire notre "train de vie" pour qu'il puisse arrêter de travailler ! Il est fort actif et s'est investi dans pas mal d'actions citoyennes...
Avec 4 enfants, les fins de mois sont parfois difficiles, même si je gagne bien ma vie, mais le principal c'est de voir mon mari mieux dans sa peau !!!

Frédo a écrit:

Frédo a écrit:

Iris d'eau a écrit:... Et il fait quoi, ton fiston?

Il rate son Bac S ...

Au fait, je suis un vilain papa car j'ai sous estimé mon Chichille, qui a finalement eu son Bac...

Yessss!
Félicitation de ma part !

Merci !!