écologie et procréation
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écologie et procréation
Rappel du premier message :
Voilà, un des grands doutes de ma vie de maman...
On est nombreux sur cette terre, et lorsqu'on vit en occident, même en changeant ses habitudes, même en étant très vigilant, même en redoublant d'efforts quotidiens... on a tendance à piller les ressources de la planète.
Quand on arrive à un certain âge la question qui se pose pour la plupart est : vais-je ou non avoir des enfants ? Est-ce souhaitable ? Est-ce que je le souhaite ?
Quels sont vos points de vue sur le sujet ?
Je vous livre le mien pour commencer ? OK
Je pensais qu'avoir des enfants c'est de la folie. D'abord c'est irrationnel, on vit dans un monde de brutes, qu'est-ce qu'on va jeter un petit dedans, en plus il n'aura rien demandé, c'est si égoïste !
Et puis j'ai rencontré l'homme de ma vie. Ça l'a changée, ma vie. Par-dessus tout, on voulait prolonger, et aussi on voulait être plein pour partager ce bonheur immense. Avant nous étions deux individus, et après notre rencontre nous étions un petit monde. On voulait le construire, ce monde.
L'irrationnel est entré dans nos vies. Le chamboulement à chaque poussette croisée, le temps qui s'arrête quand un petit me sourit... En fait je dis que c'est irrationnel, mais en réalité c'est un réflexe animal, inscrit au fond de nous, un instinct grégaire de pérennisation de l'espèce.
J'arrête 5 minutes de réfléchir, l'appel est trop fort, et en plus ça fait déjà plusieurs mois que mon homme en parle... j'arrête la pilule, je suis enceinte quelques mois plus tard. Pendant toute cette grossesse, je ne me suis pas posée une seule question. Ce qui n'est pourtant pas tellement mon genre. Je me sentais à ma place, j'étais l'évidence incarnée, je portais la vie et j'étais faite pour ça.
(vous avez le droit de vous moquer )
La naissance (violente, par césarienne ) m'a ramenée durement à la réalité, et cette petite, si belle, si parfaite, mais qui pleurait tout le temps...
C'est finalement sa venue qui nous a permis d'ouvrir les yeux. Et oui, nous n'avons plus d'autre choix que d'être responsable (co-responsable) de ce qui se passe ici. Elle a ouvert la brèche de nos consciences et croyez-moi, elle a beaucoup de mérite. On ne met pas son âme à nu en un claquement de doigts. On ne s'éveille pas d'un long rêve pour plonger dans une noire réalité, sans frissonner ni résister.
Pour moi ce fut aussi violent que la pilule rouge de Matrix, pour ceux qui l'ont vu. Violent mais nécessaire, parce que maintenant au moins j'existe...
Donc, toujours pas de réponse à la question finalement juste la façon qu'on a eu jusqu'alors de décliner nos interrogations, nos doutes, nos vies.
Je me dis parfois pour me rassurer que si nous, les décroissants, on ne transmet pas nos valeurs à la prochaine génération... qui s'en occupera ?
Voilà... c'est un peu confus, justement parce que je ne conçois pas de réponse à proprement parler... j'avance un pas après l'autre... et j'ai hâte de vous lire sur le sujet
Voilà, un des grands doutes de ma vie de maman...
On est nombreux sur cette terre, et lorsqu'on vit en occident, même en changeant ses habitudes, même en étant très vigilant, même en redoublant d'efforts quotidiens... on a tendance à piller les ressources de la planète.
Quand on arrive à un certain âge la question qui se pose pour la plupart est : vais-je ou non avoir des enfants ? Est-ce souhaitable ? Est-ce que je le souhaite ?
Quels sont vos points de vue sur le sujet ?
Je vous livre le mien pour commencer ? OK
Je pensais qu'avoir des enfants c'est de la folie. D'abord c'est irrationnel, on vit dans un monde de brutes, qu'est-ce qu'on va jeter un petit dedans, en plus il n'aura rien demandé, c'est si égoïste !
Et puis j'ai rencontré l'homme de ma vie. Ça l'a changée, ma vie. Par-dessus tout, on voulait prolonger, et aussi on voulait être plein pour partager ce bonheur immense. Avant nous étions deux individus, et après notre rencontre nous étions un petit monde. On voulait le construire, ce monde.
L'irrationnel est entré dans nos vies. Le chamboulement à chaque poussette croisée, le temps qui s'arrête quand un petit me sourit... En fait je dis que c'est irrationnel, mais en réalité c'est un réflexe animal, inscrit au fond de nous, un instinct grégaire de pérennisation de l'espèce.
J'arrête 5 minutes de réfléchir, l'appel est trop fort, et en plus ça fait déjà plusieurs mois que mon homme en parle... j'arrête la pilule, je suis enceinte quelques mois plus tard. Pendant toute cette grossesse, je ne me suis pas posée une seule question. Ce qui n'est pourtant pas tellement mon genre. Je me sentais à ma place, j'étais l'évidence incarnée, je portais la vie et j'étais faite pour ça.
(vous avez le droit de vous moquer )
La naissance (violente, par césarienne ) m'a ramenée durement à la réalité, et cette petite, si belle, si parfaite, mais qui pleurait tout le temps...
C'est finalement sa venue qui nous a permis d'ouvrir les yeux. Et oui, nous n'avons plus d'autre choix que d'être responsable (co-responsable) de ce qui se passe ici. Elle a ouvert la brèche de nos consciences et croyez-moi, elle a beaucoup de mérite. On ne met pas son âme à nu en un claquement de doigts. On ne s'éveille pas d'un long rêve pour plonger dans une noire réalité, sans frissonner ni résister.
Pour moi ce fut aussi violent que la pilule rouge de Matrix, pour ceux qui l'ont vu. Violent mais nécessaire, parce que maintenant au moins j'existe...
Donc, toujours pas de réponse à la question finalement juste la façon qu'on a eu jusqu'alors de décliner nos interrogations, nos doutes, nos vies.
Je me dis parfois pour me rassurer que si nous, les décroissants, on ne transmet pas nos valeurs à la prochaine génération... qui s'en occupera ?
Voilà... c'est un peu confus, justement parce que je ne conçois pas de réponse à proprement parler... j'avance un pas après l'autre... et j'ai hâte de vous lire sur le sujet
Re: écologie et procréation
prends ton temps Sganarelle, tu es jeune encore, ton conjoint ne veut pas d'une paternité immédiate si j'ai bien compris, donc tu as le temps de voir évoluer et votre relation et le monde tel qu'il se présente actuellement. Laisse murir ton projet et donne du temps au temps.
Tu raisonnes très bien, j'en suis heureuse pour toi et un futur bébé s'il vient à voir le jour...
Tu raisonnes très bien, j'en suis heureuse pour toi et un futur bébé s'il vient à voir le jour...
Cinderella83- Date d'inscription : 13/10/2013
Re: écologie et procréation
Je ne vois pas trop l'intérêt non plus d'avoir des parents qui cohabitent, les miens l'ont fait avant de divorcer résultat: aucune vie de famille. On ne faisait jamais rien ensemble, je n'ai aucun bon souvenir. Pourtant ils se respectaient.
Il est essentiel d'avoir une mère et un père, disponibles, présents, aimants, c'est pour moi l'essentiel; pas qu'ils restent ensemble toute leur vie.
Je ne vois pas à qui ça profite que le couple reste uni s'il n'y a plus d'amour, car personne ne sera épanoui, et puis je suis contre le fait de rester avec une personne que l'on n'aime plus pour ses enfants; je pense que c'est se détruire, du moins s'empêcher de vivre pleinement sa vie; ça va à l'encontre de mes principes, mais c'est dû à mon histoire personnelle.
Cinderella, oui je compte y réfléchir posément, de toute façon les conditions actuelles ne nous permettent pas d'envisager un bébé tout de suite. Mais l'envie est là. Fonder une famille, accoucher, je pense que c'est quelque chose d'extraordinaire, de fondateur. Mais oui, je vais laisser mûrir le projet, de toute façon j'y suis contrainte.
Il est essentiel d'avoir une mère et un père, disponibles, présents, aimants, c'est pour moi l'essentiel; pas qu'ils restent ensemble toute leur vie.
Je ne vois pas à qui ça profite que le couple reste uni s'il n'y a plus d'amour, car personne ne sera épanoui, et puis je suis contre le fait de rester avec une personne que l'on n'aime plus pour ses enfants; je pense que c'est se détruire, du moins s'empêcher de vivre pleinement sa vie; ça va à l'encontre de mes principes, mais c'est dû à mon histoire personnelle.
Cinderella, oui je compte y réfléchir posément, de toute façon les conditions actuelles ne nous permettent pas d'envisager un bébé tout de suite. Mais l'envie est là. Fonder une famille, accoucher, je pense que c'est quelque chose d'extraordinaire, de fondateur. Mais oui, je vais laisser mûrir le projet, de toute façon j'y suis contrainte.
sganarelle- Date d'inscription : 27/08/2012
Re: écologie et procréation
Intéressant débat, auquel je viens me mêler :p
Il y a presque 10 ans, il était clair pour nous qu'on aurait des enfants. Le futur papa et moi étions sur la même longueur d'onde que moi, mais pas Dame Nature Après des années d'essai sans stress, on a enfin consulté pour s'entendre dire que nous ne serions naturellement jamais parents. On ne parle pas de ces potentiels "miracles" dû à un nageur moins faiblard que les autres, c'est zéro nageur tout court chez nous. Les solutions? Don de sperme ou adoption. On était parés à tenter l'adoption (pas le don de sperme, on voulait être "à égalité dans la merde" ), mais en se laissant d'abord le temps de digérer la situation, et de s'y faire.
On s'y est tellement fait qu'on a échafaudé un "plan B" au cas où la future adoption n'aboutirait pas. Hors de question de considérer que notre vie sera un total fiasco si on n'est pas parents. Ce plan B a fini par devenir notre plan A, nous n'avons jamais commencé les démarches d'adoption, et nous avons fait le deuil d'être parents. Ça nous permet de vivre d'une façon qui ne serait pas incompatible, mais plus difficile avec une famille.
Nous avons une flopée de neveux que nous adorons (l'ainé a 10 ans). Ce sont des enfants - futures personnes - géniaux, mais quand on voit dans quel environnement ils vivent, je me dis que j'aurais beaucoup de mal à assumer ce gouffre en étant mère... La technologie, la sur-information, la sur-consommation, etc. sont leur quotidien, et en tant que mère j'aurais aimé garder mes enfants à l'écart de ça autant que possible. Mais est-ce vraiment possible tout en restant intégré à la société actuelle? Est-ce que ça ne devient pas une lutte de tous les jours, une confrontation quotidienne à ce qu'on n'aime pas et qu'on rejette? J'ai la sensation que cette situation me ferait beaucoup de mal.
C'est très clair que mes arguments sont ceux du coeur (corps?) contre ceux de la tête. Nous avons eu la "chance" de ne pas devoir faire ce choix, d'une certaine façon il était fait pour nous (bien que nous aurions pu très simplement passer outre en passant par un don de sperme et une insémination). Nous avons fait le choix de ne pas en faire, de prendre ce que la nature nous avait donné. Et quand je vois notre vie actuelle et nos projets à venir, j'ai parfois une suée froide en m'imaginant ce qu'on serait devenus si la nature avait été plus "clémente" avec nous
Il y a presque 10 ans, il était clair pour nous qu'on aurait des enfants. Le futur papa et moi étions sur la même longueur d'onde que moi, mais pas Dame Nature Après des années d'essai sans stress, on a enfin consulté pour s'entendre dire que nous ne serions naturellement jamais parents. On ne parle pas de ces potentiels "miracles" dû à un nageur moins faiblard que les autres, c'est zéro nageur tout court chez nous. Les solutions? Don de sperme ou adoption. On était parés à tenter l'adoption (pas le don de sperme, on voulait être "à égalité dans la merde" ), mais en se laissant d'abord le temps de digérer la situation, et de s'y faire.
On s'y est tellement fait qu'on a échafaudé un "plan B" au cas où la future adoption n'aboutirait pas. Hors de question de considérer que notre vie sera un total fiasco si on n'est pas parents. Ce plan B a fini par devenir notre plan A, nous n'avons jamais commencé les démarches d'adoption, et nous avons fait le deuil d'être parents. Ça nous permet de vivre d'une façon qui ne serait pas incompatible, mais plus difficile avec une famille.
Nous avons une flopée de neveux que nous adorons (l'ainé a 10 ans). Ce sont des enfants - futures personnes - géniaux, mais quand on voit dans quel environnement ils vivent, je me dis que j'aurais beaucoup de mal à assumer ce gouffre en étant mère... La technologie, la sur-information, la sur-consommation, etc. sont leur quotidien, et en tant que mère j'aurais aimé garder mes enfants à l'écart de ça autant que possible. Mais est-ce vraiment possible tout en restant intégré à la société actuelle? Est-ce que ça ne devient pas une lutte de tous les jours, une confrontation quotidienne à ce qu'on n'aime pas et qu'on rejette? J'ai la sensation que cette situation me ferait beaucoup de mal.
C'est très clair que mes arguments sont ceux du coeur (corps?) contre ceux de la tête. Nous avons eu la "chance" de ne pas devoir faire ce choix, d'une certaine façon il était fait pour nous (bien que nous aurions pu très simplement passer outre en passant par un don de sperme et une insémination). Nous avons fait le choix de ne pas en faire, de prendre ce que la nature nous avait donné. Et quand je vois notre vie actuelle et nos projets à venir, j'ai parfois une suée froide en m'imaginant ce qu'on serait devenus si la nature avait été plus "clémente" avec nous
Mallollo- Invité
Re: écologie et procréation
C'est de l'humour, ou vous êtes convaincu de ce que vous dites?Cinderella83 a écrit:Dans le temps, le mien, les enfants étaient tenus en dehors de tout cela;
Car de ce que j'ai comme retour de la génération précédente, et de celle encore d'avant, la vie actuelle, même avec les familles recomposés est bien plus sereine pour les enfants!
Je ne ferais pas la liste, car certains évènements ne sont pas très amusant. Le fait de vivre plus au nord, et donc beaucoup plus proche des fronts de guerre y est peut être pour quelque chose. (certains évènements étant liés aux guerres)
Concernant le fait d'avoir un enfant, et de ne pas être capable de l'élever, vous oubliez les évènements de la vie, bien plus destructeur qu'un divorce. Et là on ne peux rien faire ni prévoir!
Au final ce que j'ai vu, c'est que ce qui a choqué les enfants, et a perdu dans la mémoire des adultes qu'ils sont devenus ce ne sont pas les évènements, mais les comportements.
Les comportements des adultes, en particulier les comportements inadaptés sont restés dans la mémoire, même plusieurs décennies après!
Donc je pense que le problème n'est pas dans le monde, ni dans les évènements, mais dans les individus et leurs comportements.
Et là, vous êtes votre propre maitre!
gunday- Age : 39
Localisation : Au fond du 77
Date d'inscription : 16/08/2011
Re: écologie et procréation
Merci Mallollo pour ton témoignage, comme tu le dis si bien, j'ai peur que se soit une lutte quotidienne contre un monde qui en majorité, ne me plaît pas. Après oui, c'est une lutte de tous les instants en vivant en société, déjà même sans avoir d'enfant, on peut s'en rendre compte, il faut faire la part des choses.
Tu n'as pas eu à faire ce choix mais c'est vrai que je n'ai jamais envisagé de ne jamais avoir d'enfant. J'en voulais, mais plus tard. C'est sûr que ça demande de réorienter sa vie de ne pas en vouloir/pouvoir en avoir. Pour l'instant, j'imagine que je vais en avoir, car j'ai cette envie qui est très présente. Mais c'est sûr que j'imagine que ça doit être difficile de concilier ce que l'on veut pour ses enfants et la réalité, même si nous avons la liberté de choisir ce que nous faisons de nos vies dans son ensemble.
Gunday je suis d'accord avec toi, le comportement des individus face à une réalité est déterminant mais le fait est que le monde tel qu'il est constitue une réalité qu'il est difficile de changer. Et comme le dit Mallollo, ça signifie lutte encore et toujours contre ce système.
Tu n'as pas eu à faire ce choix mais c'est vrai que je n'ai jamais envisagé de ne jamais avoir d'enfant. J'en voulais, mais plus tard. C'est sûr que ça demande de réorienter sa vie de ne pas en vouloir/pouvoir en avoir. Pour l'instant, j'imagine que je vais en avoir, car j'ai cette envie qui est très présente. Mais c'est sûr que j'imagine que ça doit être difficile de concilier ce que l'on veut pour ses enfants et la réalité, même si nous avons la liberté de choisir ce que nous faisons de nos vies dans son ensemble.
Gunday je suis d'accord avec toi, le comportement des individus face à une réalité est déterminant mais le fait est que le monde tel qu'il est constitue une réalité qu'il est difficile de changer. Et comme le dit Mallollo, ça signifie lutte encore et toujours contre ce système.
sganarelle- Date d'inscription : 27/08/2012
Re: écologie et procréation
@sganarelle, je ne suis pas tout à fait d'accord sur le concept de lutter contre le système.
On ne peux pas lutter H24.
Donc mieux vaut faire autrement, c'est à dire ne pas s'occuper du système et faire selon son idée. Ainsi on dépense son énergie à faire et non à éviter de subir.
En gros changer de paradigme. Ne pas rester dans le concept pour ou contre le système.
On ne peux pas lutter H24.
Donc mieux vaut faire autrement, c'est à dire ne pas s'occuper du système et faire selon son idée. Ainsi on dépense son énergie à faire et non à éviter de subir.
En gros changer de paradigme. Ne pas rester dans le concept pour ou contre le système.
gunday- Age : 39
Localisation : Au fond du 77
Date d'inscription : 16/08/2011
Re: écologie et procréation
Oui c'est usant de lutter tout le temps. Oui il faut pouvoir se limiter à notre environnement proche, celui que l'on peut changer, celui où on a du pouvoir mais c'est bien à cause du système qu'il y a tous ces problèmes. On reste quand même dépendant du système, on ne peut pas faire comme si on vivait de manière autonome.
C'est vrai qu'il y a deux manières de se placer. En se plaçant dans notre microcosme, on peut agir. On peut montrer l'exemple, on peut s'épanouir. Mais si on veut agir "plus grand"", on se retrouve impuissant. Il faut que je trouve ce juste milieu.
Aujourd'hui, je suis plutôt défaitiste face à l'apathie générale. Mais je constate que moi je peux agir sur ma vie et montrer autre chose, trouver de l'alternative à ce système. C'est compliqué. Ne pas s'occuper du système me semble impossible et non souhaitable, car si peu de choses bougent c'est parce que les gens ne s'en occupent pas justement.
C'est vrai qu'il y a deux manières de se placer. En se plaçant dans notre microcosme, on peut agir. On peut montrer l'exemple, on peut s'épanouir. Mais si on veut agir "plus grand"", on se retrouve impuissant. Il faut que je trouve ce juste milieu.
Aujourd'hui, je suis plutôt défaitiste face à l'apathie générale. Mais je constate que moi je peux agir sur ma vie et montrer autre chose, trouver de l'alternative à ce système. C'est compliqué. Ne pas s'occuper du système me semble impossible et non souhaitable, car si peu de choses bougent c'est parce que les gens ne s'en occupent pas justement.
sganarelle- Date d'inscription : 27/08/2012
Re: écologie et procréation
Quand je disais ne pas s'occuper du système, je ne disais pas ne pas le prendre en compte.
Mais ne pas écouter les recommandations et l'avis du système!
En gros suivre son idée, en s’adaptant, mais sans obéir strictement.
Mais ne pas écouter les recommandations et l'avis du système!
En gros suivre son idée, en s’adaptant, mais sans obéir strictement.
gunday- Age : 39
Localisation : Au fond du 77
Date d'inscription : 16/08/2011
Re: écologie et procréation
Ah oui ça c'est la base. C'est d'ailleurs ce qui nous lie tous un peu ici, vouloir autre chose que ce qu'on nous propose; chercher et trouver pour vivre plus libre.
sganarelle- Date d'inscription : 27/08/2012
Re: écologie et procréation
Après avoir déprimé quelques jours devant l'avenir qui s'annonce, je commence aujourd'hui à voir les choses différemment. Bien sûr, je ne changerai pas le monde. Il est probable que vu les atteintes que nous répétons sur notre écosystème et l'immobilisme général des populations "riches", nous allons vers une extinction de l'espèce.
Maintenant je me dis, si une espèce en arrive à s'exterminer, alors qu'elle a les moyens (intellectuels et physiques) de faire autrement, peut-être est-elle trop dégénérée et ne mérite t'elle pas de poursuivre sa destruction de la terre... Quand je dis dégénérée, je veux dire qu'on en arrive à être séparés de notre vraie nature, à détruire notre écosystème, à nier la vie.
Je me dis aujourd'hui que si nous en arrivons à nous faire autant de mal, si nous plaçons la valeur suprême dans l'argent plutôt que dans la vie, nous ne méritons pas de poursuivre l'aventure. Très bien. Si la majorité des personnes ayant la capacité de réagir ne font rien, acceptent le monde tel qu'on leur sert, c'est qu'ils en sont satisfaits. Alors s'ils veulent ce monde je leur laisse. Je ne crois pas pouvoir me battre à la place de tous ces autres inconscients. je leur laisse la surconsommation, la pollution, le saccage de la planète, la disparition des espèces, les maladies de civilisation... Mais pour moi, non merci. C'est assez, j'ai eu ma dose.
Moi je veux autre chose. Un mode de vie plus proche de ma nature, du temps libre, une alimentation saine qui ne détruit pas la planète et mon corps, où l'argent est un moyen pas une fin... Bref, tout ce qu'on fait ici.
Certes, ce système capitaliste est surpuissant (puisqu'il organise notre impuissance) mais je peux faire autrement. Je peux choisir ma vie. Je peux choisir pour moi (et dans une certaine mesure pour ma famille) mais je ne peux pas choisir pour le reste de l'humanité. Chacun ses choix, tant pis pour eux. Je suis responsable de mes actes, c'est tout. Mais j'ai à vivre ma vie telle que je la souhaite, ça veut juste dire être responsable. Je n'ai pas de pouvoir sur la direction que prendra l'humanité, sur l'avenir. Mais j'ai le pouvoir de choisir ma vie.
Voilà, je me suis débarrassé d'un poids. Tout ce qui compte, c'est ma vie. La famille que je construirai. Les choix que je ferai. Je laisse le monde tel qu'il est à ceux qui le veulent, moi je veux en construire un autre. Ce qui me permet de penser qu'un nouvel être humain dans le monde que je veux ne sera pas de trop.
J'espère que ça ne sera pas déplacé, c'est la suite de ma réflexion à propos d'avoir un enfant. C'est peut être une dérobade mais je crois qu'il faut que je me recentre sur ma vie.
Maintenant je me dis, si une espèce en arrive à s'exterminer, alors qu'elle a les moyens (intellectuels et physiques) de faire autrement, peut-être est-elle trop dégénérée et ne mérite t'elle pas de poursuivre sa destruction de la terre... Quand je dis dégénérée, je veux dire qu'on en arrive à être séparés de notre vraie nature, à détruire notre écosystème, à nier la vie.
Je me dis aujourd'hui que si nous en arrivons à nous faire autant de mal, si nous plaçons la valeur suprême dans l'argent plutôt que dans la vie, nous ne méritons pas de poursuivre l'aventure. Très bien. Si la majorité des personnes ayant la capacité de réagir ne font rien, acceptent le monde tel qu'on leur sert, c'est qu'ils en sont satisfaits. Alors s'ils veulent ce monde je leur laisse. Je ne crois pas pouvoir me battre à la place de tous ces autres inconscients. je leur laisse la surconsommation, la pollution, le saccage de la planète, la disparition des espèces, les maladies de civilisation... Mais pour moi, non merci. C'est assez, j'ai eu ma dose.
Moi je veux autre chose. Un mode de vie plus proche de ma nature, du temps libre, une alimentation saine qui ne détruit pas la planète et mon corps, où l'argent est un moyen pas une fin... Bref, tout ce qu'on fait ici.
Certes, ce système capitaliste est surpuissant (puisqu'il organise notre impuissance) mais je peux faire autrement. Je peux choisir ma vie. Je peux choisir pour moi (et dans une certaine mesure pour ma famille) mais je ne peux pas choisir pour le reste de l'humanité. Chacun ses choix, tant pis pour eux. Je suis responsable de mes actes, c'est tout. Mais j'ai à vivre ma vie telle que je la souhaite, ça veut juste dire être responsable. Je n'ai pas de pouvoir sur la direction que prendra l'humanité, sur l'avenir. Mais j'ai le pouvoir de choisir ma vie.
Voilà, je me suis débarrassé d'un poids. Tout ce qui compte, c'est ma vie. La famille que je construirai. Les choix que je ferai. Je laisse le monde tel qu'il est à ceux qui le veulent, moi je veux en construire un autre. Ce qui me permet de penser qu'un nouvel être humain dans le monde que je veux ne sera pas de trop.
J'espère que ça ne sera pas déplacé, c'est la suite de ma réflexion à propos d'avoir un enfant. C'est peut être une dérobade mais je crois qu'il faut que je me recentre sur ma vie.
sganarelle- Date d'inscription : 27/08/2012
Re: écologie et procréation
Quand je vois ce qu'une de mes filles fait et le plus qu'elle a apporte au monde depuis sa majorité en faisant réfléchir des gens , en apportant de la beauté .. je me dis que ta réflexion est selon ce que je pense .
(en dernier voila le projet qui fonctionne =>http://side-ways.net/ pour les curieux)
Ceci dit je n'y suis pour rien (pas de fiereté de maman): c'est elle qui est un etre rayonnant je ne dis pas cela parce que je l'ai mise au monde , c'est elle qui fait accoucher les gens du meilleur d'eux meme...
(en dernier voila le projet qui fonctionne =>http://side-ways.net/ pour les curieux)
Ceci dit je n'y suis pour rien (pas de fiereté de maman): c'est elle qui est un etre rayonnant je ne dis pas cela parce que je l'ai mise au monde , c'est elle qui fait accoucher les gens du meilleur d'eux meme...
Re: écologie et procréation
Tu raisonne très bien et je suis d'accord avec tes propos.
il faut bien se rendre compte que notre civilisation occidentale est sur son déclin, tout comme bien avant elle ont disparu les civilisations grecque et romaine.
Mais ce n'est pas pour autant que les populations vont passer aux oubliettes. Autres temps autres mœurs ! Même si le nombre d'habitants de ces pays va décliner pendant un temps, le Phoenix surgira de ses cendres, une autre civilisation naîtra, et c'est celle-là qu'il faut préparer dès à présent, et c'est le travail des jeunes générations actuelles.
Vous qui êtes en âge de procréer, ou qui avez de jeunes enfants, montrez leur autre chose que la vie actuelle, forgez leur un caractère ouvert sur les beautés du monde, de la VIE, je crois qu'ici d'après ce que je lis, c'est bien parti.
N'oubliez pas qu'une avalanche commence souvent par une toute petite boule de neige, alors créez cette boule avec ce que vous portez en vous de plus beau, de plus sain, de plus ouvert, tout peut changer, bien sûr pas tout de suite, ni tout à la fois, mais plus vous serez, plus vous montrerez l'exemple, plus vite arrivera ce temps.
Retroussez vos manches, allez de l'avant, c'est vous et vos enfants, le monde de demain, faites en sorte qu'il soit lumineux...
il faut bien se rendre compte que notre civilisation occidentale est sur son déclin, tout comme bien avant elle ont disparu les civilisations grecque et romaine.
Mais ce n'est pas pour autant que les populations vont passer aux oubliettes. Autres temps autres mœurs ! Même si le nombre d'habitants de ces pays va décliner pendant un temps, le Phoenix surgira de ses cendres, une autre civilisation naîtra, et c'est celle-là qu'il faut préparer dès à présent, et c'est le travail des jeunes générations actuelles.
Vous qui êtes en âge de procréer, ou qui avez de jeunes enfants, montrez leur autre chose que la vie actuelle, forgez leur un caractère ouvert sur les beautés du monde, de la VIE, je crois qu'ici d'après ce que je lis, c'est bien parti.
N'oubliez pas qu'une avalanche commence souvent par une toute petite boule de neige, alors créez cette boule avec ce que vous portez en vous de plus beau, de plus sain, de plus ouvert, tout peut changer, bien sûr pas tout de suite, ni tout à la fois, mais plus vous serez, plus vous montrerez l'exemple, plus vite arrivera ce temps.
Retroussez vos manches, allez de l'avant, c'est vous et vos enfants, le monde de demain, faites en sorte qu'il soit lumineux...
Cinderella83- Age : 90
Localisation : En montagne méditerranéenne
Date d'inscription : 13/10/2013
Re: écologie et procréation
Bravo pour ta fille Miaou !
Cinderella83- Age : 90
Localisation : En montagne méditerranéenne
Date d'inscription : 13/10/2013
Re: écologie et procréation
Merci pour tous ces messages encourageants. Bien sûr il ne faut pas faire des enfants pour qu'ils prennent la relève, mais des enfants élevés selon un certain mode de vie auront une vision différente du monde. Et ça pourra créer du positif, comme ce que fait ta fille miaou_sauvage.
Et puis je me suis dis, si toutes les personnes qui ont eu une prise de conscience ne font plus d'enfants, on laisse le monde aux mains d'inconscients.
C'est vrai, la fin de cette civilisation pourra faire naître peut être, quelque chose de mieux. Comment cela pourrait-il être pire de toute façon?
Voilà, je préfère croire à la vie et à ce que je peux construire, plutôt que de me sacrifier inutilement pour un système qui de toute façon va s'effondrer.
Et puis je me suis dis, si toutes les personnes qui ont eu une prise de conscience ne font plus d'enfants, on laisse le monde aux mains d'inconscients.
C'est vrai, la fin de cette civilisation pourra faire naître peut être, quelque chose de mieux. Comment cela pourrait-il être pire de toute façon?
Voilà, je préfère croire à la vie et à ce que je peux construire, plutôt que de me sacrifier inutilement pour un système qui de toute façon va s'effondrer.
sganarelle- Date d'inscription : 27/08/2012
Re: écologie et procréation
En lisant le titre de ce topic, je me suis dit : Tiens ? Quel rapport ? Et à la lecture des posts de la première page (j'ai un problème de lecture donc avant que j'arrive au dernier post de la troisième page, le bon dieu nous aura renvoyé les dinosaures et on sera tous raides), j'ai compris toute la richesse des échanges et des points de vues de chacun.
Je ne voulais pas d'enfants quand j'étais jeune (plus jeune ). Mettre un enfant, un humain de plus sur cte planète qui part à vau-l'eau me paraissait complètement aberrant.
J'étais bisexuelle et mon épanouissement en milieu lesbien était tout relatif J'avais en moi ancré comme dans chaque petite fille de mon époque à grands coups de "Martine va à l'école", "Martine, petite maman, "Martine fait les courses" : "si tu peux faire la popotte, bien laver ton parterre, jardiner, accoucher en souriant, cuisiner des merveilles et faire la charité, tu seras une femme, ma fille".
L'empreinte culturelle ayant gagné, je me suis mariée et j'ai eu mon premier enfant.
Je n'ai pas eu de famille étant petite donc pas de "mode d'emploi" pour être maman et j'ai donc trouvé au fond de mes tripes par amour pour ma fille de quoi faire naître la femme et la mère en moi. Ma fille et moi, nous nous sommes faites mutuellement et j'ai un amour pour elle qui est sans bornes.
Les années sont passées et je n'ai même pas eu l'occasion, la possibilité de me re-poser la question de savoir si j'avais bien fait de mettre ce petit être humain au monde et si j'étais pas juste dingue de l'avoir fait. J'ai été trop occupée à essayer de récupérer cette petite puce que mon mari essayait de m'enlever au prétexte que j'étais une tarée maltraitante, qui ne l'aimait pas (lui et elle) et qui allait recevoir une pension alimentaire, en plus. Ce bras de fer débile a duré 4 éprouvantes années.
Puis j'ai rencontré un autre homme avec lequel j'ai eu une deuxième petite fille.
Aujourd'hui, quand je fais le "bilan" de tout ça, je me dis que j'ai sûrement fait mes enfants pour moi. Je ne les ai pas faites pour elles puisque je ne les connaissais pas à l'avance. Par contre, je compte bien passer le reste de ma vie à les élever (au vrai sens du terme), à les nourrir de tout ce que je pense être le mieux pour elles, à les aimer et à les accompagner.
C'est dans leurs regards et dans leurs sourires que je me sens le plus à ma place, le plus en vie et c'est la "chose" qui me fait le plus de bien au monde.
Je sais aussi que j'ai la capacité d'aimer exactement de la même manière n'importe quel enfant, qu'il soit celui d'une amie, d'une compagne, qu'il soit adopté, parrainé ou placé par l'ASE.
Je ne voulais pas d'enfants quand j'étais jeune (plus jeune ). Mettre un enfant, un humain de plus sur cte planète qui part à vau-l'eau me paraissait complètement aberrant.
J'étais bisexuelle et mon épanouissement en milieu lesbien était tout relatif J'avais en moi ancré comme dans chaque petite fille de mon époque à grands coups de "Martine va à l'école", "Martine, petite maman, "Martine fait les courses" : "si tu peux faire la popotte, bien laver ton parterre, jardiner, accoucher en souriant, cuisiner des merveilles et faire la charité, tu seras une femme, ma fille".
L'empreinte culturelle ayant gagné, je me suis mariée et j'ai eu mon premier enfant.
Je n'ai pas eu de famille étant petite donc pas de "mode d'emploi" pour être maman et j'ai donc trouvé au fond de mes tripes par amour pour ma fille de quoi faire naître la femme et la mère en moi. Ma fille et moi, nous nous sommes faites mutuellement et j'ai un amour pour elle qui est sans bornes.
Les années sont passées et je n'ai même pas eu l'occasion, la possibilité de me re-poser la question de savoir si j'avais bien fait de mettre ce petit être humain au monde et si j'étais pas juste dingue de l'avoir fait. J'ai été trop occupée à essayer de récupérer cette petite puce que mon mari essayait de m'enlever au prétexte que j'étais une tarée maltraitante, qui ne l'aimait pas (lui et elle) et qui allait recevoir une pension alimentaire, en plus. Ce bras de fer débile a duré 4 éprouvantes années.
Puis j'ai rencontré un autre homme avec lequel j'ai eu une deuxième petite fille.
Aujourd'hui, quand je fais le "bilan" de tout ça, je me dis que j'ai sûrement fait mes enfants pour moi. Je ne les ai pas faites pour elles puisque je ne les connaissais pas à l'avance. Par contre, je compte bien passer le reste de ma vie à les élever (au vrai sens du terme), à les nourrir de tout ce que je pense être le mieux pour elles, à les aimer et à les accompagner.
C'est dans leurs regards et dans leurs sourires que je me sens le plus à ma place, le plus en vie et c'est la "chose" qui me fait le plus de bien au monde.
Je sais aussi que j'ai la capacité d'aimer exactement de la même manière n'importe quel enfant, qu'il soit celui d'une amie, d'une compagne, qu'il soit adopté, parrainé ou placé par l'ASE.
Invité- Invité
Re: écologie et procréation
Arwen, je suis désolée pour toi que tu ais eu à te battre pour ta fille; c'est toujours éprouvant les histoires familiales compliquées.
Comme tu le dis si bien, je pense qu'avoir un enfant change la vie, et la rend plus passionnante et plus riche.
Aujourd'hui je crois que la SV me conduis à accepter ce que je ne peux pas changer, et à changer ce que je peux. Comme tu l'as dit Gunday, on ne peut pas lutter H24. Le but de simplicité volontaire est pour moi de vivre en harmonie, d'accéder au bien-être. Alors je pense écouter mon envie de bébé, je n'ai plus qu'à attendre que monsieur soit prêt; encore que je ne sois pas sûre que ça arrive un jour;)
Voilà, j'ai lâché un peu mon pessimisme et préfère me concentrer sur ce que je veux, ce que je ressens, ce dont j'ai besoin; concrètement. Et je ne veux plus m'encombrer la tête avec toutes les choses débiles qui secouent le monde et qui m'attristent profondément, et même me dépriment.
C'est vrai qu'avoir une famille fait partie de mes priorités alors pourquoi pas; on verra...
Comme tu le dis si bien, je pense qu'avoir un enfant change la vie, et la rend plus passionnante et plus riche.
Aujourd'hui je crois que la SV me conduis à accepter ce que je ne peux pas changer, et à changer ce que je peux. Comme tu l'as dit Gunday, on ne peut pas lutter H24. Le but de simplicité volontaire est pour moi de vivre en harmonie, d'accéder au bien-être. Alors je pense écouter mon envie de bébé, je n'ai plus qu'à attendre que monsieur soit prêt; encore que je ne sois pas sûre que ça arrive un jour;)
Voilà, j'ai lâché un peu mon pessimisme et préfère me concentrer sur ce que je veux, ce que je ressens, ce dont j'ai besoin; concrètement. Et je ne veux plus m'encombrer la tête avec toutes les choses débiles qui secouent le monde et qui m'attristent profondément, et même me dépriment.
C'est vrai qu'avoir une famille fait partie de mes priorités alors pourquoi pas; on verra...
sganarelle- Date d'inscription : 27/08/2012
Re: écologie et procréation
et quel est le projet de vie de ton "monsieur" ? parceque mon zom:n'etait pas pressé mais voulait aussi reussir une famille avec 6 enfants à l'epoque ...mais voyait cela ... loin ... Or des momes , il vaut mieux pas trop attendre !
Re: écologie et procréation
Oui il veut fonder une famille mais plus soft, juste deux enfants... C'est juste qu'il n'est pas pressé
sganarelle- Date d'inscription : 27/08/2012
Re: écologie et procréation
Je viens de lire une petite citation et je me suis dis qu'elle aurait parfaitement sa place ici:
« Pour vivre au présent, on n’a pas besoin d’espoir. La vie c’est maintenant. Pour l’avenir c’est trop tard. […] Le monde c’est toi. L’humanité c’est toi. La vie, c’est ta vie. Pour sauver l’humanité, sauve ta vie. La tienne. Maintenant. […] Sauver sa vie, c’est s’ouvrir au bonheur d’être. Ici, à l’instant même. […] Dans notre monde tel qu’il est, aujourd’hui, à l’instant même : être heureux. C’est le plus grand service qu’on pourra jamais rendre aux autres. À ses semblables. À la vie. »
Vlady Stévanovitch
Bonne journée à tous
« Pour vivre au présent, on n’a pas besoin d’espoir. La vie c’est maintenant. Pour l’avenir c’est trop tard. […] Le monde c’est toi. L’humanité c’est toi. La vie, c’est ta vie. Pour sauver l’humanité, sauve ta vie. La tienne. Maintenant. […] Sauver sa vie, c’est s’ouvrir au bonheur d’être. Ici, à l’instant même. […] Dans notre monde tel qu’il est, aujourd’hui, à l’instant même : être heureux. C’est le plus grand service qu’on pourra jamais rendre aux autres. À ses semblables. À la vie. »
Vlady Stévanovitch
Bonne journée à tous
sganarelle- Date d'inscription : 27/08/2012
Re: écologie et procréation
Je partage l'idée. Ca me fait sourire, le parallèle qu'il y a avec la pensée fondamentale maçonnique "Tailler sa propre pierre et bâtir des cathédrales". En même temps, y a un côté égocentro-individualiste que je n'aime pas beaucoup dans ce truc là...
On peut peut être faire les deux : être heureux et tenter de rendre heureux notre prochain...
On peut peut être faire les deux : être heureux et tenter de rendre heureux notre prochain...
Invité- Invité
Re: écologie et procréation
ben si on est heureux du coup on n'est pas chiant ou méchant donc nos prochains en bénéficient directement
et on ne peut mesurer son bonheur que par rapport aux autres donc on peut 'contaminer' et faire tache d'huile sans forme d’égoïsme aucune ;
par ailleurs il est très difficile d'évoluer en couple, l'un étant toujours le frein de l'autre à cause des obligations que ce mode de vie impose (vie en couple)
quid des enfants quand ils arrivent...
et on ne peut mesurer son bonheur que par rapport aux autres donc on peut 'contaminer' et faire tache d'huile sans forme d’égoïsme aucune ;
par ailleurs il est très difficile d'évoluer en couple, l'un étant toujours le frein de l'autre à cause des obligations que ce mode de vie impose (vie en couple)
quid des enfants quand ils arrivent...
cervesia- Age : 70
Localisation : meuse
Date d'inscription : 26/04/2013
Re: écologie et procréation
Je remonte ce post car je me pose la question d'un 3ème enfant... De son impact, de notre responsabilité etc... C'était très intéressant de lires les réponses apportées, je ne sais pas si d'autres auraient envie de répondre aussi.
D'un côté je me dis que la terre est déjà surpeuplée, d'un autre j'espère que mes enfants sauront voir l'essentiel et vivre autrement. Mais j'ai aussi conscience que leurs choix seront les leurs, et qu'ils prendront peut être une toute autre voie que la nôtre. Ce n'est pas facile ces choix !
D'un côté je me dis que la terre est déjà surpeuplée, d'un autre j'espère que mes enfants sauront voir l'essentiel et vivre autrement. Mais j'ai aussi conscience que leurs choix seront les leurs, et qu'ils prendront peut être une toute autre voie que la nôtre. Ce n'est pas facile ces choix !
Re: écologie et procréation
Bonjour Caco,
Ton témoignage est très beau et criant de vérité, avec de vrais interrogations. Sommes-nous égoïstes parce qu'on ne veut pas d'enfants, ou justement parce qu'on en fait dans ce monde cruel?
Personnellement, je pense que l'important c'est de faire les choses parce que tu ressens que tu dois les faire. Et concernant la transmission, pour moi, les parents doivent transmettre leur vision du monde à leurs enfants, peu importe ce qu'ils en feront plus tard. En effet, les enfants ont besoin qu'on leur montre une voie.
Bonne journée
Ton témoignage est très beau et criant de vérité, avec de vrais interrogations. Sommes-nous égoïstes parce qu'on ne veut pas d'enfants, ou justement parce qu'on en fait dans ce monde cruel?
Personnellement, je pense que l'important c'est de faire les choses parce que tu ressens que tu dois les faire. Et concernant la transmission, pour moi, les parents doivent transmettre leur vision du monde à leurs enfants, peu importe ce qu'ils en feront plus tard. En effet, les enfants ont besoin qu'on leur montre une voie.
Bonne journée
Re: écologie et procréation
Bonjour,
Je rebondis sur ce sujet qui me touche puisque j'ai 3 enfants, tous ardemment désirés, et ce, malgré la pleine conscience de ce monde dur et violent...
Mes enfants me motivent dans ma démarche de vouloir un monde meilleur ! Pourquoi je me priverais de la joie de donner la vie et de vivre pleinement avec eux, sous prétexte que ce monde est en voie de perdition... C'est pour moi, comme se tirer une balle dans la tête !
Ce seront eux le futur et nous les éduquons dans ce sens ( pour nous écolo, respectueux de la planete, etc...). Et je suis optimiste ! et si jamais, une énorme catastrophe arrivait, au moins, je me dis que je leur aurais permis de vivre heureux avec nous...
Une collègue m'a dit un jour que si l'on raisonne en se disant " oh non, c'est un monde trop dur, etc...", on ne ferait jamais RIEN... et je pense qu'elle a raison ! Je fais ma part du colibri comme on dit, et mes enfants le feront peut-etre aussi... mais on n'a qu'une vie et il faut la vivre pleinement !!
Je rebondis sur ce sujet qui me touche puisque j'ai 3 enfants, tous ardemment désirés, et ce, malgré la pleine conscience de ce monde dur et violent...
Mes enfants me motivent dans ma démarche de vouloir un monde meilleur ! Pourquoi je me priverais de la joie de donner la vie et de vivre pleinement avec eux, sous prétexte que ce monde est en voie de perdition... C'est pour moi, comme se tirer une balle dans la tête !
Ce seront eux le futur et nous les éduquons dans ce sens ( pour nous écolo, respectueux de la planete, etc...). Et je suis optimiste ! et si jamais, une énorme catastrophe arrivait, au moins, je me dis que je leur aurais permis de vivre heureux avec nous...
Une collègue m'a dit un jour que si l'on raisonne en se disant " oh non, c'est un monde trop dur, etc...", on ne ferait jamais RIEN... et je pense qu'elle a raison ! Je fais ma part du colibri comme on dit, et mes enfants le feront peut-etre aussi... mais on n'a qu'une vie et il faut la vivre pleinement !!
Basilic- Age : 46
Localisation : Basse-Normandie, Calvados
Date d'inscription : 14/03/2010
Re: écologie et procréation
Bonjour
Alors je suis une femme de 31 ans et je n'ai pas d'enfants par choix.
J'aimerai dire que l'on peut être une femme épanouie heureuse et équilibrée et NE PAS VOULOIR D'ENFANTS sans les détester pour autant.
On subit une véritable pression pour enfanter et si on n'a pas d'enfants on est traité d'égoïstes de monstres etc....
Mais si on est logique réellement, avoir un enfant dans le monde qui nous entoure et en devenir est totalement égoïste et monstrueux quand on y pense
Alors je suis une femme de 31 ans et je n'ai pas d'enfants par choix.
J'aimerai dire que l'on peut être une femme épanouie heureuse et équilibrée et NE PAS VOULOIR D'ENFANTS sans les détester pour autant.
On subit une véritable pression pour enfanter et si on n'a pas d'enfants on est traité d'égoïstes de monstres etc....
Mais si on est logique réellement, avoir un enfant dans le monde qui nous entoure et en devenir est totalement égoïste et monstrueux quand on y pense
VEGANE CHOCO- Invité
Re: écologie et procréation
Vegan choco : tu exagères peut-etre un peu quand tu dis qu'on "traite" les personnes sans enfants de tels noms... j'ai beaucoup d'amies qui assument de ne pas vouloir d'enfants et qui ne sont pas jugées pour autant... il faudrait également ne pas juger ceux qui décident d'en avoir... C'est la liberté de chacun.
Basilic- Age : 46
Localisation : Basse-Normandie, Calvados
Date d'inscription : 14/03/2010
Re: écologie et procréation
VEGANE CHOCO a écrit: et si on n'a pas d'enfants on est traité d'égoïstes de monstres etc....
avoir un enfant est totalement égoïste et monstrueux quand on y pense
Et t'es pas DU TOUT dans le jugement là ? Tolérante, tout ça ?
Re: écologie et procréation
Et voila typique dès qu'on ose dire qu'avoir des enfants n'est pas la finalité de toutes les femmes les réactions sont comme ici.
Et non je ne suis pas dans le jugement car oui faire des enfants c'est égoïste c'est pour soit qu'on le fait et pas pour autrui.
Et donner la vie à un être sachant que sa finalité c'est la mort...ca n'est pas monstrueux?
Et surtout les gens qui se mettent en colère dès qu'on titille leur certitudes sont des gens tellement faibles dans leur arguments qu'ils ne tentent même pas de comprendre et de raisonner.
Basilic, sache que j'ai vécu des réactions totalement exagérées de gens qui m'ont traité de tous les noms même de nazis c'est dire.
Et je persiste à dire que l'on vit des pressions en tant que femmes si on ne veut pas devenir mère de la part de la famille (fallait s'y attendre) des amies (surtout celles qui en ont et qui te disent à demi mots que tu es égoïste) de la part de l'entourage qui d'abord te plaignent en pensant que tu ne peux pas avoir d'enfants et après te disent continuellement que tu vas rater ta vie et bla et bla et bla....
Et ca n'est pas pas que mon cas car j'ai 2 amies qui vivent la même chose toutes les 2 mariées et sans enfants et très très heureuses.
Et non je ne suis pas dans le jugement car oui faire des enfants c'est égoïste c'est pour soit qu'on le fait et pas pour autrui.
Et donner la vie à un être sachant que sa finalité c'est la mort...ca n'est pas monstrueux?
Et surtout les gens qui se mettent en colère dès qu'on titille leur certitudes sont des gens tellement faibles dans leur arguments qu'ils ne tentent même pas de comprendre et de raisonner.
Basilic, sache que j'ai vécu des réactions totalement exagérées de gens qui m'ont traité de tous les noms même de nazis c'est dire.
Et je persiste à dire que l'on vit des pressions en tant que femmes si on ne veut pas devenir mère de la part de la famille (fallait s'y attendre) des amies (surtout celles qui en ont et qui te disent à demi mots que tu es égoïste) de la part de l'entourage qui d'abord te plaignent en pensant que tu ne peux pas avoir d'enfants et après te disent continuellement que tu vas rater ta vie et bla et bla et bla....
Et ca n'est pas pas que mon cas car j'ai 2 amies qui vivent la même chose toutes les 2 mariées et sans enfants et très très heureuses.
Dernière édition par Philomenne le Sam 16 Juil 2016 - 11:15, édité 2 fois (Raison : Fusionner deux messages consécutifs. Merci d'utiliser la fonction "éditer" pour compléter un message déjà posté.)
VEGANE CHOCO- Invité
Re: écologie et procréation
VEGANE CHOCO a écrit:Et non je ne suis pas dans le jugement car oui faire des enfants c'est égoïste c'est pour soit qu'on le fait et pas pour autrui.
"Faire un enfant c'est égoïste" est un jugement, que tu le veuilles ou non. Et si tu tiens ce genre de propos, il est logique et naturel que les autres te les renvoient, comme un miroir.
Personnellement, je n'ai pas de problème avec le fait qu'une femme décide de ne pas avoir d'enfant. On peut être femme sans être mère. Mais je pense que tu devrais te détendre avec cette idée, accepter que les autres ne pensent pas comme toi. Après tout, c'est ton point de vue et, s'il est respectable, celui de autres, qui est différent, ne l'est pas moins. Tu ne détiens pas (pas plus que quiconque) la Vérité.
Si tu cesses de dire que les autres sont égoïstes, tu te l'entendras moins souvent reprocher.
VEGANE CHOCO a écrit:Et donner la vie à un être sachant que sa finalité c'est la mort...ça n'est pas monstrueux?
Donc, aucune vie ne vaut d'être vécue dès lors qu'elle a une fin ? (ça vaut pour tout le monde, tu le réalises ? Y compris pour toi.) Et la seule vie qui vaudrait d'être vécue serait celle qui n'aurait pas de fin ? L'immortalité ou rien ? Mais alors, ça m'inspire deux questions : la vie aurait-elle autant de prix si elle ne se terminait jamais ? Et : ça sert à quoi de militer et œuvrer pour une vie bonne si au final, de toute façon elle n'a pas de valeur parce qu'elle a une fin ?
Re: écologie et procréation
Ouarf ! La réaction offensée de la végane contrariée !
"Typique machin bouhouhou".
J'ai juste relevé ce que tu as dis : tu te plain d'être stigmatisée en tant que "child free", que tu es jugée, etc, mais en fait tu fais exactement pareil par rapport à la situation (même pas l'OPINION !) opposée.
Sinon je suis d'accord avec Philo, ça doit être triste de se dire des choses pareilles, d'ailleurs les dernières personnes que j'ai croisées qui tiennent ce genre de propos ("la vie c'est que de la merde on meurt à la fin donc ça sert à rien") sont sous cachetons parce que dépressives et suicidaires.
Tu arrives et commences à agresser tout le monde en chouinant, "on arrête pas de dire que pas vouloir d'enfants c'est égoïste et monstrueux, mais c'est çui qui dit qui y'est !"
"Typique machin bouhouhou".
J'ai juste relevé ce que tu as dis : tu te plain d'être stigmatisée en tant que "child free", que tu es jugée, etc, mais en fait tu fais exactement pareil par rapport à la situation (même pas l'OPINION !) opposée.
Sinon je suis d'accord avec Philo, ça doit être triste de se dire des choses pareilles, d'ailleurs les dernières personnes que j'ai croisées qui tiennent ce genre de propos ("la vie c'est que de la merde on meurt à la fin donc ça sert à rien") sont sous cachetons parce que dépressives et suicidaires.
Tu arrives et commences à agresser tout le monde en chouinant, "on arrête pas de dire que pas vouloir d'enfants c'est égoïste et monstrueux, mais c'est çui qui dit qui y'est !"
Re: écologie et procréation
Je préfère être une Vegane contrariée qu'une Vachère à côté de la plaque et méprisante!!
Et le : "mais c'est çui qui dit qui y'est !" ca montre bien le niveau du post sans intérêt et la réaction d'un esprit faible. (non pas un jugement mais un constat).
Tu m'excusera mais je préfère parler à des adultes donc ne t'attends plus de réponses de ma part. Alors retourne discuter avec tes vaches elles au moins ne te contrediront jamais.
Pour les autres il serait judicieux de faire la différence entre un jugement et un constat, je ne suis pas la seule à lire des livres sur la philosophie, la physique et la sociologie...??
Oui? Non? Ne se prononce pas?
car là on m'excusera mais je préfère parler à des gens qui ont un minimum de culture.
Mais bon à quoi je pouvais m'attendre ici? je ne savais pas que simplicité volontaire c'était aussi simplicité volontaire d'esprits
Et le : "mais c'est çui qui dit qui y'est !" ca montre bien le niveau du post sans intérêt et la réaction d'un esprit faible. (non pas un jugement mais un constat).
Tu m'excusera mais je préfère parler à des adultes donc ne t'attends plus de réponses de ma part. Alors retourne discuter avec tes vaches elles au moins ne te contrediront jamais.
Pour les autres il serait judicieux de faire la différence entre un jugement et un constat, je ne suis pas la seule à lire des livres sur la philosophie, la physique et la sociologie...??
Oui? Non? Ne se prononce pas?
car là on m'excusera mais je préfère parler à des gens qui ont un minimum de culture.
Mais bon à quoi je pouvais m'attendre ici? je ne savais pas que simplicité volontaire c'était aussi simplicité volontaire d'esprits
VEGANE CHOCO- Invité
Re: écologie et procréation
VEGANE CHOCO a écrit:Je préfère être une Vegane contrariée qu'une Vachère à côté de la plaque et méprisante!!
Et le : "mais c'est çui qui dit qui y'est !" ca montre bien le niveau du post sans intérêt et la réaction d'un esprit faible. (non pas un jugement mais un constat).
Tu m'excusera mais je préfère parler à des adultes donc ne t'attends plus de réponses de ma part. Alors retourne discuter avec tes vaches elles au moins ne te contrediront jamais.
Pour les autres il serait judicieux de faire la différence entre un jugement et un constat, je ne suis pas la seule à lire des livres sur la philosophie, la physique et la sociologie...??
Oui? Non? Ne se prononce pas?
car là on m'excusera mais je préfère parler à des gens qui ont un minimum de culture.
Mais bon à quoi je pouvais m'attendre ici? je ne savais pas que simplicité volontaire c'était aussi simplicité volontaire d'esprits
Bon, maintenant ça suffit. Tu développes un point de vue qui est le tien mais qui n'est en aucun cas la "Vérité". C'est ton point de vue, certes partagé par un certain nombre de gens mais pas par tout le monde. En aucun cas ce n'est un constat. Et rien ne te donne le droit de te montrer aussi méprisante.
J'aurais beaucoup de choses à dire sur cette histoire d'égoïsme et sur le fait que dans cette histoire, personne ne l'est à mon avis. Mais ton agressivité, ta façon d'insulter les autres me coupe toute envie de le faire. Discuter, c'est aussi respecter le point de vue de l'autre et apparemment, c'est une notion qui t'échappe.
Donc tu te calmes, point.
Edit : Le temps que j'écrive mon message et tu t'étais désinscrite. Poster un message cinglant et claquer la porte sans laisser aux autres la possibilité de répondre, voilà qui en dit long sur ton aptitude au dialogue.
Re: écologie et procréation
Comme tu dis... "Esprit faible", "préfère parler à des adultes"...
Y'a quand même un sacré niveau, et un paquet de contradictions dans ses posts.
Bon débarras, elle me manquera pas !
Ceci dit, je suis loin d'être convaincue que ça soie un argument "écologiquement viable" de ne pas avoir d'enfant pour la nature.
Ils peuvent au contraire faire évoluer les choses dans le bon sens et innover dans les énergies, etc.
Pour ce qui est d'avoir des enfants ou pas, c'est chacun son avis ; je suis pour la stérilisation volontaire aussi, et un accès facilité à cette opération. L'argument "mais tu vas regretter peut-être, si tu peux pas en avoir jamais" est complètement foireux, on peut très bien regretter d'avoir eu des enfants.
Sauf que dans le deuxième cas, ben on est pas seul à en souffrir...
Quant à l'argument de l'égoïsme...
Je trouve rien à dire, tellement je trouve ça con et subjectif.
C'est du même niveau, je trouve, que dire "je suis végane pour la nature et les animaux, alors je suis moins égoïste que les autres" : ça ne tient pas debout.
Les engrais et pesticides chimiques, les transformations diverses et variées pour obtenir des trucs genre seitan ou tofu, les labos qui synthétisent la b12 et la quantité d'insectes et de vers de terre massacrés lors de la production d'alimentation végétale de masse sont, à mon avis, équivalents aux dégats causés par l'élevage d'une génisse ou d'un veau en extensif....
Sans compter que l'égoïsme de la posture "je refuse d'avoir des enfants" est pas mal aussi : les parents, oncles, tantes, frères, soeurs.... Qui voudraient un petit enfant/neveu à aimer et à choyer, à qui apprendre des choses, etc... Ils ne comptent pas ?
Les cousins/cousines potentiels qui n'auront pas de camarade privilégié ?
Quand je vois chez nous, mes deux nièces sont épanouies, merveilleuses, rieuses, des vrais rayons de soleil.
Mon neveu, de mon autre soeur, est un petit ange incroyable, charmeur, rieur, éveillé...
Tout ce monde vit au même endroit, bientôt il y en aura un de plus, et c'est tout bénef à mon avis : étant très isolés, il y a de la vie au domaine, et tous ces enfants ensemble ont de quoi s'occuper...
Y'a quand même un sacré niveau, et un paquet de contradictions dans ses posts.
Bon débarras, elle me manquera pas !
Ceci dit, je suis loin d'être convaincue que ça soie un argument "écologiquement viable" de ne pas avoir d'enfant pour la nature.
Ils peuvent au contraire faire évoluer les choses dans le bon sens et innover dans les énergies, etc.
Pour ce qui est d'avoir des enfants ou pas, c'est chacun son avis ; je suis pour la stérilisation volontaire aussi, et un accès facilité à cette opération. L'argument "mais tu vas regretter peut-être, si tu peux pas en avoir jamais" est complètement foireux, on peut très bien regretter d'avoir eu des enfants.
Sauf que dans le deuxième cas, ben on est pas seul à en souffrir...
Quant à l'argument de l'égoïsme...
Je trouve rien à dire, tellement je trouve ça con et subjectif.
C'est du même niveau, je trouve, que dire "je suis végane pour la nature et les animaux, alors je suis moins égoïste que les autres" : ça ne tient pas debout.
Les engrais et pesticides chimiques, les transformations diverses et variées pour obtenir des trucs genre seitan ou tofu, les labos qui synthétisent la b12 et la quantité d'insectes et de vers de terre massacrés lors de la production d'alimentation végétale de masse sont, à mon avis, équivalents aux dégats causés par l'élevage d'une génisse ou d'un veau en extensif....
Sans compter que l'égoïsme de la posture "je refuse d'avoir des enfants" est pas mal aussi : les parents, oncles, tantes, frères, soeurs.... Qui voudraient un petit enfant/neveu à aimer et à choyer, à qui apprendre des choses, etc... Ils ne comptent pas ?
Les cousins/cousines potentiels qui n'auront pas de camarade privilégié ?
Quand je vois chez nous, mes deux nièces sont épanouies, merveilleuses, rieuses, des vrais rayons de soleil.
Mon neveu, de mon autre soeur, est un petit ange incroyable, charmeur, rieur, éveillé...
Tout ce monde vit au même endroit, bientôt il y en aura un de plus, et c'est tout bénef à mon avis : étant très isolés, il y a de la vie au domaine, et tous ces enfants ensemble ont de quoi s'occuper...
Re: écologie et procréation
C'est un argument qui se défend.La Vachère a écrit:Ceci dit, je suis loin d'être convaincue que ça soie un argument "écologiquement viable" de ne pas avoir d'enfant pour la nature.
Ils peuvent au contraire faire évoluer les choses dans le bon sens et innover dans les énergies, etc.
Tout vie entraîne une consommation.
Même un chevreuil, une vache ou un lapinou consomme de l'herbe.
Dis clairement, qui dit vie dit modification du biotope. Donc oui avoir des enfants modifie la nature. Surtout si en prime, on se base sur un train de vie typiquement occidental.
Après, je trouve compliqué de trancher. Surtout qu'en fonction des croyances (réincarnation, vie au delà, ....), la notion de vie et de mort change beaucoup!
Je préfère la version végé, qui refuse de tuer des animaux mais mange des oeufs (et donc participe au massacre de poussin)La Vachère a écrit:C'est du même niveau, je trouve, que dire "je suis végane pour la nature et les animaux, alors je suis moins égoïste que les autres" : ça ne tient pas debout.
gunday- Age : 39
Localisation : Au fond du 77
Date d'inscription : 16/08/2011
Re: écologie et procréation
Et consomme des produits laitiers donc implique des petits qui seront abattus. Mais on m'a dit que c'est pas sujet....
Re: écologie et procréation
la société en premier tacle les femmes qui ne veulent pas d'enfants ; les religieuses font le choix de ne pas avoir d'enfants ;
perso je pense que faire des enfants est une forme d’égoïsme à deux mais qu'en plus ça conforte la société surtout de consommation dans ses encouragements divers et variés à la procréation des fois forcenée ;
la famille étant la base de la société on peut avoir le droit de vouloir rompre avec tous ces schémas à partir du moment on on opte pour un mode de vie différente ; est-ce que choisir la simplicité volontaire ne remettrait pas peu ou prou en question la parentalité ???
perso je pense que faire des enfants est une forme d’égoïsme à deux mais qu'en plus ça conforte la société surtout de consommation dans ses encouragements divers et variés à la procréation des fois forcenée ;
la famille étant la base de la société on peut avoir le droit de vouloir rompre avec tous ces schémas à partir du moment on on opte pour un mode de vie différente ; est-ce que choisir la simplicité volontaire ne remettrait pas peu ou prou en question la parentalité ???
cervesia- Age : 70
Localisation : meuse
Date d'inscription : 26/04/2013
Re: écologie et procréation
Tout d'abord un rappel :cervesia a écrit:est-ce que choisir la simplicité volontaire ne remettrait pas peu ou prou en question la parentalité ???
Il n'y a pas de définition normé, officiel et commune à tous de la SV. Donc dire que SV correspond à la non parentalité c'est imposer sa vision de la SV aux autres.
Donc juger les personnes faisant le choix (ou ne le faisant pas) d'avoir des enfants, ou de ne pas en avoir est un jugement. Qu'il soit sociétal ou individuel, je ne vois guère la différence.
J'aurais plutôt dit, l'individu est la base de la société de consommation.cervesia a écrit:la famille étant la base de la société
La famille me semble plutôt être encore un point de résistance, avec du temps passé en famille qu'il est compliqué de correctement commercialiser (même si effectivement, il y a pas mal de tentative dans ce sens).
Par contre, occuper un individu seul est très facile à commercialiser : cinéma, attractions, loisirs divers, ...
Ensuite, il y a effectivement une question intéressante : avoir des enfants, et les éduquer selon un mode de vie alternatif, ou ne pas en avoir et vivre avec un minimum d'impact ?
Ceci dit, on peux aussi se dire que les consommateurs standard ne se posent pas cette question. (cette logique me rappelle un peu le film idiocr*atie, moyen sur le film, intéressant sur le point de départ)
gunday- Age : 39
Localisation : Au fond du 77
Date d'inscription : 16/08/2011
Re: écologie et procréation
On peut aussi faire des enfants et consommer un minimum, pour ne pas faire le jeu de la société de conso...
Re: écologie et procréation
cervesia a écrit:la société en premier tacle les femmes qui ne veulent pas d'enfants ; les religieuses font le choix de ne pas avoir d'enfants ;
perso je pense que faire des enfants est une forme d’égoïsme à deux mais qu'en plus ça conforte la société surtout de consommation dans ses encouragements divers et variés à la procréation des fois forcenée ;
la famille étant la base de la société on peut avoir le droit de vouloir rompre avec tous ces schémas à partir du moment on on opte pour un mode de vie différente ; est-ce que choisir la simplicité volontaire ne remettrait pas peu ou prou en question la parentalité ???
Mais pourquoi toujours employer ce terme d' "égoisme" quand on fait des enfants ??
Chez nous, c'était un projet de vie à part entière au même titre que trouver sa place dans cette société, vivre en étant soucieux des autres et de notre environnement, pouvoir leur transmettre nos idées d'un autre monde moins axé sur la consommation... mes enfants comprennent très bien notre démarche et ne sont pas du tout envieux de leurs petits copains dont les parents n'ont pas le même état d'esprit que nous...
Ils m'ont permis d'avancer dans mon cheminement ( eh oui, quelquefois, les enfants aident à ouvrir les yeux sur pleins de choses...!! ).
Chacun a le droit et la LIBERTE de faire ce qu'il veut et jamais, je ne me suis permis de dire à quiconque qui ne veut pas d'enfants que ce n'était pas bien... etc etc...
Certains s'accomplissent dans d'autres projets de vie... Pourquoi celui de donner la vie serait plus préjudiciable qu'un autre ?
Basilic- Age : 46
Localisation : Basse-Normandie, Calvados
Date d'inscription : 14/03/2010
Re: écologie et procréation
La Vachère a écrit:On peut aussi faire des enfants et consommer un minimum, pour ne pas faire le jeu de la société de conso...
Tout-à-fait...
Basilic- Age : 46
Localisation : Basse-Normandie, Calvados
Date d'inscription : 14/03/2010
Re: écologie et procréation
Il est évident que faire des enfants a un impact sur l'environnement, même si l'on s'efforce de faire très attention. Après, on connaît des familles avec un seul enfant ultra-consumériste et des familles nombreuses dont l'impact est bien moindre... Tout est affaire de choix.
Par exemple nous sommes 4 et consommons bien moins que mes beaux-parents, qui ne sont que 2 pourtant. Mes filles sont très sensibilisées à l'environnement, comprennent beaucoup de choses et nous motivent aussi à faire mieux pour leur laisser un monde meilleur !!
Autant je respecte tout à fait les personnes qui ne souhaitent pas avoir d'enfants et résistent à la pression sociale (et elle peut être forte !), autant je suis perplexe quand je lis que faire des enfants c'est monstrueux...
Et perso je n'ai pas beaucoup avancé dans ma réflexion de petit troiz oui ou non !
Par exemple nous sommes 4 et consommons bien moins que mes beaux-parents, qui ne sont que 2 pourtant. Mes filles sont très sensibilisées à l'environnement, comprennent beaucoup de choses et nous motivent aussi à faire mieux pour leur laisser un monde meilleur !!
Autant je respecte tout à fait les personnes qui ne souhaitent pas avoir d'enfants et résistent à la pression sociale (et elle peut être forte !), autant je suis perplexe quand je lis que faire des enfants c'est monstrueux...
Et perso je n'ai pas beaucoup avancé dans ma réflexion de petit troiz oui ou non !
Dernière édition par Philomenne le Lun 1 Aoû 2016 - 20:41, édité 1 fois (Raison : Enlever les abréviations.)
Re: écologie et procréation
Je suis mal placée pour venir conseiller sur ce sujet puisque j'ai 5 enfants
Je me souviens qu'avant d'avoir le premier, j'étais très centée sur moi même, je ne pensais qu'à moi, à mon travail, à mon appart, à mes sorties, etc...heu j'oublie mon mari, je pensais à lui bref... j'étais déjà marraine 2 fois et tante 2 fois avant d'avoir mon 1er enfant, je l'ai désiré et attendu 6ans, une fois qu'il est né, j'ai changé et j'ai pensé différemment
la seconde est arrivée par surprise, et je suis passée aux couches lavables
pendant la grossesse du 3ième j'ai commencé à désencombrer
un an après l'arrivée du 4ième j'ai ralenti et je suis devenue mère au foyer
ma vie a complètement changé et je pense que c'est surtout à l'arrivée des enfants, avant j'étais hyper consommatrice, maintenant je vis simplement, avant on mangeait n'importe quoi, maintenant je cuisine beaucoup plus moi même, je me suis inscrite à un gac, j'ai suivi un atelier zéro déchets....je ne mange plus de viande volaille depuis plus d'un an; avant j'achetais TOUT neuf maintenant je me suis mise au seconde main , pour ma part ce sont nos enfants qui nous ont changé, peut être aussi la maturité
j'ai toujours la même maison et on est 7 (quoi qu'ici on a discuté et vu qu'on a bien désencombré on envisage à l'avenir de partir dans une maison plus petite) , je n'ai changé ma machine à laver le linge que parce qu'elle avait rendu l'âme et n'était plus réparable, nous faisons attention à nos consommations d'eau, aux consommations électriques et de gaz, je fais réparer les chaussures chez le cordonnier bref comme disait quelqu'un plus haut dans ce poste, ma famille consomme moins à 7 que mes parents qui ne sont que 2 quand ils me disent leur consommations électriques ou d'eau!!! mes parents il y a peu avaient encore 3 voitures et une moto pour eux deux!!! ils viennent de changer tout leur meuble, ils changent de machine à laver sans les faire réparer, ils achètent trop et tout et n'importe quoi.
ils se moquent souvent de notre façon de vivre, ils m'ont même demandé si je n'étais pas malade (peut être folle qui sait lol) la première fois que j'ai désencombré et là dernièrement ils ont regardé la maison si "vide" pour eux et si aérée et zen pour moi lol
mais parfois je me dis aussi que le fait d'être une grande famille on a un impact sur la terre , que d'office notre famille mange plus qu'une famille plus petite, que même si nous faisons attention à nos consommations et bien nous consommons plus qu'un couple sans enfants c'est certain...et pour le moment je ne regrette pas d'avoir eu mes enfants (hi hi hi c'est de l'humour par rapport à ce qui a été dit plus haut lol)
Je me souviens qu'avant d'avoir le premier, j'étais très centée sur moi même, je ne pensais qu'à moi, à mon travail, à mon appart, à mes sorties, etc...heu j'oublie mon mari, je pensais à lui bref... j'étais déjà marraine 2 fois et tante 2 fois avant d'avoir mon 1er enfant, je l'ai désiré et attendu 6ans, une fois qu'il est né, j'ai changé et j'ai pensé différemment
la seconde est arrivée par surprise, et je suis passée aux couches lavables
pendant la grossesse du 3ième j'ai commencé à désencombrer
un an après l'arrivée du 4ième j'ai ralenti et je suis devenue mère au foyer
ma vie a complètement changé et je pense que c'est surtout à l'arrivée des enfants, avant j'étais hyper consommatrice, maintenant je vis simplement, avant on mangeait n'importe quoi, maintenant je cuisine beaucoup plus moi même, je me suis inscrite à un gac, j'ai suivi un atelier zéro déchets....je ne mange plus de viande volaille depuis plus d'un an; avant j'achetais TOUT neuf maintenant je me suis mise au seconde main , pour ma part ce sont nos enfants qui nous ont changé, peut être aussi la maturité
j'ai toujours la même maison et on est 7 (quoi qu'ici on a discuté et vu qu'on a bien désencombré on envisage à l'avenir de partir dans une maison plus petite) , je n'ai changé ma machine à laver le linge que parce qu'elle avait rendu l'âme et n'était plus réparable, nous faisons attention à nos consommations d'eau, aux consommations électriques et de gaz, je fais réparer les chaussures chez le cordonnier bref comme disait quelqu'un plus haut dans ce poste, ma famille consomme moins à 7 que mes parents qui ne sont que 2 quand ils me disent leur consommations électriques ou d'eau!!! mes parents il y a peu avaient encore 3 voitures et une moto pour eux deux!!! ils viennent de changer tout leur meuble, ils changent de machine à laver sans les faire réparer, ils achètent trop et tout et n'importe quoi.
ils se moquent souvent de notre façon de vivre, ils m'ont même demandé si je n'étais pas malade (peut être folle qui sait lol) la première fois que j'ai désencombré et là dernièrement ils ont regardé la maison si "vide" pour eux et si aérée et zen pour moi lol
mais parfois je me dis aussi que le fait d'être une grande famille on a un impact sur la terre , que d'office notre famille mange plus qu'une famille plus petite, que même si nous faisons attention à nos consommations et bien nous consommons plus qu'un couple sans enfants c'est certain...et pour le moment je ne regrette pas d'avoir eu mes enfants (hi hi hi c'est de l'humour par rapport à ce qui a été dit plus haut lol)
Marie-C /mcm- Age : 48
Localisation : Hainaut
Date d'inscription : 06/05/2012
Re: écologie et procréation
Ça fait un petit moment qu'il me trotte de réagir à cette discussion.
Avec mon compagnon nous sommes arrivés au moment où un désir d'enfant a germé dans nos petits têtes et nos cœurs.
De notre coté nous n'avons pas hésiter une seconde. En fait, nous ne nous sommes pas du tout posé la question. Nous voulions des enfants un point c'est tout.
C'est là, que je trouve ce sujet tout à fait intéressant. Je l'ai trouvé vraiment très riche de réflexions.
Je pense que respecter le choix de chacun est déjà primordial. La petite tension qui est survenue dans la fin des messages m'a d'ailleurs bien surprise.
Tout ça pour dire que forcément une famille qui s’agrandit c'est un être supplémentaire à ce petit monde mais pourquoi pas aussi complémentaire ?
Pour ma part, j'ai été élevée loin de tout ce qui pourrait s'approcher de loin ou de près au SV. Et pourtant, malgré cela, les différentes rencontres de ma vie ont fait changer mes normes et je me sens complétement adhérente et intégrée à ce mode de vie.
Il me semble qu'il faut juste se respecter dans la décision de faire ou non des enfants, parce que c'est notre choix le plus intime. Peu importe nos raisons mais c'est aussi parce qu'elles font parti nous. Ce qui nous distingue en tant qu'individu.
Vient ensuite le choix de ce que nous leurs transmettrons. Et quelles que soient leurs décisions futures, le mode de vie qu'il choisiront, ça sera leur liberté. A eux de suivre les chemins qui leurs semblent bon avec tous les bons bagages que nous pourront leur laisser.
Avec mon compagnon nous sommes arrivés au moment où un désir d'enfant a germé dans nos petits têtes et nos cœurs.
De notre coté nous n'avons pas hésiter une seconde. En fait, nous ne nous sommes pas du tout posé la question. Nous voulions des enfants un point c'est tout.
C'est là, que je trouve ce sujet tout à fait intéressant. Je l'ai trouvé vraiment très riche de réflexions.
Je pense que respecter le choix de chacun est déjà primordial. La petite tension qui est survenue dans la fin des messages m'a d'ailleurs bien surprise.
Tout ça pour dire que forcément une famille qui s’agrandit c'est un être supplémentaire à ce petit monde mais pourquoi pas aussi complémentaire ?
Pour ma part, j'ai été élevée loin de tout ce qui pourrait s'approcher de loin ou de près au SV. Et pourtant, malgré cela, les différentes rencontres de ma vie ont fait changer mes normes et je me sens complétement adhérente et intégrée à ce mode de vie.
Il me semble qu'il faut juste se respecter dans la décision de faire ou non des enfants, parce que c'est notre choix le plus intime. Peu importe nos raisons mais c'est aussi parce qu'elles font parti nous. Ce qui nous distingue en tant qu'individu.
Vient ensuite le choix de ce que nous leurs transmettrons. Et quelles que soient leurs décisions futures, le mode de vie qu'il choisiront, ça sera leur liberté. A eux de suivre les chemins qui leurs semblent bon avec tous les bons bagages que nous pourront leur laisser.
Tiphanie- Date d'inscription : 07/08/2016
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