De "quoi" vivez-vous et à "quoi" ça sert

Rappel du premier message :

Je me permets de faire un copié/collé d'un de mes messages d'aujourd'hui, sur un autre forum.
( l'ont lu et je n'ai encore aucun commentaire.. et vous ?)
à suivre...


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Bonjour

La grande majorité des individus ne parlent pas entre "étrangers" et pas toujours entre amis ni en famille de la manière dont ils gagnent leur argent...  sujet tabou à la petite échelle, sujet le plus médiatisé au monde... la société, la civilisation tournent autour de l'économie, la dernière et plus grande religion .

Le salaire gagné, c'est un échange que nous faisons entre un geste que nous posons, un "travail" et une part de ressources planétaires, directes ou indirectes.

Tout ce qui passe de main à main est un maillon de la chaîne.
L'argent reçu et donné n'est pas "innocent".

Et dans chacun de ces maillons, un amont et un aval....
d'où ça vient ?
quels en sont les intermédiaires ?
quelles conditions de vie, de travail et environnementales sont favorisées ?
quel en est l'esprit ?  
quelles sont les valeurs et les intentions qui ont donné le "mouvement" à cet argent que je tiens?

... et toutes les autre questions que nous "devons" désormais nous poser ... nous le devons parce que nous sommes "débiteurs" devant toute la Création Visible et Invisible.

Alors ? De quoi vivez-vous ?
De quelle source tirez-vous votre argent ?
et... à quoi ça sert ?

Bonne journée loulie
Il neige à pein ciel, je vais pelleter, la corvée de bois est terminée, les 30 chardonnerets et les mésanges pépient à qui mieux mieux dans les mangeoires... il fait un temps magnifique sur la terre aujourd'hui... aussi !

Je trouve ces débats sur le travail très intéressants car en fait c'est la question primordiale dans la vie - qu'est-ce qu'on fait sur Terre - dans quel but -
Ca montre vraiment qui on est.

En fait j'aimerais savoir si c'est faisable de travailler seulement pour se payer le luxe de vivre indépendamment d'un grand nombre de choses tracassantes comme les supermarchés (cultiver son jardin, dixit Candide).

Désolée, j'ai pas encore tout lu pour savoir si ça avait déjà été posé;

mais pour être plus pointue, est-ce qu'humainement et socialement on peut arriver à rester intégré et en plus épanoui?

- pour l'histoire des préparations de voyage, je pense aussi que c'est nécessaire si on veut du confort, car, en effet, on peut aussi bien partir en vélo avec des sacoches et une tente sans rien réserver, en allant où le vent nous mène, mais le résultat ne sera évidemment pas le même...-

Je viens de lire (les 6 pages ) de ce sujet. Je ne veux pas relancer la tension qu'il dégage.
Pourtant quand je lis dans le dernier message:

Je trouve ces débats sur le travail très intéressants car en fait c'est la question primordiale dans la vie - qu'est-ce qu'on fait sur Terre - dans quel but -
Ca montre vraiment qui on est.

Ce que je tire de ma lecture, c'est justement le contraire. Il y a mille façons d'aborder le travail. Ce qui est sûr, c'est que tout le monde n'a pas un travail-plaisir .

Je crois justement que "dis-moi ce que tu fais, je te dirais qui tu es" est tout à fait impossible.
On fait des tas d'autres choses sur terre que de travailler, et je pense que toues sont bien plus représentatives de notre personnalité; d'ailleurs, a-t'on une marge de manoeuvre assez grande au boulot pour laisser ne serait-ce qu'entrevoir qui on est?

Je vais répondre, puisque j'y suis et que ça ne me dérange pas: je suis en congé parental, j'adore, mais avant et après, je suis vendeuse de vêtements.
Je fais du théâtre et suis dégoûtée d'aller voir les clients pour vendre des fringues hors de prix fabriquées en Chine. J'ai l'impression de me vendre à chaque fois que je dois en servir un.
Si j'avais juste dit:" je suis vendeuse de vêtements dans un centre commercial" M'auriez-vous imaginée anti consommation et écoeurée par ce que je fais? pas sûr...
D'ailleurs j'ai eu d'autres activités et j'espère passer à autre chose dès la fin de mon congé. J'ai enseigné les arts plastiques, notamment le dessin d'observation, l'expression plastique.
Voilà pour moi.

Après quelques années de petits boulots j'ai décroché un poste de fonctionnaire par concours, en "intermédaire" (catégorie B). Ma volonté initiale était de réussir un concours dans les bibliothèques, milieu très bouché. Je n'ai pas spécifiquement de frustrations avec mon boulot purement administratif, que je vois comme un compromis dont je tire ce qu'il me faut pour vivre sans excès, et avoir la possibilité d'un certain temps libre. Il n'est pas trop éreintant et me permet d'étudier d'autres choses à côté, de réfléchir. Je tâche surtout de tirer le maximum de ce temps au travail: exercices d'organisation, du concret, relations aux autres.
Le salaire pour l'instant me permet de vivre sur Paris mais en co-location... et je prévois mes premiers impots cette année! Je ne sais pas si je resterai à ce titre dans la capitale qui est véritablement un lieu hors de prix; ça constituera sans doute seulement un passage pour ensuite retrouver un lieu de vie à la fois plus calme et raisonnable financièrement. Mais je tâche de profiter au moins des atouts culturels de la ville et ses possibilités.

Mes supérieurs sont déjà à m'inciter à devenir cadre public et de passer rapidement le concours me permettant d'accéder à cette fonction. J'essaye de diluer la chose, car le manque "d'ambition sociale et professionnelle" est très mal vue. Pourtant je suis à l'aise à mon poste actuel, et travailler 10 heures par jours dans ce registre ne me dit absolument pas, tout comme épargner des jours de congés sur des comptes épargnes temps et autres... Le temps libre, les moments de repos et de réflexion me semble primordial. Je ne concevrai en vérité de passer autant d'heure dans mon travail que si celui-ci était vraiment un élément primordial de ma vie, et non pas un tremplin pour une position sociale et des gains d'argent, lieu d'envie et de compétition.

dans la question "et à quoi ça sert" j'avais compris "à quoi ça sert au monde/ à la société/à la planete

et dans vos réponses je lis "à quoi ça me sert"

et je trouve ça dommage. parce que nombre d'entre vous ont des emplois qui ont un vrai sens, une vraie utilité.
et pour tout les postes que j'ai occupé (et j'en ais occupé des biens pourris), j'ai toujours essayé de trouver une utilité (autre que nourir ma banquiere). parce qu'aller travailler tout les jours, se lever, sourire à ses collegues en ayant pour seul but de percevoir à la fin du mois de quoi se loger et se nourir le mois suivant, je n'en serais réellement pas capable.

ceinwyn a écrit:dans la question "et à quoi ça sert" j'avais compris "à quoi ça sert au monde/ à la société/à la planete et dans vos réponses je lis "à quoi ça me sert" et je trouve ça dommage. parce que nombre d'entre vous ont des emplois qui ont un vrai sens, une vraie utilité. et pour tout les postes que j'ai occupé (et j'en ais occupé des biens pourris), j'ai toujours essayé de trouver une utilité (autre que nourir ma banquiere). parce qu'aller travailler tout les jours, se lever, sourire à ses collegues en ayant pour seul but de percevoir à la fin du mois de quoi se loger et se nourir le mois suivant, je n'en serais réellement pas capable.

Je suis parfaitement d'accord avec toi, je ne pourrai pas faire un travail inutile pour les autres ou pour la planète. Cependant, il n'y a pas qu'au travail qu'on peut être utile aux autres. Je pense par exemple aux associations qui ont souvent comme bénévoles des retraités ou des étudiants car les personnes de 25 à 60 ans n'ont pas de temps à leur consacrer. Or les associations, c'est très utile ! Et puis, il y a aussi tout ce qu'on appelle le "travail domestique" qui n'est pas inutile non plus...
Mais je crois que je suis un peu HS, désolée, je n'ai pas lu les 6 pages...

je suis assez d'accord avec toi, ptit ange, il n'y a pas que le travail pour "etre utile", mais se sentir utile en travaillant ajoute une valeur non negligeable au travail.
et je pense que ça permet de mieux accepter le fait qu'il faille de toutes façons pour beaucoup d'entre nous aller travailler tout les jours.

ceinwyn a écrit: il n'y a pas que le travail pour "etre utile", mais se sentir utile en travaillant ajoute une valeur non negligeable au travail. et je pense que ça permet de mieux accepter le fait qu'il faille de toutes façons pour beaucoup d'entre nous aller travailler tout les jours.

Tout à fait d'accord avec toi !

Et pour ceux qui vendent des produits fabriqués en Chine, de mauvaise qualité, ayant certainement fait travaillé des gens dans des conditions pas terribles? Se sentir utile en travaillant, je ne peux pas m'empêcher de sourire...
Je ne suis utile dans mon travail ni à la société, ni à la planète ni à qui que ce soit! et je n'ai pas les moyens de me former à un autre métier, pour le moment, oui, je travaille pour MOI, mon homme, mon bébé, pour manger quoi. Mon job n'a aucune autre utilité que celle-ci et je trouve bien utopique ces idées "humanitaires" du boulot.
Je provoque un peu. Mes collègues ne sont pas heureuses de me voir, plus on est nombreuses, moins on vend . Les clients non plus: je suis là pour leur vider le porte-monnaie .
J'ai essayé au début de faire réfléchir ces relations de travail sur la façon dont on pouvait passer ces quelques heures communes, mais rien n'y fait. Je vends moins et je passe plus de temps à discuter avec les gens...

J'y vais fort, ok, mais acceptez quand même qu'il existe des boulots qui sont plus utiles que d'autres!

Mon boulot est assez utile, je crois. Je suis animatrice de jardins familiaux réservés à des bénéficiaires des minima sociaux ; jardins bio.
C'est un temps très partiel et je survis, mais après pas mal d'années de boulots administratifs, je suis plus proche de mes valeurs basiques.

sapiens a écrit:Et pour ceux qui vendent des produits fabriqués en Chine, de mauvaise qualité, ayant certainement fait travaillé des gens dans des conditions pas terribles? Se sentir utile en travaillant, je ne peux pas m'empêcher de sourire...
Je ne suis utile dans mon travail ni à la société, ni à la planète ni à qui que ce soit! et je n'ai pas les moyens de me former à un autre métier, pour le moment, oui, je travaille pour MOI, mon homme, mon bébé, pour manger quoi. Mon job n'a aucune autre utilité que celle-ci et je trouve bien utopique ces idées "humanitaires" du boulot.
Je provoque un peu. Mes collègues ne sont pas heureuses de me voir, plus on est nombreuses, moins on vend . Les clients non plus: je suis là pour leur vider le porte-monnaie .
J'ai essayé au début de faire réfléchir ces relations de travail sur la façon dont on pouvait passer ces quelques heures communes, mais rien n'y fait. Je vends moins et je passe plus de temps à discuter avec les gens...

J'y vais fort, ok, mais acceptez quand même qu'il existe des boulots qui sont plus utiles que d'autres!

comme je l'ai dit precedemment, des boulots pourris j'en ais fait. notamment service client télé2 "votre internet ne marche pas ? ça va venir . vous voulez pas un abonnement portable en attendant" il ne s'agit pas d'utilité en soi du métier, mais de la façon dont on le voit.... comme les verres pleins et vides.

Actuellement je suis chargée de recouvrement pour une société financiere et oui, je me sens humanitairement utile tous les jours.... comme quoi, l'autobourrage de crane, ça marche

Bonjour a tous,

J'ai passé un trés agréable moment a parcourir ,se soir, vos témoignages. Et cela m'a donné envie d'y consigner le mien.

Je me nomme "Veka", un jeune homme de 24 ans.
J'ai finis mes études a 20 ans avec un bac proffessionel qui me spécialise dans la fabrication de produit chimique.
J'ai ensuite travaillé pendant un ans dans une usine classé Sévéso ( pas sur que cela s'écrive comme sa mais peu importe ),
cette années de travail a était la pire de ma vie, j'ai alors pris la décision de ne travailler que pour moi même.
Les 3 années suivantes je suis restait au chomage puis en arret maladie ( demande de handicap ).
Je suis toujours chez ma mère car je l'aide financièrement ( seul sans emplois avec 3 autre enfants ).

Étant adepte de la Simplicité volontaire et de la décroissance, je ne dépense rien et j'ai aujourd'hui réussi a réunir assez d'argent ( environ 3000 - 4000 euros ) pour acheter un petit terrain agricole et me construire ma propre yourte.
D'ici deux ans ( delais maximum car a partir de 25 ans seulement je pourrait prétendre au RSA et avoir ainsi un revenu fixe ) je serait dans ma yourte a vivre de se que je saurait produire/constuire :

* Je me nourirais, pour l'éssentiel, de mes légumes ( je suis végétarien ).
* Je vivrait dans un habitat conçu de mes propre main, une yourte en bois local.
* Je concevrait moi même mes meubles.
* Je produirait ma propre énérgie ( petit panneau solaire pour mon éclairage et mon ordinateur, rien de plus ).
* Je recyclerait mes déchets (compost pour l'essentiel car je ne met plus les pieds dans une grande surface).
* Le chauffage sera un simple poil a bois.
* ...

Éstimant qu'un tel mode de vie est déja trés confortable et que nombreux sont ceux qui n'ont pas la moitier de cela.
J'affirme pouvoir vivre avec trés peu d'argent ( payer les impots et se que je ne peut produire moi même comme le sucre ou le sel ) .

Pour se qui est de la source de cette argent se sera alternativement RSA et emplois à mis temps mais je pense que ce sera éssentiellement RSA car dans le systeme actuel un metier qui respect mes principes me semble trés difficile a trouver.

Je suis conscient que se témoignage s'écarte des votres et je pense que c'est pour cela que je l'écrit aujourd'hui.
Pour dire que la simplicité volontaire ne devrait pas se trouver limité par un manque d'argent, au dela de la simplicité volontaire j'ai choisi la pauvreté.

Merci a tous ceux qui m'auront lu jusqu'au bout et désoler pour les fautes de francais.

bonjour Veka,


Ton témoignage a tout à fait sa place ici.
Pour le RSA ,je pense que tu peux le percevoir avant 25 ans si tu as suffisement cotisé.Mais c'est nouveau renseigne toi.

Je te souhaite bon courage pour ton projet de yourte . Tu ne parle pas de l'accés à l'eau. Comment compte tu faire?

Par ailleurs ton voeu de pauvreté est admirable mais je ne comprends pas bien ta phrase"la simplicité volontaire ne devrait pas se trouver limité par un manque d'argent".

veka a écrit:je pense que ce sera éssentiellement RSA car dans le systeme actuel un metier qui respect mes principes me semble trés difficile a trouver.

1er question: sais-tu ce qu’est le RSA, et comment il est financé ?
2ème question: sais-tu que si toutes les personnes faisant "un métier qui ne respecte pas leur principe" arrêtaient de travailler/cotiser comme tu l’a fais, il n'y aurait plus de RSA ?
Je sais, c'est provoc, mais ça me fait toujours réagir, ce genre de comportement....J'ai du mal avec les personnes qui confondent solidarité et providence.

Sinon, ton projet est intéressant : Si tu choisis ce mode de vie, que tu l’assumes entièrement seul ( Je veux dire sans faire appel à une solidarité à laquelle tu ne participes pas), alors bravo !! Surtout à ton âge.

bienvenue Veka !
ton choix de vie est difficile, non par rapport à ta relation au travail (je suis de l'avis de Françoise, et je pense que l'assistanat est une impasse), mais par ce que vivre comme tu le décris est difficile; demande des efforts constants et une bonne gestion des ressources (stockage alimentaire et énergétique pour l'hiver).
Se lancer seul à 24 ans dans un tel projet me semble...osé !

Bienvenue à toi Veka, ta démarche est très courageuse, sois quand même prudent et vas-y doucement.
Pour info les messages suivants concernant le RSA ont été déplace dans un nouveau sujet ici

Merci de votre soutient,
j'ai répondu a francoise sur le poste du RSA.

-Françoise- a écrit:

veka a écrit:je pense que ce sera éssentiellement RSA car dans le systeme actuel un metier qui respect mes principes me semble trés difficile a trouver.

1er question: sais-tu ce qu’est le RSA, et comment il est financé ?
2ème question: sais-tu que si toutes les personnes faisant "un métier qui ne respecte pas leur principe" arrêtaient de travailler/cotiser comme tu l’a fais, il n'y aurait plus de RSA ?
Je sais, c'est provoc, mais ça me fait toujours réagir, ce genre de comportement....J'ai du mal avec les personnes qui confondent solidarité et providence.

Sinon, ton projet est intéressant : Si tu choisis ce mode de vie, que tu l’assumes entièrement seul ( Je veux dire sans faire appel à une solidarité à laquelle tu ne participes pas), alors bravo !! Surtout à ton âge.

Les travailleurs cotisent pour le RSA, ce qu'a fait veka jusque là... y'a pas beaucoup de gens qui quitteraient leur boulot par conviction, ne t'inquiète pas, Françoise. Tout le monde a bien trop peur de perdre son petit confort difficilement acquis. Moi c'est ce comportement qui me fait toujours réagir, ne soyons pas jaloux des gens qui choisissent de ne pas travailler, ils nous servent plus que tu le crois! Moi je veux bien payer pour eux (si peu) et pour moi qui suis une intermittente du travail ...
Ils m'aident à me dire que c'est encore possible de vivre autrement qu'en bon petit mouton.
Je ne crois pas que veka ni les autres gens qui vivent comme lui confondent solidarité et providence, ceux que je connais, RSA-istes, ont bien souvent le coup de main facile (peut-être parcequ'ils ont le temps? ) et se rendent utiles de bien des façons... Je trouve important que certains se lancent et j'aime me rappeler que c'est possible' à l'occasion, on ne sait jamais...
En tout cas, même si je m'apprête à reprendre un petit boulot pour avoir la paix vis à vis de pôle emplo*i et me sentir dégagée de toute obligation, je comprends veka et son besoin de commencer avec le RSA.
veka, peux-tu nous en dire plus quant à ton projet? vas-tu d'abord construire puis habiter? ou te faire héberger à droite et à gauche pendant la construction?
Je vais certainement héberger une amie qui a choisit de ne pas avoir d'habitat, je suis en pleine réflexion...

Je vie actullement chez ma mère et l'aide financièrement le temps que le projets aboutisse.
j'ai a l'heure d'aujourd'hui assez d'économie pour acheter le terrain, et ais déja le premier stock de bois qui sèche dans le garrage ( pour la yourte biensur ).
Vue que l'été se termine, je pense que si je trouve un emplois a mis temps d'ici le printemps je devrait pouvoir m'installer.
Sinon je devrait attendre mes 25 ans pour le rsa.

Je songe sérieusement a ouvrir un journal/blog afin que d'autre puisse voir l'évolution du projet mais je vais attendre un peu que le projet avance.

Tout d'abord, veka, où en es-tu? J'espère que ton projet prend forme...
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Voilà, je viens de reprendre un boulot. 20h/semaine sur trois jours (pas groupés, non) au smic, en CAE. Je sais, ça ne fait pas rêver! Mais voilà ENFIN un job où je me sens utile (pas pour le moment, je débute) je travaille dans une asso de gestion et protection de la nature (je sais je l'ai déjà dit), je travaille avec un mec super, j'ai pas de parton-pression sur le dos, je me documente sur la faune, je vais à droite, à gauche, c'est super. Mais voilà, je vais gagner moins qu'au chômedu , c'est à dire 600€ et quelques... et ça va être dur (pas droit à un complément du tout). J'ai passé deux ans à la maison (fin de grossesse un peu patho mais pas trop + accouchement un peu préma + congé maternité+ congé parental + un peu de rab + le temps de trouver un boulot décent (oui, il existe aussi 20h/semaine réparties sur 6 jours, sur une amplitude de 8h à 22h avec des mégas pauses, à laver par terre ou encaisser...) alors autant vous dire qu'au niveau fringues, même si je n'ai pas besoin d'être hyper chicos, je vais devoir débourser un minimum. Et le midi, j'ai tendance à acheter un sandwitch pas cher, le soir je fais à mon fils un plat préparé (je le vois 1h/matin et 1h/soir les jours travaillés, pas le temps de cuisiner). Je sais qu'en m'organisant le reste du temps je peux réussir à bannir les plats préparés pour bébé, mais je ne touche pas terre! je suis les-si-vée! Sans compter que mon petit cerveau ramolli fume en fin de journée et que j'ai repris le tabac durement arrêté il y a deux ans (3 jours à pleurer comme une madeleine, des mois de patch et pleeeeins de kilos que j'ai mis 20 mois à perdre...)
mais bon sang, comment faites-vous pour travailler, chers parents!!!!!??? Je sais c'est comme ça chez tout le monde... (je précise que j'ai tendance à être vite débordée pour "faire tourner une maison", au boulot, en général, ça finit par rouler)

Je travaille à plein temps salarié aux marais du Vigueirat réserve de Camargue et dans un institut médico-éducatif.

je ne travaille pas que pour l'argent, le lien social est pour moi le fil conducteur, sinon j'aurais déjà arrêter de bosser.

et bien moi je travaille à temps plein pour un groupe papetier mais vais devoir trouver autre chose car avons été rachetés et c'est vraiment trop loin. mon problème c'est que mes nouvelles valeurs ne correspondent plus du tout à ce que je pensais avant et dur dur maintenant de se motiver pour trouver un job qui n'a plus rien à voir avec ce que je pense maintenant
sais pas si suis claire là....

Si tu viens de recommencer le boulot il va te falloir un peu de temps pour trouver ton rythme de croisière et savoir où sont les priorités en fonction des jours où tu bosses ou pas.
Pour les repas du midi, je prévois toujours plus le soir et j'emporte les restes le lendemain ou alors je congèle en portion (pour ne pas manger plusieurs fois la même chose) et si le soir je n'ai pas le temps ou le courage de cuisiner, pareil je décongèle.

leonie a écrit:
sais pas si suis claire là....

Si si très claire, c'a me rappelle la phrase de hulot "On ne naît pas écologiste, on le devient"

No
mais bon sang, comment faites-vous pour travailler, chers parents!!!!!??? Je sais c'est comme ça chez tout le monde...
Bon, alors quelques trucs.... être fort peu exigeante sur l'état général de la maison (tes gamins ne se souviendrons surement pas de l 'éventuelle poussière, ou des vêtements pas repassés) Cuisiner de grosses quantités et congeler pour deux repas de plus,pour les jours de panique totale, et on en a toutes.Apprendre à faire trois choses en même temps,ne pas culpabiliser pour le tabac, mais essayer de limiter la consommation avec des minis trucs à garder en bouche à sucer,et se dire que les enfants ça finit par grandir , et c'est moins de travail alors...mais je pense que oui, tu vas trouver ton rythme et ça ira mieux ,courage !!!!

Sapiens, ne panique pas ! Tu vas finir par trouver un rythme. Effectivement, préparer de grands plats pour plusieurs jours et congeler est une solution. Quand tu en auras quelques uns en roulement t'auras plus l'impression de cuisiner toujours la même chose.
Déjà si ton boulot est passionnant et en rapport avec ce que tu aimes, c'est un grand pas en avant ! D'ici quelques temps tu seras organisée et tu pourras t'épanouir aussi à la maison.

Léonie, tu es très claire. Est-ce que tu ne peux pas négocier ton départ et ainsi avoir un peu de temps pour trouver quelque chose qui te corresponde ?

Alors moi pour le moment congé parental pour ma deuxième fille jusqu'en juin où je reprendrais à mi-temps pour pouvoir continuer à m'occuper de leur bien-etre (et du mien par la meme occasion...!).
Je travaille dans le secteur médical donc beaucoup de stress et de pression ( du coup le temps partiel me convient completement ). Je suis comme beaucoup : je reve de faire autre chose ( un truc beaucoup beaucoup plus cool !! ), ralliant mes convictions profondes de SV... c'est pas gagné, il faudrait que je reprennes des études ou formations et comme je souhaite beaucoup m'occuper de mes enfants, ce sera dur ! donc pour l'instant, je reste à mon poste !! ( que, par contre et heureusement, je trouve d'utilité publique...mais frustrée par le manque de moyens et la pression de plus en plus importante : cela va devenir dur de soigner les gens dans ce pays, moi, je vous le dis !).

Sapiens, courage, tu vas arriver à trouver un rythme qui te convient, avec le temps...
Moi je finis ma formation (ingénieur agronome) dans 5 mois et la question va être de trouver un travail en accord avec mes convictions. Non, je n'irai pas vendre des semences, des engrais, des minéraux... sachant que cette fois, je ne suis pas mobile. Et ça me soucie...

Nous aussi nous allons prendre un tournant, déménagement à la campagne et montage d'un projet plus en rapport avec nos convictions, tout en travaillant ds nos branches respectives (social et informatique) à mi-temps le temps que ce soit viable, pour ne pas se casser la tronche financièrement non plus.
Actuellement mon homme est en congés CIF et passe un BPREA maraichage bio.

Bonjour,

j'ai lu avec interet vos messages, pour ma part je retombe au chomage d'ici 2 mois    

L'occasion de faire le point, un break, une pause pour reflechir, peut etre vendre mes 2 voitures pour avoir plusieurs mois de loyers devant moi...

Je suis jeune papa et je pense beaucoup a ma fille de 6 mois, a son avenir...
Ma femme ne partage pas mes idees SV malgre ses origines tres modestes (ou plutot a cause de cela...) Je vis en Pologne et je sais bien que je pourrais me debrouiller las bas avec un RSA.

Encore faudrait il que je puisse le justifier...

En ce moment, je pense a revendre:
- ma Playstation 3
- mon ecran plat 40'
- mes 2 voitures
- mon telephone portable

J'y pense j'y pense he puis j'oublie, noye que je suis dans la societe de consommation...

Je crois que j'ai une occasion inesperee d'aplliquer la SV et la decroissance. Car etre abonne au journal La Decroissance c'est bien, appliquer la SV c'est mieux!

Au plaisir de vous lire.

Igor =)

C'est bien de commencer par la revente .Cela participe au dépouillement mais en douceur.On garde son doudou(l'argent).
Sans compter que l'objet reprend sa juste place d'accessoire quand il quitte notre foyer.
Pour ce qui est de ton petit trésor: le fait de savoir son papa disponible pour elle pendant son enfance participe à lui construire son avenir.
J'ai rencontré un jardinier municipal qui avait eu une révélation à la naissance de sa fille.Il a imposé un changement important à son employeur:ne jamais travailler les mercredi et avoir 2 mois de vacances en été.Sa fille a maintenant 14 ans et elle a passé sa vie à voyager de part le monde avec son père pendant l'été.Mais c'est un peu extrême ,non?

Je suis, comme basilic, en congé parental depuis la naissance de ma fille(Il me reste un an et deux mois). J'en ai profité pour attaquer une formation, parce que pas question pour moi de retourner dans mon ancien boulot dans l'urbanisme qui ne me correspond plus du tout (travail administratif lourdingue + collègues prêts à te marcher dessus si ça peut leur permettre d'être bien vus + culte des heures supp non payées...)
Bref, quitte à travailler, autant que ce soit pour faire quelque chose que j'aime, donc, formation pour devenir conseillère en Fleurs de Bach, (ça c'est en cours, et même bien avancé) et, à la rentrée, formation naturopathie (la fin dans trois longues années).

Avec à la clef un projet d'installation en collaboration avec Chéri (qui est ostéo).

Avec un travail qui ne sera de toute façon pas à temps plein, en accord avec ce en quoi je crois, et avec du temps pour mes enfants.

ai un projet maintenant! je compte commencer en septembre une formation en herboristerie et ouvrir un magasin bio! l'idée m'est venue du fait de devoir me taper 30 km aller/retour en voiture si je veux manger bio. je me dis que je ne dois pas être la seule ds la région à être ds le cas et j'aimerais surtout promouvoir les choses produites près de chez moi. j'aimerais faire ça chez moi de manière à pouvoir ouvrir le soir et le we et diminuer les coûts au départ plus le fait d'être sur place. mais le côté financier me fait trèèèèèèèèèèèèèèèès peur. va falloir faire un prêt à la banque et n'ai pas envie du tout
pas simple

Bonjour,
moi je parle justement de mon travail dans ma présentation, car c'est important pour moi. Je travaille à ATD (Agir Tous pour la Dignité) quart monde, en France. Le but est de faire changer la société vis à vis de la pauvreté (j'allais dire "éradiquer la misère", mais ça paraît pas très réaliste dit comme ça, donc...). Et là ça a vraiment du sens de travailler. Il y a une délégation nationale et une délégation générale (on est 400 permanents dans le monde) mais pas de hiérarchie à proprement parler. Et on tourne, ainsi une personne qui a été à la délégation générale du mouvement atd quart monde (c'est à dire qui suit tout ce qui se passe dans l'association dans le monde, rencontre le secrétaire générale de l'ONU...) il y a quelques années s'occupe maintenant de maintenance et travaux...
On recherche une "vie simple" (pas au point simplicité volontaire) et on gagne tous la même indemnité de base par pays (là où on travailler, pas le pays d'origine) à laquelle s'ajoute un montant par enfant à charge et un montant pour le logement, selon les logements. L'indemnité de base est de 550€ en europe sauf suisse, 700€ en suisse, 150€ à Madagascar, 200€ au guatémala... Moi seule avec ma fille, j'ai à peu près l'équivalent du smic en comptant le logement et l'aide pour ma fille.
Et on respecte les rythmes de chacun : par exemple moi avec ma fille, elle n'est chez la nounou que le matin, le reste du temps je travaille avec elle, j'ai une collègue qui doit travailler 45H par semaine, ceux qui sont dans les délégations générale, nationales... doivent être autour de 50H semaines, d'autre prennent du temps pour être avec leur mère en fin de vie... Disons que ça s'équilibre sur les années car c'est un engagement pour longtemps (sans aucune obligation, certains repartent au bout d'un an ou deux).
Et on travaille vraiment avec les personnes très pauvres, pas "pour" elles. et c'est une association qui ne recherche pas de compétences particulières ou de formation mais de l'envie.
Voilà, en tout cas pour dire que mon boulot n'est pas qu'un boulot, bien plus que ça et que je suis contente d'avoir pu concilier engagement et travail.
Hélène

loulie a écrit: Alors ? De quoi vivez-vous ? - De quelle source tirez-vous votre argent ? - et... à quoi ça sert ?

Pour moi l'argent n'est pas un tabou, avec ma dyscalculie, je n'ai pas vraiment la notion de l'importance de la valeur que les humains lui donnent ^^, pour moi c'est juste des chiffres, qui plus gros font de nombres et ça s'arrête là.

Actuellement, je touche mes indemnités emplois après avoir travaillée 6 mois, ils me servent à payer surtout ma nourriture (végétarienne et bio), et mettre de côte pour mon voyage en Inde, que je prévoit dans 3 ans mais dernièrement j'ai un peu craquer :
* un cadi (fabriqué en Italie ^^), pr les courses
* une relieuse (pr tout les livres pdf que j'ai trouvé sur le Net), avec les feuilles (pfc), les anneaux
* dix livres (en réductions) sur le développement personnel, la santé, le végétarisme, le bouddhisme
* quatre billets de trains et deux de car (pour visite à ma famille)
* six vêtements (en réductions)
* un abonnement (en réduction) à un magazine végétarien,
* une adhésion à l'Avf
Le soleil étant revenu, je vais sans doute faire un vide grenier en tant que vendeuse,
pr me débarrasser de ce qui traîne chez ma mère, suite à un déménagement.

A part ce craquage sur 4/6 mois, je le laisse dormir sur mon compte, je réfléchis toujours au autres moyens qu'il me sont donné pour ne pas acheter (emprunter, rafistoler, réparer, recycler, etc)

Hélène j'ai été très intéressée par ton témoignage, car je connais ATD Quart-monde, mais je ne savais pas qu'il était possible d'y travailler en étant salarié; je pensais que c'était seulement des personnes bénévoles. Je voudrais savoir si tu peux choisir là où tu travailles ou est-ce que les déplacements sont imposés ?

Bonjour,
alors non on peut pas vraiment choisir là où on travaille car il faut que ça corresponde à un besoin dans une équipe. On s'engage à une certaine disponibilité géographique. En même temps on a la liberté de refuser certaines propositions, du fait de la localisation ou autre... On discute pour voir ce qui peut convenir à qui. Et puis il y a des personnes qui deviennent permanents du mouvement alors qu'ils ont déjà une famille, un conjoint, par exemple et qui de ce fait ne peuvent pas bouger beaucoup ou facilement, là aussi il est possible de discuter pour voir ce qui peut être fait.
Je vois que tu es du Val d'Oise, tu sais que c'est là qu'il y a le centre international d'ATD Quart Monde ? à Méry sur Oise, Pierrelaye et Baillet en France. Si tu veux plus de renseignement, tu peux me contacter en mp, je peux aussi t'envoyer le mail de la personne qui est en lien avec ceux qui veulent devenir permanent, qui organise des temps d'information... elle répond à toutes les demandes, même de renseignements, pour savoir plus... Quelques fois elle répond peut-être un peu tard car il y a énormément de personnes qui contactent le mouvement en cherchant du boulot et qui après se rendent compte de ce que c'est d'être permanent là...
Et tout cas je suis contente que ça t'ai intéressée. Hélène

Et voilà, nouvelles pour moi... Nous ne sommes pas partis au Québec finalement, j'ai craqué, je ne pouvais pas me séparer de ma famille ainsi.
Un nouveau locataire à la maison, un fils de 8 mois ^^ Et je suis maintenant salariée d'une petite entreprise de 10 personnes très sympa, ce qui me permet de ne plus voyager dans toute la France, mais uniquement sur l'ile-de-france, toujours 2 ou 3 fois par semaine. Ouf !
Je suis en 3/4 de temps maintenant, mais j'espère un peu réduire, ce qui est difficile car c'est un métier en grand manque de personnel... Je complète en tapant (je suis aussi dactylographe) des pièces de théâtres et romans de l'oncle d'un ami qui est écrivain, et qui est aussi mon modèle ! J'adore faire cela...

Spoiler:

je travaille a la maison en m occupant des miens(j allais pas mettre "je travaille pas"nan nan nan)et mon homme fait les marchés;on se debrouille,systeme D,et ça me va bien