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La Communication Non Violente et les enfants

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Message par Suzie vagabonde Dim 10 Juin 2007 - 17:37

Rappel du premier message :

ou comment les élever sans punitions ni recompenses.

J´avais pour projet de terminer a traduire un livre sur la CNV avant de revenir en France et de ne plus avoir acces au net. Ce livre a été écrit en néerlandais par Justine Mol, qui l´a elle meme traduit en anglais. Elle m´a envoyée le texte en anglais afin que je puisse le traduire en francais. Je n´ai pas passée le temps prévu dessus. De plus, sans dictionnaire, c´est un peu dur.
Alors voila, plutot que de conserver ma trouvaille pour moi toute seule, je voudrais de l´aide pour traduire ce texte. J´aime beaucoup la traduction, je voulais en faire mon métier quand je suis rentrée en fac, mais je m´y recollerai plus tard, car garder ce texte sans le diffuser me semble égoïste.
Alors qui est partant?

Suzie vagabonde

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Message par jojo Mar 23 Juin 2009 - 13:58

Oui, je crois qu'il faut qu'on travaille sur soi aussi pour ses enfants, pour que s'arrête un jour la transmission de nos blessures et de celles que nous ont transmises nos parents, grands-parents, arrière-grands-parents... Il n'y a pas que nos blessures à nous, et pas que les choses graves et douloureuses qui nous sont arrivées, il y a celles qu'ont vécu nos ancêtres qui ont engendré certains comportements qui se perpétuent dans une sorte d'inconscient familial, que l'on finit par transmettre à ses enfants et çà perdure sur des générations. C'est une chose qui me motive beaucoup pour continuer à travailler sur moi : je me dis que je fais du nettoyage non seulement pour moi mais pour mes enfants.

Et je crois que "savoir", c'est toujours mieux, même si on en prend plein la figure, même si çà nous met dans un état de grande souffrance. Sur le moment çà peut être horriblement difficile à vivre mais après, c'est un vrai soulagement. Il ne faut pas s'attendre à ce que le "mieux" arrive tout de suite après car alors, on serait vraiment déçu. Il faut un temps de digestion, on peut même tomber en dépression, il faut être entouré et se faire aider, la douleur peut durer un moment en fonction de l'ancienneté de la blessure, de la force avec laquelle elle s'est ancrée en nous, en fonction de son intensité. Mais je vous le dis, çà vaut vraiment le coup "après" et la vie peut totalement changer.

jojo

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Message par jojo Mar 23 Juin 2009 - 14:20

Raffa a écrit:Oui je suis d'accord, mais le fait de "savoir" ne veut pas dire guérir , et donc le rejet dans l'inconscient - volontaire cette fois - se poursuit (toujours pour une question de survie)... tout en ayant conscience de ce rejet Wink (et le fait de savoir peut même devenir invivable et beaucoup plus douloureux que la blessure initiale alors que l'on avait passé sa vie entière, de manière inconsciente, à essayer de vivre avec, c'est alors tous les repères qui s'écroulent et toute une vie à reconstruire je ne suis pas sûre que ce soit "mieux" pour un enfant)

Je crois que le rejet dans l'inconscient ne se poursuit pas si on joue le jeu, si on a pris la décision de travailler sur soi et d'aller jusqu'au bout. Et là bien sûr je parle d'adultes ou d'ados qui ont pris la décision de faire un travail, pas d'enfants, encore que je ne sois pas sûre que les enfants ne soient pas susceptibles de réagir souvent mieux qu'un adulte. Oui le fait de savoir peut être hyperdouloureux mais ce qu'il faut savoir c'est que ce n'est pas "pire" qu'avant parce qu'avant, tous nos comportements étaient faussés par cette blessure inconsciente et quand on a digéré la conscience de cette blessure (ce qui peut prendre des mois voire des années, et encore une fois, il faut se faire aider), notre comportement n'est plus induit par des choses qui nous sont extérieures ou imposées par instinct de survie, nous pouvons être un peu plus nous-mêmes. C'est une véritable libération. Mais je reconnais que ce n'est pas facile...

jojo

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Message par calispera Mar 23 Juin 2009 - 14:26

Raffa a écrit:
le fait que ce soit inconscient a rendu impossible de guérir de tout cela par la suite, et toute l'histoire de la personne s'écrit alors sur la blessure non guérie.

Oui je pense cela aussi, mais je pense surtout que s'il est vrai que le rejet dans l'inconscient fait qu'il est impossible de guérir, et que le corps et l'esprit manifeste cette blessure souvent autrement dans ce cas, ce rejet est aussi indispensable pour simplement vivre si la blessure ne peut se guérir...

Oui et non – C'est justement ce sur quoi Janov met le doigt. Ce n'est pas impossible de guérir. En général la blessure arrive à un moment où, enfant on n'a pas la capacité de comprendre dans quoi on est et de s'en sortir tout seul, donc oui, on remise le problème au placard pour de longues années. Mais à partir du moment où cette blessure inconsciente continue à saigner durant l'âge adulte, mieux vaut prendre les choses à bras le corps et faire le nécessaire pour en guérir. La thérapie primale permet la guérison, mais à un prix que je ne voudrais probablement pas payer (au sens figuré – euh, et en fait au sens propre aussi Wink ). Mais d'autres thérapies permettent une guérison bien plus rapide, et bien moins douloureuse et tout aussi profonde (je ne parle pas de pansements mais de réelles cicatrisations).

il faut probablement dans la plupart des cas, d'abord tenter d'aller voir à guérir de ce que nous-mêmes avons pu subir dans l'enfance.

Si c'est possible... d'autant que je pense que c'est souvent un travail qui prend toute une vie et qui n'est jamais terminé.

Avec la psychanalyse ou la thérapie primale oui, ça prend des plombes, et je commence à croire que dans certains cas, via la psychanalyse, on approfondit un problème plutôt qu'on ne le résoud.
Mais via d'autres thérapies (je pense en particulier à l'EMDR dont j'ai déjà parlé dans un autre échange – mais il y en a d'autres) il est possible en quelques séances parfois de guérir de problèmes profonds de notre enfance. Disons que si on vient de nulle part, il faudra probablement préparer un peu le terrain. Ce qu'il y a c'est que souvent, quand on a un problème enfoui de l'enfance, cela a engendré une accumulation d'autres problèmes, eux aussi enfouis par la suite, et finalement toute notre vie, tous nos comportements, toute notre compréhension du monde sont tributaires de ces blessures qui saignotent d'un peu partout. Dans ce cas, même les thérapies brèves durent plus que quelques semaines, mais sûrement pas toute une vie. Sauf que quand on commence à travailler sur soi, on ne s'arrête jamais Wink pas parce qu'il reste forcément des grosses blessures inconscientes, mais parce que c'est un chemin un peu comme la sv, on n'arrive jamais à dire : « tiens, tout est parfait, maintenant je vais me remettre à consommer de manière insouciante » Wink

Sinon par rapport à l'article du monde, perso je pense que l'humain n'est ni bon ni mauvais par nature. Il s'agit d'adaptation à son environnement proche (dont ses parents) et à la société et sa morale dominante. Ce qui permet la survie, vaille que vaille.

Malgré que l'humain ne soit pas comme un ordinateur que l'on peut programmer bien ou mal – loin de là, il y ressemble tout de même à la base. Je pense qu'au départ le bébé est relativement neutre, et qu'en effet l'adulte va un peu être le reflet du chemin qu'on l'aura fait suivre. Mais s'il se prend en mains, il ne peut que finir par découvrir qu'au plus profond de lui, ce n'est que du bon et qu'il a le choix de l'utiliser ou pas, et que ce choix ne suffit pas, il faut aussi y travailler, ou du moins faire un certain chemin pour y arriver (car nos émotions, impulsions, croyances, jugements, conditionnements, etc. ne vont cesser de contrecarrer ce choix). Cela dit, c'est au niveau de ce choix qu'on vire du psychologique vers le spirituel.

Et pour Digitale que je lis à l'instant,

je connais des personnes qui ne VEULENT PAS savoir...
Je pense que « ne pas vouloir savoir » est encore de l'inconscience. Quand la douleur est trop grande on ne veut à tout prix pas l'amener au conscient. Et c'est donc une défense comme une autre. Mais la vie est faite ainsi que plus on avance, plus elle nous met le nez sur ces blessures, qui puent de plus en plus. Et si on n'a pas voulu savoir pendant de longues années, un beau jour cela devient trop dur, et on finit par regarder.

AAAAAAAAARgh, le temps que je lise ce paragraphe, Raffa, et Jojo sont venues ajouter le leur Wink

Pour Raffa,

et le fait de savoir peut même devenir invivable et beaucoup plus douloureux que la blessure initiale alors que l'on avait passé sa vie entière, de manière inconsciente, à essayer de vivre avec, c'est alors tous les repères qui s'écroulent et toute une vie à reconstruire je ne suis pas sûre que ce soit "mieux" pour un enfant

Je dirais que savoir c'est le chemin pour guérir, même si on peut en effet savoir longtemps sans guérir pour autant. Parfois savoir suffit pour guérir, mais j'ignore la fréquence.
Et quand tous les repères s'écroulent, même si c'est douloureux pour soi et infernal pour l'entourage, c'est déjà les premiers signes de la guérison. Car si on raisonne comme la médecine chinoise qui parle de maladie froide et maladie chaude, les repères qui s'écroulent c'est la maladie chaude. La maladie froide c'est le dysfonctionnement sans apparition des symptômes, et la maladie chaude c'est l'apparition des symptômes qui est déjà le chemin de la guérison.

le fait de "savoir" ne veut pas dire guérir , et donc le rejet dans l'inconscient - volontaire cette fois - se poursuit (toujours pour une question de survie)... tout en ayant conscience de ce rejet

Je ne parlerais pas de décision volontaire, même si le mur vers l'inconscient commence un peu à se morceler. En fait, je pense que quelqu'un à qui on dit « tu as tel problème », et qui le réfute, n'est pas encore dans la conscience. Ce problème ne lui parle pas, ou lui fout une trouille de dieu le père, et cela augmente encore le rejet vers l'inconscient. Cela dit, si cela lui fout la trouille, c'est déjà qu'il y a un premier voile de levé. Si ça le laisse indifférent, c'est qu'il est encore loin dans l'inconscience.

Et pour Jojo, presque 100% d'accord, sauf que l'idée de durée et de grande souffrance ne me paraît plus appropriée avec des thérapies comme l'EMDR.

On peut souffrir très fort et longtemps avant qu'un problème ne soit remis à la surface, mais une fois qu'il est véritablement traité, ça passe en un clin d'oeil. C'est même magique.
Ce qui reste souvent difficile c'est d'aller retrouver le problème, parvenir à le faire venir à la conscience.

Sinon, l'idée de travailler sur soi pour les enfants et les générations futures, j'adhère totalement, et j'ajouterai même, pour moi qui n'ai pas d'enfant, que c'est tout aussi valable car ce que l'on fait sur soi rayonne au-delà du cercle familial (je pense aux champs morphiques), et cela donne d'autant plus de motivations pour aller de l'avant.

Bon, vais prévisualiser tout ceci, et gare s'il y a encore des messages supplémentaires Wink

Jojo, tu as osé!! Shocked PT de rire bon, je ne réponds pas: la réponse (qui te contredis en partie, argh) est incluse dans ce que je viens d'écrire Wink
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Message par reveuse Mar 23 Juin 2009 - 21:37

je dois me remettre en question en ce qui concerne ma manière d'éduquer mes enfants, j'essaye
d'appliquer au mieux la CNV en posant des limites (alimentation , heures du dodo, politesse)
mais je rencontre des problèmes avec mon fils de 7 ans qui selon la psy refuse de grandir,
souffre de réelles angoisses et ne veut pas se séparer de son doudou c'est à dire moi et selon elle, le fait d'expliquer aux enfants, de laisser le choix a mis mon fils en insécurité le contraire de
ce que je cherchais...je suis un peu déboussolée
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Message par jojo Mar 23 Juin 2009 - 21:45

Calispera, vraiment l'EMDR est efficace comme çà ? Je sais tu en as déjà parlé mais là, çà fait tilt. C'est juste comme çà, on va voir le thérapeute EMDR avec sa souffrance et quand on repart, elle est partie pour toujours ??!!! Si c'est le cas, çà vaut le coup d'essayer... Je vais me pencher sur la question.

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Message par jojo Mar 23 Juin 2009 - 22:16

Reveuse, c'est fou comme le discours des psy me hérisse le poil !

Ma fille et moi avons fait l'expérience l'expérience suivante : ma fille à 5 ans faisait de l'énurésie, je l'avais allaité longtemps ce qui n'avait pas plu du tout à notre médecin qui assimilait allaitement long avec attitude permissive et désir de maintenir l'enfant en état de dépendance. Bref, il nous conseille de voir un psy. On lui demande s'il ne peut pas y avoir un problème mécanique, réponse : non. Résultat, on est allé 3 mois voir la psy, avec grosse culpabilisation pour moi la mère, la psy ayant décidé que le problème venait de moi exclusivement. Après 3 mois, ma fille ne voulait plus y aller, la psy m'a dit : c'est normal, elle sait que c'est vous qui avez le problème. Mais moi non plus je ne voulais plus y aller et j'ai arrêté. J'ai emmené ma fille voir un naturopathe qui, au toucher, a décelé une infection urinaire. Je l'ai ramenée chez un autre médecin, j'ai exigé un examen des urines qu'il ne voulait pas non plus prescrire, ma fille n'ayant aucun symptôme, ni fièvre, ni douleurs. On a fait l'examen et elle traînait une infection urinaire carabinée !! Une semaine de traitement et il n'y avait plus d'énurésie. Il n'y en a plus jamais eu et je pense qu'on a eu de la chance que l'infection ne parte pas dans les reins !!! La même chose est arrivée à la fille d'un de mes collègues, l'épisode psy en moins car lui ayant raconté notre expérience, il a d'abord exigé l'examen urinaire.

Alors tout çà ne résout pas ton problème, Reveuse, mais j'ai envie de te dire, ne te laisse pas déstabilisée, les psy ne détiennent pas la vérité. Aies confiance dans ton ressenti. Il n'y a pas de parents parfaits, on a tous des choses à améliorer dans notre comportement de parents. Et puis pourquoi ce serait toujours la faute de la mère ? il peut y avoir d'autres raisons aux angoisses de ton fils. Ma fille a eu aussi une période d'angoisses, c'était un passage, je crois que c'était dû à la grossesse, j'ai beaucoup angoissé quand je l'attendais et je pense qu'à un moment fallait que çà sorte. Elle a eu d'autres moments difficiles à l'adolescence, des problèmes de communication mais c'était aussi un passage et maintenant elle est très équilibrée et épanouie. Et quand tu dis que tu es le doudou de ton fils, çà me parle, j'ai été moi-même le doudou de mes deux enfants qui n'ont jamais eu de doudou sous forme d'objet, ils n'en avaient pas besoin puis qu'ils m'avaient, eh bien, maintenant qu'ils ont 15 et 18 ans, je peux t'assurer qu'ils sont depuis longtemps très autonomes.

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Message par calispera Mer 24 Juin 2009 - 0:25

Je dois avouer que je pense un peu comme Jojo : un psy qui définit le problème sans qu'on ne l'ait trouvé et défini soi-même, ne peut pas être un bon psy (m'est avis que peu de psys et peu de psychiatres partagent mon avis, mais je pense aussi que dans ce milieu il ne faut surtout pas se fier à tout le monde).
Un bon psy (dans les thérapies de la parole) n'est pas quelqu'un qui fait un diagnostic sur nous quand on vient chez lui, mais c'est quelqu'un qui va nous aider à nous découvrir nous-même, à déblayer le terrain, etc. S'il déblaye le terrain à notre place, non seulement, on peut parier gros qu'il se trompe lourdement (le nombre de psy qui n'ont pas assez fait de travail sur eux-mêmes et qui font des projections ou des erreurs phénoménales : ça peut faire peur), mais surtout il nous empêche de faire le chemin nécessaire pour aller vers des solutions.

Essayez de dire à quelqu'un qu'il est alcoolique et qu'il doit arrêter de boire, et regardez le résultat. Soit il l'est, et vous l'aidez à s'enfoncer, soit il ne l'est pas et vous créez un problème là où il n'y en avait pas.

Pour ce qui est de l'EMDR Jojo, ben je t'invite à regarder les deux vidéos sur le site suivant :
http://www.marie-agnes-thulliez.com/article-24389548.html
L'article de David Servan Schreiber n'est pas mal non plus, surtout qu'on peut choisir les questions/réponses qui nous intéressent sans devoir lire la totalité.

Je recopie toutefois la question/réponse qui parle de la rapidité de guérison :
La thérapie EMDR permet-elle au patient de prendre un « raccourci » et de se dispenser d’un long travail d’introspection (psychothérapie analytique) pour se défaire de sa pathologie ?


C’est exactement le cas. La thérapie EMDR semble effectivement offrir un « raccourci » pour éliminer les symptômes qui viennent d’événements du passé qui n’ont pas été « digérés » par le système nerveux. Par contre, la thérapie EMDR ne remplace pas le travail psychanalytique pour ce qui a trait à une plus grande connaissance de soi sur le long terme. Les deux formes de thérapies sont d’ailleurs souvent utilisées conjointement avec profit.

Les thérapeutes eux-mêmes sont ébahis par la rapidité de cette méthode (certains se demandent même sous forme d'auto-dérision à quoi leur servent tous leurs diplômes et toutes leurs formations au regard de la simplicité de cette méthode et aux effets très étonnants qu'elle apporte).
Mais cela n'épargne pas le fait qu'il faille tout de même circonscrire le problème avant de s'y attaquer. Et c'est souvent la période pendant laquelle on commence à se rendre compte qu'il y a un problème, et qu'on ne le situe pas encore trop clairement, qui prend parfois du temps. Cependant, comme on peut traiter un problème à partir d'une situation présente : parfois il suffit que la situation la plus récente nous permettent de comprendre qu'il y a quelque chose à résoudre à ce niveau, et qu'à partir de ça le travail puisse se faire.

J'ajouterai aussi, un peu dans la même veine que l'extrait, que la thérapie EMDR ne permet pas vraiment de mieux se connaître. Elle guérit des traumatismes, de vieilles blessures, elle ne consiste pas en un travail d'évolution personnelle, même si elle le booste quand il est fait en parallèle.
C'est pareil que de guérir d'une jambe cassée avec un plâtre, cela n'a pas d'effet sur la qualité de la santé en général, qui elle doit être maintenue via l'activité physique, un repos correct, et une alimentation saine.
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