Manger ce qu'on veut... Zermati pour les enfants ?

Rappel du premier message :

Bon, c'est sans doute une forme de simplicité, ce régime...
Je pars de la remarque de mélodie dans un autre post :

Ah non, les repas équilibrés, c'est vraiment pas mon souci. Je suis plutôt une convaincue de l'approche de Zermati, y compris pour les enfants. Donc en gros je demande au loustic ce qu'il veut manger, et je pars du principe que s'il a envie de tel aliment, c'est que c'est de ça qu'il a besoin et puis voilà.

Comme d'autres à la suite, voilà qui m'intrigue... même si j'ai tendance à ne pas être du tout d'accord ! Ayant connu une addiction d'enfance au sucre et l'ayant toujours un peu si je ne fais pas gaffe, si je m'écoutais je ne mangerais effectivement que du chocolat et du kouign aman - vous savez, le truc breton avec 50% de beurre... Vu ce point de départ je me soigne assez bien mais ce n'est venu qu'avec la raison et l'instruction...
Idem pour ma fille de 2 ans et demi : si je la laissais faire elle ne mangerais que des laitages (fromages yaourts), des pâtes et du chocolat. Quelques fruits tout de même, c'est un avantage.

Mais tout de même, pas suffisant... Personnellement je crois beaucoup à l'éducation en matière d'alimentation : je trouve que déjà, depuis quelque temps, mademoiselle apprécie quelques légumes qui ne trouvaient pas grâce à ses yeux, à force de nous voir... Mais si les industriels ont réussi à imposer la malbouffe, c'est bien parce que nos goûts naturels, dictés par la survie, nous poussent vers le gras et le sucré, non ?

J'ai été voir ici un résumé rapide du régime Zermati... Pour des adultes qui sont capables de réfléchir, de se poser des questions, pourquoi pas... Même si à mon avis ça ne peut se faire qu'à l'éclairage de connaissances sérieuses en nutrition ! Mais pour les enfants ? Comment y croire ?

d'accord avec Françoise et Grenouille

Pour ma part, si je n'ai axé mon discours que sur l'alimentaire, c'est de ne pas faire de hors sujet C'est donc juste car on discute sur un forum que j'ai "sectorisé" mon discours

Tiens, je reviens sur ce fil, et donner des nouvelles de Fiston à la sauce Zermati, au cas où ça en intéresse certain(e)s En tout cas moi ça m'intéresserait d'en avoir des autres !

Fiston a maintenant 4 ans et question alimentation nous suivons toujours la même route qu'il y a 1 an et demi. Je n'ai jamais angoissé lors des périodes pâtes, même quand il n'a pas avalé un seul légume pendant plus de 6 mois, peut-être même pas loin d'un an (à part des tomates au barbecue, je sais pas pourquoi, il n'en voulait pas si elles étaient cuites sur autre chose et on ne faisait pas de barbec rien que pour ça non plus donc il n'en a vraiment pas mangé beaucoup). Mais il était fan de saucisses soja et mangeait toujours des fruits avec plaisir.

Depuis, allez, ses 3 ans et demi, peut-être un peu avant, les choses ont bien changé. Il a d'abord voulu à nouveau goûter tout ce qu'on mangeait (en disant "c'est bon" mais sans en vouloir ensuite). Puis il a goûté et en a revoulu. Et maintenant, il aime vraiment beaucoup de choses. Il y a 1 mois, on était à un mariage, il était à table avec nous le soir et non à une des tables d'enfants, et il a mangé le même menu que tous les adultes (et je dirais sans doute 4 fois plus que moi vu que ce n'était pas très compatible avec un régime végétalien, du coup je lui ai refilé mon poisson, mon fromage et mon dessert ).

C'est assez rigolo, car nous ne lui avons jamais non plus imposé de contraintes du style assis pour manger (de ses 1 an à 3 ans environ, on mangeait sur le canapé car il avait souvent mal au ventre quand il était assis, du coup il pouvait se mettre couché, à plat ventre, debout, courir entre 2 bouchées, la règle étant de ne pas courir avec de la nourriture pour ne pas en mettre partout), ou ne rien faire d'autre que manger quand on est à table (il a mangé en dessinant, en écoutant de la musique, en jouant avec des petites voitures)... c'est assez rigolo, donc, disais-je, de le voir maintenant se tenir super bien à table, manger en nous sortant des "mmmmhhh ! je me régale ! c'est délicieux ! c'est drôlement bon ! moi j'adore *ce qu'il a dans son assiette*" et d'entendre mes parents nous complimenter sur la super éducation qu'on lui a donnée (on a beau leur dire qu'on ne lui a jamais appris à se tenir à table, ils ne nous croient pas)

Concrètement, je lui demande ce qu'il veut manger, ainsi qu'au Barbu. C'est pas rare qu'on mange tous les 3 différemment. Le Barbu va vouloir un truc à base de riz et de fromage, Fiston des haricots verts avec du tofu fumé, et moi je vais préférer une salade de crudités, par exemple. Parfois j'ai pas le temps ou l'envie (ou pas assez de vaisselle propre ^^) de faire un menu différent pour tout le monde, auquel cas on trouve un terrain d'entente, en général sans difficultés (soit la même chose pour tout le monde, soit il se débrouille en piochant dans des trucs que j'ai pas besoin de préparer, par ex Fiston va descendre un paquet de pain des fleurs au quinoa, ou des gâteaux, ou des fruits, ou 1 brique de chèvre, ou des saucisses soja froides s'il n'a vraiment pas envie de ce que je propose).

Et comme le disait qq'un dans ce fil, c'est rare que son repas corresponde à la quantité précise que j'avais mise dans son assiette. Soit il s'arrête avant, soit il en redemande. Et ça, je trouve ça génial. D'ailleurs depuis quelque temps, je m'y suis mise aussi, faut croire que les enfants sont des bons modèles pour les parents.

D'autres retours ?

Bonjour,

Et vous, en tant qu'adultes, zermatisez-vous?

Non. En tout cas le Barbu pas du tout, et moi je m'y suis mise il y a 2 mois environ, suite à la reprise d'une activité physique normale (une capsulite m'ayant empêchée de faire quoi que ce soit pendant 2 ans). (D'un point de vue alimentaire, j'ai plutôt un passé pas très glorieux, du genre à finir mon assiette même si j'ai plus faim, à manger dès que j'ai un coup de stress, ce genre de choses. Et à culpabiliser ensuite, bien entendu. ^^)

Concernant les quantités, ici on essaye autant que possible de laisser les enfants se servir eux mêmes. (Ils ont 4 et 6 ans). Là avec l'été je trouve que les menus sont très facilement compatibles avec l'idée forte de ce post : je pose sur la table plusieurs plats par ex : betteraves rouges, concombres, taboulé, salade de riz, melon. Et chacun se sert de ce qu'il veut. Ca nous plaît bien!

Coucou,

Ce post me parle pas mal...

Bon j'ai pas lu ce qu'est la "Zermatisation"... mais dans l'ensemble, je suis complètement d'accord sur le fait que si l'on ré-apprend à se faire confiance, à écouter notre corps... on peut manger ce dont le corps à besoin, en terme de nutriments... Evidemment c'est un peu plus dur à faire qu'à dire hein...

Mais par exemple, mon fils va avoir 2 ans le mois prochain...

Il sait me dire quand il a faim... il mange aussi bien des fruits, légumes, des patates, de pates que des gâteaux (fait maison) ou du chocolat...

Quand il a faim, il me le fait savoir... tant pis si ce n'est pas sur les heures "traditionnelles" de repas.

Selon l'heure, je vais lui proposer des choses différentes... si c'est avant le repas de midi plutôt un légume cru... si c'est dans l'après-midi, plutôt un fruits...

On s'installe quand même à table pour les repas principaux... on lui met de toutes petites quantités dans son assiette... s'il en veut encore, on lui redonne...

Cette confiance est bien plus facile à avoir, je pense, selon ce qu'on a dans nos placard... ici, rien d'industriel (sauf les pâtes)... quand il y a des gâteaux, ils sont fait maison (la dose de sucre est réduite de 50 à 75 %)... le plus souvent, je propose amandes, noisettes, raisins secs, cranberries entre autre...

Je voudrais juste témoigner :
Nos enfants ( désormais 30, 28 et 25 ans) ont ete élevés avec du fait maison, crudités /soupe Proteine legumes féculents et parfois un dessert (laitage ou fruit mais pas systématiquement, au choix) .
Ils mangeait ce qui était au menu, mais des qu'ils ont ete ado, je n’empêchais pas qu'ils se cuisinent un œuf ou des pâtes en plus ou au lieu de ...
Le soir la protéine était souvent le fromage, seul ou incorporé dans un plat .
Un gâteau maison le mercredi et le dimanche en sucré , pas de soda sauf aux fêtes d'anniversaires ou carillonnées

Adultes, ils cuisinent tous les 3, même vivant seuls, ils l'ont fait même etudiants, même si le fils a eu une période
" c'est bon les conserves"
Fils, qui bosse du genre 8h/20h en région parisienne cuisine a base de surgelés mais nature , pas de plats cuisines( de toutes façon il dit ne pas les digérer)
Les filles font le marché

donc l’éducation doit quand même laisser des traces

Je ne connaissais pas la méthode Zermati mais pourt ma petite dernière ça se passe un peu comme chez Mélodie et Pinkshiva.Pour mes 3 premiers loulous,il n'y a jamais eu de soucis au niveau des repas:ils mangeaient toujours de tout (ou presque) et de bon coeur.
Mais pour la Loulette,ça a toujours été un peu + délicat (pour moi en tout cas).Née à 32SA avec en + un RCIU,son poids est devenue une fixation.Et j'ai bien conscience qu'elle devait ressentir mon stress et du coup ça bloquait.Heureusement depuis quelques temps,j'arrive un peu mieux à gérer ça (même si je ne suis pas encore complètement zen sur le sujet).Du coup,même si je l'installe à table aux heures de repas classiques,je lui propose plusiuers choses dasn un petit plateau, et elle mange ce qu'elle veut.En dehors de ces moments-là,elle sait maintenant me réclamer quand elle a faim ( 2ans) et je lui propose fruits frais ou secs,crudités,biscuits (faits maison) ,pain,etc...ça dépend.Et au final,ça se passe bien et elle mange quand même de tout ,meê si j'ai remarqué qu'à certaines périodes elle va davantage favoriser telle ou telle catégorie d'aliments...

Bonjour,

je viens de survoler le sujet et je me pose souvant une question:
Des fois j'ai une tres grosse envie de certains aliments.
Dans le genre ,depuis 2 ou 3 jours j'ai envie de crudités ,j'en creve au point de m'arreter dans le premier supermacher et de m'enfiler laitue tomate concombre radis carottes rapées choux aux provenances douteuses.
Ou encore,j'aime pas trop la viande,mais 2 ou 3 fois sur l'année je me tape un steack de 500g à peine cuit avec une voracité de primitif.
L'invers est vrai aussi,je suis une chocolat maniaque et il arrive que la seule vue d'un baton m'ecoeur et pourtant je n'avais commis d'exces avant.

Je me dit que parfois mon corps en a besoin .
Ce n'est pas tout à fait le sujet,mais partant de cette constatation ,on peut se dire que oui l'organisme peut aussi prendre le dessus sur les habitudes pour couvrir ses besoins vitaux.

J'ai un gros doute sur les fringales.
Simplement, car j'en ai encore de temps en temps.
Récemment, c'était le co*ca co*la qui me donnait des envies brutales.
La raison est simple : j'ai cessé tout les sodas du jour au lendemain, et j'assimile donc cette envie au fait d'être accro à cette boisson (le sucre n'y est pas étranger je pense).
Le fait que j'ai parallèlement diminué mes quantités de sucres consommés joue sûrement aussi.

En ce moment, je vois apparaitre ce type de fringales avec la viande, simplement car je commence à réduire la quantité consommé.


Cela m'est confirmé aussi par le fait que mon père dit avoir encore par moment des envies irrépressible de cigarette. Il a pourtant arrêté de fumer il y a environ 25 ans.

Je ne vois pas de besoin primaire dans ces exemples simplement, un lien dans notre cerveau qui nous fait ressentir ce besoin.
Donc oui je mange ce que j'ai envie, sous condition que ce ne soit pas contraire aux habitudes que je cherche à perdre.

Il y a probablement une différence entre une envie compulsive de soda bourré de sucre raffiné (dont j'ai, peut-être naïvement, du mal à croire qu'il puisse correspondre à un quelconque besoin physiologique) et une envie très grande de crudités dont on peut penser qu'il correspond à un besoin, surtout en fin d'hiver.
Personnellement, il m'arrive d'avoir des envies de viande irrépressibles. J'augmente un peu les doses (j'en mange assez peu d'ordinaire) et en quelques jours, ça passe. Je crois que ça correspond à un besoin et que ça passe quand il est satisfait.

Sur le sucre : Selon les résultats d’une étude de 2007 conduite à l’université de Bordeaux, le sucre est quatre fois plus addictif que la cocaïne.

@Miaou_Sauvage, je sais! C'est d'ailleurs dur de décrocher (surtout quand on aime bien manger...)

@Philo, j'ai aussi de temps à autre des envies de crudités. Mais pour moi, la cause est environnemental : la saison, lié aux températures me fait dire que c'est le moment de manger des crudités (et de les cueillir au passage).

Gunday ,

Moi aussi j'ai des soucis à ne pas manger sucré( alors que jeune je n'étais pas du tout "bec sucré" . je tache de tromper mon esomac avec les fruits frais et les fruits secs.

Pour les crudités : je mange en ce moment des salades de chou vert et rouge cru, chou fleur mixé façon "semoule" cru ; de la betterave crue, du radis noir, des pissenlits, de la mâche, des carottes tout du maraichers du coin. avec des graines germées maison. mais c'est surtt que j'essaie de manger cru le plus possible (enfin cela ne dépasse pas 40% de ma nourriture pour l'instant)

J'ai lu le sujet avec intérêt, et je suis tout à fait d'accord avec la méthode Zermati pour les enfants :
mon fils ado est exemplaire pour cela, il écoute ses sensations de faim, il est capable de s'arrêter lorsqu'il n'a plus faim même s'il mange un repas qu'il aime bien (des crêpes par exemple ). Très souvent, il ne prend pas de dessert, parce qu'il n'a plus faim.

L'idée (et quand je lis la fin de la discussion, je pense qu'elle n'a pas été tout à fait comprise ) est bien de se fier à son corps plus qu'à des injonctions extérieures, qui, comme le disait très bien l'une des personnes qui est intervenue, changent en fonction des époques (et je parle là des connaissances nutritionnelles un tant soit peu scientifiques, pas des régimes à la mode).

En faisant comme cela, le sucre n'est pas plus addictif que n'importe quel autre aliment; ce qui le rend tentant, c'est l'interdit. Dans la mesure où ce n'est pas une drogue qui nuirait au corps (sauf à trop forte dose), il n'y a pas de raison de s'en priver si l'on en a envie : si l'on sait qu'on pourra manger du sucre dès qu'on en a envie, l'envie passera vite, alors que si on le vit comme une transgression, soit on s'en prive et l'on en a encore plus envie, soit on cède et on culpabilise. Mais en cédant, on en mangera beaucoup plus que si on se l'autorisait.

Pour ma part (et pourtant je suis très gourmande et bec sucré), je fais comme cela, et ça marche très bien. Le problème vient dans les moments où je ne suis plus à l'écoute de mon corps, ce qui arrive quand je suis fatiguée, ou trop contrariée. Mais la plupart du temps, si j'ai envie de chocolat par exemple, je mange un carré et ça suffit.

Après, peut-être qu'on n'est plus du tout dans la simplicité volontaire en faisant cela, je ne sais pas .

Rien n'est plus SV que d'écouter son corps, au contraire (plutôt que de céder à la mode des derniers régimes àlakon qui te bousillent la santé au lieu de te faire du bien). Même si je pense pour ma part que cela a ses limites : par exemple, si notre corps savait instinctivement ce qui est bon pour lui, nous n'aurions jamais envie de sucre en dehors des sources naturelles du genre fruits ou éventuellement miel.

Quant au sucre, si, il est maintenant avéré que c'est une drogue dont certains disent même qu'elle est plus addictive que l'alcool ou le tabac...

Philomenne a écrit:Quant au sucre, si, il est maintenant avéré que c'est une drogue dont certains disent même qu'elle est plus addictive que l'alcool ou le tabac...

Surprise par cette affirmation (même si j'ai lu que d'autres l'ont écrit ici), j'ai fait quelques recherches, et cela ne semble pas si tranché : les plus affirmatifs disent que le sucre induit chez certaines personnes des réactions comparables à celles d'une drogue...c'est un peu différent.

D'autant que les études ont été faites sur des rongeurs. L'humain est plus complexe.

Et si j'ai lu abondamment que nous mangions trop de sucre (ce en quoi je suis d'accord, et je trouve inacceptable que l'industrie agroalimentaire en ajoute partout), j'ai lu aussi qu'il fallait en réduire la consommation, pas forcément le supprimer.

Pour revenir au sujet, Zermati (et l'association GROS en général) attire l'attention sur les risques liés à la restriction cognitive (le fait de s'interdire des aliments, ou de limiter arbitrairement le nombre de calories ingérées), qui a tendance à générer des compulsions. Je suis pleinement d'accord avec lui. Et il ne parle pas d'instinct (qui ne veut plus dire grand chose chez l'humain), mais d'écouter son corps, ce qui inclut le psychisme.

Le problème du sucre, c'est plus que la pub (à laquelle on peut difficilement échapper totalement) nous incite à en manger, en visant particulièrement les enfants. L'approche "écoute du corps" est forcément faussée, même quand on fait le maximum pour que nos enfants échappent à l'influence de la pub : ils en verront forcément, chez des copains, sur des affiches, au cinéma...

Ceci dit, perso, je ne suis pas tellement un bec sucré : je préfère mille fois du fromage (reblochon, abondance, tomme, fromage de chèvre de ma môman) au sucre, et je n'aime pas les pâtisseries, j'aime bien les gâteaux maison, mais de toutes petites parts.

Par contre, j'ai des périodes, en cas de fatigue (bébé se réveille 4 fois par nuit pour têter et refuse la sieste, par exemple), de froid, de déprime... où il me faut du sucre, du gras, du chaud.
Typiquement, des tartines de n*t*ll*, des litres de masala chaï bien sucré, du chocolat à coup de une ou deux tablettes par jour. (Tout en même temps hein).

Et puis ça se tasse.

Le reste du temps, je mange essentiellement des légumes et des fruits, par périodes beaucoup de viande aussi.

Par contre, quand mon compagnon est à la maison, je mange beaucoup, BEAUCOUP plus : il cuisine bien, mais surtout sert des assiettes énormes... il ne sait pas manger, il a tendence à bâffrer... il va falloir qu'on travaille dessus, parce que c'est super mauvais... :/