Se faire des ami(e)s dans le même état d'esprit...

Bonjour,

il est franchement difficile, dans son entourage immédiat, de se faire des ami(e)s qui partagent le même état d'esprit qu'est le vôtre! ( simplicité volontaire)!
Alors pourquoi ne pas essayer de rencontrer des personnes de votre région avec lesquelles on pourrait discuter et très certainement s'enrichir ( pas au niveau matériel) ça va s'en dire!!
Qu'en pensez vous?
Au plaisir de vous lire!

Sur le forum il y a la rubrique "initiatives-rencontres-dons etc" qui est là pour favoriser les rencontres entre membres du forum

En tout cas, ça peut être très sympa et enrichissant

faire partie du SEL local.

Radical.

je n'ai effectivement pas encore abordé le sujet (simplicité volontaire) avec mes proches, déjà mon mari a du mal
et puis je ne "maitrise" pas encore très bien le sujet moi-même

faut y aller progressivement, naturellement, sans mettre d'étiquette, sans se réclamer d'une "secte"

Il suffit de dire que tu n'aimes pas t'encombrer d'objets inutiles; la SV, ce n'est pas plus compliqué que cela...

Sinon, laisse les s'empiler partout, et quand il se plaint, tu dis que tu n'as plus de place pour ranger, et il te proposera lui même de faire le tri avec toi.

Il te dira: "mais regarde ceci: c'est toujours dans le chemin et on ne l'emploie pas" !

j'imagine l'accueil "viens dans ma secte"
je crois que je vais attendre d'être encore plus dedans et de "maitriser" un peu plus le sujet avant d'en parler autour de moi

ben chez moi le SEL.. c'est tout informatique. Donc les contacts sociaux... y'en a pas tant que ça malheureusement !

ça a ses avantages et ses inconvénients !

Bonjour à tous !!

Effectivement c'est assez compliqué de faire partager et surtout de faire comprendre sa démarche.
J'ai un copain qui m'appelle " Caroline Ingalls " tellement j'ai changé. Bon je porte pas de robe à fleurs mais je suis très retour aux sources. Je jardine, je bricole et le summum j'ai plus de boite de raviolis ( repas que je lui servais autrefois ) !
C'est frustrant au début de voir que les proches se foutent de votre démarche . Maintenant je fais mon petit bonhomme de chemin et ceux qui veulent venir viennent et les autres bye bye.
Mais parfois on fait des belles rencontres et là on se dit " mais non je ne suis pas seule !!!

Sonia67 a écrit: j'imagine l'accueil "viens dans ma secte"
je crois que je vais attendre d'être encore plus dedans et de "maitriser" un peu plus le sujet avant d'en parler autour de moi

oui: c'est un esprit à vivre, et il faut surtout éviter de l'imposer aux autres. Les moralisateurs sont vite insupportables, et d'ailleurs c'est une forme d'orgueil de croire qu'on est mieux que les autres. L'entente familiale est plus importante, et l'exemple et beaucoup, beaucoup plus efficace que les sermons.

La simplicité, c'est aussi accepter une situation et des compromis.

On est obligé de faire des compromis sinon on est vite exclu.
Faut faire avec ses propres valeurs et s'adapter aussi aux autres c'est une ouverture d'esprit.

j'ai des amies qui partagent cet état d'esprit "SV", que j'ai rencontrées via différents biais, sans spécialement chercher. En fait, la plupart sont des mamans de l'école de mes enfants, mais c'est ailleurs qu'à la sortie d'école que nous avons vraiment fait connaissance. Via des associations notamment, en faisant des choses ensemble et en se retrouvant sur des thématiques communes : couture, allaitement, AMAP, bénévolat...

J'imagine que c'est plus difficile pour quelqu'un qui travaille à plein temps et qui n'a pas d'enfants.

Mais en regardant autour de soi, en liant la conversation avec le sourire, on a vite fait de repérer les gens qui sont ouverts d'esprit ou qui se ferment, les gens qui sont souriants, qui ne s'habillent pas super chic et ne regardent pas de travers les vieilles nippes que l'on porte, qui prennent le temps de bavarder au lieu de courir, les gens qui s'investissent dans des assos et donnent de leur temps, et là déjà l'esprit SV est présent, avec un investissement plus ou moins important suivant les personnes, et différents degrés d'affinités personnelles, mais il est là. Il suffit de creuser un peu pour créer des liens.

je suis tout a fais d'accord, je vis ma vie en restant ouverte aux autres et si on me pose des questions j'y répondrais bien volontiers
mais ici, même à la sortie de l'école les mamans n'ont pas trop le temps de bavarder ou alors celles qui le font, comme ce matin, c'est pour parler mode et maquillage: euh, ben moi désolée mais ça m’intéresse pas! je ne connais pas le dernier créateur à la mode et je ne me maquille jamais donc je ne pourrais pas vous donner mon avis sur ces sujets là!
du coup je dis bonjour et ça s'arrête là!

Et par le biais d'associations ? Le bénévolat est souvent le bon moyen de rencontrer des gens SV, car ceux qui ne pensent qu'à eux, à consommer, aux apparences, et à gagner toujours plus d'argent ne donnent pas de leur temps. Tu es en campagne ou dans une grosse ville ?

Bonsoir,

Merci pour toutes vos réponses!!!! Ce que je peux constater, c'est que dans notre société, les gens ne respectent pas les différences!! On a beau s'intégrer dans de quelconques associations, clubs etc.... il y a souvent divergences d'idées!! même si vous, vous respectez celles des autres, il est rare d'avoir le respect des vôtres en retour....
Il est rare de trouver de véritables amitiés dans de telles conditions, n'est ce pas?

Nous sommes, finalement, en minorité dans la société actuelle, d'être SV.... Quand les gens s'aperçoivent que vous êtes décroissants ( enfin par rapport aux personnes concernées) on vous regarde avec des comme si on était des extra-terrestres..
Au plaisir.....

Ayn!!!

on peut faire du bénévolat mais ne pas être forçément SV!

je suis dans plusieurs associations et aucun des bénévoles qui y sont ne me semble être attiré vers la SV

mes deux meilleures amies, c'est parce qu'on n'arrêtais pas de se retrouver en différents lieux avec des affinités communes que je les ai connues.

D'abord par la paroisse, où nous avons discuté, où je les voyais porter leurs bébé en écharpe et les allaiter n'importe où à la demande, et j'ai apprécié le fait de ne pas être la seule à allaiter longtemps mes enfants, à ne pas être jugée bizarrement pour ça (quoi, tu l'allaites encore ? tu sais que ça existe les biberons ?), nous nous croisions sur le marché, à la sortie de l'école, puis nous avons parlé couches lavables et commencé à en coudre ensemble, et nous nous sommes finalement inscrites à des cours de couture ensemble (forcément, pas trop douées que nous étions !). Et c'est par leur biais que je me suis inscrite à l'AMAP cette année, car elles s'y sont investies bien avant moi (normal, j'ai mon potager et des légumes bio pas cher par le boulot, j'y vais donc pour les autres produits), mais sur ce point là aussi nous nous rejoignons avec la même volonté d'une alimentation saine, de plats préparés nous mêmes avec des produits de saison. Et quand nous parlons jardinage, c'est bio et écologique, non-travail du sol, paillage, et biodiversité. C'est à elles que j'ai pensé lorsque j'ai vidé les cartons des vêtements trop petits de mon fils, car je savais qu'elles appréciais de récupérer des vêtements d'occasion. Je sais que nous pouvons passer à l'improviste les unes chez les autres sans complexe, car nous sommes à peu près aussi bordéliques, avec les jouets des enfants qui traînent, le linge à repasser sur la table, et le sol jamais nickel chrome. Elles n'ont pas le genre de maison où tout est parfaitement assorti et parfaitement rangé à sa place, où tout est astiqué, brillant et neuf, comme si c'était une vitrine de magasin. Nous avons une manière d'éduquer nos enfants assez proche, et toutes les trois des familles nombreuses (j'ai trois enfants, l'une en a 4, l'autre est enceinte de son 4ème). Et nous pouvons nous parler de tous les sujets sans complexe. Avec des divergences parfois, mais avec le même respect de l'autre et de ses opinions. Nous échangeons régulièrement des services. J'avoue que c'est chouette d'avoir des amies avec qui partager tout ça à la fois. Mais je dois dire que j'aurais pu passer à coté d'elles sans les remarquer, sans jamais faire connaissance plus amplement, si nous n'avions pas eu l'occasion de parler allaitement et portage un jour dans cette assos catholique qui n'avait rien à voir avec ça.

J'ai rencontré quelqu'un, un homme, qui a le même esprit que moi pendant une formation. A force de discuter de chose et d'autre on s'est regardés et dit "tiens toi aussi !! ".
On a beaucoup parlé de rénovation, toilette sèche, projet de yourte (pour moi )( mais mon homme pas convaincu ) , alimentation bio etc...
Le plus drôle c'est son intervention entre deux bouchées de sandwich :" tu utilises les serviettes hygiéniques lavables et la coupe menstruelle ? ".
J'ai piqué un gros fou rire car c'était vraiment inattendu !

hehe ! ! c'est chouette d'avoir ces sujets de discussion avec ses amis... ou de s'en faire grâce à ses nouveaux points d'intérêt.

moi je reste très discrète et je choisis à qui j'explique quoi dans ma démarche. Au boulot par exemple, je suis identifiée comme celle qui fait attention à manger local. ça me va.
Ma soeur, mon compagnon savent que je vais plus loin que ça. Tout le monde n'y est pas réceptif.
Et puis j'ai des copains avec qui il n'y a rien besoin de dire : on est dans le même "délire"...

Ayn,
ton expérience est intéressante.
Je n'ai pas d'amis et pas le temps d'en rencontrer.
Juste une copine que je connais depuis 30 ans et que je ne vois que 3 ou 4 fois par an.
Ses valeurs sont assez proches des miennes, heureusement.
C'est marrant d'ailleurs de voir que nous avons évolué dans le même sens.

En fait, le hasard peut bien faire les choses... et une fois qu'on se rend compte qu'on est sur la même longueur d'ondes, on ne se lâche plus et puis voilà
Nous ça nous est arrivé l'année passée, la plus belle rencontre qu'on aie faite depuis... ouhhhh, longtemps! Un concours de circonstances a fait qu'on a rencontré P., architecte de formation, mais surtout passionné de marionnettes à fils, et de vélo. Il avait besoin d'un pianiste pour le show d'une de ses marionnettes, mon homme est pianiste, d'où la rencontre. Dès la 1e minute où on l'a rencontré, où on a discuté, on s'est sentis en phases (tous les 3, et même les 4, avec son aujourd'hui ex-copine ). Que ce soit dans les grandes lignes philosophiques de la vie (un non-intérêt envers le monde du travail, la décision de ne pas avoir d'enfants, de voyager) ou dans la vie au quotidien, on est vraiment sur la même longueur d'onde, et ça fait vraiment du bien de côtoyer des gens dont on sait qu'ils ne jugent pas, ne remettent pas en question nos choix de vie.
Après, il nous reste des tas d'amis/connaissances qu'on fréquente au quotidien, ou qu'on connait depuis toujours, et qui n'ont pas forcément évolué comme nous... ce sont d'autres liens qui nous lient à eux, mais des liens tout aussi important Il suffit de prendre le "bon" en chacun: avec ma meilleure amie d'enfance, je ne fais plus de virées shopping, mais on se fait de bonnes bouffes à deux; avec Untel, je refuse de parler politique mais les soirées jeux de société sont top
Ça ressemble à une recette de cuisine: une pincée de ci, un soupçon de ça, arrosez à mi-cuisson et servez bien chaud

mallollo a écrit: Il suffit de prendre le "bon" en chacun: avec ma meilleure amie d'enfance, je ne fais plus de virées shopping, mais on se fait de bonnes bouffes à deux; avec Untel, je refuse de parler politique mais les soirées jeux de société sont top
Ça ressemble à une recette de cuisine: une pincée de ci, un soupçon de ça, arrosez à mi-cuisson et servez bien chaud

sympa comme approche !

Merci Joséphine et Ayn

Ça me fait penser que l'autre jour, je me suis un peu laissé emporter par une conversation, avec une brave fille que je ne connaissait pas du tout auparavant. J'ai le défaut (?) d'être assez franche, plutôt cash, et si j'essaie d'éviter les heurts en évitant certaines conversations avec certaines personnes ou dans certaines circonstances, si on m'entraine malgré moi sur un sujet qui fâche, j'ai tendance à me vautrer dedans C'est un peu ce qui m'est arrivé l'autre jour, je sentais que ce que je disais ne lui faisait pas plaisir, mais j'ai eu vraiment du mal à me dire "stop, tu vois bien que ça ne passe pas, change de sujet". J'ai repensé à ce fil après coup, je me suis dit que j'ai un peu merdé sur le coup

Nul n'est parfait.
Mais si tu en as pris conscience (même après-coup) c'est déjà bien.
Il y a tant de gens qui nous blessent par leurs paroles sans même s'en apercevoir.

aller vers la simplicité n'est pas toujours compris par ceux que nous connaissons parfois depuis longtemps
mon mari a parmi ses amis 2 frères, qu'il connait depuis leur adolescence commune. L'un d'eux a repris une société d'ambulances et taxis, l'autre a fondé une pme. Tous 2 travaillent comme des fous, ne parlent qu'argent et rentabilité, contrats et marché. Ils étaient nos témoins à notre mariage. aujourd'hui nous n'avons plus rien à nous dire. D'ailleurs ils ne téléphonent ou ne viennent que lorsqu'ils ont besoin de nous...

Il faut savoir parfois mettre fin à une amitié ancienne qui n'en est plus une.

J'ai une amie que j'ai connu lors de mes études et qui fait le même travail que moi.
Nous habitons loin (500 km), ne nous voyons plus mais échangeons des mails.
Mais j'ai pris conscience récemment que ces mails me stressaient plus qu'autre chose.
Elle me parle de ses soucis au boulot ; elle est stressée, elle n'a pas de recul par rapport à son travail.
Et nous n'avons pas non plus le même mode de vie (acheter une maison, faire des travaux... très peu pour moi).
Bref, je n'ai pas répondu à son dernier mail.

roooh m'en parlez pas !!!! heureusement internet est là !!! du coup je n'ai en grande partie que des amitiés virtuelles
ajouter à la SV, le maternage, l'école à la maison, le sans gluten, sans lait et sans oeufs,

Virgule,
pour moi, c'est la situation inverse à la tienne. Je m'explique. Ma meilleure et unique amie (je fais la différence avec les copines), on a tout un passé commun. On est devenues adultes ensemble, mais nous avons vécu les choses en différé : j'ai fait ma "carrière" avant, elle faity la sienne maintenant. Donc ce qu'elle a vécu, le nez dans le guidon, le manque de recul face à un job hyper stressant, la pression sociale, le besoin "d'avoir", le manque permanent de temps, le speed; je l'ai déjà expérimenté. Il m'a fallu un trop plein pour remettre en question mes choix ou plutôt mes non-choix. Aujourd'hui, nos vies sont très différentes. La mienne est désormais avec un pouvoir d'achat modeste et tend à éliminer toute source de stress, la sienne speed et dans un pouvoir d'achat élevé. Bref nous sommes dans des modes et des mondes différents. Mais ça ne nous a pas éloignées, car elle respecte mes choix car ce sont les miens et je respecte son mode de vie que j'ai connu, et qu'elle est libre de faire ce qu'elle veut de sa vie. Je me contente de lui rappeler que l'important c'est elle. Je ne cherche pas à la changer. Je suis simplement là quand elle n'en peut plus de stress comme elle l'a été pour moi. Je ne me sens pas mal à l'aise avec elle, ni dans son monde parce que je le connais très bien et qu'il m'impressionne plus donc il ne me dévalorise plus.

NEWLIFE

et tu n'est pas "agée" (57 ans pour moi)
ne travaillant pas
Plus d'enfants à la maison (vu l'age)
je suis sans voiture et croyez moi dans "ma" banlieue desservie moins bien que ma ville de province il y a 20 ans, ca manque mais je refuse d'avoir une deuxième voiture!!(meme si mon pere m'a propose de m'en acheter une ) - pas encore assez la santé pour le velo)
Le SEL : ca va venir ...je suis en relation avec une personne par ce biais au bout de un an ...( mes copines d’Angoulême se pose des questions moi qui la bas connait "tout" le monde ou que j'aille !!)
Les deux personnes que je connais ici, ce sont des relations d'internet que j'ai connu avant de venir ici qui toutes travaillent et ont enfants et maris donc ... on se vois peu.

J'ai déménagé de nombreuses fois,sans aucun souci d'adaptation, je suis reconnu comme très sociable, et en dehors de ce que j'ai cité ci dessus, mes échanges sont avec mes copines et ami(e) s anncien(ne)s sur le net ou au téléphone depuis un an !!! Mais je retourne heureusement assez souvent dans mon ancien "chez moi" faire le plein de relations humaines.

Quand je rencontre des gens dans les SEL ici ou j'ai adhéré des le début, je propose des thé chez moi aux personnes par exemple mais comme dis mon amie du net qui habite depuis toujours dans le coin :" ici on respecte la vie privées des gens" ???? elle même, alors que quand je venais dans la région, je passais chez elle,mais depuis que j'y habite, n'ai jamais ete invité et je suis sure que c'est parce que cela ne lui traverse pas l'esprit, elle et son mari n'invite quasiment jamais . Toutes deux, o, se retrouve dans un centre commercial à 5 mn en voiture de chez moi , mais OUF il y a quelques mois , elle a répondu a une invitation chez mois un après midi... je n'y croyait plus !!
Sur le plan associatif, on me propose le club du 3 eme age (je me trouve un peu jeune quand même !!) qui aussi fonctionne surtout le weekend . Moi le week end, j'aime bien rester avec mon mari, qui n'est pas un communiquant ...

Ceci dit au moins, je me repose ce qui est bien pour ma santé Je peux prendre mon temps sur le net à 10h du mat' en pyjama, ce ne risque pas de sonner à la porte

Pour ce qui est de trouver des activités en semaine ou en journée " Mais on travaille ici Madame!!" Ah oui et en province , on ne "travaille" pas ?? Et ici, il n'y a pas de gens au chômage, des mères de famille au foyer , des personnes en arrêt maladie longue durée qui aimeraient échanger, des retraitées pas intéressées que par le club du 3 eme age ???

je me sens vraiment "space" dans cette banlieue de Cergy Pontoise .
Si tu vas au fond du Larzac, tu t'attends a avoir qu'un minimum de choses, mais que Saint Ouen l'Aumone dans le 95 , soit un " trou du c*l du monde" je ne m'y attendait pas !! surtout habitant "en centre ville" !

Ok tu as Paris pas loin, mais c'est plus de 1o euros rien que l'AR sans compter des trajets éventuels en métro, mes amis "parisiens" bossent aussi et déjà ont a peine du temps pour leur famille ...

bref ! désolée d'avoir fait une tartine ... je ne suis pas douée pour les resumés.

Sur ma petite commune de 6000 habitants, en province, il y a plusieurs assos qui permettent aux gens qui ne travaillent pas ou à temps partiel (retraités, mères au foyer, chômeurs...) de faire des activités. Notamment l'association Familles Rurales, avec laquelle je prends des cours de couture un vendredi après-midi sur deux et qui propose aussi plein d'autres trucs, et aussi le Centre Social, ou les activités sont gratuites, et sur pleins de thèmes, depuis la rencontre entre mamans de bébés / bambins, les échanges entre parents d'adolescents, les échanges de savoir, du théatre, de la relaxation, des conférences parfois...

Alors qu'une commune de banlieue parisienne soit pas fichue d'avoir l'équivalent, ça me sidère !!!

Après, parfois, il faut savoir que ça existe, à cause du manque de communication. Il faut rencontrer la bonne personne qui en parle, etc... Et j'avoue que la première année où j'habitais cette même commune, au chômage, un bambin d'1 an à la maison, sans connaître personne, je me suis sentie bien bien seule moi aussi. Il m'a fallu du temps pour me faire des amies, et connaître tout ce qui pouvait être proposé.

AYN, je tombe aussi des nues !! J'ai déménagé 21 fois dans ma vie (depuis ma naissance hein !!) toujours en Province,je me suis toujours adaptée.
D'ailleurs la réputation de ma sœur et moi, c'est qu'on est tellement sociables "qu'on parlerais fennec dans le désert disait un copain" mais ici c'est hallucinant !
Je suis allée plusieurs fois au centre culturel, à la mairie, à la mediatheque, j'ai discuté avec plusieurs intervenants, très sympa d'ailleurs, mais c'est ainsi . Tout le monde trouve cela normal. Sauf une dame qui m'a dit : "c'est nouveau pour moi, je ne suis pas d'ici, je suis de Paris. (entendre Paris même) Ici vous savez, c'est la Banlieue (et le mot banlieue est prononcé ... avec une intonation très ... négative dirons nous ...

Par exemple tu ne peux la plupart du temps ne t'inscrire dans une association QUE le jour de la journée des associations ( cette année 2012, le 8 septembre ) Si on est pas là =il faut se faire représenter. et si tu ne connais personne, ben tant pis ! (donc arrivée l'an dernier en janvier, pas de contact associatif (bien qu'ayant quand meme envoyé des mails pour l’aquagym par exemple)
Absent sans excuse au jour d'activité ou tu es inscrit 3 fois de suite sans excuse donnée, on donne ta place ... ( bon ca c'est ce qu'on te dit, dans les faits si il y a de la place, on ne t’embête pas )
Même ce jour je n'ai pu avoir qu'en 3 jours une préparation pharmaceutique sur ordonnance que j'aurais eu l’après midi en la demandant le matin dans mon officine de quartier provincale et à 2 FOIS le prix !! Il l'ont fait faire sur Paris. ( sans parler que le medecin a prescrit en fax et que cela fait un pataquès pas possible !!) Et ils me connaissent depuis un an dans cette pharmacie.

Enfin, j'ai deux possibilités de future rencontres en perspective ... mais via le net !!!
Pour Noël, j'ai apporté un cake de Noël à chaque voisin ( nous sommes 6 couples dans la maison )
Tous m'ont remercié, souriants, agréables ...mais sur le pas de la porte. Seul un couple de retraité a donné suite à notre invitation d’apéritif. Les autres, on les croise rarement , ils sont agréables , souriants, parle si c'est le soir mais n'accepte jamais de rentrer prendre une boisson (mais je comprends les gens rentrent tard le soir ici , ils ont souvent au moins 1 h de transport pour aller bosser)

Bref j'en conclue jusque la qu'il y a "Paris" , la Province et....la Banlieue !!!
bon je ne m'ennuie jamais et je pars lundi pour une immersion charentaise avec mes amis de chers et d'os Je vais heberger dans ma maison de la bas, des gens qui viennent pour le salon de la BD d’Angoulême , donc rencontrer des gens , alors ca , ca me va !!

C'est l'inconvénient parisien.
Beaucoup de transport qui font que le soir, on est vanné et on a uniquement l'envie de rentrer dans sa maison.

Après, il est vrai qu'il est pas évident de se lier d'amitié avec ses voisins.
Mais avec le temps, à Paris, j'avais fini par y arriver (Paris intra-muros j'entends).
Maintenant je suis au delà de la banlieue en seine et marne, et là c'est plus compliqué. Faut dire aussi que le quartier est un peu limite, donc les voisins ne sont pas forcément très ouvert.
Mais au final, je discute avec quelques voisins. (je dit quelques, car les autres, j'ai du mal...)

Pour les associations parisiennes, il y a effectivement beaucoup de demande, donc le traitement est parfois un peu brutale. Mais après, c'est comme partout, ça dépend beaucoup des personnes qui la gère. (je suis tombé sur des associations très sympa sur paris même et des associations de *** en lointaine banlieue.)

Au passage, mes origines campagnardes sont choqués, la sous préfecture où j'ai grandi avait 12.000 habitants donc 6.000 personnes c'est une ville et non une petite commune.

gunday a écrit:
Au passage, mes origines campagnardes sont choqués, la sous préfecture où j'ai grandi avait 12.000 habitants donc 6.000 personnes c'est une ville et non une petite commune.

LOL ! Effectivement, vu sous cet angle... Moi j'ai tellement l'habitude des remarques des citadins (les vrais, ceux de la préfecture du département qui compte plus de 150.000 habitants et qui est à 30km) d'être prise pour une rurale, d'habiter dans un bled... Et puis avant ça j'ai connu un peu le Nord, la banlieue Lilloise, véritable enchevêtrement urbain... Mais tu as bien raison, 6000 habitants c'est bien une ville et plus un village.

Miaou-sauvage, c'est effarant ce que tu racontes. Je ne suis pas tellement surprise qu'il y ait tant de problèmes dans les banlieues. Quand je pense même au nombres d'activités gratuites que peuvent faire mes enfants en périodes de vacances en plus de toutes celles payantes proposées à l'année... Tous ces gens qui n'ont donc pas accès au sport, à la musique, aux activités artistiques, de loisirs, de services... et à tout un tas d'autres trucs qui permettent aux adultes de décompresser après une rude journée ou une rude semaine, de tisser des liens sociaux sur leur commune, aux enfants et ados de ne pas traîner dans les rues le mercredi et le samedi, de faire partie d'un groupe, de se dépenser, de s'épanouir hors de leur famille et des mauvaises influences... Il y a du pain sur la planche !