Questions sur l'école
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Re: Questions sur l'école
dites moi, je suis curieuse: a partir de quelle classe vos enfants ont commencé a avoir une tonne de devoirs?
parce que mon beau fils est en ce1, et franchement, il n'est pas débordé.
tant mieux me direz vous, dans un sens, mais dans un autre, je constate que ses bases ne sont pas acquises, et qu'il a du mal a faire un lien entre une leçon sur le verbe, et ce qu'il lit par exemple....
ce1, c'est que le début me direz vous, mais moi, ce dont j'ai peur, c'est qu'il tombe sur un instit moins cool que sa maitresse en ce2, qui d'un coup leur demande de rentrer purement dans ce rythme leçon, exercices, par cœur, blablabla.
j'ai peur qu'il tombe un peu des nues, le pauvre petit gars, et que du coup, la, il soit dégouté...
parce que mon beau fils est en ce1, et franchement, il n'est pas débordé.
tant mieux me direz vous, dans un sens, mais dans un autre, je constate que ses bases ne sont pas acquises, et qu'il a du mal a faire un lien entre une leçon sur le verbe, et ce qu'il lit par exemple....
ce1, c'est que le début me direz vous, mais moi, ce dont j'ai peur, c'est qu'il tombe sur un instit moins cool que sa maitresse en ce2, qui d'un coup leur demande de rentrer purement dans ce rythme leçon, exercices, par cœur, blablabla.
j'ai peur qu'il tombe un peu des nues, le pauvre petit gars, et que du coup, la, il soit dégouté...
slcamille- Age : 43
Localisation : idf
Date d'inscription : 18/02/2011
Re: Questions sur l'école
Non, c'est normal qu'il ait encore peu de devoir en CE1 (théoriquement, il ne doit pas y en avoir en école élémentaire, seulement les leçons à réviser) et c'est aussi tout à fait normal qu'il ne fasse pas encore "le lien", comme tu dis. ça viendra. Ce sont des processus très complexes et longs à mettre en place. Laisse-lui le temps.
Re: Questions sur l'école
En fait,Philomenne, je ne suis pas d'accord avec ce que tu dis.
D'après mon expérience, le CE1 est l'année où ils découvrent vraiment les premières règles d'orthographe, la conjugaison, les premières définitions en maths. Et de ce fait, il y a forcement plus de travail que les années précédentes. C'est une année importante au même titre que la 4ème et la 1ère. Parce que la manière de travailler change: un déclic doit se faire. Enfin, je l'ai ressenti comme ça, en tout cas.
Ceci dit, slcamille, ne panique pas. Si il y a un problème dans le rythme de travail, le collègue du CE2 saura très bien rattraper. Et à cet age là, les gamins sont capables de beaucoup plus qu'on ne l'imagine. Le plus destructeur, finalement, serait que ton beau fils sente la confiance de ses parents diminuer face à son enseignant. Il faut faire attention.
D'après mon expérience, le CE1 est l'année où ils découvrent vraiment les premières règles d'orthographe, la conjugaison, les premières définitions en maths. Et de ce fait, il y a forcement plus de travail que les années précédentes. C'est une année importante au même titre que la 4ème et la 1ère. Parce que la manière de travailler change: un déclic doit se faire. Enfin, je l'ai ressenti comme ça, en tout cas.
Ceci dit, slcamille, ne panique pas. Si il y a un problème dans le rythme de travail, le collègue du CE2 saura très bien rattraper. Et à cet age là, les gamins sont capables de beaucoup plus qu'on ne l'imagine. Le plus destructeur, finalement, serait que ton beau fils sente la confiance de ses parents diminuer face à son enseignant. Il faut faire attention.
-Françoise-- Date d'inscription : 20/06/2008
Re: Questions sur l'école
Pas avant la prépa !slcamille a écrit:dites moi, je suis curieuse: a partir de quelle classevos enfants ont commencécommence-t-on a avoir une tonne de devoirs?
Invité- Invité
Re: Questions sur l'école
@ Françoise : je ne fais qu'exprimer ce que disent les directives officielles : pas de devoirs à l'école élémentaire. Et pour ce qui est des apprentissages, le CE1, c'est la dernière année du cycle 2, qui est le cycle de l'apprentissage de la lecture. Il a donc jusqu'à la fin de l'année pour terminer cet apprentissage. On n'y est pas. A part ça, tous les enfants sont différents, ont leur propre rythme. S'il a un déclic (c'est souvent comme ça que ça fonctionne, par palier) un peu plus tard dans l'année, ce n'est pas grave. Au CE1, il a 7 ans. Il n'est pas un peu jeune pour qu'on lui mette la pression ?
Re: Questions sur l'école
pas question de pression, mais bon il y a des trucs comme les verbes, qu'est ce que c'est, etc a quoi ca sert, ben c'est du savoir pur que l'on doit rapidement acquerir: en ce2 commencent deja dictées, conjugaison,exercices, autodictées...les lecons ne sont pas a apprendre, mais a lire. comment expliquer a un gamin apres qu'il va devoir apprendre des lecons, alors que ca ne lui a jamais ete demandé?
slcamille- Age : 43
Localisation : idf
Date d'inscription : 18/02/2011
Questions sur l'école
Les notions grammaticales que sont le verbe, le sujet, le substantif... sont des notions abstraites. Ce n'est pas seulement une chose à savoir. C'est aussi une logique à acquérir. Il faut un moment pour y arriver. Toi, tu sais ce qu'est un verbe depuis longtemps donc ça te semble évident. Mais pour lui, c'est nouveau. C'est à peu près la première fois qu'on lui demande de réfléchir à son langage et à la langue qu'il utilise depuis toujours sans y avoir pensé. C'est loin d'être facile. Laisse-lui du temps. Nous y sommes tous arrivés, il y arrivera aussi. Et puis... fais confiance à son enseignante. Elle sait ce qu'elle fait, c'est son métier.
Juste au passage : c'est quoi, la définition qu'il a eu pour le verbe ?
Re: Questions sur l'école
oui oui bien sur, mais dans ce cas je trouve d'après ce que je vois qu'il n'a pas énormément d'exercices explicites pour l'aider à trouver la logique dans tout ca...
la définition est je dirai classique, mais c'est d'exemple, qu'il manque...
sinon pour ma part étant petite la grammaire m'était totalement inutile, je fais partie de ces personnes qui savent comment s'écrivent les choses parce qu'elles les ont lu (mémoire photographique?). toujours est il que j'avais d'excellents résultats en orthographe, mais je pigeais queue dalle a la grammaire (pour moi elle coulait de source et était inutile).
la définition est je dirai classique, mais c'est d'exemple, qu'il manque...
sinon pour ma part étant petite la grammaire m'était totalement inutile, je fais partie de ces personnes qui savent comment s'écrivent les choses parce qu'elles les ont lu (mémoire photographique?). toujours est il que j'avais d'excellents résultats en orthographe, mais je pigeais queue dalle a la grammaire (pour moi elle coulait de source et était inutile).
slcamille- Age : 43
Localisation : idf
Date d'inscription : 18/02/2011
Re: Questions sur l'école
slcamille a écrit:oui oui bien sur, mais dans ce cas je trouve d'après ce que je vois qu'il n'a pas énormément d'exercices explicites pour l'aider à trouver la logique dans tout ca... la définition est je dirai classique, mais c'est d'exemple, qu'il manque...
Ce qui me donne envie de te redire : fais confiance à son enseignante. C'est son boulot, elle sait ce qu'elle fait.
Je présume qu'on lui a dit que le verbe désigne une action ?
slcamille a écrit:
sinon pour ma part étant petite la grammaire m'était totalement inutile, je fais partie de ces personnes qui savent comment s'écrivent les choses parce qu'elles les ont lu (mémoire photographique?). toujours est il que j'avais d'excellents résultats en orthographe, mais je pigeais queue dalle a la grammaire (pour moi elle coulait de source et était inutile).
Oui, parce que nous sommes tous différents, CQFD. Et malgré tout cela, tu y es arrivée à un moment. Il va y arriver aussi. (je sais, j'abuse de ce smiley mais vraiment, s'inquiéter ne sert à rien).
Re: Questions sur l'école
en fait, slcamille, je suis d'accord avec philomenne. les apprentissages se font sur plusieurs années. Ça ne pose pas vraiment de problèmes. Sauf s'il doit changer d'établissement.
Je dis cela parce que c'est arrivé à ma fille. Changement d'établissement après les vacances de pâques, en CE1. Verdict de la nouvelle enseignante: redoublement. Sachant qu'elle avait de très bon résultat jusqu'alors. Mais l'enseignante de la nouvelle école ne pouvait pas rattraper le retard accumulé par celle de l'école précédente.
Si on n'avait pas déménagé, il n'y aurait eu aucun problèmes.
Je dis cela parce que c'est arrivé à ma fille. Changement d'établissement après les vacances de pâques, en CE1. Verdict de la nouvelle enseignante: redoublement. Sachant qu'elle avait de très bon résultat jusqu'alors. Mais l'enseignante de la nouvelle école ne pouvait pas rattraper le retard accumulé par celle de l'école précédente.
Si on n'avait pas déménagé, il n'y aurait eu aucun problèmes.
-Françoise-- Date d'inscription : 20/06/2008
Re: Questions sur l'école
Je ne peux qu'aller dans le sens de Philomènne...
Je suis affligée par la tonne de devoirs qu'ont les enfants actuellement ! (alors que oui, passé la porte de la classe en principe l'écrit est interdit) Je serai la plus heureuse maman du monde si mon (futur - pas encore existant) enfant pouvait tomber sur un instit assez sensible et intelligent pour ne pas assommer mon gamin de devoirs !!! Surtout après les journées de malades qu'ils se prennent dans les dents....
J'ai commencé à comprendre pourquoi il me serait intéressant de ne pas faire trop de fautes à l'écrit en...3ème ! Suis je attardée?
J'ai un souvenir affreux de l'école...Je me suis ennuyée comme pas possible.... Et maintenant que je bosse dans des écoles (élémentaires) je comprends encore plus pourquoi j'ai détesté ça !!!! Coller un enfant sur une chaise, la tronche à un tableau, à apprendre des règles qui seront bien vite oubliées, quel intérêt??? Les gamins ne savent même pas pourquoi ils doivent apprendre ce qu'on leur demande de savoir... Faire un exercice pour comprendre une notion, oui, et? Savoir à quoi sert un verbe, oui, et?
Par contre laisser le temps au temps (un enfant a le droit d'être lent, un enfant a le droit de prendre son temps pour comprendre, un enfant a le droit d'avoir besoin de s'amuser pour comprendre....), avoir ce fameux déclic parce que justement des situations concrètes font que le gamin comprend pourquoi c'est important de savoir à quoi sert un verbe, pourquoi il est utile de savoir lire et surtout d'analyser ce qu'on lit, etc...
Pourquoi lui coller des exercices? C'est à nous, adultes, à faire passer le message par du concret et de la pratique, que la chose la plus importante est de savoir. Savoir pourquoi on fait ci ou ça, savoir réfléchir et se poser les bonnes questions, etc...
Et non pas en perdant son temps à intégrer des règles, juste pour intégrer des règles...Parler sert à se faire comprendre et à échanger avec des personnes qui parlent la même langue, écrire correctement sert à se faire comprendre par des gens qui comprennent et partagent cette écriture, avoir du vocabulaire permet de se faire mieux comprendre, apprendre la conjugaison et la grammaire permettent de ne plus faire de fautes et donc de réussir à mieux se faire comprendre.... Des évidences bêtes qui sont à peine expliquées aujourd'hui.......Savoir pour savoir n'a aucun intérêt.
Rien n'empêche de jouer avec l'enfant sur les mots tout au long de la journée, de trouver des jeux, de profiter d'un moment de convivialité pour lui faire comprendre des notions si abstraites que la grammaire, l'orthographe ou la conjugaison ou même des maths d'ailleurs (et il y a tellement de situations dans la vie quotidienne pour mettre en pratique avec l'enfant divers calculs)...tout ça autour de jeux, ""bizarrement"" je m'aperçois tous les jours qu'une leçon incomprise passe beaucoup mieux dans un tel contexte plutôt que par la contrainte des "devoirs"....
Je suis affligée par la tonne de devoirs qu'ont les enfants actuellement ! (alors que oui, passé la porte de la classe en principe l'écrit est interdit) Je serai la plus heureuse maman du monde si mon (futur - pas encore existant) enfant pouvait tomber sur un instit assez sensible et intelligent pour ne pas assommer mon gamin de devoirs !!! Surtout après les journées de malades qu'ils se prennent dans les dents....
J'ai commencé à comprendre pourquoi il me serait intéressant de ne pas faire trop de fautes à l'écrit en...3ème ! Suis je attardée?
J'ai un souvenir affreux de l'école...Je me suis ennuyée comme pas possible.... Et maintenant que je bosse dans des écoles (élémentaires) je comprends encore plus pourquoi j'ai détesté ça !!!! Coller un enfant sur une chaise, la tronche à un tableau, à apprendre des règles qui seront bien vite oubliées, quel intérêt??? Les gamins ne savent même pas pourquoi ils doivent apprendre ce qu'on leur demande de savoir... Faire un exercice pour comprendre une notion, oui, et? Savoir à quoi sert un verbe, oui, et?
Par contre laisser le temps au temps (un enfant a le droit d'être lent, un enfant a le droit de prendre son temps pour comprendre, un enfant a le droit d'avoir besoin de s'amuser pour comprendre....), avoir ce fameux déclic parce que justement des situations concrètes font que le gamin comprend pourquoi c'est important de savoir à quoi sert un verbe, pourquoi il est utile de savoir lire et surtout d'analyser ce qu'on lit, etc...
Pourquoi lui coller des exercices? C'est à nous, adultes, à faire passer le message par du concret et de la pratique, que la chose la plus importante est de savoir. Savoir pourquoi on fait ci ou ça, savoir réfléchir et se poser les bonnes questions, etc...
Et non pas en perdant son temps à intégrer des règles, juste pour intégrer des règles...Parler sert à se faire comprendre et à échanger avec des personnes qui parlent la même langue, écrire correctement sert à se faire comprendre par des gens qui comprennent et partagent cette écriture, avoir du vocabulaire permet de se faire mieux comprendre, apprendre la conjugaison et la grammaire permettent de ne plus faire de fautes et donc de réussir à mieux se faire comprendre.... Des évidences bêtes qui sont à peine expliquées aujourd'hui.......Savoir pour savoir n'a aucun intérêt.
Rien n'empêche de jouer avec l'enfant sur les mots tout au long de la journée, de trouver des jeux, de profiter d'un moment de convivialité pour lui faire comprendre des notions si abstraites que la grammaire, l'orthographe ou la conjugaison ou même des maths d'ailleurs (et il y a tellement de situations dans la vie quotidienne pour mettre en pratique avec l'enfant divers calculs)...tout ça autour de jeux, ""bizarrement"" je m'aperçois tous les jours qu'une leçon incomprise passe beaucoup mieux dans un tel contexte plutôt que par la contrainte des "devoirs"....
Re: Questions sur l'école
On ne me refera pas. Quand ça parle d'école, j'accours ! Je suis entièrement d'accord avec Philomène et TSD. J'ai repris mon boulot d'instit depuis 2 semaines et demi après un congé maternité avec un peu plus de recul sur ma façon de travailler. Plus de projets, plus de ludique et moins de leçons. Les gamins sont ravis et mémorisent beaucoup mieux. De plus cela permet de ne pas creuser l'écart entre ceux qui sont soutenus à la maison et ceux qui doivent se débrouiller tous seuls. Il faudrait que cela paraisse évident à tout le monde : on apprend à l'école et pas à la maison. C'est fait pour ça l'école. Je suis tout de même encore un peu mal à l'aise au moment de donner les devoirs. Je donne des leçons à apprendre pas "coutume" sans en voir toujours l'intérêt, juste pour ne pas me mettre une partie des parents à dos. Mais cela reste dans les limites du raisonnable.
frederiq- Age : 47
Localisation : Finistère
Date d'inscription : 30/09/2011
Re: Questions sur l'école
Il n'y a pas nécessairement de lien de cause à effet entre la quantité de devoirs et la qualité des apprentissages, à part peut-être pour l'orthographe avec les mots à copier. Certains enfants ont plus de facilités, d'autres plus de mal, et la méthode de l'enseignant y est pour beaucoup aussi, comme déjà évoqué. L'essentiel est vu dans la journée, les devoirs ne sont là que pour perfectionner et approfondir les notions vues en classe.
Ensuite, une même quantité de devoirs peut prendre 5 min avec un enfant et 1h30 avec un autre, véridique, c'est du vécu : mon aîné actuellement en 6ème mettait plus d'une heures pour finir ses devoirs en CE1 sachant que généralement ça se résumait à 3 mots à copier deux fois chacun + selon les jours soit une poésie, soit une leçon, soit une lecture. Parce qu'il commençait par refuser de venir les faire, il fallait déjà un bon quart d'heure pour qu'il vienne s'asseoir, ensuite il perdait l'agenda, puis le crayon, puis le cahier, ensuite se trompait dans l'écriture d'un mot et piquait une crise pendant 1/2h parce qu'il refusait de le ré-écrire, etc... et ça n'en finissait pas. Actuellement ma deuxième est en CE1 avec la même enseignante, et les mêmes devoirs sont faits et bien faits en 10min chrono voire moins certains jours, parce qu'elle ne se disperse pas, arrive bien à se concentrer, ne perd pas ses affaires, n'hésite pas à recommencer d'elle-même quand elle s'est trompée, bref un vrai plaisir ! Du coup ses apprentissages sont plus cohérents et de meilleure qualité que ceux de mon fils, même s'il n'a jamais été réellement en difficulté scolaire, mais je m'aperçois maintenant qu'il a accumulé des lacunes du fait de son refus de l'école et de ses difficultés de concentration autant en classe qu'à la maison.
Après, c'est vrai que certains enseignants abusent sur la quantité de devoirs en primaire mais c'est loin d'être une généralité. Ensuite la quantité de devoirs est croissante, volontairement faible en cycle 2 (CP CE1) mais nettement plus importante à partir du cycle 3, et en 6ème n'en parlons pas.
Par contre, en temps que parent, autant j'ai pu galérer avec mon fils pour les devoirs interminables (en faible quantité mais qu'il ne voulait pas faire et faisait traîner en longueur) autant je trouve que c'est aussi un bon moyen de contrôler si l'enfant comprend bien, si les notions sont acquises, et de se rendre compte des difficultés avant la réunion parent-enseignant, et de pouvoir y remédier en ré-expliquant une notion mal comprise en classe. Sans aucun devoir, ce serait difficile de se rendre compte d'où en est l'enfant et on pourrait tomber de haut en février en découvrant que son enfant est en grande difficulté. Encore que j'imagine qu'en cas de grosse difficulté les parents sont peut-être convoqués avant...
Bref, tout ça pour dire que je ne suis pas totalement contre les devoirs, tant que ça reste en quantité faible et rapide à faire, et que ça laisse à l'enfant du temps pour décompresser et jouer en soir en rentrant.
Ensuite, une même quantité de devoirs peut prendre 5 min avec un enfant et 1h30 avec un autre, véridique, c'est du vécu : mon aîné actuellement en 6ème mettait plus d'une heures pour finir ses devoirs en CE1 sachant que généralement ça se résumait à 3 mots à copier deux fois chacun + selon les jours soit une poésie, soit une leçon, soit une lecture. Parce qu'il commençait par refuser de venir les faire, il fallait déjà un bon quart d'heure pour qu'il vienne s'asseoir, ensuite il perdait l'agenda, puis le crayon, puis le cahier, ensuite se trompait dans l'écriture d'un mot et piquait une crise pendant 1/2h parce qu'il refusait de le ré-écrire, etc... et ça n'en finissait pas. Actuellement ma deuxième est en CE1 avec la même enseignante, et les mêmes devoirs sont faits et bien faits en 10min chrono voire moins certains jours, parce qu'elle ne se disperse pas, arrive bien à se concentrer, ne perd pas ses affaires, n'hésite pas à recommencer d'elle-même quand elle s'est trompée, bref un vrai plaisir ! Du coup ses apprentissages sont plus cohérents et de meilleure qualité que ceux de mon fils, même s'il n'a jamais été réellement en difficulté scolaire, mais je m'aperçois maintenant qu'il a accumulé des lacunes du fait de son refus de l'école et de ses difficultés de concentration autant en classe qu'à la maison.
Après, c'est vrai que certains enseignants abusent sur la quantité de devoirs en primaire mais c'est loin d'être une généralité. Ensuite la quantité de devoirs est croissante, volontairement faible en cycle 2 (CP CE1) mais nettement plus importante à partir du cycle 3, et en 6ème n'en parlons pas.
Par contre, en temps que parent, autant j'ai pu galérer avec mon fils pour les devoirs interminables (en faible quantité mais qu'il ne voulait pas faire et faisait traîner en longueur) autant je trouve que c'est aussi un bon moyen de contrôler si l'enfant comprend bien, si les notions sont acquises, et de se rendre compte des difficultés avant la réunion parent-enseignant, et de pouvoir y remédier en ré-expliquant une notion mal comprise en classe. Sans aucun devoir, ce serait difficile de se rendre compte d'où en est l'enfant et on pourrait tomber de haut en février en découvrant que son enfant est en grande difficulté. Encore que j'imagine qu'en cas de grosse difficulté les parents sont peut-être convoqués avant...
Bref, tout ça pour dire que je ne suis pas totalement contre les devoirs, tant que ça reste en quantité faible et rapide à faire, et que ça laisse à l'enfant du temps pour décompresser et jouer en soir en rentrant.
Ayn- Localisation : ouest de la France
Date d'inscription : 26/10/2011
Re: Questions sur l'école
frederiq a écrit: De plus cela permet de ne pas creuser l'écart entre ceux qui sont soutenus à la maison et ceux qui doivent se débrouiller tous seuls. Il faudrait que cela paraisse évident à tout le monde : on apprend à l'école et pas à la maison.
Ayn a écrit:je trouve que c'est aussi un bon moyen de contrôler si l'enfant comprend bien, si les notions sont acquises, et de se rendre compte des difficultés avant la réunion parent-enseignant, et de pouvoir y remédier en ré-expliquant une notion mal comprise en classe.
Oh la la!! très mauvais cela Ayn. Comme l'a indiqué frederiq ci dessus, il faut garder tout le monde au même niveau! Très,très important. Ça s'appelle l'égalité des chances........(Il paraît)
-Françoise-- Date d'inscription : 20/06/2008
Re: Questions sur l'école
-Françoise- a écrit:frederiq a écrit: De plus cela permet de ne pas creuser l'écart entre ceux qui sont soutenus à la maison et ceux qui doivent se débrouiller tous seuls. Il faudrait que cela paraisse évident à tout le monde : on apprend à l'école et pas à la maison.Ayn a écrit:je trouve que c'est aussi un bon moyen de contrôler si l'enfant comprend bien, si les notions sont acquises, et de se rendre compte des difficultés avant la réunion parent-enseignant, et de pouvoir y remédier en ré-expliquant une notion mal comprise en classe.
Oh la la!! très mauvais cela Ayn. Comme l'a indiqué frederiq ci dessus, il faut garder tout le monde au même niveau! Très,très important. Ça s'appelle l'égalité des chances........(Il paraît)
je comprends pas bien ce que tu veux dire par la, de toute manière tous les enfants ne sont pas égaux en compréhension et en concentration, et perso je suis tout à fait d'accord avec ce que dit Ayn, ca me ***** de ne pas pouvoir être actrice des devoirs, dans la mesure, ou bien souvent je me rend compte que ce qui a été vu n'est pas compris.
et la réalité, c'est que plus ca va et plus il y en a des devoirs.
alors autant habituer l'enfant rapidement.
je ne suis pas toujours d'accord avec la mère de mon beau fils, mais, il faut admettre qu'elle a raison de dire aussi que l'école, c'est du travail...
après tout c'est aussi tout ce conditionnement qui fait que en brave moutons, nous irons travailler pour gagner notre argent, et ainsi, mieux consommer, tout ca pour le plus grand plaisir des comptes de la bourse...
slcamille- Age : 43
Localisation : idf
Date d'inscription : 18/02/2011
Re: Questions sur l'école
-Françoise- a écrit:Oh la la!! très mauvais cela Ayn. Comme l'a indiqué frederiq ci dessus, il faut garder tout le monde au même niveau! Très,très important. Ça s'appelle l'égalité des chances........(Il paraît)
Je ne suis pas d'accord avec ça. j'estime que c'est mon rôle de parent d'aider mes enfants quand ils ne comprennent pas, et que ça les aide aussi à se sentir mieux dans leur peau s'ils ne sont pas largués à l'école.
Ce n'est pas de ma faute si tous les enfants ne sont pas sur un pied d'égalité, parce que tous les parents n'ont pas les compétences, le temps, les capacités intellectuelles pour aider leurs enfants, si les enfants sont si nombreux par classe, si la méthode de tel enseignant marche mieux avec tel enfant et moins bien avec tel autre, et si tous les enfants ne partent pas avec les mêmes dispositions au départ. Et chaque parent fait dans le mesure de ce qu'il peut ou veut. Et il y a du soutien scolaire pour ceux qui sont en difficulté, ce que je trouve déjà mieux que rien.
Mais de là à considérer que je dois laisser mes enfants se débrouiller et les laisser en échec s'ils n'ont pas compris un truc, sous prétexte qu'ils seront avantagés par rapport aux autres ? non ! J'ai la chance d'avoir eu des parents qui m'ont aidé, qui m'ont ré-expliqué à la maison ce que je ne comprenais pas en classe, puis la chance d'avoir fait des études supérieures, et j'ai choisi de travailler à temps partiel pour pouvoir récupérer mes enfants à la sortie de l'école le soir, les aider pour leurs devoirs, ne pas les laisser en étude ou garderie jusqu'à 19h, c'est un choix qui a des répercussions financières importantes, alors ce n'est pas pour ensuite laisser mes enfants dans la m***e quand ils ne comprennent pas.
Je ne suis pas pour le nivellement par le bas. Chacun aide dans la mesure de ses capacités, l'école prend en soutien ceux que les parents n'arrivent pas à aider, et s'il faut d'autres structures ou d'autres méthodes pédagogiques, ça ne se fera pas en un jour, ce sont des années de combat électoral et de lobbying associatif qui y parviendront, et en attendant je pense que c'est à chacun de s'investir à sa mesure pour qu'il y ait le moins d'enfants possible laissés de coté par le système éducatif.
Après, on peut aussi refuser l'école dans sa forme actuelle, et choisir d'autres types d'enseignements (quand on a ce choix, disponible uniquement dans quelques grandes villes), ou encore déscolariser son enfant et lui faire l'école à la maison, quand vraiment on n'adhère pas au système scolaire (ou quand l'enfant ne rentre pas dans le moule, se retrouve en échec ou en phobie scolaire et que ça peut l'aider à reprendre confiance dans ses apprentissages). C'est aussi une autre alternative si on s'oppose aux devoirs du soir.
C'est à chaque parent de trouver la solution qui lui convient le mieux pour être en adéquation entre ses principes éducatif et les apprentissages fondamentaux de ses enfants. L'essentiel étant d'avoir un enfant qui arrive à l'âge adulte avec un bagage suffisant pour subvenir à ses besoins et de préférence exercer un métier qui lui plaise.
Ayn- Localisation : ouest de la France
Date d'inscription : 26/10/2011
Re: Questions sur l'école
merci Ayn!
et j'ajoute qu'avant toute chose, ce dont a besoin un enfant, dans ce monde purement individualiste, c'est le soutient, l'amour, la confiance, et l'accompagnement de ses parents dans ses choix, ses facilités et ses difficultés.
alors le laisser se démerder seul s'il est en difficulté à l'école alors qu'a cet age, nous avons le devoir de lui donner des bases solides, et ben je trouve ca difficile à a avaler.
et j'ajoute qu'avant toute chose, ce dont a besoin un enfant, dans ce monde purement individualiste, c'est le soutient, l'amour, la confiance, et l'accompagnement de ses parents dans ses choix, ses facilités et ses difficultés.
alors le laisser se démerder seul s'il est en difficulté à l'école alors qu'a cet age, nous avons le devoir de lui donner des bases solides, et ben je trouve ca difficile à a avaler.
slcamille- Age : 43
Localisation : idf
Date d'inscription : 18/02/2011
Re: Questions sur l'école
Après, en même temps je comprends la revendication légitime de dire que ça devrait être le travail de l'école, et non des parents, mais il faut bien être réalistes : l'école parfaite n'existe pas. Certains l'ont rêvée, certains ont même créé des alternatives : Fresnet, Montessori, Steiner... Et un tas d'enseignants s'investissent à fond dans leur métier, et avec passion, et cherchent chaque jour comment motiver tel élève, comment expliquer telle notion complexe, comment éviter le "bourrage de crâne" passif assis sur une chaise, mais c'est expérimental et il n'y a pas de recette miracle. Chaque enfant est différent, et la société est aussi un moule exigeant qui impose un cadre précis d'autre part. Alors il faut faire avec et accompagner au mieux nos enfants.
J'avoue que quand mon fils se rebelle après l'école et passe des heures sur ses devoirs, je rêve d'un autre système éducatif pour lui. Malheureusement nous n'avons rien trouvé qui soit géographiquement réalisable après avoir exploré plusieurs pistes. Ses soeurs "rentrent dans le moule" et tant mieux pour nous comme pour elles, c'est plus facile à vivre !
J'avoue que quand mon fils se rebelle après l'école et passe des heures sur ses devoirs, je rêve d'un autre système éducatif pour lui. Malheureusement nous n'avons rien trouvé qui soit géographiquement réalisable après avoir exploré plusieurs pistes. Ses soeurs "rentrent dans le moule" et tant mieux pour nous comme pour elles, c'est plus facile à vivre !
Ayn- Localisation : ouest de la France
Date d'inscription : 26/10/2011
Re: Questions sur l'école
eh bien et bien, Ayn! J'avais écrit ce message pour te faire réagir. Tu as dépassé toutes mes espérances. Bravo. Je me sens moins seule.
Bien évidemment, je suis entièrement d'accord avec toi. Ceux qui me connaissent le savent très bien. Je suis ravie de voir arriver enfin du renfort, parce que ces idées ne sont pas "tendances" sur ce forum. C'est le moins qu'on puisse dire......
Bien évidemment, je suis entièrement d'accord avec toi. Ceux qui me connaissent le savent très bien. Je suis ravie de voir arriver enfin du renfort, parce que ces idées ne sont pas "tendances" sur ce forum. C'est le moins qu'on puisse dire......
-Françoise-- Date d'inscription : 20/06/2008
Re: Questions sur l'école
Oulà Je me suis mal exprimée. Je n'ai jamais dit qu'il fallait interdire aux parents d'aider leurs enfants; En fait je pense plutôt à ceux qui n'ont pas la chance d'avoir des parents aussi dévoués ou compétents que vous. Quand au soutien scolaire, c'est une goutte d'eau dans l'océan...
Ma volonté est de ne pas creuser les écarts, essayer d'enseigner aux élèves l'entraide plutôt que la compèt quoi. C'est de l'utopie le partage, l'entraide, la coopération ? Ben je suis utopiste alors.
Ma volonté est de ne pas creuser les écarts, essayer d'enseigner aux élèves l'entraide plutôt que la compèt quoi. C'est de l'utopie le partage, l'entraide, la coopération ? Ben je suis utopiste alors.
frederiq- Age : 47
Localisation : Finistère
Date d'inscription : 30/09/2011
Re: Questions sur l'école
est-ce que ces valeurs existent au niveau des enseignants ?frederiq a écrit:. C'est de l'utopie le partage, l'entraide, la coopération ? Ben je suis utopiste alors.
Invité- Invité
Re: Questions sur l'école
Je ne parle pas au nom de tous les enseignants bien sûr. Mais même dans l'enseignement "traditionnel" on peut trouver des enseignants qui essaient des choses dans leur classe. Chez nous c'est coopérative scolaire, journal d'école, pas de notes, fonctionnement par projets. L'entraide fait partie de nos objectifs affichés cette année. Alors oui, pour te répondre, ces valeurs existent.
frederiq- Age : 47
Localisation : Finistère
Date d'inscription : 30/09/2011
Re: Questions sur l'école
ça peut exister à différents degrés, et même en petite quantité c'est toujours ça.
L'an dernier ma fille était en CP dans une classe double niveau de grandes sections CP et en plus avec une enseignante qui débarquait dans l'école, nouvelle, ne connaissant pas l'équipe, et dans une classe minuscule dans laquelle il était difficile de créer des coins corrects pour chaque niveau. ça n'a pas été facile pour l'enseignante, et parfois les enfants se plaignaient (les CP disaient que les GS faisaient trop de bruit en jouant par exemple). Mais dans l'ensemble je trouve que cette enseignante a très bien géré le truc, et notamment en choisissant pour chaque GS un élève de CP comme tuteur. Les CP étaient responsabilisés, les GS se sentaient "grands" car intégrés aux sorties du primaire et à des activités plus complexes. Chaque enfant a beaucoup gagné en autonomie. Et ils ont joué à fond la carte de la solidarité.
Cette année encore, quand ma fille a terminé en classe, elle peut aider ses camarades qui ont plus de difficultés à comprendre un exercice.
Ce sont des petites choses toutes simples, mais tellement mieux que la concurrence ! chacun est encouragé à partager ses compétences.
Bon, après, je sais que ce n'est pas comme ça dans toutes les classes ni dans toutes les écoles, et en plus mes enfants sont dans l'enseignement privé catholique, que nous avons choisi pour ce genre d'esprit et de démarche, même si là encore la différence entre privé et publique n'est pas toujours très marquée d'une école à l'autre (il y a aussi de très bonnes écoles publiques et de très mauvaises écoles privées, il faut bien être réalistes).
Quand on tombe dans une école où les enseignants s'investissent et ont un bon esprit d'équipe, généralement ça se sent dans l'épanouissement des enfants et la qualité des apprentissages.
Le pire ce sont les écoles où c'est chacun pour soi, et ça existe. Nous avons une amie qui vient de passer le concours et qui se paye des remplacements dans plusieurs écoles, et elle a senti d'énormes différences, entre l'école où on prend le temps de lui expliquer le travail de l'enseignante qu'elle remplace, lui donner des documents, même ne serait-ce que lui adresser la parole pendant les pauses, et l'école où elle arrive dans la classe parachutée sans aucune info et où on lui adresse à peine la parole !
L'an dernier ma fille était en CP dans une classe double niveau de grandes sections CP et en plus avec une enseignante qui débarquait dans l'école, nouvelle, ne connaissant pas l'équipe, et dans une classe minuscule dans laquelle il était difficile de créer des coins corrects pour chaque niveau. ça n'a pas été facile pour l'enseignante, et parfois les enfants se plaignaient (les CP disaient que les GS faisaient trop de bruit en jouant par exemple). Mais dans l'ensemble je trouve que cette enseignante a très bien géré le truc, et notamment en choisissant pour chaque GS un élève de CP comme tuteur. Les CP étaient responsabilisés, les GS se sentaient "grands" car intégrés aux sorties du primaire et à des activités plus complexes. Chaque enfant a beaucoup gagné en autonomie. Et ils ont joué à fond la carte de la solidarité.
Cette année encore, quand ma fille a terminé en classe, elle peut aider ses camarades qui ont plus de difficultés à comprendre un exercice.
Ce sont des petites choses toutes simples, mais tellement mieux que la concurrence ! chacun est encouragé à partager ses compétences.
Bon, après, je sais que ce n'est pas comme ça dans toutes les classes ni dans toutes les écoles, et en plus mes enfants sont dans l'enseignement privé catholique, que nous avons choisi pour ce genre d'esprit et de démarche, même si là encore la différence entre privé et publique n'est pas toujours très marquée d'une école à l'autre (il y a aussi de très bonnes écoles publiques et de très mauvaises écoles privées, il faut bien être réalistes).
Quand on tombe dans une école où les enseignants s'investissent et ont un bon esprit d'équipe, généralement ça se sent dans l'épanouissement des enfants et la qualité des apprentissages.
Le pire ce sont les écoles où c'est chacun pour soi, et ça existe. Nous avons une amie qui vient de passer le concours et qui se paye des remplacements dans plusieurs écoles, et elle a senti d'énormes différences, entre l'école où on prend le temps de lui expliquer le travail de l'enseignante qu'elle remplace, lui donner des documents, même ne serait-ce que lui adresser la parole pendant les pauses, et l'école où elle arrive dans la classe parachutée sans aucune info et où on lui adresse à peine la parole !
Ayn- Localisation : ouest de la France
Date d'inscription : 26/10/2011
Re: Questions sur l'école
Pourquoi une institutrice a t-elle le pouvoir de démolir un enfant ou bien une autre peut elle changer la donne et installer un système de soutien enfants diffèrent ou simplement plus lent?
A tous les enseignants, le programme c'est quoi quand la souffrance s'installe dans le cœur des enfants (pourtant, avec beaucoup de facilités les années précédentes)qui s’entendent dire "tu dois aller en enseignement spécial car tu es incapable de suivre".
Pascale
A tous les enseignants, le programme c'est quoi quand la souffrance s'installe dans le cœur des enfants (pourtant, avec beaucoup de facilités les années précédentes)qui s’entendent dire "tu dois aller en enseignement spécial car tu es incapable de suivre".
Pascale
pascale- Age : 53
Localisation : Namurois
Date d'inscription : 22/10/2011
Re: Questions sur l'école
On pourrait sûrement poser la question pour à peu près tous les métiers. Dans toutes les professions, il y a des gens qui font mal leur boulot, qui sont maltraitants... dans ce cas, la solution c'est de parler. Un enseignant n'est pas tout puissant. Si vraiment il sort des rails, il a une hiérarchie qui peut intervenir.
Re: Questions sur l'école
Désolée de ce texte un peu agressif pour le corps enseignant,
Je ne voulais pas m'en prendre à l'ensemble des instits.
Je sais que certains sont des gens formidable et d'autre des crètins fini.
Parler,encore,oui mais faut il que l"on vous écoute ,que l'on vous entende .
J'ai engagé un combat perdu d'avance?
La lourdeur des prejugés est un poid si important que la personne ne peut même pas lever la tête pour regarder l'autre.
Je ne voulais pas m'en prendre à l'ensemble des instits.
Je sais que certains sont des gens formidable et d'autre des crètins fini.
Parler,encore,oui mais faut il que l"on vous écoute ,que l'on vous entende .
J'ai engagé un combat perdu d'avance?
La lourdeur des prejugés est un poid si important que la personne ne peut même pas lever la tête pour regarder l'autre.
pascale- Age : 53
Localisation : Namurois
Date d'inscription : 22/10/2011
Re: Questions sur l'école
On ne peut pas envoyer un enfant en enseignement spécialisé sans raison et sans preuves.
La première chose à faire c'est alors de demander un bilan avec le ou la psychologue scolaire, qui peut faire passer des tests à l'enfant, et déceler différentes choses : un enfant avec des capacités normales mais qui fait une phobie scolaire, un enfant précoce qui a fait un blocage, un enfant qui a réellement des capacités inférieures à celles du groupe référence dans tel ou tel domaine de compétence...
Bien sûr ces tests sont toujours à prendre avec des pincettes et à n'envisager que lorsqu'il y a un doute (enfant qui suivait bien et qui d'un coup n'arrive plus à rien, enfant qui a de grosses difficultés scolaires, mais pour lequel on pense qu'il est loin d'être bête...). Mais ça peut être une aide précieuse.
Ensuite, un changement d'école peut être le moyen de rebondir et de faire un nouveau départ, pour un enfant qui s'est bloqué et n'arrive plus à se mettre au travail, alors qu'il a des capacités normales. C'est plus rapide et plus efficace que d'espérer un changement d'enseignant par la hiérarchie, face à un enseignant nocif ou simplement incompétent, ou face à une situation pas très claire de mal-être de l'enfant : parfois, ce n'est pas l'enseignant qui est nocif, mais l'ambiance de classe et d'autres camarades qui nuisent à l'enfant >> critiques, moqueries, harcellement discret mais permanent...
La première chose à faire c'est alors de demander un bilan avec le ou la psychologue scolaire, qui peut faire passer des tests à l'enfant, et déceler différentes choses : un enfant avec des capacités normales mais qui fait une phobie scolaire, un enfant précoce qui a fait un blocage, un enfant qui a réellement des capacités inférieures à celles du groupe référence dans tel ou tel domaine de compétence...
Bien sûr ces tests sont toujours à prendre avec des pincettes et à n'envisager que lorsqu'il y a un doute (enfant qui suivait bien et qui d'un coup n'arrive plus à rien, enfant qui a de grosses difficultés scolaires, mais pour lequel on pense qu'il est loin d'être bête...). Mais ça peut être une aide précieuse.
Ensuite, un changement d'école peut être le moyen de rebondir et de faire un nouveau départ, pour un enfant qui s'est bloqué et n'arrive plus à se mettre au travail, alors qu'il a des capacités normales. C'est plus rapide et plus efficace que d'espérer un changement d'enseignant par la hiérarchie, face à un enseignant nocif ou simplement incompétent, ou face à une situation pas très claire de mal-être de l'enfant : parfois, ce n'est pas l'enseignant qui est nocif, mais l'ambiance de classe et d'autres camarades qui nuisent à l'enfant >> critiques, moqueries, harcellement discret mais permanent...
Ayn- Localisation : ouest de la France
Date d'inscription : 26/10/2011
Re: Questions sur l'école
Ayn a écrit:L'an dernier ma fille était en CP dans une classe double niveau de grandes sections CP [...] Mais dans l'ensemble je trouve que cette enseignante a très bien géré le truc, et notamment en choisissant pour chaque GS un élève de CP comme tuteur. Les CP étaient responsabilisés, les GS se sentaient "grands" car intégrés aux sorties du primaire et à des activités plus complexes. Chaque enfant a beaucoup gagné en autonomie. Et ils ont joué à fond la carte de la solidarité.
Cette année encore, quand ma fille a terminé en classe, elle peut aider ses camarades qui ont plus de difficultés à comprendre un exercice.
Ce sont des petites choses toutes simples, mais tellement mieux que la concurrence ! chacun est encouragé à partager ses compétences.
Ouais... moi, j'ai vécu tout "l'inverse". Je vais te raconter un souvenir qui m'a énormément marquée. En CM1, je me suis retrouvée dans une classe à double niveau : CM1 + CM2. On était très peu de CM1 pour beaucoup de CM2. Et biensûr, les CM2 nous ont snobé royalement toute l'année.
Je ne me rappelle plus exactement comme s'organisait la classe (faisions-nous certaines activités en commun ?)... En tout état de cause, un jour, l'instit s'est arrachée les cheveux à expliquer une notion de maths aux CM2. Et manifestement, ça ne rentrait pas... si bien qu'elle a fini par me faire VENIR AU TABLEAU pour que MOI je leur EXPLIQUE. (c'était l'addition de fraction avec dénominateurs différents, je vois encore les schémas que j'ai dessinés ce jour là... mamamia j'avais bien conscience du côté ubuesque de la situation)
Ben, je vais te dire que ça n'a pas amélioré mes relations avec les CM2... qui ont dû se sentir bien humiliés par la situation (et je peux les comprendre).
Invité- Invité
Re: Questions sur l'école
C'est typiquement une situation où l'enseignante n'a rien fait pour la cohésion de sa classe, et c'est nocif pour tous les enfants.
Ayn- Localisation : ouest de la France
Date d'inscription : 26/10/2011
Re: Questions sur l'école
Ayn,
mon petits loup est suivi par une psychologue et une logo depuis 4 ans, voilà pourquoi je contre (et la psy aussi) l'idée de le mettre enseignement spécial.
Mon petit est tellement différent et pourtant il a appris à lire seul, l'instit' dit qu'il ne comprend pas les textes lu, qu'il est trop lent et moi je le vois dévorer le dico et les livres imposés par l'école, lorsque je questionne sur l'histoire il me l'explique. Il a un mal fou a dompter ses émotions et cela l’empêche de parler, résultat il est jugé débile et devient la tête de turc de sa classe.
Heu,
suis je bien dans le sujet?
La souffrance de mon petit me fait trop me rependre .
Je cherche une solution pour une douzaine d'enfants mis à la porte de leur école à classe unique où chacun recevaient un enseignement à la carte en échange d'une autonomie et d'une volonté de s'améliorer.
Cette façon de donner cours je le trouve uniquement dans l'enseignement privé(impayable pour les 3 en âge d'école)
L'histoire de ma petite école de village lâchement mise à mort au nom de l'argent,de la bêtise,de la magouille politicarde.
Un roman à la Zola,changer le monde pour permettre à tout le monde de vivre.
De l'amertume pour moi de la souffrance pour 12 petits et surtout le mien qui est fragile parmi les fragiles.
Une école sans grossièretés à la récré,une école sans différences sociales,une école qui suit de la même manière les faible et super bons.
Et pour les réfractaires tous nos petits ont réussis le CEB et tous ont réussi les inter dioscésiens (pourtant pas obligatoire).
Edit admin : merci d'éviter les doubles ou triples messages. Il est toujours possible de revenir sur un message qu'on a déjà posté en cliquant sur "éditer".
mon petits loup est suivi par une psychologue et une logo depuis 4 ans, voilà pourquoi je contre (et la psy aussi) l'idée de le mettre enseignement spécial.
Mon petit est tellement différent et pourtant il a appris à lire seul, l'instit' dit qu'il ne comprend pas les textes lu, qu'il est trop lent et moi je le vois dévorer le dico et les livres imposés par l'école, lorsque je questionne sur l'histoire il me l'explique. Il a un mal fou a dompter ses émotions et cela l’empêche de parler, résultat il est jugé débile et devient la tête de turc de sa classe.
Heu,
suis je bien dans le sujet?
La souffrance de mon petit me fait trop me rependre .
Je cherche une solution pour une douzaine d'enfants mis à la porte de leur école à classe unique où chacun recevaient un enseignement à la carte en échange d'une autonomie et d'une volonté de s'améliorer.
Cette façon de donner cours je le trouve uniquement dans l'enseignement privé(impayable pour les 3 en âge d'école)
L'histoire de ma petite école de village lâchement mise à mort au nom de l'argent,de la bêtise,de la magouille politicarde.
Un roman à la Zola,changer le monde pour permettre à tout le monde de vivre.
De l'amertume pour moi de la souffrance pour 12 petits et surtout le mien qui est fragile parmi les fragiles.
Une école sans grossièretés à la récré,une école sans différences sociales,une école qui suit de la même manière les faible et super bons.
Et pour les réfractaires tous nos petits ont réussis le CEB et tous ont réussi les inter dioscésiens (pourtant pas obligatoire).
Edit admin : merci d'éviter les doubles ou triples messages. Il est toujours possible de revenir sur un message qu'on a déjà posté en cliquant sur "éditer".
pascale- Age : 53
Localisation : Namurois
Date d'inscription : 22/10/2011
Re: Questions sur l'école
Ton fils ressemble beaucoup au mien. Le mien aussi a commencé à déchiffrer seul en grande section, et la maitresse de grande section lui disait "vas-y, si tu sais lire, lis moi ça " et lui se bloquait, et refusait, et elle lui répondait "tu vois, tu ne sais pas lire". Lui aussi avale les encyclopédies et adore apprendre dans les livres qu'il emprunte à la bibliothèque, alors qu'il déteste l'école.
Il a longtemps été dans le refus, ne faisait pas le 10ème des exercices demandés en classe, déchirait les évaluations, piquait des crises de nerf à envoyer valser la chaise et le bureau et tous les cahiers, et lui aussi a un suivi psy depuis l'âge de 4 ans (par un pédopsychiatre). Il a un gros soucis de gestion de ses émotions qui dans son cas nécessite un traitement médical (sans lequel il est ingérable et très violent à la moindre contrariété).
Nous avons décidé de le changer d'école il y a 2 ans et ça lui a été très bénéfique. Nous en avons profité aussi pour lui faire passer le test WISC 4 (qui évalue différentes compétences intellectuelles, telles que la compréhension verbale, écrite, le raisonnement logique, la rapidité d'exécution...). Et ce test a été très révélateur : capacités très largement au dessus de la moyenne en compréhension et expression, dans le haut de la moyenne en raisonnement, mais en dessous de la moyenne en rapidité d'exécution. Autrement dit une grande précocité intellectuelle dans certains domaines mais avec une énorme disparité qui l'handicape au quotidien (notamment sa lenteur). Le test a permis de démontrer autant ses points forts que ses points faibles, alors que la directrice de son ancienne école niait en bloc le fait qu'il puisse être un enfant précoce, ne voyant chez lui qu'un cancre.
Ce type de profil n'est pas facile à intégrer dans une classe classique. Nous l'avons changé d'école pour le mettre dès le CM2 dans une école privée qui propose une classe pour enfants précoces en 6ème. Il n'a finalement pas intégré cette classe spécialisée car il s'agit d'un cycle raccourci en 3ans, qui n'aurait pas convenu à son profil, mais malgré tout il est dans une classe de 18 élèves avec des profs habitués à côtoyer des enfants précoces, des enfants qui ont une forme d'intelligence différente (car ce ne sont pas nécessairement des enfants plus intelligents ou surdoués, mais avant tout des enfants qui raisonnent autrement et apprennent autrement). Ils ont beaucoup de projets motivants et tiennent beaucoup plus compte des enfants différents.
ça ne se passe pas trop mal, mais le choix était difficile pour nous, car il a maintenant 45 à 50min de trajet matin et soir, qu'il fait avec son père, se levant à 6h30 et rentrant le soir à 19h. Nous aurions préféré qu'il aille au collège public de notre commune, pour mieux respecter son rythme biologique et ne pas lui imposer tant de fatigue, mais il aurait été dans une classe de 28 élèves sans prise en compte de ses différences, et c'était mal parti. Le changement d'école lui a donné une nouvelle chance, un nouveau départ.
Je comprends ta colère face à la fermeture des petites écoles de campagne, tellement plus sécurisantes et avec un enseignement individualisé tellement plus proche des enfants. Mais comment dire ? Je ne soutiens pas le gouvernement, je subis moi aussi. Après il faut faire avec, et aller de l'avant, vu qu'on ne peut pas revenir en arrière.
Pour le budget du privé avec 3 enfants, renseignes-toi quand même car il y a tous les prix et parfois des aides. Le collège de mon fils nous coûte effectivement assez cher, mais par contre l'école privée de mes filles (j'ai trois enfants moi aussi) n'est pas excessive : je paie 25€ par mois pour les deux filles (c'est 15€ pour un enfant, puis dégressif pour les suivants). J'avais à l'époque fait le calcul que quand ils rentraient à l'école je faisais des économies sur le budget garde d'enfant et sur le budget couches, et que je pouvais donc mettre cette somme dans leur scolarité.
Autant je n'inciterai pas un parent à payer pour le privé sans raison valable ni conviction, autant pour des enfants un peu différents, ce choix peut parfois réellement aider l'enfant à reprendre confiance en lui.
Il a longtemps été dans le refus, ne faisait pas le 10ème des exercices demandés en classe, déchirait les évaluations, piquait des crises de nerf à envoyer valser la chaise et le bureau et tous les cahiers, et lui aussi a un suivi psy depuis l'âge de 4 ans (par un pédopsychiatre). Il a un gros soucis de gestion de ses émotions qui dans son cas nécessite un traitement médical (sans lequel il est ingérable et très violent à la moindre contrariété).
Nous avons décidé de le changer d'école il y a 2 ans et ça lui a été très bénéfique. Nous en avons profité aussi pour lui faire passer le test WISC 4 (qui évalue différentes compétences intellectuelles, telles que la compréhension verbale, écrite, le raisonnement logique, la rapidité d'exécution...). Et ce test a été très révélateur : capacités très largement au dessus de la moyenne en compréhension et expression, dans le haut de la moyenne en raisonnement, mais en dessous de la moyenne en rapidité d'exécution. Autrement dit une grande précocité intellectuelle dans certains domaines mais avec une énorme disparité qui l'handicape au quotidien (notamment sa lenteur). Le test a permis de démontrer autant ses points forts que ses points faibles, alors que la directrice de son ancienne école niait en bloc le fait qu'il puisse être un enfant précoce, ne voyant chez lui qu'un cancre.
Ce type de profil n'est pas facile à intégrer dans une classe classique. Nous l'avons changé d'école pour le mettre dès le CM2 dans une école privée qui propose une classe pour enfants précoces en 6ème. Il n'a finalement pas intégré cette classe spécialisée car il s'agit d'un cycle raccourci en 3ans, qui n'aurait pas convenu à son profil, mais malgré tout il est dans une classe de 18 élèves avec des profs habitués à côtoyer des enfants précoces, des enfants qui ont une forme d'intelligence différente (car ce ne sont pas nécessairement des enfants plus intelligents ou surdoués, mais avant tout des enfants qui raisonnent autrement et apprennent autrement). Ils ont beaucoup de projets motivants et tiennent beaucoup plus compte des enfants différents.
ça ne se passe pas trop mal, mais le choix était difficile pour nous, car il a maintenant 45 à 50min de trajet matin et soir, qu'il fait avec son père, se levant à 6h30 et rentrant le soir à 19h. Nous aurions préféré qu'il aille au collège public de notre commune, pour mieux respecter son rythme biologique et ne pas lui imposer tant de fatigue, mais il aurait été dans une classe de 28 élèves sans prise en compte de ses différences, et c'était mal parti. Le changement d'école lui a donné une nouvelle chance, un nouveau départ.
Je comprends ta colère face à la fermeture des petites écoles de campagne, tellement plus sécurisantes et avec un enseignement individualisé tellement plus proche des enfants. Mais comment dire ? Je ne soutiens pas le gouvernement, je subis moi aussi. Après il faut faire avec, et aller de l'avant, vu qu'on ne peut pas revenir en arrière.
Pour le budget du privé avec 3 enfants, renseignes-toi quand même car il y a tous les prix et parfois des aides. Le collège de mon fils nous coûte effectivement assez cher, mais par contre l'école privée de mes filles (j'ai trois enfants moi aussi) n'est pas excessive : je paie 25€ par mois pour les deux filles (c'est 15€ pour un enfant, puis dégressif pour les suivants). J'avais à l'époque fait le calcul que quand ils rentraient à l'école je faisais des économies sur le budget garde d'enfant et sur le budget couches, et que je pouvais donc mettre cette somme dans leur scolarité.
Autant je n'inciterai pas un parent à payer pour le privé sans raison valable ni conviction, autant pour des enfants un peu différents, ce choix peut parfois réellement aider l'enfant à reprendre confiance en lui.
Ayn- Localisation : ouest de la France
Date d'inscription : 26/10/2011
Re: Questions sur l'école
Ton parcour m'interesse beaucoup Ayn,
peux tu me donner le nom et l'adresse de ces écoles privées au budget accéssible?
Merci de ton aide.
Pour mon école,le combat n'est pas fini.Le local communal m'est réservé à la condition de me présenter avec le nombre minimun légal pour faire une réouverture.Ce véto je l'ai obtenu de haute lutte ,il est le premier espoir pour faire renaître un lieu priviliégié pour les enfants différents.
peux tu me donner le nom et l'adresse de ces écoles privées au budget accéssible?
Merci de ton aide.
Pour mon école,le combat n'est pas fini.Le local communal m'est réservé à la condition de me présenter avec le nombre minimun légal pour faire une réouverture.Ce véto je l'ai obtenu de haute lutte ,il est le premier espoir pour faire renaître un lieu priviliégié pour les enfants différents.
pascale- Age : 53
Localisation : Namurois
Date d'inscription : 22/10/2011
Re: Questions sur l'école
C'est bien d'avoir encore une chance pour votre école communale, ce serait super si ça marchait, et certainement le mieux pour tous les enfants de la commune. Le plus dur c'est de mobiliser un maximum de parents.
Par contre, l'adresse de mes écoles ne t'aidera pas beaucoup : je vois que tu es dans le Namurois, donc en Belgique, pour ma part j'habite l'ouest de la France ! Du coup, les tarifs pratiqués sont peut-être assez différents aussi.
Par contre, l'adresse de mes écoles ne t'aidera pas beaucoup : je vois que tu es dans le Namurois, donc en Belgique, pour ma part j'habite l'ouest de la France ! Du coup, les tarifs pratiqués sont peut-être assez différents aussi.
Ayn- Localisation : ouest de la France
Date d'inscription : 26/10/2011
Re: Questions sur l'école
Tu as raison,la mobilisation c'est pas gagné.
J'ai l'art de me fixer des objectifs en orbites autour de la lune.
Dommages pour l'éloignement,et pas de déménagement prévu dans la décénie en cour.
Merci pour ton soutien,ça change du "tu te fatigue pour rien,elle est fermée point"
J'ai l'art de me fixer des objectifs en orbites autour de la lune.
Dommages pour l'éloignement,et pas de déménagement prévu dans la décénie en cour.
Merci pour ton soutien,ça change du "tu te fatigue pour rien,elle est fermée point"
pascale- Age : 53
Localisation : Namurois
Date d'inscription : 22/10/2011
Re: Questions sur l'école
chez nous, très peu de devoirs après l'école, mais école alternative hors contrat avec l'état, donc la démarche est différente..
leeloo- Date d'inscription : 29/05/2011
Re: Questions sur l'école
Bonjour Leeloo,
peux tu me donner un petit descriptif de ce type d'école et me dire si cela se fait aussi en Belgique?
Merci.
peux tu me donner un petit descriptif de ce type d'école et me dire si cela se fait aussi en Belgique?
Merci.
pascale- Age : 53
Localisation : Namurois
Date d'inscription : 22/10/2011
Re: Questions sur l'école
pourquoi les éléves ne choisissent-ils pas leurs professeurs ? sur des critéres de compétences, d'empathie, de savoir faire .
Cela a été le cas pour ce professeur d'histoire qui a été reconduit, aprés délibération des éléves...
Il m' est arrivé de suivre des formations pour adultes payantes, et certains enseignants ne faisaient pas l'affaire ( manque de compétence, manque de dialogue..) effectivement, le métier d'enseignant est de plus en plus complexe?
Cela a été le cas pour ce professeur d'histoire qui a été reconduit, aprés délibération des éléves...
Il m' est arrivé de suivre des formations pour adultes payantes, et certains enseignants ne faisaient pas l'affaire ( manque de compétence, manque de dialogue..) effectivement, le métier d'enseignant est de plus en plus complexe?
Invité- Invité
Re: Questions sur l'école
je vois mal des élèves 8 ou 11 ans choisir leurs professeurs de façon objective. Naturellement ils choisiront au départ celui qui parait le plus cool, même s'il s'avère à terme qu'ils ne font rien de constructif. Un enfant choisit spontanément la facilité plutôt que le travail, or la rigueur et le travail sont parfois nécessaires pour progresser, quel que soit le domaine. Et parfois un prof qui paraît sévère à la rentrée fait partie des plus appréciés en fin d'année parce qu'il s'est montré investi, passionnant, qu'on a le sentiment d'avoir appris plein de trucs avec lui, qu'il a su se montrer ferme mais juste quand il fallait sanctionner.
Ayn- Localisation : ouest de la France
Date d'inscription : 26/10/2011
Re: Questions sur l'école
on voit où cela nous méne : voir la société actuelle..Ayn a écrit:. Un enfant choisit spontanément la facilité plutôt que le travail, or la rigueur et le travail sont parfois nécessaires pour progresser, quel que soit le domaine. .
le travail n'est pas une fin en soi, si il n'y a pas épanouissement. Ce sont des vieux schémas qu'on nous rabâche depuis longtemps : discipline,rigueur, travail, progrés.
J'ai en tête des écoles fondées par krishnamurti en angleterre, qui avaient d'autres valeurs; le plus grand pb c'est de trouver les enseignants adéquats.
Sur quelles valeurs sont recrutées les enseignants ?
Invité- Invité
Re: Questions sur l'école
Salut ayn ... je compatis avec les difficultés que tu as rencontrées, que ton fils a vécu, ( j'en ai vu des vertes et des pas mûres aussi, gérées et réglées autrement ) mais je ne suis pas tellement d'accord avec ta vision.
Je pose ces questions ; pourquoi, dès le moment où un enfant est ''différent'' faudrait-il le mettre en traitement spécial, sous la gouverne de programmes bien cadrés, bien délimités ?
Comment se fait-il que la réaction courante des parents quand on enfant ne rentre pas dans les cases est de chercher à le faire entrer dans une case ?
Pourquoi cette différence est-elle aussitôt perçue comme un problème ? Parce que ça complique la vie des parents ?
Donc, est-ce pour se faciliter la vie qu'un parent s'en remet aux autorités soi disant compétentes ? Compétentes à quoi ?
Il existe un risque à faire un choix alternatif,
il existe un risque à garder son enfant à la maison, lui accorder du temps, pour le comprendre, pour l'apaiser si le contexte social l'angoisse, et trouver une solution qui LUI convienne, pas dans l'objectif qu'il réussisse son avenir, juste pour qu'il se sente mieux avec lui-même et les autres dans le PRÉSENT, un jour à la fois.
il existe un risque d'opprobre généralisée, de devoir s,expliquer, de prendre la défense de son fils ou de sa fille face aux institutions,
..................
il existe surtout, selon moi, le beau risque de voir se développer dans SON harmonie, SON intégrité à lui, à elle, un être entier, autonome, créatif, un humain nouveau ? une jeune fille différente dans le beau et le bon sens du terme ?
.. il existe aussi, en se fiant aux interventions institutionnelles qui vont VOUS expliquer qui est votre enfant et ce qui doit être fait pour le faire entrer dans une case, de reporter à l'âge adulte un problème fondamental ...
On veut bien changer le monde, le sauver de la pollution, de la destruction de la biodiversité et de la qualité de l'air et de l'eau... je souhaite voir avant de mourir la même belle intention s'appliquer à l,enfance... à la Nature de l'Enfance.
Un enfant déjà ''cassé'' par le système, pourri d'artifices et de matériel choisira peut-être la facilité mais ça n'est pas une vérité universelle, loin de là... un enfant curieux, respecté dans sa personalité, son propre rythme, ses goûts, avec une discipline souple intelligente et sensible et adaptée à son âge, évoluant dans un milieu sobre, simple et le plus naturel possible choisira... ce qui lui semble intéressant et qui lui convient.
simplement, ça peut demander des efforts, et même des maux de tête aux parents, mais, c'est pas ça le rôle d'un parent ? ÊTRE de son mieux.
Un prof qui ''paraît'' sévère, ou cool, ben, effectivement, il ne fait que ''paraître'' !
Question de contexte social... qui ne demande pas aux gens en général, ni aux enfants, encore moins aux enseignants d'être eux-mêmes et de transmettre ce qu'ils sont, ce qu'ils connaissent véritablement de la vie et des sciences etc... on leur demande, exige, de produire des futurs adultes performants dans une société déjà formatée...
Un enfant de 8 -11 ans est tout autant objectif qu'un adulte de 87 !
Il a l'objectivité propre à son âge, à condition évidemment que le contexte soit lui-même ''objectif'' ! inclus les adultes en face de lui...
krishnamurti, oui... écoles Brundlandt, Steiner, Montessori aussi ... et... relax sur la pression mise sur les enfants... une journée de temps en temps sans mettre les pieds à l'école ça fait du bien, voire une semaine ! et ça développe le sens de l'autonomie, de l'indépendance.
Le problème de fond quand il est question des enfants et de l'enfance est toujours le même au sein des sociétés organisées... les Hommes ont des attentes, des voeux, des désirs, des poids à assumer ! qu'ils font porter sur les épaules de leur descendance !
Maintenant, ceci dit, je ne suis pas complètement inconsciente que certains, mais rares, très rares jeunes personalités peuvent être impossibles à vivre...
j'en ai connu dans les groupes d'enfants que j'ai ''fréquentés'' ...
mais, ils sont des exceptions, alors que maintenant, ce que je constate c'est que les enfats dits à problème sont en hausse constante ! Exemple...les suivis psy et les prescriptions pour enfants d'anxyolitiques, de rital*n , et d'anti-dépresseurs en forte augmentation dans les pays occidentaux et ceux en voie d'occidentalisation ...
La société qui découlera de cette ''domination'' du monde adulte sur l,enfance de l,espèce est évidente, la même que celle de la domination de l'industrie sur la Nature ...on peut déjà le constater, comme l'a fait remarquer dempsey ...des êtres cassés et casés, productifs, performants, avec des émotions conformes, ou bien... malades ? une collectivité de moins en moins solidaire, des êtres de plus en plus solitaires et angoissés .
La répartition harmonieuse et équilibrée est certes une loi universelle.... mais, en matière de relations humaines, elle s'applique, se pratique au mieux lorsque les êtres sont eux-mêmes équilibrés et harmonieux ^_^
Ordre, méthode et persévérance ... en souplesse !
loulie
Je pose ces questions ; pourquoi, dès le moment où un enfant est ''différent'' faudrait-il le mettre en traitement spécial, sous la gouverne de programmes bien cadrés, bien délimités ?
Comment se fait-il que la réaction courante des parents quand on enfant ne rentre pas dans les cases est de chercher à le faire entrer dans une case ?
Pourquoi cette différence est-elle aussitôt perçue comme un problème ? Parce que ça complique la vie des parents ?
Donc, est-ce pour se faciliter la vie qu'un parent s'en remet aux autorités soi disant compétentes ? Compétentes à quoi ?
Il existe un risque à faire un choix alternatif,
il existe un risque à garder son enfant à la maison, lui accorder du temps, pour le comprendre, pour l'apaiser si le contexte social l'angoisse, et trouver une solution qui LUI convienne, pas dans l'objectif qu'il réussisse son avenir, juste pour qu'il se sente mieux avec lui-même et les autres dans le PRÉSENT, un jour à la fois.
il existe un risque d'opprobre généralisée, de devoir s,expliquer, de prendre la défense de son fils ou de sa fille face aux institutions,
..................
il existe surtout, selon moi, le beau risque de voir se développer dans SON harmonie, SON intégrité à lui, à elle, un être entier, autonome, créatif, un humain nouveau ? une jeune fille différente dans le beau et le bon sens du terme ?
.. il existe aussi, en se fiant aux interventions institutionnelles qui vont VOUS expliquer qui est votre enfant et ce qui doit être fait pour le faire entrer dans une case, de reporter à l'âge adulte un problème fondamental ...
On veut bien changer le monde, le sauver de la pollution, de la destruction de la biodiversité et de la qualité de l'air et de l'eau... je souhaite voir avant de mourir la même belle intention s'appliquer à l,enfance... à la Nature de l'Enfance.
Un enfant déjà ''cassé'' par le système, pourri d'artifices et de matériel choisira peut-être la facilité mais ça n'est pas une vérité universelle, loin de là... un enfant curieux, respecté dans sa personalité, son propre rythme, ses goûts, avec une discipline souple intelligente et sensible et adaptée à son âge, évoluant dans un milieu sobre, simple et le plus naturel possible choisira... ce qui lui semble intéressant et qui lui convient.
simplement, ça peut demander des efforts, et même des maux de tête aux parents, mais, c'est pas ça le rôle d'un parent ? ÊTRE de son mieux.
Un prof qui ''paraît'' sévère, ou cool, ben, effectivement, il ne fait que ''paraître'' !
Question de contexte social... qui ne demande pas aux gens en général, ni aux enfants, encore moins aux enseignants d'être eux-mêmes et de transmettre ce qu'ils sont, ce qu'ils connaissent véritablement de la vie et des sciences etc... on leur demande, exige, de produire des futurs adultes performants dans une société déjà formatée...
Un enfant de 8 -11 ans est tout autant objectif qu'un adulte de 87 !
Il a l'objectivité propre à son âge, à condition évidemment que le contexte soit lui-même ''objectif'' ! inclus les adultes en face de lui...
krishnamurti, oui... écoles Brundlandt, Steiner, Montessori aussi ... et... relax sur la pression mise sur les enfants... une journée de temps en temps sans mettre les pieds à l'école ça fait du bien, voire une semaine ! et ça développe le sens de l'autonomie, de l'indépendance.
Le problème de fond quand il est question des enfants et de l'enfance est toujours le même au sein des sociétés organisées... les Hommes ont des attentes, des voeux, des désirs, des poids à assumer ! qu'ils font porter sur les épaules de leur descendance !
Maintenant, ceci dit, je ne suis pas complètement inconsciente que certains, mais rares, très rares jeunes personalités peuvent être impossibles à vivre...
j'en ai connu dans les groupes d'enfants que j'ai ''fréquentés'' ...
mais, ils sont des exceptions, alors que maintenant, ce que je constate c'est que les enfats dits à problème sont en hausse constante ! Exemple...les suivis psy et les prescriptions pour enfants d'anxyolitiques, de rital*n , et d'anti-dépresseurs en forte augmentation dans les pays occidentaux et ceux en voie d'occidentalisation ...
La société qui découlera de cette ''domination'' du monde adulte sur l,enfance de l,espèce est évidente, la même que celle de la domination de l'industrie sur la Nature ...on peut déjà le constater, comme l'a fait remarquer dempsey ...des êtres cassés et casés, productifs, performants, avec des émotions conformes, ou bien... malades ? une collectivité de moins en moins solidaire, des êtres de plus en plus solitaires et angoissés .
La répartition harmonieuse et équilibrée est certes une loi universelle.... mais, en matière de relations humaines, elle s'applique, se pratique au mieux lorsque les êtres sont eux-mêmes équilibrés et harmonieux ^_^
Ordre, méthode et persévérance ... en souplesse !
loulie
Invité- Invité
Re: Questions sur l'école
Bonjour,
je me permets encoreune fois d'intervenir sur les sujets de l'enfance et l'école.
A la derniére visite de mon deuxiéme chez la psychologue ,cette gentille dame m'a avoué que dans un certain milieu des spécialistes pensent réelement que les enfants dit a probléme sont pour la plupart des êtres ayant atteint un stade superieure de l'evolution(dans le sens d'evolution de l'espece ,rien de spirituel ou autre).
Ces enfants ont du mal avec les methodes classiques d'enseignement mais présentent trés souvant une intelligence surperieure à la moyenne(je n'ai pas trés bien choisi mes mots ,j'espere que vous me comprendrez)mais une forme d'intelligence et une façon de concevoir tellement differente de ce qu'on leur demande en classe qu'ils réagissent de façon non conforme aux attentes du systeme.
Cette proportion d'enfants augmente chaque année et serait (non officiellement) de plus de 30%
de la population scolaire.
je me permets encoreune fois d'intervenir sur les sujets de l'enfance et l'école.
A la derniére visite de mon deuxiéme chez la psychologue ,cette gentille dame m'a avoué que dans un certain milieu des spécialistes pensent réelement que les enfants dit a probléme sont pour la plupart des êtres ayant atteint un stade superieure de l'evolution(dans le sens d'evolution de l'espece ,rien de spirituel ou autre).
Ces enfants ont du mal avec les methodes classiques d'enseignement mais présentent trés souvant une intelligence surperieure à la moyenne(je n'ai pas trés bien choisi mes mots ,j'espere que vous me comprendrez)mais une forme d'intelligence et une façon de concevoir tellement differente de ce qu'on leur demande en classe qu'ils réagissent de façon non conforme aux attentes du systeme.
Cette proportion d'enfants augmente chaque année et serait (non officiellement) de plus de 30%
de la population scolaire.
pascale- Age : 53
Localisation : Namurois
Date d'inscription : 22/10/2011
Re: Questions sur l'école
@ Pascale: tu parles des enfants indigos?
Panthera Pardhus- Administrateur
- Date d'inscription : 11/12/2010
Re: Questions sur l'école
Bonsoir Panthera,
je viens d'aller voir la définition sur Wiki et cela m'a un peu interpellé.
Je ne pensais pas du tout à ça.Je discutais avec la psy des problémes rencontré par de plus en plus d'enfants dans l'enseignement traditionnel, elle m'a dit que ces enfants n'etaitent pas incapable d'apprendre,bien au contraire,leurs aptitudes etaient même au dessus de la moyenne mais les techniques pratiquées dans les ecoles traditionnelles entraient tellement en confli avec leur façon d'assimiler que ces enfants ce bloquaient complétement .
Le nombre de cas est en constante augmentation au point que dans divers contacts avec des personnes s'occupant de l'enfance l'idée d'une "evolution" du cerveau serai venue a l'esprit de beaucoup de proffessionnels . Pour souligner cette hypothese elle m'a fait remarquer que la moyenne d'il y a 50 ans était plus basse que cellr d'aujourd'hui.
Jamais il ny a été question de super pouvoir ou autre bizarerie.
je viens d'aller voir la définition sur Wiki et cela m'a un peu interpellé.
Je ne pensais pas du tout à ça.Je discutais avec la psy des problémes rencontré par de plus en plus d'enfants dans l'enseignement traditionnel, elle m'a dit que ces enfants n'etaitent pas incapable d'apprendre,bien au contraire,leurs aptitudes etaient même au dessus de la moyenne mais les techniques pratiquées dans les ecoles traditionnelles entraient tellement en confli avec leur façon d'assimiler que ces enfants ce bloquaient complétement .
Le nombre de cas est en constante augmentation au point que dans divers contacts avec des personnes s'occupant de l'enfance l'idée d'une "evolution" du cerveau serai venue a l'esprit de beaucoup de proffessionnels . Pour souligner cette hypothese elle m'a fait remarquer que la moyenne d'il y a 50 ans était plus basse que cellr d'aujourd'hui.
Jamais il ny a été question de super pouvoir ou autre bizarerie.
pascale- Age : 53
Localisation : Namurois
Date d'inscription : 22/10/2011
Re: Questions sur l'école
Alors l`
a, Pascale, je trouve ça très très intéressant ce que tu racontes.
Essayons de ne pas cataloguer ( génération x, y, indigo, teflon... bla bla) un phénomène qui échappe aux critères sociaux ... si, comme je le crois aussi, une certaine portion de l'humanité en est à un stade d'évolution ''spirituelle'' ( entendre un esprit créatif, ouvert, à la pensée globale, alternatif de naissance ^_^) qui échappe à la science, je crois que c'est dans l'Ordre des choses... que la Nature se ''rebelle'', se défende, et cherche une voie, une issue pour la préservation de l'Intelligence
...( Nature avec un grand N , dont la nature échappera toujours au mental, et à la science telle que pratiquée par les hommes)
Il serait donc logique de compléter en affirmant ! ( j'ose) que tous, ou presque, ces enfants diagnostiqués angoissés, anxieux, surdoués, mésadaptés sociaux-affectifs, aux émotions plus ''amples'', avec un déficit d'attention, etc ... sont en réalité des êtres plus sensibles et plus près de la Nature, de leur Nature, que les autres, et réagissant au ''système'' et aux artifices qui vont à l,encontre du vrai sens de l'Humanité ... c'est ma conviction profonde.
Alors, on se demande, quel est le rapport avec la simplicité volontaire ?
Je dirais que c'est son rapport avec l'autonomie et la distance qui DOIT être prise avec les institutions - et tous leurs produits et services - qui, elles, ne font que perpétuer ce système, puisque c'est leur cadre d'existence, et leur rôle.
Wild and Free
a, Pascale, je trouve ça très très intéressant ce que tu racontes.
Essayons de ne pas cataloguer ( génération x, y, indigo, teflon... bla bla) un phénomène qui échappe aux critères sociaux ... si, comme je le crois aussi, une certaine portion de l'humanité en est à un stade d'évolution ''spirituelle'' ( entendre un esprit créatif, ouvert, à la pensée globale, alternatif de naissance ^_^) qui échappe à la science, je crois que c'est dans l'Ordre des choses... que la Nature se ''rebelle'', se défende, et cherche une voie, une issue pour la préservation de l'Intelligence
...( Nature avec un grand N , dont la nature échappera toujours au mental, et à la science telle que pratiquée par les hommes)
Il serait donc logique de compléter en affirmant ! ( j'ose) que tous, ou presque, ces enfants diagnostiqués angoissés, anxieux, surdoués, mésadaptés sociaux-affectifs, aux émotions plus ''amples'', avec un déficit d'attention, etc ... sont en réalité des êtres plus sensibles et plus près de la Nature, de leur Nature, que les autres, et réagissant au ''système'' et aux artifices qui vont à l,encontre du vrai sens de l'Humanité ... c'est ma conviction profonde.
Alors, on se demande, quel est le rapport avec la simplicité volontaire ?
Je dirais que c'est son rapport avec l'autonomie et la distance qui DOIT être prise avec les institutions - et tous leurs produits et services - qui, elles, ne font que perpétuer ce système, puisque c'est leur cadre d'existence, et leur rôle.
Wild and Free
Invité- Invité
Re: Questions sur l'école
Pascale, tu parles des enfants atteints d'un autisme léger ("à haut niveau de fonctionnement" type Asperger) ? Parce qu'effectivement, ces enfants sont capables d'apprendre énormément mais leur façon d'appréhender le monde est très différente et le système scolaire ne leur convient pas.
Je mets un lien vers le blog de Li-Cam, auteur de talent avec autisme léger, qui en parle très bien et explique ce qu'il en est avec simplicité.
http://li-cam.over-blog.com/
Je mets un lien vers le blog de Li-Cam, auteur de talent avec autisme léger, qui en parle très bien et explique ce qu'il en est avec simplicité.
http://li-cam.over-blog.com/
Emma- Date d'inscription : 22/06/2009
Re: Questions sur l'école
Bonjour Emma ,
je parlais d'un groupe bien plus important encore , je parlais de l'ensemble des enfants qui décrochent et dont le systéme ne sait que faire.
Merci pour celien,il est remarquable et ouvre l'esprit.
Pascale
je parlais d'un groupe bien plus important encore , je parlais de l'ensemble des enfants qui décrochent et dont le systéme ne sait que faire.
Merci pour celien,il est remarquable et ouvre l'esprit.
Pascale
pascale- Age : 53
Localisation : Namurois
Date d'inscription : 22/10/2011
Re: Questions sur l'école
les enfants indigos....j'ai lu un bouquin, ça m'a semblé un peu bizarre, en ce qui concerne les enfants qui décrochent , il y a surtout des enfants
cloués devant la tv et les jeux vidéos et qui ne s'intéressent à rien d'autre, les enfants crevés qui ont pc et tv dans leurs chambres (et gsm sous l'oreiller), les enfants un peu perturbés par le rythme fou de leurs parents, les enfants qui refusent toute "autorité" (genre on ne jette pas ses papiers par terre, on ne frappe pas son copain, on n'injurie pas la surveillante..), je pense que qq soit la manière d'enseigner ces enfants décrocheront...et venir dire qu'ils ont atteint un niveau supérieur, ça me laisse dubitative. J'ai vu plusieurs gamins de l'école de mes enfants envoyés dans l'enseignement spécial, je suis sûre que ces enfants avaient les mêmes facultés intellectuelles que les autres, c'était la plupart des enfants sans aucune limite éducative et les envoyer dans l'enseignement spécial n'y changera rien. Maintenant, il est clair que certains enfants "ne rentrent pas dans le moule" juste parce qu'il leur faut plus de temps pour comprendre, plus de calme pour se concentrer.
cloués devant la tv et les jeux vidéos et qui ne s'intéressent à rien d'autre, les enfants crevés qui ont pc et tv dans leurs chambres (et gsm sous l'oreiller), les enfants un peu perturbés par le rythme fou de leurs parents, les enfants qui refusent toute "autorité" (genre on ne jette pas ses papiers par terre, on ne frappe pas son copain, on n'injurie pas la surveillante..), je pense que qq soit la manière d'enseigner ces enfants décrocheront...et venir dire qu'ils ont atteint un niveau supérieur, ça me laisse dubitative. J'ai vu plusieurs gamins de l'école de mes enfants envoyés dans l'enseignement spécial, je suis sûre que ces enfants avaient les mêmes facultés intellectuelles que les autres, c'était la plupart des enfants sans aucune limite éducative et les envoyer dans l'enseignement spécial n'y changera rien. Maintenant, il est clair que certains enfants "ne rentrent pas dans le moule" juste parce qu'il leur faut plus de temps pour comprendre, plus de calme pour se concentrer.
reveuse- Age : 56
Localisation : charleroi belgique
Date d'inscription : 24/04/2008
Re: Questions sur l'école
Bonjour Reveuse,
tu n'as pas tord non plus,il existe aussi un poucentage d'enfants "non élevés" ou "mal élevés"(avec guillements car pas toujours péjoratif) .Et je ne veux pas méler de consirérations telque supériorités intellectuelles ou de type surnaturelle (et d'autres plus mystiques encore),mais la question était pourquoi tant d'enfants (dans un contexte d'éducation et d'hygiène de vie correcte) ont ils tant de mal avec les techniques classiques et lorsque les methodes change ces enfants ce révélent trés doués?
La piste pourrait elle être un changement dans le fonctionnement du cerveau de ces petits? Aprés tout toute éspéce est vouée à s'adapter aux conditions de vie ou bien disparait.(je pense que je sort un peu du sujet).
Cette conversation avec la psy de mon petit m'a fait réflechir et si des gens diplômés envisagent ,avec beaucoup de prudence bien entendu, cette possibilité celà peut peut être pousser a remettre en question un systéme qui chaque jour nous montre ses limites.
tu n'as pas tord non plus,il existe aussi un poucentage d'enfants "non élevés" ou "mal élevés"(avec guillements car pas toujours péjoratif) .Et je ne veux pas méler de consirérations telque supériorités intellectuelles ou de type surnaturelle (et d'autres plus mystiques encore),mais la question était pourquoi tant d'enfants (dans un contexte d'éducation et d'hygiène de vie correcte) ont ils tant de mal avec les techniques classiques et lorsque les methodes change ces enfants ce révélent trés doués?
La piste pourrait elle être un changement dans le fonctionnement du cerveau de ces petits? Aprés tout toute éspéce est vouée à s'adapter aux conditions de vie ou bien disparait.(je pense que je sort un peu du sujet).
Cette conversation avec la psy de mon petit m'a fait réflechir et si des gens diplômés envisagent ,avec beaucoup de prudence bien entendu, cette possibilité celà peut peut être pousser a remettre en question un systéme qui chaque jour nous montre ses limites.
pascale- Age : 53
Localisation : Namurois
Date d'inscription : 22/10/2011
Re: Questions sur l'école
Pascale, je ne crois pas que tu sortes du sujet, ce sujet évolue
reveuse, j'ai pas lu de bouquin, mais j'ai travaillé et vécu en communauté, en garderie, en Maison de Jeunes... avec des enfants et des adultes ''différents'' ... et j'ai souffert moi-même, toute mon enfance et mon adolescence du regard des autres ... et de leur impatience, voire leur hostilité, à me voir ''faire comme tout le monde''... alors, je crois pouvoir parler, un peu, si peu cela soit-il, au nom des enfants , et en songeant combien la vie est dure pour les enfants différents, et l'école inadaptée !
Ni mystique, ni de ''niveau supérieur'' ... le cerveau fait partie de la Nature et la Nature est agressée de tous bords et tous côtés de plus en plus fort et de plus en plus vite... pour se protéger, la biologie évolue !
La révolution n'est pas réservée à l'histoire humaine. Elle peut aussi prendre des tournants radicaux au niveau Biologique et Écologique.
Avec des résultats plus ou moins heureux dans l'immédiat mais dans un sens qui peut échapper à la conscience quand on a le nez collé dessus.
Si, chez l'être humain le résultat est une réaction ''épidermique'' à la société, ça va peut-être donner une vraie chance à la Nature de cette planète d'être protégée elle aussi dans son intégrité.
Simplement, avec un esprit ouvert, malheureusement sans aucune référence, ni lecture à l'appui pour donner un peu de crédit à mon propos ! il est clair, à mon propre esprit, évident, sensé, et urgent qu'une révolution émerge en dehors de toute intervention humaine, et qu'elle échappe à son contrôle !
( ça peut difficilement être pire que ce qui s'annonce à partir des tendances de la société actuelle et je ne vois aucun intérêt d,encourager, ni contribuer, ni favoriser les institutions humaines, et en premier lieu les systèmes ''éducatifs'' qui sont tout bêtement les gardiennes de la société de consommation...)
La question du départ concernanit les ''devoirs'' à la maison ... sincèrement, si après 7 heures passées sur un banc d'école un enfant a encore besoin de travailler à la maison, c'est que l'école ne remplit pas son devoir ! ... et ça me fait encore radoter sur cette idée que c'est l,enfance qu'on tue petit à petit, et on la tue de plus en plus jeune...
Être un enfant différent, qui voit, qui vit des choses différentes, croyez-moi, ça peut être une véritable souffrance quotidienne ... on passe sa vie à espérer qu'un jour un autre être vivant nous tendra une main sans jugement, sans mépris, et sans chercher à nous faire entrer dans le moule, curieux de notre manière de voir la Vie, et intéressé de partager sans masque... en l'écrivant, c'est d'ailleurs ce dernier point qui est, peut-être une piste de réflexion pour qui s'intéresse à l'enfance, celle des premières années, mais celle aussi qui subsiste en nous toute notre vie... être sans masque est peut-être ce qui caractérise tous ces enfants que la société cherche à lister avec des diagnostics et des appellations tout aussi réductrices les unes que les autres..... et n'est-ce pas un masque social qu'il convient de porter pour contribuer à la continuation de cette bonne vieille civilisation technologique ?
Il est dit dans des textes anciens que lorsqu'une civilisation devient très scientifique et dépendante et consommatrice de technologie à outrance c'est qu'elle est en fin de vie !
L'école favorise la science et la technologie comme si la Vie sur Terre en dépendanit, au détriment de la Pensée et de la Cohérence.
bonne année 2012
Veillez sur vous et osez sortir du moule !
au revoir
louise élie
reveuse, j'ai pas lu de bouquin, mais j'ai travaillé et vécu en communauté, en garderie, en Maison de Jeunes... avec des enfants et des adultes ''différents'' ... et j'ai souffert moi-même, toute mon enfance et mon adolescence du regard des autres ... et de leur impatience, voire leur hostilité, à me voir ''faire comme tout le monde''... alors, je crois pouvoir parler, un peu, si peu cela soit-il, au nom des enfants , et en songeant combien la vie est dure pour les enfants différents, et l'école inadaptée !
Ni mystique, ni de ''niveau supérieur'' ... le cerveau fait partie de la Nature et la Nature est agressée de tous bords et tous côtés de plus en plus fort et de plus en plus vite... pour se protéger, la biologie évolue !
La révolution n'est pas réservée à l'histoire humaine. Elle peut aussi prendre des tournants radicaux au niveau Biologique et Écologique.
Avec des résultats plus ou moins heureux dans l'immédiat mais dans un sens qui peut échapper à la conscience quand on a le nez collé dessus.
Si, chez l'être humain le résultat est une réaction ''épidermique'' à la société, ça va peut-être donner une vraie chance à la Nature de cette planète d'être protégée elle aussi dans son intégrité.
Simplement, avec un esprit ouvert, malheureusement sans aucune référence, ni lecture à l'appui pour donner un peu de crédit à mon propos ! il est clair, à mon propre esprit, évident, sensé, et urgent qu'une révolution émerge en dehors de toute intervention humaine, et qu'elle échappe à son contrôle !
( ça peut difficilement être pire que ce qui s'annonce à partir des tendances de la société actuelle et je ne vois aucun intérêt d,encourager, ni contribuer, ni favoriser les institutions humaines, et en premier lieu les systèmes ''éducatifs'' qui sont tout bêtement les gardiennes de la société de consommation...)
La question du départ concernanit les ''devoirs'' à la maison ... sincèrement, si après 7 heures passées sur un banc d'école un enfant a encore besoin de travailler à la maison, c'est que l'école ne remplit pas son devoir ! ... et ça me fait encore radoter sur cette idée que c'est l,enfance qu'on tue petit à petit, et on la tue de plus en plus jeune...
Être un enfant différent, qui voit, qui vit des choses différentes, croyez-moi, ça peut être une véritable souffrance quotidienne ... on passe sa vie à espérer qu'un jour un autre être vivant nous tendra une main sans jugement, sans mépris, et sans chercher à nous faire entrer dans le moule, curieux de notre manière de voir la Vie, et intéressé de partager sans masque... en l'écrivant, c'est d'ailleurs ce dernier point qui est, peut-être une piste de réflexion pour qui s'intéresse à l'enfance, celle des premières années, mais celle aussi qui subsiste en nous toute notre vie... être sans masque est peut-être ce qui caractérise tous ces enfants que la société cherche à lister avec des diagnostics et des appellations tout aussi réductrices les unes que les autres..... et n'est-ce pas un masque social qu'il convient de porter pour contribuer à la continuation de cette bonne vieille civilisation technologique ?
Il est dit dans des textes anciens que lorsqu'une civilisation devient très scientifique et dépendante et consommatrice de technologie à outrance c'est qu'elle est en fin de vie !
L'école favorise la science et la technologie comme si la Vie sur Terre en dépendanit, au détriment de la Pensée et de la Cohérence.
bonne année 2012
Veillez sur vous et osez sortir du moule !
au revoir
louise élie
Invité- Invité
Re: Questions sur l'école
louise élie a écrit:Salut ayn ... je compatis avec les difficultés que tu as rencontrées, que ton fils a vécu, ( j'en ai vu des vertes et des pas mûres aussi, gérées et réglées autrement ) mais je ne suis pas tellement d'accord avec ta vision.
Je pose ces questions ; pourquoi, dès le moment où un enfant est ''différent'' faudrait-il le mettre en traitement spécial, sous la gouverne de programmes bien cadrés, bien délimités ?
Comment se fait-il que la réaction courante des parents quand on enfant ne rentre pas dans les cases est de chercher à le faire entrer dans une case ?
Pourquoi cette différence est-elle aussitôt perçue comme un problème ? Parce que ça complique la vie des parents ?
Donc, est-ce pour se faciliter la vie qu'un parent s'en remet aux autorités soi disant compétentes ? Compétentes à quoi ?
Il existe un risque à faire un choix alternatif,
il existe un risque à garder son enfant à la maison, lui accorder du temps, pour le comprendre, pour l'apaiser si le contexte social l'angoisse, et trouver une solution qui LUI convienne, pas dans l'objectif qu'il réussisse son avenir, juste pour qu'il se sente mieux avec lui-même et les autres dans le PRÉSENT, un jour à la fois.
il existe un risque d'opprobre généralisée, de devoir s,expliquer, de prendre la défense de son fils ou de sa fille face aux institutions,
..................
il existe surtout, selon moi, le beau risque de voir se développer dans SON harmonie, SON intégrité à lui, à elle, un être entier, autonome, créatif, un humain nouveau ? une jeune fille différente dans le beau et le bon sens du terme ?
.. il existe aussi, en se fiant aux interventions institutionnelles qui vont VOUS expliquer qui est votre enfant et ce qui doit être fait pour le faire entrer dans une case, de reporter à l'âge adulte un problème fondamental ...
On veut bien changer le monde, le sauver de la pollution, de la destruction de la biodiversité et de la qualité de l'air et de l'eau... je souhaite voir avant de mourir la même belle intention s'appliquer à l,enfance... à la Nature de l'Enfance.
Un enfant déjà ''cassé'' par le système, pourri d'artifices et de matériel choisira peut-être la facilité mais ça n'est pas une vérité universelle, loin de là... un enfant curieux, respecté dans sa personalité, son propre rythme, ses goûts, avec une discipline souple intelligente et sensible et adaptée à son âge, évoluant dans un milieu sobre, simple et le plus naturel possible choisira... ce qui lui semble intéressant et qui lui convient.
simplement, ça peut demander des efforts, et même des maux de tête aux parents, mais, c'est pas ça le rôle d'un parent ? ÊTRE de son mieux.
Un prof qui ''paraît'' sévère, ou cool, ben, effectivement, il ne fait que ''paraître'' !
Question de contexte social... qui ne demande pas aux gens en général, ni aux enfants, encore moins aux enseignants d'être eux-mêmes et de transmettre ce qu'ils sont, ce qu'ils connaissent véritablement de la vie et des sciences etc... on leur demande, exige, de produire des futurs adultes performants dans une société déjà formatée...
Un enfant de 8 -11 ans est tout autant objectif qu'un adulte de 87 !
Il a l'objectivité propre à son âge, à condition évidemment que le contexte soit lui-même ''objectif'' ! inclus les adultes en face de lui...
krishnamurti, oui... écoles Brundlandt, Steiner, Montessori aussi ... et... relax sur la pression mise sur les enfants... une journée de temps en temps sans mettre les pieds à l'école ça fait du bien, voire une semaine ! et ça développe le sens de l'autonomie, de l'indépendance.
Le problème de fond quand il est question des enfants et de l'enfance est toujours le même au sein des sociétés organisées... les Hommes ont des attentes, des voeux, des désirs, des poids à assumer ! qu'ils font porter sur les épaules de leur descendance !
Maintenant, ceci dit, je ne suis pas complètement inconsciente que certains, mais rares, très rares jeunes personalités peuvent être impossibles à vivre...
j'en ai connu dans les groupes d'enfants que j'ai ''fréquentés'' ...
mais, ils sont des exceptions, alors que maintenant, ce que je constate c'est que les enfats dits à problème sont en hausse constante ! Exemple...les suivis psy et les prescriptions pour enfants d'anxyolitiques, de rital*n , et d'anti-dépresseurs en forte augmentation dans les pays occidentaux et ceux en voie d'occidentalisation ...
La société qui découlera de cette ''domination'' du monde adulte sur l,enfance de l,espèce est évidente, la même que celle de la domination de l'industrie sur la Nature ...on peut déjà le constater, comme l'a fait remarquer dempsey ...des êtres cassés et casés, productifs, performants, avec des émotions conformes, ou bien... malades ? une collectivité de moins en moins solidaire, des êtres de plus en plus solitaires et angoissés .
La répartition harmonieuse et équilibrée est certes une loi universelle.... mais, en matière de relations humaines, elle s'applique, se pratique au mieux lorsque les êtres sont eux-mêmes équilibrés et harmonieux ^_^
Ordre, méthode et persévérance ... en souplesse !
loulie
Je réponds à ce message sans avoir lu les autres réponses, à chaud, j'y reviendrai ensuite si besoin. Tu parles de mon fils mais tu n'imagine pas à quel point chez lui le refus des contraintes et des contrariétés est pathologique (au vrai sens du terme, et sous traitement médicamenteux).
Je veux dire par là qu'au delà des travers criticables de la société et de l'école, le le simple fait de vivre avec les autres est pour lui une contrainte et une souffrance car ça suppose d'être confronté à des contrariétés : s'adapter au fait que les autres ne partagent pas nécessairement ses opinions, ses envies, ses yeux, ne cèdent pas à ses désirs, peuvent avoir un rythme biologique différent (envie de dormir quand lui a envie de jouer ou mettre la musique à fond par exemple). quand je dis les autres ce sont aussi bien ses camarades d'école que nous ses parents ou ses soeurs ou d'autres membres de la famille ou même ceux qu'il considère comme ses amis. Je l'ai vu par le passé faire une méga crise à son anniversaire parce que les amis qu'il avait invités ne voulaient pas faire le même jeu que lui, ou aller s'isoler en laissant tomber ses amis, pour jouer dans son coin. Et ce ne sont que des détails sans gravité à coté des réactions violentes qu'il peut avoir parfois face à une petite contrariété.
Et si je parle du problème de la persévérance, c'est parce que je l'ai vu piquer une crise de nerf en ratant un dessin, refuser de remonter sur son vélo pendant des mois après une petite chute sans conséquence quand il apprenait sans roulettes, et d'autres trucs du même style, parce qu'il ne supporte pas de ne pas réussir du premier coup, et d'être face à un échec (ou semi-échec, ou perçu comme un échec par lui-même, car souvent ce n'est qu'une étape intermédiaire dans une progression). Il joue du violon depuis l'âge de 6 ans, à sa demande (il a commencé à en parler à 3 ans), il refuse d'arrêter quand je lui propose car ça nous coûte une fortune, mais il peut passer 2 semaines sans toucher à son violon, progresse très lentement, malgré une évidente disposition, il est doué mais refuse le coté travail et répétition jusqu'à aboutir à un résultat. Il rêve de jouer comme son prof, a une excellente oreille et ne fait pratiquement aucune fausse note, mais pique une crise si ça grince un tout petit peu ou s'il s'est trompé en déchiffrant.
Il rêve de vivre seul sur une île déserte pour qu'on lui fiche la paix, qu'il ne soit pas confronté aux autres ni aux contraintes. Et la déscolarisation dans son cas ne ferait que l'enfermer encore plus et le rendre encore plus associal au lieu de lui donner une chance de savoir vivre avec les autres. Il sera toujours libre de partir élever des moutons sur un haut plateau ou traverser la mer en solitaire quand il sera adulte, je ne l'en empêcherai pas. Mais mon rôle de mère est de faire qu'il puisse un minimum vivre avec ceux qui l'entourent, à commencer avec nous ses parents, ses soeurs, le reste de la famille, nos amis, nos voisins. Parce que moi je n'ai pas envie d'aller m'enterrer au fin fond du monde et de subir ses caprices et ses envies pour ne surtout pas le contrarier. J'ai aussi ma vie et mes envies.
Imagines toi seulement que je pousse ton raisonnement jusqu'au bout : le travail = contrainte imposée par la société, les règles de même, mettons que tout ça ne soit pas indispensable et utile. OK, je déteste les tâches ménagères, donc j'arrête de faire le ménage et je vis dans une crasse abominable. J'arrête de préparer les repas du soir quand je suis trop fatiguée et que je n'ai pas d'idée, et je ne nourris plus mes enfants ces soirs là. J'arrête de faire les lessives parce que ça me pèse de devoir étendre le linge, le dépendre, puis le trier par personne, puis ranger dans chacune des 5 armoires dans chacune des cases appropriées. Puis j'arrête de faire les courses parce que je déteste aller dans les magasins et que faire le marché sous la pluie et le vent glacé en hiver c'est pénible, mais comme je n'ai pas de vaches, de poules, de chèvres, et un minuscule jardin, nous n'auront plus grand chose à manger... Bref, je suis bien obligée de constater que pour vivre, sans même parler d'aller travailler à l'extérieur, je suis malgré tout obligée de me plier à des contraintes et de faire des choses que je considère comme du travail pénible et non gratifiant.
ça fait partie de la vie : il faut fournir un effort pour se lever le matin, fournir un effort pour faire le ménage, fournir un effort pour apprendre le moindre truc, et parfois en tirer une satisfaction (comme quand je jardine et que je récolte les fruits de mon travail, quand j'apprends à faire des yaourts ou de la lessive...) parfois pas (comme quand je fais le ménage et que la maison est à nouveau salie illico presto).
J'ai la chance d'adorer mon boulot, d'y trouver réellement du plaisir, de travailler à 7 km de mon domicile, à temps partiel, avec des horaires compatibles avec ceux de l'école, avec des collègues sympa, et même si parfois il y a des situations stressantes et si le directeur n'est pas un ange, je ne voudrais pour rien au monde perdre ce boulot pour passer mes journées seule avec mon fils en échange. j'ai passé 4 ans de ma vie à la maison avec lui suite à sa naissance : la première de mon propre choix, démissionnant d'un boulot loin et contraignant, à temps plein, pour lui consacrer du temps, la deuxième au chômage, les deux suivantes en reconversion professionnelle par correspondance. J'ai vraiment eu le sentiment de revivre en retournant travailler, même peu d'heures par semaine, mais sortir de chez moi et avec des rapports sociaux, voir d'autres personnes que mon fils et mon mari, discuter de pleins de choses à la pause déjeuner, sortir de la monotonie des corvées ménagères.
Alors je sais bien que ma réponse est en décallage avec le sujet de l'école, mais ce que je veux dire c'est que école ou pas, un enfant doit apprendre de ses parents qu'on ne peut pas survivre en se contentant de passer ses journées à s'amuser, et qu'il faut bien parfois se donner un peu de peine et faire des efforts pour vivre, pour apprendre, et même pour prendre du plaisir, que ce soit seul ou à plusieurs.
Je voudrais ajouter que si mon fils a effectivement cherché à apprendre à lire par lui-même dès 5 ans, à coté de ça il n'a jamais cherché à acquérir de lui-même les règles de grammaire (logique = encore des règles) et était dans le refus d'écrire, détestant le graphisme. Si vraiment nous l'avions laissé gérer ses apprentissages à son rythme et suivant ses envies et ses centres d'intérêt, je pense qu'à ce jour il en saurait long sur l'histoire, la géographie, les sciences, mais serait incapable d'écrire deux mots ni de faire une multiplication.
Ayn- Localisation : ouest de la France
Date d'inscription : 26/10/2011
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