RSA et choix de vie
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RSA et choix de vie
Edit : sujet divisé de celui-ci
On pourrait faire un post sur le RSA, le revenu d'existence ... si ce n'est déjà fait ! Personnellement je considère que c'est un job un plein temps de vivre en cohérence complète (ce que je ne fais pas : mon boulot lui-même passe encore (et ça se discute) mais la voiture pour y aller fait partie d'un énorme compromis), et que ceux qui profitent du RSA pour cela ne sont ni des assistés ni des profiteurs ...
Merci Veka de ton témoignage. (As-tu lu Derrick Jensen ? Il me semble qu'il pourrait t'intéresser)
On pourrait faire un post sur le RSA, le revenu d'existence ... si ce n'est déjà fait ! Personnellement je considère que c'est un job un plein temps de vivre en cohérence complète (ce que je ne fais pas : mon boulot lui-même passe encore (et ça se discute) mais la voiture pour y aller fait partie d'un énorme compromis), et que ceux qui profitent du RSA pour cela ne sont ni des assistés ni des profiteurs ...
Merci Veka de ton témoignage. (As-tu lu Derrick Jensen ? Il me semble qu'il pourrait t'intéresser)
Pistil- Age : 43
Localisation : Aveyron
Date d'inscription : 15/01/2007
Re: RSA et choix de vie
Si le RSA est financé par les impots ça ne me gêne pas d'en payer pour que certains ,dont Vika ,prennent le temps de chercher leur voie.
MesChersConciterriens- Date d'inscription : 29/07/2010
Re: RSA et choix de vie
le RSA pourrait servir à des individus qui ne se retrouvent pas dans ce systéme exploiteur/exploité, et qui veulent vivre leur vie simplement, en marge du business. Aux pays-bas il existe une allocation pour les gens inaptes par convictions au travail . Nos sociétés sont suffisamment riches, pour se permettre d'allouer une allocation à ceux qui ont une réelle volonté de vivre la décroissance, la simplicité volontaire...Quand on parle du RSA, c'est grosso modo 300-400 euros par mois, qui peut vivre avec une telle somme sinon un décroissant volontaire (yourte,feu de bois,eau de source...)MesChersConciterriens a écrit:Si le RSA est financé par les impots ça ne me gêne pas d'en payer pour que certains ,dont Vika ,prennent le temps de chercher leur voie.
Mais de grace, ne montrons pas du doigt ces "assistés", ces 'indigents",leur refus d'un certain systéme est une façon de se protéger de la folie de ce monde.De plus, je trouve qu'ils ne manquent pas d'un certain courage: bravo
Invité- Invité
RSA et choix de vie
Je suis d'accord avec vous, mais Françoise pointe aussi du doigt un réel problème il me semble ... allez, je crée un fil dans l'aprem, si quelqu'un ne le fait pas avant moi ! (allez y, j'ai fait des lasagnes, la sieste peut être longue !)
Pistil- Age : 43
Localisation : Aveyron
Date d'inscription : 15/01/2007
Re: RSA et choix de vie
ça y est le sujet est créé
j'ai fait une recherche sur le RSA ( je ne suis pas allée bien loi, source wikipedia).
( surligné par moi)
mais ça peut être intéressant comme aide si l'on a un projet associatif, coopératif ou autre, débouchant sur un tout petit revenu qui permette de vivre en accord avec ses convictions.
-Françoise- a écrit:1er question: sais-tu ce qu’est le RSA, et comment il est financé ?veka a écrit:je pense que ce sera éssentiellement RSA car dans le systeme actuel un metier qui respect mes principes me semble trés difficile a trouver.
2ème question: sais-tu que si toutes les personnes faisant "un métier qui ne respecte pas leur principe" arrêtaient de travailler/cotiser comme tu l’a fais, il n'y aurait plus de RSA ?
Je sais, c'est provoc, mais ça me fait toujours réagir, ce genre de comportement....J'ai du mal avec les personnes qui confondent solidarité et providence.
Sinon, ton projet est intéressant : Si tu choisis ce mode de vie, que tu l’assumes entièrement seul ( Je veux dire sans faire appel à une solidarité à laquelle tu ne participes pas), alors bravo !! Surtout à ton âge.
-Françoise- a écrit:1er question: sais-tu ce qu’est le RSA, et comment il est financé ?veka a écrit:je pense que ce sera éssentiellement RSA car dans le systeme actuel un metier qui respect mes principes me semble trés difficile a trouver.
2ème question: sais-tu que si toutes les personnes faisant "un métier qui ne respecte pas leur principe" arrêtaient de travailler/cotiser comme tu l’a fais, il n'y aurait plus de RSA ?
Je sais, c'est provoc, mais ça me fait toujours réagir, ce genre de comportement....J'ai du mal avec les personnes qui confondent solidarité et providence.
Sinon, ton projet est intéressant : Si tu choisis ce mode de vie, que tu l’assumes entièrement seul ( Je veux dire sans faire appel à une solidarité à laquelle tu ne participes pas), alors bravo !! Surtout à ton âge.
j'ai fait une recherche sur le RSA ( je ne suis pas allée bien loi, source wikipedia).
( surligné par moi)
je ne connais pas ce que ça donne au niveau suivi, mais je suppose qu'on doit être souvent convoqué dans le cadre d'un retour à l'emploi etc. pas évident donc d'essayer de faire comprendre qu'on veut entreprendre une démarche SV extrême comme l'envisage Vika, car cette allocation s'accompagne forcément d'un suivi, il faut rendre des comptes, montrer qu'on veut revenir dans le système etc.Le revenu de solidarité active (RSA ou rSa[1]) est une prestation en argent destinée en France à garantir à ses bénéficiaires, qu’ils soient ou non en capacité de travailler, un revenu minimum. Elle a été expérimentée dans 34 départements à partir de mai 2007, puis généralisée à l'ensemble du territoire national à compter du 1er juin 2009. Le RSA remplace le revenu minimum d'insertion (RMI), l’allocation de parent isolé (API), et certaines aides forfaitaires temporaires comme la prime de retour à l’emploi.
Il a été promu par l’Agence nouvelle des solidarités actives (ANSA) dirigée par Martin Hirsch, haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté au sein du gouvernement Fillon en mai 2007. La loi TEPA (appelée communément « paquet fiscal ») votée en août 2007 a lancé l’expérimentation du RSA dans 34 départements, en ne concernant dans un premier temps que les bénéficiaires du revenu minimum d'insertion (RMI). L’expérimentation, mise en place avec l’ANSA, concernait alors environ 90 000 personnes[2], dont 15 % à 20 % seraient « remis en emploi ». Selon une étude conduite par la DREES sur cette expérimentation, le dispositif du RSA « n’a qu'un impact limité en termes d’accès ou de maintien en emploi »[3].
(...)
Le revenu de solidarité active vise à supprimer les effets de seuil qui font qu’actuellement, une personne bénéficiant d’un minimum social, et reprenant une activité rémunérée au SMIC, ne voit pas son revenu augmenter. Le RSA est un complément de revenu pour les travailleurs pauvres et un minimum social pour ceux qui ne travaillent pas.
Il est appelé à favoriser le retour à l'emploi des personnes recevant un minimum social. Trois moyens sont essentiellement mis en œuvre à cet effet :
1. Maintien d'une partie des prestations du RSA en cas de retour à l'emploi. La personne qui reprend un travail à temps partiel ou/et au smic, devrait donc voir l'ensemble de ses revenus augmenter. Ainsi, selon Martin Hirsch, le RSA doit permettre de cumuler revenu d'activité et revenu de solidarité, avec la garantie que toute heure travaillée signifie un gain de revenu[4].
2. Accompagnement personnalisé renforcé en vue du retour à l'emploi pour les anciens bénéficiaires du RMI et de l'API. Cet accompagnement, organisé par des organismes comme les Pôles emploi, est aussi obligatoire pour les travailleurs gagnant moins de 500 euros en moyenne depuis trois mois et ayant fait valoir leurs droits au RSA[5].
3. Développement progressif de l'aide personnalisée de retour à l'emploi, une enveloppe financière (aide pour le transport, un déménagement, la garde d'enfants...) destinée à aplanir les difficultés liées à la reprise rapide d'un travail[6].
Martin Hirsch précise en septembre 2007 : « Nous n’avons jamais prétendu que le revenu de solidarité active suffirait à lui seul à combattre les différentes formes de pauvreté. Nous estimons tout de même que, bien conçu, il devrait faire franchir ce seuil à environ 700 000 personnes. Soit un tiers de l’objectif fixé pour le quinquennat. »[7]. Cela représente aussi un dixième de l’ensemble des personnes considérées comme pauvres en France.
(...)
Le RSA « se substitue notamment au revenu minimum d'insertion, à l’allocation de parent isolé et aux dispositifs d’intéressement à la reprise d’emploi »[8].
Il devrait regrouper, sous le terme « contrat unique d'insertion », le contrat d'accompagnement dans l'emploi et le contrat initiative emploi[8].
À quelques exceptions près, il faut « être français ou titulaire, depuis au moins cinq ans, d’un titre de séjour autorisant à travailler » (Art. L. 262-4) pour pouvoir bénéficier du RSA[8]. Cette condition a été critiquée par le GISTI, selon qui le RSA restreint les droits des étrangers par rapport au RMI[9].
Il faut en outre avoir plus de 25 ans et n’être pas détenu[10].
Un amendement UMP, adopté en septembre 2008, précise que la recherche active d’emploi « fait nécessairement partie des engagements que le bénéficiaire doit prendre », tandis qu’un autre oblige les collectivités locales à revoir les droits connexes liés au RMI, remplacé par le RSA, et à les accorder en fonction de critères précis (en particulier en ce qui concerne la gratuité des transports publics pour les RMIstes[10], qui pourrait donc être remise en cause).
(...)
le "RSA Jeune" Extension aux Jeunes de moins de 25 Ans
Comme le RMI, le RSA généralisé depusi le 1° juin 2009 était destiné aux personnes de plus de 25 ans et uniquement ouvert aux personnes de moins de 25 ans ayant charge de famille (au moins 1 enfant né ou à naitre). La loi de finances pour 2010 (article 135) [19] a élargi le bénéfice du RSA aux jeunes de 18 à 25 ayant travaillé l'équivalent de 2 ans sur les 3 dernières années.
Les bénéficiaires ainsi concernés seront soumis au même régime de "droits et obligations" que les autres bénéficiaires du RSA.
Par dérogation aux principes du financement partagé du RSA entre les Départements et l'Etat, cette extension du champ d'application du RSA devrait être intégralement pris en charge par l'Etat en 2010 et 2011.
Cette disposition, justifiée par des raisons d'équité de traitement, ne devrait avoir qu'une portée limitée puisque ce dispositif ne devrait concerner à terme qu'environ 160 000 personnes (prévisions initiales du gouvernement au moment de l'annonce de cette mesure).
(...)
Le financement de ce nouveau dispositif est basé d’une part sur le transfert de ressources actuellement dévolues à d’autres dispositifs et d’autre part sur la mise en place en 2009 d’un nouvel impôt de 1,1 % sur tous les revenus du patrimoine et de placement[20] ; des revenus et plus-values de toute nature perçus par les personnes physiques fiscalement domiciliées en France et soumises à un ensemble de prélèvements sociaux destinés à combler le déficit des régimes sociaux :
– la contribution sociale généralisée (CSG) : 7,5 % sur les revenus d'activité ou de remplacement et 8,2 % sur les revenus du patrimoine ou de placements ;
– la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) dont le taux est de 0,5 % ;
– le prélèvement social de 2 %, auquel s'ajoute un prélèvement additionnel au taux de 0,3 % ;
– le prélèvement RSA au taux de 1,1 %.
Les modalités d’application diffèrent selon qu’il s'agit de revenus d’activité ou assimilés ou de revenus du capital.
Selon le projet de loi, le RSA devrait être financé à la fois par les départements et par un fonds national, géré par la Caisse des dépôts et consignations[8]. Un amendement socialiste précise que les dépenses liées au RSA et versées par les départements seront compensées par l’État[10]. Ces compensations sont décalées de plusieurs années, ce qui laisse aux départements la charge des dépenses pendant les premières années de versement du rsa[21].
Les contribuables bénéficiant du « bouclier fiscal » instauré par la loi TEPA de 2007 devraient être exemptés de cet impôt[22].
L’instauration de ce nouvel impôt est fortement critiquée par une partie de l’UMP[23]. Le rapporteur Marc-Philippe Daubresse (UMP) a ainsi déclaré que le RSA « [devait] s’accompagner de justice fiscale et [que] le vrai scandale [était] que des personnes très riches et très aisées, qui n'ont pas besoin du bouclier fiscal, ne paient pas d'impôt »[24].
Pour calmer la grogne, le gouvernement a passé un accord avec la majorité UMP, permettant l’adoption de l’amendement du rapporteur Marc-Philippe Daubresse et du président de la commission Pierre Méhaignerie, qui précise que le plafonnement des niches fiscales (10 000 euros plus 15 % du revenu) pourra concourir au financement du RSA[10]. Cet amendement prévoit la baisse du nouvel impôt, à partir de 2010.
Selon l’article 5 du titre II, le RSA, « à l’exclusion des montants correspondants à la différence entre le revenu minimum garanti applicable et les ressources de la famille – c’est-à-dire à l’exclusion de la fraction de prestation correspondant au RMI ou à l’API actuels – sera assujetti à la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS). »[8]
De plus, l’exonération de taxe d'habitation prévue par le RMI sera supprimée (art. 6 titre II[8]), et, par suite, celle de la redevance audiovisuelle[25]. Toutefois, « les personnes dont le revenu fiscal de référence sera nul bénéficieront d’une exonération totale de taxe d’habitation »[8].
mais ça peut être intéressant comme aide si l'on a un projet associatif, coopératif ou autre, débouchant sur un tout petit revenu qui permette de vivre en accord avec ses convictions.
Re: RSA et choix de vie
Pour en revenir avec la question de l' "assistanat" ou pas dans ce projet, ça ne me choque pas.
Je déteste qu'on parle d'assistanat. On nous a bien tous bourré les cerveaux avec cette idée depuis 10 ou 20 ans. C'est tellement plus facile de s'en prendre à tous ces "sales chômeurs" (comprenez "feignants, qui ne veulent pas bosser") plutôt que de remettre en cause la société dans laquelle on vit, qui considère les gens uniquement comme des choses sources de production et de rentabilité ! Et que ça ne gêne plus personne de laisser mourir de faim ou de froid ces personnes "qui ne rapportent rien" l'hiver, ou l'été, ou... n'importe quand, pourvu qu'on n'en parle pas.
Et pourquoi pas, effectivement, un revenu minimum pour tout le monde ? J'ai regardé, le RSA max pour une personne seule, c'est 454, 63 euros par mois. Effectivement, seul quelqu'un de sacrément en accord avec ses convitions peut se contenter de ça actuellement.
Mais au moins, il ne pollue pas, a une vie plus simple, a des vraies relations avec les gens (= désintéressées), etc.
Moi, ce qui me choque, c'est qu'on ne mette pas en rapport d'autres faits beaucoup plus intéressants et plus injustes. Allez, par ex., pourquoi serions-nous censés trouvés juste qu'une certaine Mme B., dont on parle beaucoup dans la presse ces derniers temps, se soit vu rembourser la coquette somme des 30 millions d'euros au titre du bouclier fiscal.
Elle aussi, elle ne travaille pas !!!! Elle n'apporte rien à la société, elle ne fait pas bénéficier les plus pauvres de ses dividendes exhorbitants (puisque qu'il ne s'agit pas de salaire, mais de dividendes tirés d'une société qui héberge les actions qu'elle possède d'une autre trèèès grosse société, et, perso, celle-là, je ne la trouve vraiment pas SV !!!). Elle ne paye pas plus d'impôts qu'un cadre moyen - alors qu'elle touche de cette société 600 (ou 700 ?) millions d'euros pour vivre, la pauvre dame. Et la trèès grosse société dont elle possède une bonne partie des actions inonde le monde de cochonneries avec des valeurs pas reluisantes. Bref, pour Mme B., on ne parle pas d'assistanat !
Et pourtant, après un rapide calcul, à 30 millions d'euros par an (qui ne sont QU'UN ALLEGEMEMENT d'impôts !), on pourrait faire vivre 5 499 personnes de l'équivalent du RSA au taux max.
La question, ce sont surtout les choix que nous faisons dans notre société (à titre perso mais aussi via notre "gouvernement").
Je déteste qu'on parle d'assistanat. On nous a bien tous bourré les cerveaux avec cette idée depuis 10 ou 20 ans. C'est tellement plus facile de s'en prendre à tous ces "sales chômeurs" (comprenez "feignants, qui ne veulent pas bosser") plutôt que de remettre en cause la société dans laquelle on vit, qui considère les gens uniquement comme des choses sources de production et de rentabilité ! Et que ça ne gêne plus personne de laisser mourir de faim ou de froid ces personnes "qui ne rapportent rien" l'hiver, ou l'été, ou... n'importe quand, pourvu qu'on n'en parle pas.
Et pourquoi pas, effectivement, un revenu minimum pour tout le monde ? J'ai regardé, le RSA max pour une personne seule, c'est 454, 63 euros par mois. Effectivement, seul quelqu'un de sacrément en accord avec ses convitions peut se contenter de ça actuellement.
Mais au moins, il ne pollue pas, a une vie plus simple, a des vraies relations avec les gens (= désintéressées), etc.
Moi, ce qui me choque, c'est qu'on ne mette pas en rapport d'autres faits beaucoup plus intéressants et plus injustes. Allez, par ex., pourquoi serions-nous censés trouvés juste qu'une certaine Mme B., dont on parle beaucoup dans la presse ces derniers temps, se soit vu rembourser la coquette somme des 30 millions d'euros au titre du bouclier fiscal.
Elle aussi, elle ne travaille pas !!!! Elle n'apporte rien à la société, elle ne fait pas bénéficier les plus pauvres de ses dividendes exhorbitants (puisque qu'il ne s'agit pas de salaire, mais de dividendes tirés d'une société qui héberge les actions qu'elle possède d'une autre trèèès grosse société, et, perso, celle-là, je ne la trouve vraiment pas SV !!!). Elle ne paye pas plus d'impôts qu'un cadre moyen - alors qu'elle touche de cette société 600 (ou 700 ?) millions d'euros pour vivre, la pauvre dame. Et la trèès grosse société dont elle possède une bonne partie des actions inonde le monde de cochonneries avec des valeurs pas reluisantes. Bref, pour Mme B., on ne parle pas d'assistanat !
Et pourtant, après un rapide calcul, à 30 millions d'euros par an (qui ne sont QU'UN ALLEGEMEMENT d'impôts !), on pourrait faire vivre 5 499 personnes de l'équivalent du RSA au taux max.
La question, ce sont surtout les choix que nous faisons dans notre société (à titre perso mais aussi via notre "gouvernement").
Katia- Date d'inscription : 07/03/2010
Re: RSA et choix de vie
Dernière chose : pour connaître quelqu'un qui vit plus ou moins comme Veka, oui, lorsque l'on touche le RSA, on est aussi fliqué que lorsqu'on est inscrit à Pôle Emploi. Avec, donc, l'obligation de prouver qu'on cherche du boulot et faire quelques jobs par ci, par là pour prouver qu'on n'est pas un "assisté" qui se complaît dans l'assistanat... sous peine de se faire retirer le RSA, même si on vit sous une tente dans les bois, en plein hiver.
Bonne chance, Veka. Mais les conseils des uns et des autres sont justes : peut être trouver une source de revenus complémentaires pour tenir le coup en cas de suppression dudit RSA.
Bonne chance, Veka. Mais les conseils des uns et des autres sont justes : peut être trouver une source de revenus complémentaires pour tenir le coup en cas de suppression dudit RSA.
Katia- Date d'inscription : 07/03/2010
Re: RSA et choix de vie
Katia a écrit:Pour en revenir avec la question de l' "assistanat" ou pas dans ce projet, ça ne me choque pas.
Je déteste qu'on parle d'assistanat. On nous a bien tous bourré les cerveaux avec cette idée depuis 10 ou 20 ans. C'est tellement plus facile de s'en prendre à tous ces "sales chômeurs" (comprenez "feignants, qui ne veulent pas bosser") plutôt que de remettre en cause la société dans laquelle on vit, qui considère les gens uniquement comme des choses sources de production et de rentabilité ! Et que ça ne gêne plus personne de laisser mourir de faim ou de froid ces personnes "qui ne rapportent rien" l'hiver, ou l'été, ou... n'importe quand, pourvu qu'on n'en parle pas.
Et pourquoi pas, effectivement, un revenu minimum pour tout le monde ? J'ai regardé, le RSA max pour une personne seule, c'est 454, 63 euros par mois. Effectivement, seul quelqu'un de sacrément en accord avec ses convitions peut se contenter de ça actuellement.
Mais au moins, il ne pollue pas, a une vie plus simple, a des vraies relations avec les gens (= désintéressées), etc.
Moi, ce qui me choque, c'est qu'on ne mette pas en rapport d'autres faits beaucoup plus intéressants et plus injustes. Allez, par ex., pourquoi serions-nous censés trouvés juste qu'une certaine Mme B., dont on parle beaucoup dans la presse ces derniers temps, se soit vu rembourser la coquette somme des 30 millions d'euros au titre du bouclier fiscal.
Elle aussi, elle ne travaille pas !!!! Elle n'apporte rien à la société, elle ne fait pas bénéficier les plus pauvres de ses dividendes exhorbitants (puisque qu'il ne s'agit pas de salaire, mais de dividendes tirés d'une société qui héberge les actions qu'elle possède d'une autre trèèès grosse société, et, perso, celle-là, je ne la trouve vraiment pas SV !!!). Elle ne paye pas plus d'impôts qu'un cadre moyen - alors qu'elle touche de cette société 600 (ou 700 ?) millions d'euros pour vivre, la pauvre dame. Et la trèès grosse société dont elle possède une bonne partie des actions inonde le monde de cochonneries avec des valeurs pas reluisantes. Bref, pour Mme B., on ne parle pas d'assistanat !
Et pourtant, après un rapide calcul, à 30 millions d'euros par an (qui ne sont QU'UN ALLEGEMEMENT d'impôts !), on pourrait faire vivre 5 499 personnes de l'équivalent du RSA au taux max.
La question, ce sont surtout les choix que nous faisons dans notre société (à titre perso mais aussi via notre "gouvernement").
Mais bon, mon point de vue est forcément partial, puisque je suis une "assistée" par mon conjoint qui me permet de manger 3 fois par jour et d'avoir un toit pendant que j'élève notre fille et prépare des concours (pour retrouver du travail dans cette fichue crise économique, génératrice de milliers d'assistés radiés de Pôle emploi et des stats du chômage)...
Katia- Date d'inscription : 07/03/2010
Re: RSA et choix de vie
Katia a écrit:Pour en revenir avec la question de l' "assistanat" ou pas dans ce projet, ça ne me choque pas.
Je déteste qu'on parle d'assistanat. On nous a bien tous bourré les cerveaux avec cette idée depuis 10 ou 20 ans. C'est tellement plus facile de s'en prendre à tous ces "sales chômeurs" (comprenez "feignants, qui ne veulent pas bosser") plutôt que de remettre en cause la société dans laquelle on vit, qui considère les gens uniquement comme des choses sources de production et de rentabilité !
Pour aller dans ton sens, j'ai beaucoup aimé le moment de cette émission http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1960, ù il est question de l'évolution du vocabulaire : avant, on disait "exploités", puis on a dit "défavorisés" ... ce n'est déjà pas la même chose, entre quelqu'un qui subit une exploitation, et quelqu'un qui n'a pas eu de bol ; on n'envisage pas les mêmes actions ! Et maintenant, le vocabulaire officiel dirait plutôt "assisté" ...
Ces structures, on les intègre complètement. Moi j'ai eu du mal à accepter que l'homme avec qui je vis touche les allocations chômage, alors qu'il a choisi d'arrêter son job, et de se reconvertir. pourtant la situation est claire, y compris avec son "conseiller Pôle Emploi". Mais qu'il soit payé "à ne rien faire", alors que nous pouvons vivre sur mon salaire, j'avais du mal ... et pourtant, s'il avait refusé cet argent, qui d'autre de mieux placé en aurait-il profité ?
Pistil- Age : 43
Localisation : Aveyron
Date d'inscription : 15/01/2007
Re: RSA et choix de vie
Je doit bien avouer que je ne m'attendais pas autant de réponse et ce si rapidement.
Je vais essayer de répondre a Françoise.
Pour faire court, je dirait que le RSA est un revenu minimum auquel peuvent prétendre des chercheurs d'emploi sans ressource et a se titre je ne vois aucun problème a le toucher.
Ta seconde question qui , bien qu'orienté, ne me pose pas de problème.
Je souhaite vivre de façon autonome et local.
Au dela de travailler pour m'enrichir, je veux donner de mon temps pour travailler dans des associations local. Donc un mis temps me semble judicieux.
J'ai pris la décision formel de vivre selon se que je pense et se que je croit juste. Aussi, je preferent travailler plutot que de vivre sur un revenu qui, il faut bien le dire, peut etre assimiler a de l'asistanat, dans se cas précis.
Paradoxalement, le fait de travailler me rend corrésponsable du système que je maintient indirectement avec cette emplois.
J'ai donc pris la décision de viser l'autonomie ( tout en sachant que je ne l'atteindrais jamais complètement ) et pour payer mes impots je me contente de rendre l'argent que me donne l'etat avec le RSA.
Tu me demande si je sait se que deviendrait le monde si toutes les personnes faisant "un métier qui ne respecte pas leur principe" arrêtaient de travailler/cotiser comme je le fait. Et bien je vais pousser se raisonnement un peu plus loin si tu le veux bien.
Que deviendrait le monde si tout le monde vivait selon ces propres valeurs.
La trés grande majorité de la population césserait de travailler et ainsi de payer des impots. Les états perdrais leurs pouvoirs et la vie se réorganiserait a une échelle local avec des circuit court. De se fait, trouver un emploi local serait bien plus simple et je pourrait travailler plutot que de vivre avec le RSA, je serait même fiers de payer des impots a ma commune.
Pour moi c'est cela la décroissance, une vie local.
J'espere avoir répondu a tes question.
Pour conclure je vais citer un phrase de gandhi :
« Sois le changement que tu veux voir dans le monde ! »
EDIT :
Pour répondre a Pistil : Non je ne connais pas cette auteur, je vais me renseigner.
Je vais essayer de répondre a Françoise.
Pour faire court, je dirait que le RSA est un revenu minimum auquel peuvent prétendre des chercheurs d'emploi sans ressource et a se titre je ne vois aucun problème a le toucher.
Ta seconde question qui , bien qu'orienté, ne me pose pas de problème.
Je souhaite vivre de façon autonome et local.
Au dela de travailler pour m'enrichir, je veux donner de mon temps pour travailler dans des associations local. Donc un mis temps me semble judicieux.
J'ai pris la décision formel de vivre selon se que je pense et se que je croit juste. Aussi, je preferent travailler plutot que de vivre sur un revenu qui, il faut bien le dire, peut etre assimiler a de l'asistanat, dans se cas précis.
Paradoxalement, le fait de travailler me rend corrésponsable du système que je maintient indirectement avec cette emplois.
J'ai donc pris la décision de viser l'autonomie ( tout en sachant que je ne l'atteindrais jamais complètement ) et pour payer mes impots je me contente de rendre l'argent que me donne l'etat avec le RSA.
Tu me demande si je sait se que deviendrait le monde si toutes les personnes faisant "un métier qui ne respecte pas leur principe" arrêtaient de travailler/cotiser comme je le fait. Et bien je vais pousser se raisonnement un peu plus loin si tu le veux bien.
Que deviendrait le monde si tout le monde vivait selon ces propres valeurs.
La trés grande majorité de la population césserait de travailler et ainsi de payer des impots. Les états perdrais leurs pouvoirs et la vie se réorganiserait a une échelle local avec des circuit court. De se fait, trouver un emploi local serait bien plus simple et je pourrait travailler plutot que de vivre avec le RSA, je serait même fiers de payer des impots a ma commune.
Pour moi c'est cela la décroissance, une vie local.
J'espere avoir répondu a tes question.
Pour conclure je vais citer un phrase de gandhi :
« Sois le changement que tu veux voir dans le monde ! »
EDIT :
Pour répondre a Pistil : Non je ne connais pas cette auteur, je vais me renseigner.
Dernière édition par veka le Mar 31 Aoû 2010 - 15:53, édité 1 fois
veka- Date d'inscription : 31/08/2010
Re: RSA et choix de vie
Pistil, ton homme n'est pas payé "à ne rien faire "!!! Puisqu'il est en train de se reconvertir, c'est un boulot probablement très prenant (en tout cas plus que plein de postes salariés où on ne demande surtout pas aux gens de réfléchir).
Tu sais, ce que tu expliques à propos de ton homme me rappelle ce que pas mal de personnes de mon entourage de "mère au foyer" me renvoie. Pour pas mal de gens, je ne sers à rien, puisque je ne rapporte PAS DE SOUS au foyer.
Mais c'est oublier qu'une personne au foyer apporte plein d'autres choses au moins aussi importantes que de l'argent (par ex., le ménage, le soin aux parents, enfants, les courses, la participation à des associations comme bénévole, les loisirs à partager, etc... qui font la VRAIE richesse de la vie, à mon sens).
L'argent gagné permet de de fournir des indicateurs "trompe l'oeil" et fourre-tout comme le PIB. Le PIB, par ex., ça compte aussi bien les vraies "richesses" créées, même si la valeur de ces richesses est discutable, mais aussi des trucs horribles comme la "richesse" crée par les accidents de la route (en réparations, assurance, frais de santé, etc.).
Bref : vive le produit intérieur doux, comme diraient nos amis québécois ! http://www.produitinterieurdoux.org/index.php
Et pour les évolution sémantiques, tu as tout à fait raison. Nous sommes en plein dans la parabole de la grenouille qu'on chauffe dans l'eau froide... doucement, ces mots nous font oublier la solidarité.
Et désolée pour le HS.
Tu sais, ce que tu expliques à propos de ton homme me rappelle ce que pas mal de personnes de mon entourage de "mère au foyer" me renvoie. Pour pas mal de gens, je ne sers à rien, puisque je ne rapporte PAS DE SOUS au foyer.
Mais c'est oublier qu'une personne au foyer apporte plein d'autres choses au moins aussi importantes que de l'argent (par ex., le ménage, le soin aux parents, enfants, les courses, la participation à des associations comme bénévole, les loisirs à partager, etc... qui font la VRAIE richesse de la vie, à mon sens).
L'argent gagné permet de de fournir des indicateurs "trompe l'oeil" et fourre-tout comme le PIB. Le PIB, par ex., ça compte aussi bien les vraies "richesses" créées, même si la valeur de ces richesses est discutable, mais aussi des trucs horribles comme la "richesse" crée par les accidents de la route (en réparations, assurance, frais de santé, etc.).
Bref : vive le produit intérieur doux, comme diraient nos amis québécois ! http://www.produitinterieurdoux.org/index.php
Et pour les évolution sémantiques, tu as tout à fait raison. Nous sommes en plein dans la parabole de la grenouille qu'on chauffe dans l'eau froide... doucement, ces mots nous font oublier la solidarité.
Et désolée pour le HS.
Dernière édition par Katia le Mar 31 Aoû 2010 - 16:38, édité 1 fois
Katia- Date d'inscription : 07/03/2010
Re: RSA et choix de vie
Je ne trouve pas que tu soies HS Katia.
Pour cette année, si, mon homme était plus ou moins payé à ne rien faire : sa formation (de reconversion) commence en septembre 2010 et il a touché des allocs depuis septembre 2009 ... et alors ? Ce qu'il a fallu, c'est que je me décrasse le mental de l'idée qu'il faut travailler (dans un boulot rémunéré) pour avoir droit à quelque chose.
De façon similaire, quand j'ai pris une année sabbatique (sans revenus aucuns), j'ai eu un cap à passer car j'avais toujours travaillé depuis que j'étais en âge de le faire (à côté de mes études d'abord), et que j'avais du mal à m'accorder de ne pas le faire, même en n'étant pas payé pour ça.
Pour cette année, si, mon homme était plus ou moins payé à ne rien faire : sa formation (de reconversion) commence en septembre 2010 et il a touché des allocs depuis septembre 2009 ... et alors ? Ce qu'il a fallu, c'est que je me décrasse le mental de l'idée qu'il faut travailler (dans un boulot rémunéré) pour avoir droit à quelque chose.
De façon similaire, quand j'ai pris une année sabbatique (sans revenus aucuns), j'ai eu un cap à passer car j'avais toujours travaillé depuis que j'étais en âge de le faire (à côté de mes études d'abord), et que j'avais du mal à m'accorder de ne pas le faire, même en n'étant pas payé pour ça.
Pistil- Age : 43
Localisation : Aveyron
Date d'inscription : 15/01/2007
Re: RSA et choix de vie
Petite question indiscrète : et à quoi ton homme a-t-il occupé ses journées depuis le début de l'année ? Je suis sûre qu'il a (re)découvert plein d'activités qu'on ne fait pas/plus quand on bosse à plein temps, ou des activités pour lesquelles on paye souvent faute de temps. Et pas toujours à leur juste valeur, d'ailleurs...
Pour illustrer mon propos,
"C'est pourquoi, le groupe a complété l’indicateur PIB d’un Produit intérieur doux (PID), qui prend en considération toutes les contributions, non monétaires, non monnayées et/ou non monnayables qui participent la richesse humaine et collective.
On peut alors classer les activités de la vie courante dans le PIB ou le PID…. La prise en charge d'un malade à l'hôpital va dans le PIB, en prendre soin à la maison va dans le PID. Une majorité de la richesse produite par les femmes, les personnes sans emploi, les enfants, les retraités… relève du PID.
Nombre de richesses culturelles écologiques et sociales ne sont par reconnues comme telles par le PIB, mais font monter le PID." (tiré du site cité plus haut)
Mais je m'enlise dans le HS...
Et je retourne à mes révisions !
Pour illustrer mon propos,
"C'est pourquoi, le groupe a complété l’indicateur PIB d’un Produit intérieur doux (PID), qui prend en considération toutes les contributions, non monétaires, non monnayées et/ou non monnayables qui participent la richesse humaine et collective.
On peut alors classer les activités de la vie courante dans le PIB ou le PID…. La prise en charge d'un malade à l'hôpital va dans le PIB, en prendre soin à la maison va dans le PID. Une majorité de la richesse produite par les femmes, les personnes sans emploi, les enfants, les retraités… relève du PID.
Nombre de richesses culturelles écologiques et sociales ne sont par reconnues comme telles par le PIB, mais font monter le PID." (tiré du site cité plus haut)
Mais je m'enlise dans le HS...
Et je retourne à mes révisions !
Katia- Date d'inscription : 07/03/2010
Re: RSA et choix de vie
Oups !!!Katia a écrit:Pour en revenir avec la question de l' "assistanat" ou pas dans ce projet, ça ne me choque pas.
Je déteste qu'on parle d'assistanat. On nous a bien tous bourré les cerveaux avec cette idée depuis 10 ou 20 ans. C'est tellement plus facile de s'en prendre à tous ces "sales chômeurs" (comprenez "feignants, qui ne veulent pas bosser") plutôt que de remettre en cause la société dans laquelle on vit
je me sens visé car j'ai utilisé sciemment le terme d'assistanat...mais pas celui de chomeur (car j'en suis un et je suis fliqué/harcelé par les services sociaux, vu que je suis un "parasite")
Il n'y a pas que les chomeurs qui bénéficient d'une assurance chomage. Car il s'agit bien d'une ASSURANCE, on a cotisé pour ça ! Et cela n'est donc pas de l'assistanat.
Je pensais plutot à ceux qui n'ont jamais travaillé, qui n'ont jamais rien fait pour le pays ou pour la collectivité mais qui profitent du système et passent leur temps à réclamer des DROITS, sans jamais s'aquiiter du moindre DEVOIR, comme par exemple les bénéficiaires du regroupement familial...
Invité- Invité
Re: RSA et choix de vie
https://www.youtube.com/watch?v=hpAMbpQ8J7g&feature=player_embedded
Je voudrais vous faire partager une vidéo [en anglais] où Slavoj Zizek réfléchit sur le concept de charité (c'est pas exactement le sujet du fil mais c'est lié). En gros sa thèse est que l'assistanat ne devrait pas exister car la société devrait faire en sorte que la pauvreté soit impossible.
Je voudrais vous faire partager une vidéo [en anglais] où Slavoj Zizek réfléchit sur le concept de charité (c'est pas exactement le sujet du fil mais c'est lié). En gros sa thèse est que l'assistanat ne devrait pas exister car la société devrait faire en sorte que la pauvreté soit impossible.
Invité- Invité
Re: RSA et choix de vie
Hola Raymond Pin! tu te trompes grandement si tu penses que les bénéficiaires du regroupement familal ont plus de droits que les autres et moins de devoirs.
Sache premièrement que pour beneficier d'un regroupement familial il faut que le conjoint ait un cdi de 18 mois ,un logement conforme même à Paris les allocations ne comptent pas dans le calcul des revenus.L'etat est loin d'être aussi aimable .Et ils sont fliqués pendant 5 ans.
As tu jamais pensé aux étrangers qui paient des impôts,qui cotisent et qui s'acquittent de leurs devoirs mais qui subissent quand même ce genre de remarqes?
Sache premièrement que pour beneficier d'un regroupement familial il faut que le conjoint ait un cdi de 18 mois ,un logement conforme même à Paris les allocations ne comptent pas dans le calcul des revenus.L'etat est loin d'être aussi aimable .Et ils sont fliqués pendant 5 ans.
As tu jamais pensé aux étrangers qui paient des impôts,qui cotisent et qui s'acquittent de leurs devoirs mais qui subissent quand même ce genre de remarqes?
MesChersConciterriens- Date d'inscription : 29/07/2010
Re: RSA et choix de vie
Loin de moi l'idée de te "viser", Raymond Pin ! Non, c'est juste le terme d'assistanat et ce qu'il véhicule qui m'horripilent, mais peu m'importe qui l'emploie. Je pense que nous finissons tous, tôt ou tard, par employer des termes que nous n'aurions pas choisis il y a quelques années, simplement parce qu'à force de les entendre, ça finit par nous envahir... jusqu'à resortir par notre propre bouche (par ex., "gérer" à toutes les sauces, y compris sur ce qui est de l'ordre du relationnel ou du psychologique... comme quoi nous sommes passés à une société de comptables.).
Par contre, qu'entends-tu par
"ceux qui n'ont jamais travaillé, qui n'ont jamais rien fait pour le pays ou pour la collectivité mais qui profitent du système et passent leur temps à réclamer des DROITS, sans jamais s'aquiiter du moindre DEVOIR, comme par exemple les bénéficiaires du regroupement familial..." ?
Est-ce que tu peux donner des exemples précis ? J'ai du mal avec les généralisations, les catégorisations... les bénéficiaires du regroupement familial, qui est-ce, pour toi ?
Parce que, là encore : qu'est-ce que c'est, "ne jamais avoir travaillé" quand on espère ne plus avoir à le faire (sous une forme que l'on réprouve) ?
Et "ne jamais avoir travaillé pour le pays ou la collectivité", s'agit-il de la France ? Est-ce qu'avoir travaillé dans un autre pays est valable, et a fortiori quand ce pays est une ancienne colonie française que la France ne s'est pas privée d'exploiter (populations comme ressources) ? Ou même dans un autre pays tout court : la communauté ets-elle nationale, universelle (communauté humaine ?) ?
Est-ce que élever des enfants, les éduquer, ce n'est pas une forme de travail ? (pour moi, c'est justement du devoir des parents, mais bon... tellement peu reconnu de nos jours qu'on n'en parle même plus !) Ou s'occuper de personnes âgées, de malades, du soin d'autres personnes ? Ou veiller à son environnement, etc... ?
Personnellement, je sais que j'aurais des difficulté à dire qui n'a jamais travaillé.
D'abord parce que je ne connais pas assez les gens que je ne fréquente pas, ensuite parce que le travail peut avoir de multiples formes, et pas forcément celle que l'on entend le plus souvent (i.e. celle du travail rémunéré, d'où mes digressions sur le produit intérieur doux).
Par contre, qu'entends-tu par
"ceux qui n'ont jamais travaillé, qui n'ont jamais rien fait pour le pays ou pour la collectivité mais qui profitent du système et passent leur temps à réclamer des DROITS, sans jamais s'aquiiter du moindre DEVOIR, comme par exemple les bénéficiaires du regroupement familial..." ?
Est-ce que tu peux donner des exemples précis ? J'ai du mal avec les généralisations, les catégorisations... les bénéficiaires du regroupement familial, qui est-ce, pour toi ?
Parce que, là encore : qu'est-ce que c'est, "ne jamais avoir travaillé" quand on espère ne plus avoir à le faire (sous une forme que l'on réprouve) ?
Et "ne jamais avoir travaillé pour le pays ou la collectivité", s'agit-il de la France ? Est-ce qu'avoir travaillé dans un autre pays est valable, et a fortiori quand ce pays est une ancienne colonie française que la France ne s'est pas privée d'exploiter (populations comme ressources) ? Ou même dans un autre pays tout court : la communauté ets-elle nationale, universelle (communauté humaine ?) ?
Est-ce que élever des enfants, les éduquer, ce n'est pas une forme de travail ? (pour moi, c'est justement du devoir des parents, mais bon... tellement peu reconnu de nos jours qu'on n'en parle même plus !) Ou s'occuper de personnes âgées, de malades, du soin d'autres personnes ? Ou veiller à son environnement, etc... ?
Personnellement, je sais que j'aurais des difficulté à dire qui n'a jamais travaillé.
D'abord parce que je ne connais pas assez les gens que je ne fréquente pas, ensuite parce que le travail peut avoir de multiples formes, et pas forcément celle que l'on entend le plus souvent (i.e. celle du travail rémunéré, d'où mes digressions sur le produit intérieur doux).
Katia- Date d'inscription : 07/03/2010
Re: RSA et choix de vie
Je ne sais trop quoi penser sur ce sujet... D'un côté, j'ai toute mon éducation qui me dit "c'est maaal de toucher un revenu sans chercher vraiment un boulot (salarié)", de l'autre, je me dis que je n'ai pas envie de passer ma vie à faire des job pourris parce qu'il faut bosser, que c'est comme ça et pas autrement, même si on doit pour cela avoir une vie de déprime..
Mon prochain contrat de travail commence demain, jusqu'au 16 novembre. Ces CDD sont prolongés jusqu'à un total de 10 mois (puis 2 mois de chômage et re 10 mois de boulot etc). Mais je ne sais pas si je vais continuer après le 16 novembre.. Et je ne peux pas m'empêcher de penser que je vais devoir essuyer bien des critiques quant à ce choix (enfin.. je ne compte pas dire que je ne cherche pas de travail) mais en même temps, que de toutes manières, il n'y a pas de travail pour tout le monde, donc si c'est moi qui touche le chômage, il est fort possible qu'un chômeur ne le soit plus "grâce à moi".. ça donne bonne conscience
Pour moi, les personnes comme Veka ne peuvent "nuire" à personne tant qu'il n'y a pas assez d'emplois pour tout le monde... (bon, je sais que le raisonnement va au delà avec des "et si tout le monde faisait pareil" mais vu que ce n'est pas prêt d'arriver...)
Mon prochain contrat de travail commence demain, jusqu'au 16 novembre. Ces CDD sont prolongés jusqu'à un total de 10 mois (puis 2 mois de chômage et re 10 mois de boulot etc). Mais je ne sais pas si je vais continuer après le 16 novembre.. Et je ne peux pas m'empêcher de penser que je vais devoir essuyer bien des critiques quant à ce choix (enfin.. je ne compte pas dire que je ne cherche pas de travail) mais en même temps, que de toutes manières, il n'y a pas de travail pour tout le monde, donc si c'est moi qui touche le chômage, il est fort possible qu'un chômeur ne le soit plus "grâce à moi".. ça donne bonne conscience
Pour moi, les personnes comme Veka ne peuvent "nuire" à personne tant qu'il n'y a pas assez d'emplois pour tout le monde... (bon, je sais que le raisonnement va au delà avec des "et si tout le monde faisait pareil" mais vu que ce n'est pas prêt d'arriver...)
Mandarine- Age : 40
Localisation : cevennes
Date d'inscription : 28/07/2010
Re: RSA et choix de vie
Ce n'est pas qu'il n' y a pas assez de travail pour tout le monde...c'est que les plus interessants ou moins fastidieux sont pris.
On recrutera toujours des serveurs ,nounous,cuisiniers,infirmiers,aides soignants et autres.
Sinon je ne sais pas si j'ai bien compris:le RSA est en grande partie finançé par l'impôt?
On recrutera toujours des serveurs ,nounous,cuisiniers,infirmiers,aides soignants et autres.
Sinon je ne sais pas si j'ai bien compris:le RSA est en grande partie finançé par l'impôt?
MesChersConciterriens- Date d'inscription : 29/07/2010
Re: RSA et choix de vie
Je ne pense pas qu'on puisse dire qu'il y a du travail pour tout le monde. Pas avec 4 millions de chomeurs et des gains de productivité de 5 % par an depuis 200 ans.
Ou alors il faudrait vraiment partager le travail (genre 20 heures max par personne par semaine) ou consommer encore plus ou réduire encore plus la durée de vie de nos produits.
Malgré tout les métiers inutiles qu'on a créé (agent immobiliers, publicitaires, coachs, présentateurs sur le TNT, grossistes, traders,...), on voit bien qu'on ne peut pas "occuper" tout le monde.
Justement, je trouve qu'on ne recrute pas de serveurs (voir la polémique de la tva à 5,5% sur la restauration où les restaurateurs n'ont pas joué le jeu et qui n'a généré aucune embauche), d'infirmiers ou d'aides-soignants (les salariés du milieu médical se plaignent souvent d'être en sous-effectif et pas parce qu'il ne trouve personne à recruter).
J'ai l'impression d'être dans un système qui ressemble un peu à cela:
Nous sommes à table, 10 personnes, devant un gros gâteau. Un des invités coupe le gâteau en 10 parts égales. Puis il en prends 9 pour lui et nous laisse nous partager la dernière part. Nous décidons alors de partager cette part "au mérite", en fonction de notre travail, de nos diplômes et de notre valeur ajoutée. Commence alors les disputes entre les 9 "idiots":
- toi tu n'es qu'un parasite, tu comptes sur l'état providence...
- j'ai travaillé plus que toi....
- Avec une si petite part, on voit bien que la solidarité a ces limites, nous ne pouvons pas la partager avec ceux qui ne travaillent pas.....
Je pense que celui qui a pris les 9 parts pour lui doit bien rigoler de voir les 9 idiots se battre entre eux pour les miettes...
Ou alors il faudrait vraiment partager le travail (genre 20 heures max par personne par semaine) ou consommer encore plus ou réduire encore plus la durée de vie de nos produits.
Malgré tout les métiers inutiles qu'on a créé (agent immobiliers, publicitaires, coachs, présentateurs sur le TNT, grossistes, traders,...), on voit bien qu'on ne peut pas "occuper" tout le monde.
Justement, je trouve qu'on ne recrute pas de serveurs (voir la polémique de la tva à 5,5% sur la restauration où les restaurateurs n'ont pas joué le jeu et qui n'a généré aucune embauche), d'infirmiers ou d'aides-soignants (les salariés du milieu médical se plaignent souvent d'être en sous-effectif et pas parce qu'il ne trouve personne à recruter).
J'ai l'impression d'être dans un système qui ressemble un peu à cela:
Nous sommes à table, 10 personnes, devant un gros gâteau. Un des invités coupe le gâteau en 10 parts égales. Puis il en prends 9 pour lui et nous laisse nous partager la dernière part. Nous décidons alors de partager cette part "au mérite", en fonction de notre travail, de nos diplômes et de notre valeur ajoutée. Commence alors les disputes entre les 9 "idiots":
- toi tu n'es qu'un parasite, tu comptes sur l'état providence...
- j'ai travaillé plus que toi....
- Avec une si petite part, on voit bien que la solidarité a ces limites, nous ne pouvons pas la partager avec ceux qui ne travaillent pas.....
Je pense que celui qui a pris les 9 parts pour lui doit bien rigoler de voir les 9 idiots se battre entre eux pour les miettes...
Re: RSA et choix de vie
L'histoire du gâteau partagé est claire.Qui est celui qui prend 9 parts?
MesChersConciterriens- Date d'inscription : 29/07/2010
Re: RSA et choix de vie
Tu as raison, Toto95, le gateau est partagé inéquitablement. Ceci dit, je ne suis même pas sûre que cela fasse rire celui qui s'est pris les 9 10e, je pense qu'il ne s'en rend pas forcément compte... ou qu'il ne s'y intéresse pas.
Pas de travail pour tout le monde, là, je ne suis pas d'accord ! Il y a du travail pour tout le monde ou presque, mais pas, effectivement, si on continue d'avoir des mangeurs de 9 10e de gateaux (qui, d'ailleurs, ne sont pas forcément des gens qui travaillent, voir le cas de Mme B. dont je parlais plus haut) et le 10e restant pour "tout le monde sauf ceux-là".
Par contre, si on remettait des limites aux "gros mangeurs de gateaux qui oublient que les autres ont faim" - à commencer par l'impôt - peut être y aurait-il plus de place et de travail pour les autres?
Ensuite, si on choisissait aussi ce qu'on appelle travail, si on réfléchissait à ce qu'il est légitime d'appeler travail. Désolée, j'ai du mal à considérer, par ex., que les gens qui vont bosser pour mettre en place les plates-formes de jeux en ligne (puisque désormais ils sont autorisés), ce soit du travail "de valeur". Et pourtant, c'est beaucoup plus valorisé financièrement et socialement que le bénévole visiteur de prison, encore par ex. !
Oui, il manque sacrément des professionnels des métiers dont tu parles. Et là aussi, si on arrêtait de penser que prendre soin des gens est seulement "une charge" (au sens comptable, donc à limiter au maximum), peut être y aurait-il plus de boulot et plus de bien être. Je connais une maison de retraite où les pensionnaires aimeraient bien qu'on prenne le temps de s'occuper d'eux humainement, et pas juste comme des corps à lever, déplacer, laver... à la chaine, parce que le personnel est débordé. S'asseoir à côté de ces personnes âgées (qu'on a reléguées parce que, justement, on n'a "pas le temps") et discuter, jouer, faire un massage, etc...
Bon, ça déborde encore des questions de RSA...
Pas de travail pour tout le monde, là, je ne suis pas d'accord ! Il y a du travail pour tout le monde ou presque, mais pas, effectivement, si on continue d'avoir des mangeurs de 9 10e de gateaux (qui, d'ailleurs, ne sont pas forcément des gens qui travaillent, voir le cas de Mme B. dont je parlais plus haut) et le 10e restant pour "tout le monde sauf ceux-là".
Par contre, si on remettait des limites aux "gros mangeurs de gateaux qui oublient que les autres ont faim" - à commencer par l'impôt - peut être y aurait-il plus de place et de travail pour les autres?
Ensuite, si on choisissait aussi ce qu'on appelle travail, si on réfléchissait à ce qu'il est légitime d'appeler travail. Désolée, j'ai du mal à considérer, par ex., que les gens qui vont bosser pour mettre en place les plates-formes de jeux en ligne (puisque désormais ils sont autorisés), ce soit du travail "de valeur". Et pourtant, c'est beaucoup plus valorisé financièrement et socialement que le bénévole visiteur de prison, encore par ex. !
Oui, il manque sacrément des professionnels des métiers dont tu parles. Et là aussi, si on arrêtait de penser que prendre soin des gens est seulement "une charge" (au sens comptable, donc à limiter au maximum), peut être y aurait-il plus de boulot et plus de bien être. Je connais une maison de retraite où les pensionnaires aimeraient bien qu'on prenne le temps de s'occuper d'eux humainement, et pas juste comme des corps à lever, déplacer, laver... à la chaine, parce que le personnel est débordé. S'asseoir à côté de ces personnes âgées (qu'on a reléguées parce que, justement, on n'a "pas le temps") et discuter, jouer, faire un massage, etc...
Bon, ça déborde encore des questions de RSA...
Katia- Date d'inscription : 07/03/2010
Re: RSA et choix de vie
A ton avis, Meschersconciterriens, qui est celui qui prend les 9 10e ?
N'as-tu jamais lu un peu d'actualité sur l'évolutions des inégalités (en France, dans le monde) ces dernières années / décennies ?
N'as-tu jamais lu un peu d'actualité sur l'évolutions des inégalités (en France, dans le monde) ces dernières années / décennies ?
Katia- Date d'inscription : 07/03/2010
Re: RSA et choix de vie
ceux qui ont les 9/10emes du gateau, ce sont les propriétaires des outils de production et/ou du capital.
C'est à dire les patrons (surtout les gros), les financiers, les banques, les petits boursicoteurs et spéculateurs...
C'est à dire les patrons (surtout les gros), les financiers, les banques, les petits boursicoteurs et spéculateurs...
Invité- Invité
Re: RSA et choix de vie
Je dois être sacrément naive ,je pensais que c'était le gouvernement .
Pour ce qui est de suivre l'actualité des inégalités en France et dans le monde;je dois dire que je suis encore assez dégoutée par les inégalités que j'ai étudié pendant 3 ans sur l'histoire du monde.
Constater que peu de choses ont changé pour mes conciterriens me fait mal,alors je ne suis plus tout ça.
Je pense qu'un Veka heureux dans sa yourte est plus conscient de la beauté de la vie que les gros patrons,les financiers,les banques,les boursicoteurs et spéculateurs et leur vies de stress.
Alors celui qui prend les 9 10 e du gâteau peut bien s'étouffer avec ,l'important est de voir ce qu'on a su faire d'une miette.
Pour ce qui est de suivre l'actualité des inégalités en France et dans le monde;je dois dire que je suis encore assez dégoutée par les inégalités que j'ai étudié pendant 3 ans sur l'histoire du monde.
Constater que peu de choses ont changé pour mes conciterriens me fait mal,alors je ne suis plus tout ça.
Je pense qu'un Veka heureux dans sa yourte est plus conscient de la beauté de la vie que les gros patrons,les financiers,les banques,les boursicoteurs et spéculateurs et leur vies de stress.
Alors celui qui prend les 9 10 e du gâteau peut bien s'étouffer avec ,l'important est de voir ce qu'on a su faire d'une miette.
MesChersConciterriens- Date d'inscription : 29/07/2010
Re: RSA et choix de vie
En quelque sorte, oui. Mais pas par l’impôt sur les revenus. Ou pas seulement. C’est plutôt par les taxes sur les salaires. (Revenus du travail et des placements).MesChersConciterriens a écrit:Sinon je ne sais pas si j'ai bien compris:le RSA est en grande partie finançé par l'impôt?
Ce qui me gène, c’est que si c’était seulement avec les impôts sur les revenus, ça irait encore : l’effort serait demandé à ceux qui paient des impôts, et à eux seuls. Mais là, dès l’instant que tu travailles, tu finances le système : même les petits salaires, même les étudiants qui bossent l’été pour payer leurs études…. Tout le monde ! Ce, même si tu n’es pas imposable. C’est ce que je n’accepte pas.
Le gouvernement ? qui retensionnerait les 9/10 du gâteau ? Si c’était que ça, on serait sauvés !!! Non, le gouvernement, ça fait longtemps qu’il l’a bouffé, le gâteau ! Il en doit même 3 ou 4 au boulanger !!MesChersConciterriens a écrit:Je dois être sacrément naive ,je pensais que c'était le gouvernement
Sinon, je voulais dire aussi, que face à ce sujet, je suis comme Mandarine : je ne sais pas trop quoi penser. Surtout que vous avez pris une de mes interventions comme base et que ce qui en a découlé ne reflète pas du tout mes pensées. De grâce, les termes : assistés, indigents, chômeur, fainéants , exploitation, nuire , trouvés au fil de vos interventions ne doivent absolument pas être associés à ce que j’ai exprimé. Je n’ai jamais dit que j’étais contre la solidarité . Et donc, tous les cas cités dans cette discussion concernant des chômeurs en recherche active d’emploi, des personnes en reconversion, étudiants ou autre ne s’appliquent bien sur pas à ce que j’ai dit, car il s’agit bien là de solidarité.
J’ai simplement dit qu’il ne faut pas confondre solidarité et providence.
Je voulais également que le financement de ce système soit bien clair pour tout le monde afin que l’on sache de quoi on parle.
-Françoise-- Date d'inscription : 20/06/2008
Re: RSA et choix de vie
Ce serait sympa de définir clairement ce que tu entends par "providence". Je pense qu'il y a un mauvais emploi du mot.
Re: RSA et choix de vie
toto95 a écrit:Ce serait sympa de définir clairement ce que tu entends par "providence". Je pense qu'il y a un mauvais emploi du mot.
C'est bien possible, oui....
Larousse:
Providence : nom féminin (latin providentia)
• Action par laquelle Dieu conduit les événements et les créatures vers la fin qu'il leur a assignée.
• Dieu, en tant qu'ordonnateur de toutes choses. (Avec une majuscule)
• Personne ou événement qui arrive à point nommé pour sauver une situation ou qui constitue une chance, un secours exceptionnels.
• En apposition à un nom, indique sa valeur providentielle : État providence.
En fait, je faisais référence à la troisième proposition : un secours tombé du ciel et tout à fait exceptionnel.
Par opposition, donc à la solidarité qui elle, ne tombe pas du ciel, puisqu’elle est possible grâce à l’intervention de tous pour aider les personnes qui doivent faire face à une situation difficile.
Mais, il y a d'autres interpretations possibles.
-Françoise-- Date d'inscription : 20/06/2008
Re: RSA et choix de vie
Au final, notre beau système ne t'offre que trois possibilités:
- Travailler
- Etre en recherche active de travail
- Etre rentier
toutes les autres possibilités n'étant donc pas morales.
J'espère qu'un jour les esprits évolueront aussi vites que le progrès technique. On se libèrera peut-être de l'esclavage.
J'ai lu ça justement aujourd'hui. Elle explique beaucoup mieux que moi ce que je pense:
http://fillosophe.pagesperso-orange.fr/pensees/machines.htm
- Travailler
- Etre en recherche active de travail
- Etre rentier
toutes les autres possibilités n'étant donc pas morales.
J'espère qu'un jour les esprits évolueront aussi vites que le progrès technique. On se libèrera peut-être de l'esclavage.
J'ai lu ça justement aujourd'hui. Elle explique beaucoup mieux que moi ce que je pense:
http://fillosophe.pagesperso-orange.fr/pensees/machines.htm
Re: RSA et choix de vie
Merci Toto95 pour ce texte, dont je partage aussi le point de vue et le raisonnement...
J'irai même plus loin : est-ce que, parfois, certaines personnes n'ont pas besoin d'un "secours providentiel" - c'est-à-dire, donc, "qui arrive à point nommé pour sauver une situation ou qui constitue une chance, un secours exceptionnels" - justement parce que l'Homme a quelque peu modifié l'environnement, ou l'organisation de certaines sociétés, etc ?
Je pense à certaines catastrophes naturelles... Qu'on aurait pu éviter en, par ex., ne construisant pas en zone inondable, évitant de créer le réchauffement climatique...
Ou, plus proche de nous, en n'acceptant pas cette société d'hyper-consommation, qui fait que l'on détruit des emplois en France pour aller produire beaucoup plus loin dans des conditions inhumaines et dangereuses pour ces travailleurs, des cochonneries toxiques pour eux comme pour nous. Qu'on devra transporter par cargo (d'où pollution par le trasnport, le recours au pétrole, etc.) puis par camions, avant d'arriver dans nos magasins où ceux qui ont encore un emploi doivent vendre à tout prix, là aussi dans des conditions dégradées. Et faire rêver ceux qui n'ont plus de boulot ni de "secours providentiel" pour se les payer.
Et pourtant, c'est de la solidarité, là, qui serait requise... Mon "petit Robert" indique : "relation entre personnes ayant conscience d'une communauté d'intérêts, qui implique, pour les unes, l'obligation morale de ne pas desservir les autres et de leur porter assistance".
Or, la solidarité... y'en a plus guère, je trouve.
J'irai même plus loin : est-ce que, parfois, certaines personnes n'ont pas besoin d'un "secours providentiel" - c'est-à-dire, donc, "qui arrive à point nommé pour sauver une situation ou qui constitue une chance, un secours exceptionnels" - justement parce que l'Homme a quelque peu modifié l'environnement, ou l'organisation de certaines sociétés, etc ?
Je pense à certaines catastrophes naturelles... Qu'on aurait pu éviter en, par ex., ne construisant pas en zone inondable, évitant de créer le réchauffement climatique...
Ou, plus proche de nous, en n'acceptant pas cette société d'hyper-consommation, qui fait que l'on détruit des emplois en France pour aller produire beaucoup plus loin dans des conditions inhumaines et dangereuses pour ces travailleurs, des cochonneries toxiques pour eux comme pour nous. Qu'on devra transporter par cargo (d'où pollution par le trasnport, le recours au pétrole, etc.) puis par camions, avant d'arriver dans nos magasins où ceux qui ont encore un emploi doivent vendre à tout prix, là aussi dans des conditions dégradées. Et faire rêver ceux qui n'ont plus de boulot ni de "secours providentiel" pour se les payer.
Et pourtant, c'est de la solidarité, là, qui serait requise... Mon "petit Robert" indique : "relation entre personnes ayant conscience d'une communauté d'intérêts, qui implique, pour les unes, l'obligation morale de ne pas desservir les autres et de leur porter assistance".
Or, la solidarité... y'en a plus guère, je trouve.
Katia- Date d'inscription : 07/03/2010
Re: RSA et choix de vie
moi, ce qui m'intéresse c'est le témoignage de quelqu'un qui est au RSA, et qui l'a fait par choix de vie . Comment fait-il/elle avec 400 euros par mois, peut-il se connecter à internet ?
400 euros : c'est de la survie, une obole, de l'indécence surtout quand on démarre dans la vie. Certains choisissent ce mode de vie, juste de quoi manger, et certainement pas du bio ?
Le RSA, cela peut-être assimilé à la providence (argent tombé du ciel) ?
combien de RSA en france ? 700.000 ? combien en % des dépenses publiques , comparé au budget de l'armée par exemple ?
Pour une population sans ressources, sans espoir de s'intégrer dans le monde dutravail, le rsa sera malheureusement à vie !
400 euros : c'est de la survie, une obole, de l'indécence surtout quand on démarre dans la vie. Certains choisissent ce mode de vie, juste de quoi manger, et certainement pas du bio ?
Le RSA, cela peut-être assimilé à la providence (argent tombé du ciel) ?
combien de RSA en france ? 700.000 ? combien en % des dépenses publiques , comparé au budget de l'armée par exemple ?
Pour une population sans ressources, sans espoir de s'intégrer dans le monde dutravail, le rsa sera malheureusement à vie !
Invité- Invité
Re: RSA et choix de vie
Je ne pense pas que le RSA soit vraiment un choix de vie, un choix par défaut peut être mais personne ne se dit "ah tiens mon aspiration c'est d'être au RSA".
Ah je pense à Sylvie qui tient un blog "la voie de la yourte" elle a choisin de vivre selon un mode très décroissant.
Elle touche le RSA.
http://yurtao.canalblog.com/
Elle milite pour les yourtes, et ça a l'air d'être un job plus qu'à plein temps, un combat de tous les instants. Cette femme me touche beaucoup.
Ah je pense à Sylvie qui tient un blog "la voie de la yourte" elle a choisin de vivre selon un mode très décroissant.
Elle touche le RSA.
http://yurtao.canalblog.com/
Elle milite pour les yourtes, et ça a l'air d'être un job plus qu'à plein temps, un combat de tous les instants. Cette femme me touche beaucoup.
floriali- Localisation : la campagne près de Paris
Date d'inscription : 30/09/2009
Re: RSA et choix de vie
Je connais des gens qui sont au RSA, par choix, dans le sens où ils ont choisi de ne pas travailler et de profiter de cette aide.
Pour ces quelques personnes que je connais : ils font du woofing, vivent dans des communautés, mangent bio pour ce qu'ils produisent avec d'autres, mais achètent aussi du "premier prix" pour d'autres choses.
Peu de loisirs payants, beaucoup de stop, de bénévolat (dans les festivals par exemple), et au final une vie par certains côtés très riche, pas du tout une survie ...
Je les ai croisé pendant mon année sabbatique, ils m'ont répondu "moi j'ai pris une vie sabbatique !" Franchement, à ce moment-là je les ai enviés.
Mais une vie souvent "insécure", nomade, qui ne me correspondrait pas car mes stratégies pour me sentir en sécurité passent par le fait d'être "chez moi" (dans une maison), d'être stable géographiquement.
Pour ces quelques personnes que je connais : ils font du woofing, vivent dans des communautés, mangent bio pour ce qu'ils produisent avec d'autres, mais achètent aussi du "premier prix" pour d'autres choses.
Peu de loisirs payants, beaucoup de stop, de bénévolat (dans les festivals par exemple), et au final une vie par certains côtés très riche, pas du tout une survie ...
Je les ai croisé pendant mon année sabbatique, ils m'ont répondu "moi j'ai pris une vie sabbatique !" Franchement, à ce moment-là je les ai enviés.
Mais une vie souvent "insécure", nomade, qui ne me correspondrait pas car mes stratégies pour me sentir en sécurité passent par le fait d'être "chez moi" (dans une maison), d'être stable géographiquement.
Pistil- Age : 43
Localisation : Aveyron
Date d'inscription : 15/01/2007
Re: RSA et choix de vie
Vos questionnements sur le RSA me font penser au sentiment de justice :
Est-ce qu'on aide quelqu'un parce qu'il en a BESOIN ?
Est-ce qu'on aide quelqu'un parce qu'il l'a MERITé ?
Est-ce qu'on aide quelqu'un afin de donner la même chose à tous ?
Est-ce qu'on aide quelqu'un parce qu'il en a BESOIN ?
Est-ce qu'on aide quelqu'un parce qu'il l'a MERITé ?
Est-ce qu'on aide quelqu'un afin de donner la même chose à tous ?
Invité- Invité
Re: RSA et choix de vie
Pour Dempsey :
Nombre de bénéficiaires du RSA en avril 2010 : 1,777 millions (tous les détails ici : http://www.rsa.gouv.fr/Qu-est-ce-que-le-rSa,10.html )
Et sur le fameux "RSA jeune" : http://www.liberation.fr/societe/0101654100-le-rsa-jeunes-distribue-au-compte-gouttes qui semblerait beaucouuuuup moindre que ce qui avait été annoncé... vu sur d'autres supports également.
Pour le budget voté pour le RSA, grosso modo, 1,674 milliards d'euros votés dans la loi de finances pour 2010 : http://www.senat.fr/rap/l09-101-330/l09-101-3303.html (1e ligne du tableau).
Evidemment, on n'a pas les chiffres de cette année, non finie. Pas trouvé (je suis pressée, c'est ma p'tit pause révision) les engagements pour 2009. Pas eu le temps d'éplucher ces merveilleux documents...
Pour les dépenses publiques, j'ai trouvé rapidement 301.3 milliards d'euros pour l'Etat seulement (i.e. hors collectivités territoriales + sécu) pour 2008. Voir ici, http://www.performance-publique.gouv.fr/les-enjeux-des-finances-publiques/lessentiel/les-grandes-caracteristiques-des-finances-publiques.html (sous le schéma recettes - dépenses, cliquer essus pour l'agrandir. Excellent site au demeurant, mais à éplucher... donc, pour le budget et les engagements de la Défense, je te souhaite beaucoup de patience...
Bref, à toi de faire une grosse estimation à la louche de ce qu'on dépense pour le programme "lutte contre la pauvreté", ça laisse songeur...
Nombre de bénéficiaires du RSA en avril 2010 : 1,777 millions (tous les détails ici : http://www.rsa.gouv.fr/Qu-est-ce-que-le-rSa,10.html )
Et sur le fameux "RSA jeune" : http://www.liberation.fr/societe/0101654100-le-rsa-jeunes-distribue-au-compte-gouttes qui semblerait beaucouuuuup moindre que ce qui avait été annoncé... vu sur d'autres supports également.
Pour le budget voté pour le RSA, grosso modo, 1,674 milliards d'euros votés dans la loi de finances pour 2010 : http://www.senat.fr/rap/l09-101-330/l09-101-3303.html (1e ligne du tableau).
Evidemment, on n'a pas les chiffres de cette année, non finie. Pas trouvé (je suis pressée, c'est ma p'tit pause révision) les engagements pour 2009. Pas eu le temps d'éplucher ces merveilleux documents...
Pour les dépenses publiques, j'ai trouvé rapidement 301.3 milliards d'euros pour l'Etat seulement (i.e. hors collectivités territoriales + sécu) pour 2008. Voir ici, http://www.performance-publique.gouv.fr/les-enjeux-des-finances-publiques/lessentiel/les-grandes-caracteristiques-des-finances-publiques.html (sous le schéma recettes - dépenses, cliquer essus pour l'agrandir. Excellent site au demeurant, mais à éplucher... donc, pour le budget et les engagements de la Défense, je te souhaite beaucoup de patience...
Bref, à toi de faire une grosse estimation à la louche de ce qu'on dépense pour le programme "lutte contre la pauvreté", ça laisse songeur...
Katia- Date d'inscription : 07/03/2010
Re: RSA et choix de vie
Il faudrait revenir à l'historique du RSA (RMI avant) Je me souviens très bien de sa "naissance" en 1988 !
Et comment ça se passait avant ? Avant il était sans doute plus facile de trouver des petits boulots deci delà, le chomage longue durée était bien moindre.
Et comment ça se passait avant ? Avant il était sans doute plus facile de trouver des petits boulots deci delà, le chomage longue durée était bien moindre.
floriali- Localisation : la campagne près de Paris
Date d'inscription : 30/09/2009
Re: RSA et choix de vie
400 euros par mois, c'est pour un(e) célibataire sans enfant.Dempsey a écrit:moi, ce qui m'intéresse c'est le témoignage de quelqu'un qui est au RSA, et qui l'a fait par choix de vie . Comment fait-il/elle avec 400 euros par mois, peut-il se connecter à internet ?
Dans mon cas, c'est 45 euros par mois. Oui, quarante-cinq euros parce que ma femme gagne le SMIC, voyez-vous. Nous sommes des nantis, en quelque sorte. Et ça ne fait jamais que 25 ans que je travaille...
Invité- Invité
Re: RSA et choix de vie
1055 euros de smic net + 45 de RSA à deux, c'est Byzance !
Je me souviens, mon père, les dernières années avant la retraite, touchait l'allocation handicapé (666 euros mensuels, aujourd'hui), en région parisienne.
Disons que ça va beaucoup mieux depuis qu'il touche sa pension de retraite...
Mais nous, en aurons-une digne de ce nom ? (désolée, je glisse encore vers le HS, peux pas m'empêcher !)
Je me souviens, mon père, les dernières années avant la retraite, touchait l'allocation handicapé (666 euros mensuels, aujourd'hui), en région parisienne.
Disons que ça va beaucoup mieux depuis qu'il touche sa pension de retraite...
Mais nous, en aurons-une digne de ce nom ? (désolée, je glisse encore vers le HS, peux pas m'empêcher !)
Katia- Date d'inscription : 07/03/2010
Re: RSA et choix de vie
je ne te le fais pas dire !Katia a écrit:1055 euros de smic net + 45 de RSA à deux, c'est Byzance !
En tout cas, l'état et les politiques jugent que 1100 euros par mois, c'est bon pour faire vivre 2 personnes en France en 2010.
Et après, ils font semblant de s'étonner que certains trichent...ou que la délinquance ne cesse d'augmenter
Invité- Invité
Re: RSA et choix de vie
je croyais que le RSA pour un couple c'était 600-700 euros. Quand dans un couple, l'un touche le smic 1055 euros, on peut encore toucher 45 euros de rsa ?...
Invité- Invité
Re: RSA et choix de vie
Le RSA a justement été mis en place aussi pour compléter les petits salaires.
Je travaille à temps plein et j'ai un complément du RSA.
Je travaille à temps plein et j'ai un complément du RSA.
Mandarine- Age : 40
Localisation : cevennes
Date d'inscription : 28/07/2010
Re: RSA et choix de vie
Comment une société comme la notre (pays riche) peut accepter qu'une personne qui travaille à temps plein n'est pas assez pour vivre décemment et complète son salaire par un revenu de solidarité.
On marche sur la tête.....
On stigmatise les chômeurs mais ce sont les entreprises les parasites de notre société. Les nouvelles réglementation leur permettent de ne plus prendre aucun risque (tous les risques sont maintenant pour les salariés qui ont des emplois de + en + précaires et de - en - payés).
J'hallucine de savoir que l'état complète un salaire en temps plein avec du RSA. Le SMIC n'a plus aucun sens alors. ça veut dire qu'on paye des impôts pour compléter des salaires insuffisants...ça n'a pas de sens.
On marche sur la tête.....
On stigmatise les chômeurs mais ce sont les entreprises les parasites de notre société. Les nouvelles réglementation leur permettent de ne plus prendre aucun risque (tous les risques sont maintenant pour les salariés qui ont des emplois de + en + précaires et de - en - payés).
J'hallucine de savoir que l'état complète un salaire en temps plein avec du RSA. Le SMIC n'a plus aucun sens alors. ça veut dire qu'on paye des impôts pour compléter des salaires insuffisants...ça n'a pas de sens.
Re: RSA et choix de vie
encore 45 euros ! quelle générosité de l'état providence ! Surtout quand on est né ici, quand on a travaillé 25 ans environ et payé des impots...Dempsey a écrit:Quand dans un couple, l'un touche le smic 1055 euros, on peut encore toucher 45 euros de rsa ?...
Dis-donc, Dempsey, ça te chiffonne que je "vole" 45 euros chaque mois aux travailleurs à plein temps comme toi ?? En tout cas, c'est comme ça que je perçois ta question. Tu as sans doute raison, 600 ou 700 euros pour un couple de feignants, c'est bien suffisant, alors nous qui en gagnons 1100, quels privilégiés nous sommes !
Invité- Invité
Re: RSA et choix de vie
tu perçois mal, Pin ! je ne connais pas les arcanes du RSA...donc je pose des questions ? libre à toi, de te sentir concerné ?
Pour ton information, je ne "travaille" pas à temps plein, ni à mi-temps. Volé, feignants, privilégiés ne sont pas des termes que j'ai employés.
Par contre, le terme que tu emploies "né ici" est sans doute pour tous ceux qui sont" né là-bas" ?
Pour ton information, je ne "travaille" pas à temps plein, ni à mi-temps. Volé, feignants, privilégiés ne sont pas des termes que j'ai employés.
Par contre, le terme que tu emploies "né ici" est sans doute pour tous ceux qui sont" né là-bas" ?
Invité- Invité
Re: RSA et choix de vie
Vous faites un concours pour savoir qui est le plus fachos?
C'est dommage de voir ça ici.
C'est dommage de voir ça ici.
Re: RSA et choix de vie
mais c'est quoi ce genre de réflexions ? toto95? tu es bien chatouilleux, le moindre propos est déformé, et la phrase" c'est bien dommage de voir içi" ne m'impresionne guère !
Invité- Invité
Re: RSA et choix de vie
Dempsey, tu es toujours agressif et arrogant dans tes réponses, peut être est-ce à toi à écrire tes propos autrement, nous sommes sur un forum il n'y a pas le ton de ta voix. De plus ce n'est pas la 1ère fois qu'on interprète mal tes propos....
Bref,...
Bref,...
Re: RSA et choix de vie
Je voulais juste détendre un peu l'atmosphère. C'est raté.
Je ne voulais impressionner personne.
J'ai pas envie d'entrer dans une surenchère d'agressivité sur une polémique qui ne me concerne pas.
Je ne voulais impressionner personne.
J'ai pas envie d'entrer dans une surenchère d'agressivité sur une polémique qui ne me concerne pas.
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