Allaitement
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Abyg@elle
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sapiens
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Emma
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Allaitement
Sujet issu de La SV, les femmes et E. Badinter
Pardonne-moi emma mais...
Le lait en poudre a permis aux femmes de s'émanciper ?
j'ai apprécié, et je plussoie, les commentaires de Raffa et Pascale, Christophe et Dempsey
le lait en poudre....
en fait c'est une invention industrielle le lait en poudre, tout pour que les femmes ''s'émancipent'' et fassent rouler l'économie, en s'appropriant les ''valeurs des hommes '' ???
quelle belle arnaque... et pourquoi pas en développant les valeurs des femmes ? car, si ''valeurs zom'' il y a , y a forcémment ''valeurfem'' non ??
... et ça n'a rien à voir avec les poncifs du genre 80% du ménage, fais la bouffe et tais-toi... mais tout à voir avec les dons pour soigner, pour élever, pour aimer, pour pacifier ... ce qui n'est pas la négation des facultés de se battre au besoin, de tenir des rôles plus ''musclés''.
J'ai cuisiné toute ma vie pour ceux que j'aime, et j'ai aussi fait la mécanique de mon tracteur, affûté ma scie à chaîne, soigné les maladies , monté des spectacles avec des jeunes ados, aidé les mourrants ... j'ai accordé priorité à rester chez moi, être la Gardienne du Feu, pour ceux et celles qui comprennent ! , et je ne me suis jamais sentie frustrée... quelle vie remplie j'ai vécu !
Que de bonheurs, de liberté, de rencontres merveilleuse, parce que j'ai OSÉ suivre mon instinct de femme, ou plutôt, mon instinct d'être vivant tout court, sans même m'arrêter au fait que j'tais homme ou femme... ce sont les autres qui m'ont forcée à me positionner, me défendre, parce que, effectivement, la société reflète et favorise les valeurs des hommes.
J'essaie, je fais, je manifeste simplement selon mon coeur ce que je ressens, ce que je pense, et ça s'adonne que c'est dans la peau d'une femme que je ''dois'' le manifester, pas trop le choix de ce côté non ?
Dommage pour celles qui percoivent que ''rester au foyer'' est rétrograde. C'est se bloquer sur les options et les choix, comme disait l'autre plus haut...
Masculin et féminin ne sont pas des individus, ce sont les 2 pôles de l,espèce, dans des corps ''reproductibles'' différents, à biologie différente... il faut un juste équilibre entre les deux - l'équilibre c'est pas 50/50 c'est plus subtil que ça et différent selon chacunE - dans les systèmes sociaux de n'importe quelle civilisation ( et la nôtre est vraiment pas brillante de ce côté !) et en chacunE de nous !
... étant la seule québécoise, voire nord-américaine de ce forum, je vais prendre sur moi et assumer ce qui suit; la culture en cette matière est nettement tranchée au coputeau entre l'europe et l'amérique... de ce côté ci ça fait belle lurette qu'on a cessé de s'enquiquiner là-dessus ! Les femmes ont bâti le pays, dans un climat rude, au coude à coude, c'est peut-être ça qui a fait la différence... les femmes de ma génération savent tout faire !
La politique, pour autant, ne leur a pas fait la place utile en temps et lieu... désormais les femmes qui montent aux postes supérieurs ont des valeurs de zom ! c'est comme ça... ça fait partie du reste... il est trop tard pour mettre en place certaines choses dans la société... si un équilibre, une harmonie survient entre les hommes et les femmes, ce sera grâce aux alternatives, aux options personnelles, qui survivront après que tout se sera cassé la gueule.
Moi, personnellement, je n'ai jamais trouvé d'intérêt à ''m'émanciper'' dans une telle société... j'ai vécu autrement.
loulie
femina sapiens
Pardonne-moi emma mais...
Le lait en poudre a permis aux femmes de s'émanciper ?
j'ai apprécié, et je plussoie, les commentaires de Raffa et Pascale, Christophe et Dempsey
le lait en poudre....
en fait c'est une invention industrielle le lait en poudre, tout pour que les femmes ''s'émancipent'' et fassent rouler l'économie, en s'appropriant les ''valeurs des hommes '' ???
quelle belle arnaque... et pourquoi pas en développant les valeurs des femmes ? car, si ''valeurs zom'' il y a , y a forcémment ''valeurfem'' non ??
... et ça n'a rien à voir avec les poncifs du genre 80% du ménage, fais la bouffe et tais-toi... mais tout à voir avec les dons pour soigner, pour élever, pour aimer, pour pacifier ... ce qui n'est pas la négation des facultés de se battre au besoin, de tenir des rôles plus ''musclés''.
J'ai cuisiné toute ma vie pour ceux que j'aime, et j'ai aussi fait la mécanique de mon tracteur, affûté ma scie à chaîne, soigné les maladies , monté des spectacles avec des jeunes ados, aidé les mourrants ... j'ai accordé priorité à rester chez moi, être la Gardienne du Feu, pour ceux et celles qui comprennent ! , et je ne me suis jamais sentie frustrée... quelle vie remplie j'ai vécu !
Que de bonheurs, de liberté, de rencontres merveilleuse, parce que j'ai OSÉ suivre mon instinct de femme, ou plutôt, mon instinct d'être vivant tout court, sans même m'arrêter au fait que j'tais homme ou femme... ce sont les autres qui m'ont forcée à me positionner, me défendre, parce que, effectivement, la société reflète et favorise les valeurs des hommes.
J'essaie, je fais, je manifeste simplement selon mon coeur ce que je ressens, ce que je pense, et ça s'adonne que c'est dans la peau d'une femme que je ''dois'' le manifester, pas trop le choix de ce côté non ?
Dommage pour celles qui percoivent que ''rester au foyer'' est rétrograde. C'est se bloquer sur les options et les choix, comme disait l'autre plus haut...
Masculin et féminin ne sont pas des individus, ce sont les 2 pôles de l,espèce, dans des corps ''reproductibles'' différents, à biologie différente... il faut un juste équilibre entre les deux - l'équilibre c'est pas 50/50 c'est plus subtil que ça et différent selon chacunE - dans les systèmes sociaux de n'importe quelle civilisation ( et la nôtre est vraiment pas brillante de ce côté !) et en chacunE de nous !
... étant la seule québécoise, voire nord-américaine de ce forum, je vais prendre sur moi et assumer ce qui suit; la culture en cette matière est nettement tranchée au coputeau entre l'europe et l'amérique... de ce côté ci ça fait belle lurette qu'on a cessé de s'enquiquiner là-dessus ! Les femmes ont bâti le pays, dans un climat rude, au coude à coude, c'est peut-être ça qui a fait la différence... les femmes de ma génération savent tout faire !
La politique, pour autant, ne leur a pas fait la place utile en temps et lieu... désormais les femmes qui montent aux postes supérieurs ont des valeurs de zom ! c'est comme ça... ça fait partie du reste... il est trop tard pour mettre en place certaines choses dans la société... si un équilibre, une harmonie survient entre les hommes et les femmes, ce sera grâce aux alternatives, aux options personnelles, qui survivront après que tout se sera cassé la gueule.
Moi, personnellement, je n'ai jamais trouvé d'intérêt à ''m'émanciper'' dans une telle société... j'ai vécu autrement.
loulie
femina sapiens
Dernière édition par louise élie le Sam 24 Mar 2012 - 16:06, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Allaitement
Je dis ça pour une bonne raison : outre que c'est un argument phare du "féminisme à l'ancienne" (cf. post de Ronnie), il y a un fond de vérité si on le replace en contexte. Le lait en poudre est en fait le symbole d'un début de partage des tâches domestiques hommes/femmes et de l'émancipation des femmes vis-à-vis de leur mari/famille/entourage/société. Rien de plus. Un symbole. Ça ne veut pas dire que je fais confiance aux industriels (loin de là) ni que j'ai envie d'utiliser ce moyen non plus. Ça ne veut pas dire non plus que je cautionne la société telle qu'elle est.
Bref.
Bref.
Emma- Date d'inscription : 22/06/2009
Re: Allaitement
Mais est ce que le lait en poudre à fait donner le biberon à mi temps au femme ?
Ma maman n'a pas pu m'allaiter euh mais pas sur que mon père ne l'est donné .... Donc..... Vive la société de Conso surtout ...
Ma maman n'a pas pu m'allaiter euh mais pas sur que mon père ne l'est donné .... Donc..... Vive la société de Conso surtout ...
latitejurasienne- Age : 44
Localisation : Bas du haut Jura
Date d'inscription : 22/04/2011
Re: Allaitement
C'est vrai que c'est un symbole de partage des tâches domestiques. Et c'est triste! D'abord, nourrir son enfant n'a rien de comparable avec le fait de balayer ou faire la vaisselle... Et puis, je vais vous choquer, mais le papa n'est pas une maman... Beaucoup d'hommes de mon âge ( mon ami, qui n'a pas mon âge pourtant) ne souhaitent pas que leur femme allaite, parce qu'ils ne pourront pas nourrir le bébé. et? nous sommes si loin de notre état naturel, qu'on n'est plus capables de faire la part des choses?
J'avoue ne pas me sentir en accord avec mon temps, parfois...
Et puis du droit au travailler, on est passé à l'obligation de travailler, on ne s'en sort pas avec un seul salaire et tous les besoins contemporains !! Et puis femme au foyer, c'est la honte, ça fait con, pas intéressante et grosse feignasse, oui, parce que les gens, la première question qu'ils posent c'est tu fais quoi dans la vie (des tonnes d'autres choses que mon boulot, voyons!!) et les questions de potager, de couture, de réparation, d'économiser trois sous, ça les intéresse pas, mais pas le moins du monde.
Et puis MINCE et re MINCE! en femme qui RE travaille (et encore, pas à plein temps! je suis encore un peu feignasse!) je me permets de brailler un coup, quand même, parce que les tâches ménagères, c'est toujours autant bibi qui s'y colle, en plus du travail auquel j'ai droit en journée (aussi enrichissant soit-il intellectuellement). Je suis la seule? je me suis faite avoir! Autant j'aimais m'occuper de mon foyer avant d'avoir une activité salariée, autant là, il arrive que ça ait un goût amer...
alors le féminisme à la "je me paye un vie trépidante en journée en plus de ma vie de bobonne le soir et je me plains pas"
si on partage, on partage TOUT!
Le mieux, ça doit être d'avoir chacun une petite rentrée d'argent pour pas quémander à l'état, de vivre sobrement, et d'être autonome le plus possible.
J'avoue ne pas me sentir en accord avec mon temps, parfois...
Et puis du droit au travailler, on est passé à l'obligation de travailler, on ne s'en sort pas avec un seul salaire et tous les besoins contemporains !! Et puis femme au foyer, c'est la honte, ça fait con, pas intéressante et grosse feignasse, oui, parce que les gens, la première question qu'ils posent c'est tu fais quoi dans la vie (des tonnes d'autres choses que mon boulot, voyons!!) et les questions de potager, de couture, de réparation, d'économiser trois sous, ça les intéresse pas, mais pas le moins du monde.
Et puis MINCE et re MINCE! en femme qui RE travaille (et encore, pas à plein temps! je suis encore un peu feignasse!) je me permets de brailler un coup, quand même, parce que les tâches ménagères, c'est toujours autant bibi qui s'y colle, en plus du travail auquel j'ai droit en journée (aussi enrichissant soit-il intellectuellement). Je suis la seule? je me suis faite avoir! Autant j'aimais m'occuper de mon foyer avant d'avoir une activité salariée, autant là, il arrive que ça ait un goût amer...
alors le féminisme à la "je me paye un vie trépidante en journée en plus de ma vie de bobonne le soir et je me plains pas"
si on partage, on partage TOUT!
Le mieux, ça doit être d'avoir chacun une petite rentrée d'argent pour pas quémander à l'état, de vivre sobrement, et d'être autonome le plus possible.
sapiens- Age : 40
Localisation : sud-ouest
Date d'inscription : 01/12/2009
Re: Allaitement
Bin oui et non, Sapiens ..je pense que c'est vraiment un libre de choix de travailler ou pas...
Chez nous, c'était vraiment une demande de Mme d'être dans le Faire à la maison...ça lui permet un rythme plus cool (et quand elle fait, elle fait...quand elle a pas envie de faire...elle fait pas!), ça lui permet d'avoir un très chouette contact avec ces copines, et vas-y que je te racontes, et ...et comme dis quand je rentres, ce qui est fait est fait et ce qui n'est pas fait, on s'y colle à deux...
J'aimerai aussi pouvoir être un peu plus à la maison, et j'y pense souvent quand je pense à l'utilité du travail (tel qu'on nous le vend) mais j'ai un super bon salaire et c'est vrai qu'il ne me tue pas physiquement...mais ça reste effectivement un barrière encore chez moi (un 4/5ème ou 3/5ème serait très cool ).
Et pour revenir au lait, je sais que Mme (qui est féministe aussi) ne voulait pas se targuer d'être une vache à lait qui doit se lever à tout moment pour allaiter pendant que Mr (alias Moi) je pouvais continuer à pioncer ferme...Donc du coup, allaitement maternel mais elle tirait son lait pour que je puisse le donner à BB la nuit. Et je comprend tout à fait que cela soit épuisant pour la femme, et aussi qu'elle n'a peut-être pas toujours envie même si c'est elle seule qui peut donner le lait (moi, y avait pas une goutte ). Donc, j'étais aussi en demande vis à vis de ça...
Je reviens donc au début du texte...je pense que c'est une question de choix et aussi d'équilibre dans le couple...le "Avec" plutôt que le "Contre"...même si je sais que dans la gente masculine, tout le monde n'est pas comme ça, mais je trouve que les choses ont bien évoluées quand je repense à la génération de mes parents, c'est un bon début
Chez nous, c'était vraiment une demande de Mme d'être dans le Faire à la maison...ça lui permet un rythme plus cool (et quand elle fait, elle fait...quand elle a pas envie de faire...elle fait pas!), ça lui permet d'avoir un très chouette contact avec ces copines, et vas-y que je te racontes, et ...et comme dis quand je rentres, ce qui est fait est fait et ce qui n'est pas fait, on s'y colle à deux...
J'aimerai aussi pouvoir être un peu plus à la maison, et j'y pense souvent quand je pense à l'utilité du travail (tel qu'on nous le vend) mais j'ai un super bon salaire et c'est vrai qu'il ne me tue pas physiquement...mais ça reste effectivement un barrière encore chez moi (un 4/5ème ou 3/5ème serait très cool ).
Et pour revenir au lait, je sais que Mme (qui est féministe aussi) ne voulait pas se targuer d'être une vache à lait qui doit se lever à tout moment pour allaiter pendant que Mr (alias Moi) je pouvais continuer à pioncer ferme...Donc du coup, allaitement maternel mais elle tirait son lait pour que je puisse le donner à BB la nuit. Et je comprend tout à fait que cela soit épuisant pour la femme, et aussi qu'elle n'a peut-être pas toujours envie même si c'est elle seule qui peut donner le lait (moi, y avait pas une goutte ). Donc, j'étais aussi en demande vis à vis de ça...
Je reviens donc au début du texte...je pense que c'est une question de choix et aussi d'équilibre dans le couple...le "Avec" plutôt que le "Contre"...même si je sais que dans la gente masculine, tout le monde n'est pas comme ça, mais je trouve que les choses ont bien évoluées quand je repense à la génération de mes parents, c'est un bon début
Re: Allaitement
moi quand je vois mes parents... mon père fait la vaisselle tous les matins et l'aspiro 1 fois/ semaine, je suis donc en recul sur le partage des tâches , mais c'est vrai que je travaille moins que Monsieur.
Je comprends que le papa puisse avoir envie de nourrir son bébé, biensur, mais pas que ça empêche la mère qui le peut et souhaite d'allaiter. (et moi qui aime dormir 8h par nuit et surtout non stop, je comprends la maman qui souhaite que le papa participe! Je n'ai moi-même pas su allaiter, donc le papa et moi dormions à tour de rôle, c'est 3 étoiles, c'est vrai!)
edit la grammaire et l'orthographe
Je comprends que le papa puisse avoir envie de nourrir son bébé, biensur, mais pas que ça empêche la mère qui le peut et souhaite d'allaiter. (et moi qui aime dormir 8h par nuit et surtout non stop, je comprends la maman qui souhaite que le papa participe! Je n'ai moi-même pas su allaiter, donc le papa et moi dormions à tour de rôle, c'est 3 étoiles, c'est vrai!)
edit la grammaire et l'orthographe
Dernière édition par sapiens le Mar 17 Jan 2012 - 8:58, édité 2 fois
sapiens- Age : 40
Localisation : sud-ouest
Date d'inscription : 01/12/2009
Re: Allaitement
Question allaitement ....maternel ou artificiel , je pense que c'est un choix que chaque mère doit faire sans tenir compte du père . J'imagine que je vais en choquer mais bon mon mari , lui , ne se serait pas permis de m'"obliger" à allaiter, ou de me culpabiliser si je ne le faisais pas .... tout comme il ne se serait pas permis de me demander de ne pas le faire pour que lui puisse donner le bib....désolée mais cette excuse me semble ça fait un peu caprice non? Surtout quand on sait les bénéfices dont on "prive" le bébé en optant pour le bib (attention ceci n'est pas un jugement de valeur, ma mère ne m'a pas allaitée et je ne lui en veux absolument pas, encore une fois pour moi ce doit être juste un choix de la maman!) Si la maman ne se sent pas de donner le sein, il vaut mieux un bib avec amour qu'un sein à contre-coeur De même que si Papa veut s'occuper de bébé, franchement y'a laaaaaaargement autre chose que les repas pour ce faire non?
Et pour ce qui est du "progrès", de la liberté de la femme "permis" par le bib, moi ça me fait doucement rigoler...... étant maman au foyer, je me trouve bien plus libérée paradoxalement pour certains que certaines mamans qui tiennent à leur indépendance et bossent toute la semaine en assumant les enfants le week-end, le ménage, la bouffe, le repassage etc.....ça oui c'est de l'esclavage pour moi!
Et pour ce qui est du "progrès", de la liberté de la femme "permis" par le bib, moi ça me fait doucement rigoler...... étant maman au foyer, je me trouve bien plus libérée paradoxalement pour certains que certaines mamans qui tiennent à leur indépendance et bossent toute la semaine en assumant les enfants le week-end, le ménage, la bouffe, le repassage etc.....ça oui c'est de l'esclavage pour moi!
Abyg@elle- Age : 47
Localisation : Languedoc-Roussillon
Date d'inscription : 09/01/2012
Re: Allaitement
Le seul intérêt du lait en poudre, c'est de ne pas avoir à chercher comme autrefois en urgence une nourrice pour allaiter à notre place quand l'allaitement foire (et ça arrive à plus d'une maman, combien ont réellement sevré par choix et à l'âge désiré leur enfant, hein?). Et pour ça, c'est un réel progrès.
Mais ce qui devrait être resté un "médicament" sur prescription médicale en cas d'urgence pour sauver la vie de bébé est devenu un tel business, un tel argument de vente, un tel passage obligé dans les mentalités. On offre des biberons en plastique avec leur poupée aux petites filles, alors elles ne rêvent que de donner le bib pour de vrai, au lieu de rêver de donner le sein pour de vrai.
Maman veut retravailler, et alors ? Pourquoi on ne lui prescrit pas plutôt un bon tire-lait efficace et rapide, et un droit à un temps libre dans une pièce intime pour le tirer au boulot? Maman souhaite allaiter plus longtemps mais arrive en fin de congé maternité, pourquoi n'a-t-elle pas droit à un prolongement de congé en cas d'allaitement ? Maman veut dormir la nuit ou souffler et faire une sortie ciné avec une copine, et Papa veut donner le biberon, pourquoi encore une fois le réflexe lait en poudre plutôt que le tire-lait ? Simplement parce qu'on a été conditionnées à acheter du lait en poudre et à croire que c'est plus facile !
J'ai fait les deux (mon aîné a été sevré à 5 mois, donc il a bu pas mal de biberons de lait artificiel, ma troisième a été allaitée jusqu'à 3 ans) et à choisir j'ai trouvé l'allaitement de ma dernière tellement plus cool et moins prise de tête que le biberon, malgré ma reprise du boulot, A CONDITION d'avoir les bons conseils, le bon entourage, les bons amis, le mari qui aide à la maison et qui soutient, et des médecins qui ne sont pas alarmistes à vouloir complémenter bébé dès qu'il prend moins de 500g par mois.
Parce que l'allaitement peut vite virer à l'enfer et au stress quand on est mal conseillée, mal entourée, que le boulot est trop fatiguant ou stressant, ou le temps de trajet maison/ boulot trop long, que bébé commence à ne plus prendre de poids, à pleurer toutes les heures de la nuit, à demander à téter toutes les heures du jour, et que l'épuisement et le ras le bol nous font craquer. Et ça aussi je l'ai vécu.
Actuellement l'allaitement est vivement conseillé, mais MAL conseillé. Trop de mamans sont persuadées qu'il est impossible de travailler et d'allaiter et qu'il faut forcément sevrer pour faire garder bébé. Trop de mamans sont persuadées qu'un bambin allaité demande aussi souvent à têter qu'un nourrisson de 2 mois. Trop de mamans se voient mal allaiter un bébé qui marche et qui parle (pourtant, j'ai adoré, c'est tellement génial quand bébé dit "miam trop bon ton lait maman" avec les yeux brillants de plaisir et de malice), juste à cause du regard des autres, par honte, parce que c'est pas dans les moeurs. Trop de mamans sont persuadées qu'un bébé allaité fait moins bien ses nuits ou plus tard. Trop de mamans pensent que papa va se sentir lésé. Et trop de mamans foirent leur allaitement faute de bons conseils pour faire face aux petites( ou grandes) difficultés rencontrées.
On ne peut pas s'attendre à ce que l'allaitement rime avec liberté de la mère tant qu'il y a des femmes qui se voient refuser un congé parental à temps partiel par leur patron, des femmes qui n'ont pas accès à un lieu intime pour tirer leur lait sur leur lieu de travail ni à une possibilité de stockage au frais, des femmes qui se voient refuser le biberon de lait maternel tiré par leur nourrice ou leur crèche, des médecins pour dire "il a trois mois (ou plus), il va falloir penser au sevrage", et des gens pour dire "quoi tu l'allaites encore?", des maris pour dire à leur femme que leurs seins sont des objets sexuels et qu'ils seront moins excités si elle allaite. C'est d'abord tout ça qu'il faut changer !
Le combat féministe vis à vis de l'allaitement maternel, c'est de le rendre facile et accessible à toutes autant à la mère au foyer qu'à celle qui travaille à temps plein, sans que ce soit à la femme désirant allaiter de se battre pour défendre sa cause. Des crèches d'entreprise, des pauses allaitement, un regard bienveillant, et ça suffirait pour que l'allaitement rime avec féminisme et vie active.
Et il ne faut pas croire que les femmes qui sont au foyer allaitent plus, ni celles qui ont les plus petits moyens. Au contraire, ce sont les classes les plus pauvres qui allaitent le moins, par manque d'information, et premières victimes de la pub et de la société de consommation.
Mais ce qui devrait être resté un "médicament" sur prescription médicale en cas d'urgence pour sauver la vie de bébé est devenu un tel business, un tel argument de vente, un tel passage obligé dans les mentalités. On offre des biberons en plastique avec leur poupée aux petites filles, alors elles ne rêvent que de donner le bib pour de vrai, au lieu de rêver de donner le sein pour de vrai.
Maman veut retravailler, et alors ? Pourquoi on ne lui prescrit pas plutôt un bon tire-lait efficace et rapide, et un droit à un temps libre dans une pièce intime pour le tirer au boulot? Maman souhaite allaiter plus longtemps mais arrive en fin de congé maternité, pourquoi n'a-t-elle pas droit à un prolongement de congé en cas d'allaitement ? Maman veut dormir la nuit ou souffler et faire une sortie ciné avec une copine, et Papa veut donner le biberon, pourquoi encore une fois le réflexe lait en poudre plutôt que le tire-lait ? Simplement parce qu'on a été conditionnées à acheter du lait en poudre et à croire que c'est plus facile !
J'ai fait les deux (mon aîné a été sevré à 5 mois, donc il a bu pas mal de biberons de lait artificiel, ma troisième a été allaitée jusqu'à 3 ans) et à choisir j'ai trouvé l'allaitement de ma dernière tellement plus cool et moins prise de tête que le biberon, malgré ma reprise du boulot, A CONDITION d'avoir les bons conseils, le bon entourage, les bons amis, le mari qui aide à la maison et qui soutient, et des médecins qui ne sont pas alarmistes à vouloir complémenter bébé dès qu'il prend moins de 500g par mois.
Parce que l'allaitement peut vite virer à l'enfer et au stress quand on est mal conseillée, mal entourée, que le boulot est trop fatiguant ou stressant, ou le temps de trajet maison/ boulot trop long, que bébé commence à ne plus prendre de poids, à pleurer toutes les heures de la nuit, à demander à téter toutes les heures du jour, et que l'épuisement et le ras le bol nous font craquer. Et ça aussi je l'ai vécu.
Actuellement l'allaitement est vivement conseillé, mais MAL conseillé. Trop de mamans sont persuadées qu'il est impossible de travailler et d'allaiter et qu'il faut forcément sevrer pour faire garder bébé. Trop de mamans sont persuadées qu'un bambin allaité demande aussi souvent à têter qu'un nourrisson de 2 mois. Trop de mamans se voient mal allaiter un bébé qui marche et qui parle (pourtant, j'ai adoré, c'est tellement génial quand bébé dit "miam trop bon ton lait maman" avec les yeux brillants de plaisir et de malice), juste à cause du regard des autres, par honte, parce que c'est pas dans les moeurs. Trop de mamans sont persuadées qu'un bébé allaité fait moins bien ses nuits ou plus tard. Trop de mamans pensent que papa va se sentir lésé. Et trop de mamans foirent leur allaitement faute de bons conseils pour faire face aux petites( ou grandes) difficultés rencontrées.
On ne peut pas s'attendre à ce que l'allaitement rime avec liberté de la mère tant qu'il y a des femmes qui se voient refuser un congé parental à temps partiel par leur patron, des femmes qui n'ont pas accès à un lieu intime pour tirer leur lait sur leur lieu de travail ni à une possibilité de stockage au frais, des femmes qui se voient refuser le biberon de lait maternel tiré par leur nourrice ou leur crèche, des médecins pour dire "il a trois mois (ou plus), il va falloir penser au sevrage", et des gens pour dire "quoi tu l'allaites encore?", des maris pour dire à leur femme que leurs seins sont des objets sexuels et qu'ils seront moins excités si elle allaite. C'est d'abord tout ça qu'il faut changer !
Le combat féministe vis à vis de l'allaitement maternel, c'est de le rendre facile et accessible à toutes autant à la mère au foyer qu'à celle qui travaille à temps plein, sans que ce soit à la femme désirant allaiter de se battre pour défendre sa cause. Des crèches d'entreprise, des pauses allaitement, un regard bienveillant, et ça suffirait pour que l'allaitement rime avec féminisme et vie active.
Et il ne faut pas croire que les femmes qui sont au foyer allaitent plus, ni celles qui ont les plus petits moyens. Au contraire, ce sont les classes les plus pauvres qui allaitent le moins, par manque d'information, et premières victimes de la pub et de la société de consommation.
Ayn- Localisation : ouest de la France
Date d'inscription : 26/10/2011
Re: Allaitement
J'ai allaité ma fille 3 ans. Je n'ai jamais compris, et je pense que je ne comprendrai jamais comment on peut croire que le lait industriel peut représenter un progrès pour la mère. Entre l'allaitement "les mains dans les poches" et tout l'attirail de la parfaite mère qui donne le biberon, pour moi y'a pas photo. L'allaitement ça a été la LI-BER-TE pour moi, toujours par monts et par vaux, sans me soucier d'avoir assez d'eau, de lait, de devoir nettoyer les biberons, juste à dégrapher le corsage. Mouais, le lait indus, une aliénation de plus pour la femme, plutôt...
Une petite remarque pour Christophe : l'allaitement ne fatigue pas, on vit au rythme de son enfant, les hormones de l'allaitement sont magiques pour la mère (un truc qu'aucun homme ne pourra jamais comprendre). Moi je n'ai jamais été fatiguée d'allaiter, au contraire, à chaque réveil nocturne je bénissais mon choix puisque qu'en plus pratiquant le cododo je n'avais qu'à me tourner vers mon bébé. Donc, ce qui fatigue c'est d'avoir un enfant, la maternité, c'est de devoir reprendre le travail avec un bébé, mais l'allaitement n'y est pour rien, bien au contraire.
Une petite remarque pour Christophe : l'allaitement ne fatigue pas, on vit au rythme de son enfant, les hormones de l'allaitement sont magiques pour la mère (un truc qu'aucun homme ne pourra jamais comprendre). Moi je n'ai jamais été fatiguée d'allaiter, au contraire, à chaque réveil nocturne je bénissais mon choix puisque qu'en plus pratiquant le cododo je n'avais qu'à me tourner vers mon bébé. Donc, ce qui fatigue c'est d'avoir un enfant, la maternité, c'est de devoir reprendre le travail avec un bébé, mais l'allaitement n'y est pour rien, bien au contraire.
Invité- Invité
Re: Allaitement
C'est vrai que l'allaitement en soi ne m'a pas fatiguée...D'ailleurs je me levais sans problème la nuit et j'appréçiais cet instant un peu hors du temps entre mon bébé et moi.
Le papa ne se levait pas .
Par contre, maintenant que je n'allaite plus, je me réveille difficilement la nuit (j'ai un sommeil profond) et c'est au contraire souvent mon mari qui se lève en cas de cauchemar ou de pipi au lit... Il n'y a qu'en cas de maladie de mes enfants que mon sommeil redevient léger!
Le papa ne se levait pas .
Par contre, maintenant que je n'allaite plus, je me réveille difficilement la nuit (j'ai un sommeil profond) et c'est au contraire souvent mon mari qui se lève en cas de cauchemar ou de pipi au lit... Il n'y a qu'en cas de maladie de mes enfants que mon sommeil redevient léger!
Inaf- Age : 47
Date d'inscription : 08/01/2011
Re: Allaitement
Je ne suis pas d'accord avec le fait que l'allaitement ne fatigue pas. Je suis peut-être une petite nature, et j'ai beau avoir adoré allaiter, l'allaitement me fatiguait clairement plus, et je l'ai bien senti au sevrage de chacun de mes enfants, retrouvant un regain d'énergie lorsque je n'allaitais plus.
Et c'est encore plus vrai avec la reprise du travail. Bon c'est sur qu'une mère au foyer avec un mari superman qui l'aide beaucoup ressent peut-être moins la fatigue et peut se permettre de vivre au rythme de son enfant, surtout si c'est le premier. J'ai connu des amies allaitantes qui disaient pareil : l'allaitement ne me fatigue pas. Pour sur, elles se payaient une heure de sieste tous les après-midi en même temps que bébé ! Et c'est le papa qui faisait le ménage pour les aider. Et pour peu qu'elles n'avaient pas d'autres enfants plus grand à emmener à l'école, elles pouvaient se payer une grasse matinée pour comprenser les heures perdues dans la nuit.
Je ne dis pas ça pour démolir l'allaitement, je suis clairement pour, comme l'indique mon message précédent, mais je n'aime pas que soient véhiculées des idées fausses non plus, car ça fait culpabiliser celles qui ont plus de mal à allaiter.
Certaines femmes ont clairement plus de lait, et d'autres clairement moins, certaines femmes ne rencontrent aucune difficultés et allaitent "les doigts dans le nez", alors que pour d'autres ça va être le parcours du combattant pour relancer la lactation, guérir des crevasses, réussir à tirer trois gouttes avec un tire-lait, dégager deux heures de libre dans la journée, dormir deux heures de suite la nuit, et ne pas être assommée de fatigue et un vrai zombie toute la journée.
C'est vrai qu'avec le biberon c'est pas mieux : certains bébés sont repus, prennent du poids sans soucis, font leur nuit très vite, n'ont aucune colique, jouent tranquillement sur leur tapis... alors que d'autres pleurent à longueur de temps, il faut changer de marque de lait parce qu'ils ne digèrent pas bien, ils ne restent pas deux heures à la sieste et ne tiennent pas sur le tapis d'éveil...
Bref il y a aussi des bébés plus fatiguants que d'autres, et des mamans qui ont d'avance plus d'énergie que d'autre pour supporter tout ça, et une lactation plus efficace du fait qu'elles ont plus de réserves ou d'énergie. Mais c'est faux de laisser croire qu'allaiter n'est pas fatiguant. Avoir un bébé EST fatiguant en soi et l'allaiter prend sur nos réserves.
C'est super pour celles qui ont du poids à perdre et de l'énergie à revendre. Pour les autres, il faut passer son temps à compenser avec l'alimentation et plus de repos, et être sacrément bien renseignée pour ne pas foirer son allaitement pour cause d'épuisement. C'est réalisable, mais il faut en être consciente pour ne pas aller droit au mur.
L'effet des super hormones, moi je ne l'ai pas senti. J'ai allaité trois enfants. J'étais tout le temps en train de devoir manger plus, dormir plus (pas toujours possible, d'où fatigue +++), trouver des tisanes stimulant la lactation, essayer de mettre bébé plus souvent au sein, avoir le dos en compote à force de porter bébé en écharpe à cause des coliques, ne pas oublier d'hydrater mes seins sous peine de crevasses (j'ai la peau très sèche et très sensible, pas qu'au bout des seins), pester contre le papa qui préférait faire chambre à part que de m'aider quand bébé pleurait la nuit et qui prenait pas beaucoup le relais, (même pour changer une couche ou donner le bain), tirer trois gouttes de lait à donner à la nourrice en me levant une heure plus tôt pour en avoir le temps avant d'emmener les autres à l'école et de partir bosser...
Alors j'ai adoré allaiter pour la relation géniale qui s'instaure avec bébé, pour les moments câlins, pour ne pas courir les supermarchés et les pharmacies (y compris les jours fériés) et accepter avec plaisir les invitations du style "bon, vous pouvez bien rester diner avec nous", parce que l'allaitement donne clairement plus de liberté de mouvement, et permet vraiment de sortir où on veut quand on veut sans trimballer un méga-sac et être super prévoyant. Tout ça, entièrement d'accord. Et puis c'est économique, écologique, meilleur pour la santé...
Mais j'ai aussi clairement galéré, parce que j'avais pas de lait à revendre ni d'énergie à revendre.
Et c'est encore plus vrai avec la reprise du travail. Bon c'est sur qu'une mère au foyer avec un mari superman qui l'aide beaucoup ressent peut-être moins la fatigue et peut se permettre de vivre au rythme de son enfant, surtout si c'est le premier. J'ai connu des amies allaitantes qui disaient pareil : l'allaitement ne me fatigue pas. Pour sur, elles se payaient une heure de sieste tous les après-midi en même temps que bébé ! Et c'est le papa qui faisait le ménage pour les aider. Et pour peu qu'elles n'avaient pas d'autres enfants plus grand à emmener à l'école, elles pouvaient se payer une grasse matinée pour comprenser les heures perdues dans la nuit.
Je ne dis pas ça pour démolir l'allaitement, je suis clairement pour, comme l'indique mon message précédent, mais je n'aime pas que soient véhiculées des idées fausses non plus, car ça fait culpabiliser celles qui ont plus de mal à allaiter.
Certaines femmes ont clairement plus de lait, et d'autres clairement moins, certaines femmes ne rencontrent aucune difficultés et allaitent "les doigts dans le nez", alors que pour d'autres ça va être le parcours du combattant pour relancer la lactation, guérir des crevasses, réussir à tirer trois gouttes avec un tire-lait, dégager deux heures de libre dans la journée, dormir deux heures de suite la nuit, et ne pas être assommée de fatigue et un vrai zombie toute la journée.
C'est vrai qu'avec le biberon c'est pas mieux : certains bébés sont repus, prennent du poids sans soucis, font leur nuit très vite, n'ont aucune colique, jouent tranquillement sur leur tapis... alors que d'autres pleurent à longueur de temps, il faut changer de marque de lait parce qu'ils ne digèrent pas bien, ils ne restent pas deux heures à la sieste et ne tiennent pas sur le tapis d'éveil...
Bref il y a aussi des bébés plus fatiguants que d'autres, et des mamans qui ont d'avance plus d'énergie que d'autre pour supporter tout ça, et une lactation plus efficace du fait qu'elles ont plus de réserves ou d'énergie. Mais c'est faux de laisser croire qu'allaiter n'est pas fatiguant. Avoir un bébé EST fatiguant en soi et l'allaiter prend sur nos réserves.
C'est super pour celles qui ont du poids à perdre et de l'énergie à revendre. Pour les autres, il faut passer son temps à compenser avec l'alimentation et plus de repos, et être sacrément bien renseignée pour ne pas foirer son allaitement pour cause d'épuisement. C'est réalisable, mais il faut en être consciente pour ne pas aller droit au mur.
L'effet des super hormones, moi je ne l'ai pas senti. J'ai allaité trois enfants. J'étais tout le temps en train de devoir manger plus, dormir plus (pas toujours possible, d'où fatigue +++), trouver des tisanes stimulant la lactation, essayer de mettre bébé plus souvent au sein, avoir le dos en compote à force de porter bébé en écharpe à cause des coliques, ne pas oublier d'hydrater mes seins sous peine de crevasses (j'ai la peau très sèche et très sensible, pas qu'au bout des seins), pester contre le papa qui préférait faire chambre à part que de m'aider quand bébé pleurait la nuit et qui prenait pas beaucoup le relais, (même pour changer une couche ou donner le bain), tirer trois gouttes de lait à donner à la nourrice en me levant une heure plus tôt pour en avoir le temps avant d'emmener les autres à l'école et de partir bosser...
Alors j'ai adoré allaiter pour la relation géniale qui s'instaure avec bébé, pour les moments câlins, pour ne pas courir les supermarchés et les pharmacies (y compris les jours fériés) et accepter avec plaisir les invitations du style "bon, vous pouvez bien rester diner avec nous", parce que l'allaitement donne clairement plus de liberté de mouvement, et permet vraiment de sortir où on veut quand on veut sans trimballer un méga-sac et être super prévoyant. Tout ça, entièrement d'accord. Et puis c'est économique, écologique, meilleur pour la santé...
Mais j'ai aussi clairement galéré, parce que j'avais pas de lait à revendre ni d'énergie à revendre.
Ayn- Localisation : ouest de la France
Date d'inscription : 26/10/2011
Re: Allaitement
Je rejoins tout à fait Ayn.... je ne me plains pas , j'allaite et de bon coeur mais je trouve faux de dire que ça ne fatigue pas, après c'est un choix qu'on fait ou non et il y a plein d'avantages quand même mais voilà, à moins de pouvoir, et entre nous qui peut se le permettre de nos jours?, vivre réellement au rythme de son bébé sans assurer le ménage, la popotte, les courses , les lessives et j'en passe et surtout en supposant qu'il n'y ait pas de plus grand à gérer avec les horaires de l'école, les devoirs etc......bref, c'est un grand luxe de pouvoir réellement vivre (que) au rythme de son bébé......
Abyg@elle- Age : 47
Localisation : Languedoc-Roussillon
Date d'inscription : 09/01/2012
Re: Allaitement
Ayn et merci,
j'ai eu beaucoup de mal à écouter les mamans allaitantes me dire qu'allaiter c'est trop fastoche, comment j'ai bien pu me débrouiller pour tout foirer.
j'ai eu beaucoup de mal à écouter les mamans allaitantes me dire qu'allaiter c'est trop fastoche, comment j'ai bien pu me débrouiller pour tout foirer.
sapiens- Age : 40
Localisation : sud-ouest
Date d'inscription : 01/12/2009
Re: Allaitement
Je préçise que je n'ai parlé que de moi et non pas de manière générale en disant que l'allaitement en soi ne m'avait pas fatiguée.
J'ai connu pas mal de soucis avec l'allaitement ( pression des pédiatres parce que bébé ne prenait pas le poids reglementaire notemment) moi aussi pour ne pas me prétendre prôner "la bonne parole".
J'avais moi aussi un aîné à emmener à l'école, faire manger, s'occuper, un mari qui bossait, la maison à faire tourner (sur ce point j'avoue que ça tournait pas mal au rallenti quand même)etc...
Mais je pense que c'est plutôt ce rythme effréné qui me fatiguait et pas l'allaitement en soi. Je n'ai pas ressenti ce regain d'énergie dont tu parles ,Ayn, au sevrage de mes enfats, parce mon loulou a continué à se réveiller deux fois par nuit pendant des mois et des mois...
J'ai connu pas mal de soucis avec l'allaitement ( pression des pédiatres parce que bébé ne prenait pas le poids reglementaire notemment) moi aussi pour ne pas me prétendre prôner "la bonne parole".
J'avais moi aussi un aîné à emmener à l'école, faire manger, s'occuper, un mari qui bossait, la maison à faire tourner (sur ce point j'avoue que ça tournait pas mal au rallenti quand même)etc...
Mais je pense que c'est plutôt ce rythme effréné qui me fatiguait et pas l'allaitement en soi. Je n'ai pas ressenti ce regain d'énergie dont tu parles ,Ayn, au sevrage de mes enfats, parce mon loulou a continué à se réveiller deux fois par nuit pendant des mois et des mois...
Inaf- Age : 47
Date d'inscription : 08/01/2011
Re: Allaitement
Inaf a écrit:J'ai connu pas mal de soucis avec l'allaitement ( pression des pédiatres parce que bébé ne prenait pas le poids reglementaire notemment)
Un bébé au sein n'a pas la même courbe de croissance qu'un bébé au biberon. Et comme la majorité des bébés sont au bib', la courbe de croissance moyenne qui sert de référence est plutôt une courbe biberon. Donc aucun bébé au sein ne rentre dedans. Trop de pédiatres oublient cela (ou ne le savent pas. Aussi incroyable que ça paraissent, ils n'ont aucune formation à l'allaitement pendant leurs études.) Ils oublient aussi que ce qui est important, ce n'est pas tant le poids de l'enfant que sa tonicité : mieux vaut un petit bébé tonique qu'un bébé dans la norme et "mou".
Je pense pour ma part que quand on souhaite allaiter au sein, et encore plus si on veut le faire longtemps, le mieux est encore de faire l'impasse sur le pédiatre. Trouver un bon généraliste qui ait quelques connaissances sur l'allaitement et qui saura, si vraiment il est dépassé, renvoyer vers un pédiatre en cas de besoin (mais ce n'est jamais nécessaire pour un bébé en bonne santé).
Mes enfants n'ont jamais vu un pédiatre de leur vie et ma foi, ils sont en parfaite santé. La seule fois qu'on m'a cassé les pieds avec l'allaitement, c'était la remplaçante de ma généraliste habituelle. J'ai fermé mes oreilles et c'est tout.
Re: Allaitement
Je suis bien d'accord, Philomène, les pédiatres veulent que les enfants entrent tous dans les mêmes cases. J'ai failli à l'époque changer de médecin , ce qui m'a retenu c'est que celui-ci suivait nos loulous depuis un bon moment,nous avons une bonne relation, de confiance, et j'appréçie particulièrement qu'il ne distribue pas facilement d'antibiotiques ou de médicaments un peu "lourds" ( cortisone, etc...) contrairement à la plupart des autres médecins à qui on a eu affaire...
Bref, comme tu dis, j'ai fermé les oreilles sur ce sujet-là, ou putôt j'ai passé outre parce que ça a été beaucoup de doutes et d'inquiêtude malgré tout.
Bref, comme tu dis, j'ai fermé les oreilles sur ce sujet-là, ou putôt j'ai passé outre parce que ça a été beaucoup de doutes et d'inquiêtude malgré tout.
Inaf- Age : 47
Date d'inscription : 08/01/2011
Re: Allaitement
j'ai nourri mes deux enfants au sein exclusivement, ils étaient bien plus gros que la moyenne... J'aurai préféré qu'ils soient plus mince...
Bib- Age : 73
Localisation : Belgique (Gembloux)
Date d'inscription : 19/01/2012
Re: Allaitement
Bib a écrit:j'ai nourri mes deux enfants au sein exclusivement, ils étaient bien plus gros que la moyenne... J'aurai préféré qu'ils soient plus mince...
Comme quoi! Aucun allaitement ne se ressemble de toute façon, puisque chaque petit d'homme est différent, chaque maman aussi, les moments, les contextes etc...
Mon premier prenait un kilo par mois mais n'a été allaité que 3 mois puisqu'à l'époque ,je n'aurais jamais pensé qu'il m'était possible de reprendre le boulot et de continuer l'allaitement. Mon deuxième a été allaité 15 mois, avec de faibles prises de poids. Il a maintenant 5 ans et pèse 15 kilos, mais quelle pêche!
Inaf- Age : 47
Date d'inscription : 08/01/2011
Re: Allaitement
C'est vrai que cette histoire de prise de poids est très variable. Moi j'ai eu trois bébés nourris au sein qui prenaient très peu (dans les 200-300g par mois, mais régulièrement), et les trois fois des médecins alarmistes (généralistes comme pédiatres).
Mais dans le cas de ma troisième ils avaient raison de s'alarmer quand elle en est arrivée à ne plus prendre de poids du tout ni grandir d'un petit centimètre. SAUF qu'au lieu d'en chercher la vraie cause, ils se sont fourvoyés : bébé allaité = bébé mal nourri pour eux, donc complément. Trois mois de suite le même discours, au point que j'ai cédé à la pression, et donné ces fichus compléments, augmenté la dose, et que ça empirait. Les trois mois en question, mon généraliste habituel était en arrêt maladie et j'ai eu 3 remplaçants différents. Aucun n'a eu la présence d'esprit de faire le lien avec le début de diversification, ni le lien entre le fait que plus je donnais de lait de vache pire c'était. C'est de ma propre initiative que j'ai consulté une allergologue (pensant initialement au gluten) et commencé une éviction des produits laitiers quand elle m'a parlé des risques avec le lait, pour découvrir que ma puce était allergique au lait de vache !
Qu'on ne vienne plus me faire croire que les médecins sont pro-allaitement, parce que quelques mois plus tard, un médecin de garde a enfoncé le clou en me prétendant mordicus que la protéine de lait de vache ne pouvait pas passer dans le lait maternel car elle était digérée. Ben oui, mais elle y passe quand même, d'une manière ou d'une autre, ou au moins un fragment allergisant. Et ça seuls les spécialistes le savent. Et les mamans qui ont rencontré le problème.
La gastro-entérologue en pédiatrie de l'hôpital, consultée aussi à la même période de soucis de croissance, m'a dit un truc intéressant, quand je lui ai montré la courbe de ma puce : "nan mais vous avez vu comme vous êtes mince après trois enfants, et vous vous attendez à avoir des enfants qui prennent 1kg par mois ? les chiens ne font pas des chats !". Texto. En gros, elle m'a expliqué qu'à peu de choses près, tous les bébés naissaient dans une fourchette assez similaire de poids et taille alors que leurs parents ont des morphologies très différentes. Et vu le poids de naissance de ma fille, élevé comparé à nos morphologies, il fallait pas s'attendre à ce qu'elle reste sur sur la même courbe, mais qu'elle décroche de cette ligne théorique pour suivre sa ligne à elle. Et qu'une courbe de poids ça ne se prenait pas à 15 jours ou 1 mois d'intervalle mais sur 1 an avec mesure tous les trois mois, sauf en cas de soucis avéré par une vraie cassure et d'autres symptômes. Si le reste fluctue, c'est pas grave.
Mais dans le cas de ma troisième ils avaient raison de s'alarmer quand elle en est arrivée à ne plus prendre de poids du tout ni grandir d'un petit centimètre. SAUF qu'au lieu d'en chercher la vraie cause, ils se sont fourvoyés : bébé allaité = bébé mal nourri pour eux, donc complément. Trois mois de suite le même discours, au point que j'ai cédé à la pression, et donné ces fichus compléments, augmenté la dose, et que ça empirait. Les trois mois en question, mon généraliste habituel était en arrêt maladie et j'ai eu 3 remplaçants différents. Aucun n'a eu la présence d'esprit de faire le lien avec le début de diversification, ni le lien entre le fait que plus je donnais de lait de vache pire c'était. C'est de ma propre initiative que j'ai consulté une allergologue (pensant initialement au gluten) et commencé une éviction des produits laitiers quand elle m'a parlé des risques avec le lait, pour découvrir que ma puce était allergique au lait de vache !
Qu'on ne vienne plus me faire croire que les médecins sont pro-allaitement, parce que quelques mois plus tard, un médecin de garde a enfoncé le clou en me prétendant mordicus que la protéine de lait de vache ne pouvait pas passer dans le lait maternel car elle était digérée. Ben oui, mais elle y passe quand même, d'une manière ou d'une autre, ou au moins un fragment allergisant. Et ça seuls les spécialistes le savent. Et les mamans qui ont rencontré le problème.
La gastro-entérologue en pédiatrie de l'hôpital, consultée aussi à la même période de soucis de croissance, m'a dit un truc intéressant, quand je lui ai montré la courbe de ma puce : "nan mais vous avez vu comme vous êtes mince après trois enfants, et vous vous attendez à avoir des enfants qui prennent 1kg par mois ? les chiens ne font pas des chats !". Texto. En gros, elle m'a expliqué qu'à peu de choses près, tous les bébés naissaient dans une fourchette assez similaire de poids et taille alors que leurs parents ont des morphologies très différentes. Et vu le poids de naissance de ma fille, élevé comparé à nos morphologies, il fallait pas s'attendre à ce qu'elle reste sur sur la même courbe, mais qu'elle décroche de cette ligne théorique pour suivre sa ligne à elle. Et qu'une courbe de poids ça ne se prenait pas à 15 jours ou 1 mois d'intervalle mais sur 1 an avec mesure tous les trois mois, sauf en cas de soucis avéré par une vraie cassure et d'autres symptômes. Si le reste fluctue, c'est pas grave.
Ayn- Localisation : ouest de la France
Date d'inscription : 26/10/2011
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