Faire la fête
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Faire la fête
J'arrive peut-être comme un cheveu dans la soupe avec ça, mais cela me semble important de le communiquer.
J'ai écrit sur mon site, entièrement dédié au refus de suivre aveuglément les dictats de la pensée unique, un article qui pourrait, je pense, aider à argumenter devant nos enfants notre refus de faire la fête bêtement, tels qu'ils en sont conditionnés bien malgré eux. http://www.aspirale.be/wordpressfr/2008/12/03/faire-la-fete/. Il est suivi, dans l'ordre des textes par un autre article, la forme du fond, qui essaie de faire réfléchir aux bonnes manières et à la fête de St-Nicolas ou Père Noël d'une autre manière.
J'ai écrit sur mon site, entièrement dédié au refus de suivre aveuglément les dictats de la pensée unique, un article qui pourrait, je pense, aider à argumenter devant nos enfants notre refus de faire la fête bêtement, tels qu'ils en sont conditionnés bien malgré eux. http://www.aspirale.be/wordpressfr/2008/12/03/faire-la-fete/. Il est suivi, dans l'ordre des textes par un autre article, la forme du fond, qui essaie de faire réfléchir aux bonnes manières et à la fête de St-Nicolas ou Père Noël d'une autre manière.
Re: Faire la fête
Disons, pour essayer de démarrer les débats, qu'en réalité, dans une société de surabondance, où l'on a de trop tous les jours, on devrait faire la fête en jeûnant.
Comme cela ne semble pas folichon, on pourrait agrémenter cela d'une activité de non-activité, puisque aussi dans cette société, on s'agite trop tous les jours.
Faire la fête, en ne faisant rien, pas de cadeau pour commencer, ou alors de la part de celui qui reçoit à ceux qui sont reçus, pour les remercier d'avoir bien voulu venir.
Rien? qu'est-ce que ce serait ennuyant. Quand j'étais plus jeune, ayant quelques moutons, et de l'herbe en trop, on faisait les foins. J'avais invité mes amis, intellos comme moi, à venir rentrer les ballots, avec en fin de journée, un spaghetti bolognaise.... La première année, il y en a qui sont venus. La deuxième, il n'y avait plus que les enfants, et la troisième, on a rentré les foins tout seuls! VDM! C'était une mauvaise idée!
Faire la fête, d'abord, cela doit se faire seulement de temps en temps! Quelqu'un aurait-il une expérience de fête, qui, sous la bannière de la simplicité volontaire aurait marché?
Comme cela ne semble pas folichon, on pourrait agrémenter cela d'une activité de non-activité, puisque aussi dans cette société, on s'agite trop tous les jours.
Faire la fête, en ne faisant rien, pas de cadeau pour commencer, ou alors de la part de celui qui reçoit à ceux qui sont reçus, pour les remercier d'avoir bien voulu venir.
Rien? qu'est-ce que ce serait ennuyant. Quand j'étais plus jeune, ayant quelques moutons, et de l'herbe en trop, on faisait les foins. J'avais invité mes amis, intellos comme moi, à venir rentrer les ballots, avec en fin de journée, un spaghetti bolognaise.... La première année, il y en a qui sont venus. La deuxième, il n'y avait plus que les enfants, et la troisième, on a rentré les foins tout seuls! VDM! C'était une mauvaise idée!
Faire la fête, d'abord, cela doit se faire seulement de temps en temps! Quelqu'un aurait-il une expérience de fête, qui, sous la bannière de la simplicité volontaire aurait marché?
Re: Faire la fête
Voilà sans doute une première réponse : pas de réponse. En effet pour faire la fête, il faudrait déjà que tous les jours ne soient pas les mêmes. On ouvre bientôt tous les magasins le dimanche (quelle fête que de "pouvoir" aller faire des courses même ce jour-là dans les nouvelles cathédrales que sont les "cités commerciales"!) le dimanche, sauf le 11 novembre, bien sûr, jour où l'on célèbre les morts pour la patrie, après avoir ouvert, quelques jours plus tôt alors qu'on célébrait les "saints". Peut-être cela veut-il nous dire qu'on nous encourage plus à devenir "morts" que "saints"? Nous "sacrifier" seulement sur l'autel de la consommation, peu importe ce qu'on consomme, et donc se consumer pour mourir un peu plus vite avant qu'on ne commence à coûter à la communauté? Difficile donc de faire en effet de cette fête-là "la" fête !
Re: Faire la fête
Aspiral, as-tu lu ce sujet ?
https://simplicitevolontaire.1fr1.net/vie-sociale-f16/noel-autrement-t84.htm
https://simplicitevolontaire.1fr1.net/vie-sociale-f16/noel-autrement-t84.htm
Re: Faire la fête
oui, Raffa.
La fête de Noël est bien sûr "la" fête par excellence! C'est l'occasion de réfléchir au sens de cette fête, et au comment la célébrer. J'ai beaucoup lu sur le "comment", peu sur le sens de cette fête. Mais je pense que c'est une des caractéristiques de notre époque. On discute partout et toujours du comment, comme si le but était "évident", accepté par tous. Et puis quand cela se passe, c'est la foire aux malentendus, voire aux déceptions irréparables.
C'est un peu comme si tout le monde essayait de partager sur "le" meilleur moyen de transport sans savoir où l'autre veut aller, comme s'il voulait aller au même endroit.
Je voudrais ici réfléchir plus globalement à toutes les fêtes, leur but et comment le réaliser: boire pour faire la fête et pas faire la fête pour boire, comme on le voit de plus en plus souvent.
La fête de Noël est bien sûr "la" fête par excellence! C'est l'occasion de réfléchir au sens de cette fête, et au comment la célébrer. J'ai beaucoup lu sur le "comment", peu sur le sens de cette fête. Mais je pense que c'est une des caractéristiques de notre époque. On discute partout et toujours du comment, comme si le but était "évident", accepté par tous. Et puis quand cela se passe, c'est la foire aux malentendus, voire aux déceptions irréparables.
C'est un peu comme si tout le monde essayait de partager sur "le" meilleur moyen de transport sans savoir où l'autre veut aller, comme s'il voulait aller au même endroit.
Je voudrais ici réfléchir plus globalement à toutes les fêtes, leur but et comment le réaliser: boire pour faire la fête et pas faire la fête pour boire, comme on le voit de plus en plus souvent.
Re: Faire la fête
La magie de la fête chez nous est souvent liée à l’improvisation ou a la créativité (Et très peu d’alcool).
Le fait de rien n’avoir prémédité donne de l’élan , chacun apporte ce qu’il a et le résultat est rarement décevant.
Côté créativité :
Un noël spéléo, organisé et passé au fond d’une grotte, inoubliable.
Noël il y a 2 ans, avec un couple d’amis et tous les enfants, repas de noël dans les sacs à dos (Fondue), raquettes, lampes de tête et 2 heures de marche de nuit sous la neige pour s’installer dans un chalet d’alpage perdu dans la montagne, génial !
Un nouvel an dans un château lugubre, mais magique !
Toutes ces fêtes, n’on presque rien coûtés a chaqu’un d’entre nous, seul la participation de tous à été nécessaire et quand tous le monde se sent concerné et s’investi, tout se passe pour le mieux.
Le fait de rien n’avoir prémédité donne de l’élan , chacun apporte ce qu’il a et le résultat est rarement décevant.
Côté créativité :
Un noël spéléo, organisé et passé au fond d’une grotte, inoubliable.
Noël il y a 2 ans, avec un couple d’amis et tous les enfants, repas de noël dans les sacs à dos (Fondue), raquettes, lampes de tête et 2 heures de marche de nuit sous la neige pour s’installer dans un chalet d’alpage perdu dans la montagne, génial !
Un nouvel an dans un château lugubre, mais magique !
Toutes ces fêtes, n’on presque rien coûtés a chaqu’un d’entre nous, seul la participation de tous à été nécessaire et quand tous le monde se sent concerné et s’investi, tout se passe pour le mieux.
sabartes- Age : 52
Localisation : r
Date d'inscription : 09/10/2008
Re: Faire la fête
le "sens" de Noël... m'est avis qu'il est fort variable. Pour moi il en a pas (comme toutes les fêtes religieuses ou commerciales), particulièrement sur la notion de "cadeaux", et j'essaye de lui en donner pour cesser de fuir tout le monde à cette période Je me suis donc rapprochée des célébrations païennes et là Noël, ou plutôt le solstice d'hiver (qui n'est ni le 24 ni le 25), reprend un peu de sens pour moi.
Pour moi les fêtes de ce type (et non improvisée ) doivent célébrer quelque chose de concret (un "passage", que ce soit d'âge, de saison, d'époque etc.)
Pour ce qui est du comment par contre je m'en fou un peu, le tout est d'être ensemble et de donner du sens à cette "réunion" et je n'ai personnellement pas besoin de "fête" officielle pour boire
Pour moi les fêtes de ce type (et non improvisée ) doivent célébrer quelque chose de concret (un "passage", que ce soit d'âge, de saison, d'époque etc.)
Pour ce qui est du comment par contre je m'en fou un peu, le tout est d'être ensemble et de donner du sens à cette "réunion" et je n'ai personnellement pas besoin de "fête" officielle pour boire
Dernière édition par Raffa le Lun 5 Jan 2009 - 11:47, édité 1 fois
Re: Faire la fête
Aspiral a écrit: dans cette société, on s'agite trop tous les jours.
Aspiral a écrit:Voilà sans doute une première réponse : pas de réponse.
eh bien, tu vois, ici on prend son temps pour réfléchir avant de te répondre.
j'ai une expérience de fête qui ne devait pas forcément en être une au départ : mon dernier déménagement ! on avait demandé à nos copains de nous prêter leurs "gros bras" et à 2 autres copains de nous mitonner un repas à leur idée pour le soir.
on était tous crevés, et quand on les a vu arriver chargés de bonnes choses (même de la déco) et qu'ils ont assuré un barbecue dans le jardin (avant, on était en appart, les autres copains aussi, alors ça nous changeait), ça s'est transformé en petite fête, certains en reparlaient encore 1 an après !
par contre pour les fêtes "imposées", c'est justement le problème qu'elles soient imposées ! on ne fait pas la fête sur commande... mais parfois ça devient festif malgré tout, surtout quand c'est l'occasion de voir des gens qu'on aime et qu'on n'a pas vu depuis longtemps.
magnésie- Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Faire la fête
Après avoir bien réfléchi, je pense que "faire part" est bien difficile. (Voir ce sujet) Ce qui intéresse ce sujet-ci, c'est à mon avis la fête publique, pas la fête entre amis, même si je me réjouis que cela existe aussi.
Saint-Exupéry dit que le rituel ou le cérémonial est au temps ce que le domaine est à l'espace. Pour avoir une "liberté" d'aller ici ou là, encore faut-il qu'il y ait un ici et un là, que tout ne soit pas uniforme, sans limites qui délimitent. Vos réflexions à tous me donnent à penser que l'uniformisation du temps qui passe -tous les jours sont les mêmes- est sans doute la raison de l'arrêt de l'histoire -il n'y a plus que des faits divers. On a l'impression que chacun fait de sa vie une tentative de la vivre comme un présent continu, et pas comme un présent à cultiver pour rendre à nos enfants une terre améliorée sur celle qu'on a reçue. Marquer le temps de fêtes collectives fixes et variables, est ce qui doit permettre la soudure sociale des différentes manières d'être au monde, et développer aussi la créativité de chacun en lui faisant prendre conscience de ce que "avant l'heure, ce n'est pas l'heur, et après l'heur, ce n'est plus l'heure". Par exemple "coiffer Ste-Catherine" à 25 ans! On voit entre autres manières de ne pas vieillir de plus en plus de femmes qui se "réveillent" à 40 ans, et qui paniquent de penser pour la première fois que la maternité, c'est presque fini!
J'aimerais qu'un statisticien pense à s'interroger, même si ce n'est pas commercialement correct, sur la proportion de ceux qui se réjouissent vraiment de la fête de Noël par rapport à ceux qui ne rêvent que de ce que ce soit vite passé!
Je propose à ceux que cela intéresse de revenir ici chaque fois qu'une vraie fête se présentera, officiellement, privée (anniversaires en tous genres; mariage...) ou publique ( Fête des rois, St Valentin, pour ne prendre que les premières qui vont se présenter) pour réfléchir ensemble sur leur sens, en ensuite voir comment on pourrait la simplifier en la rendant à son essentiel.
Saint-Exupéry dit que le rituel ou le cérémonial est au temps ce que le domaine est à l'espace. Pour avoir une "liberté" d'aller ici ou là, encore faut-il qu'il y ait un ici et un là, que tout ne soit pas uniforme, sans limites qui délimitent. Vos réflexions à tous me donnent à penser que l'uniformisation du temps qui passe -tous les jours sont les mêmes- est sans doute la raison de l'arrêt de l'histoire -il n'y a plus que des faits divers. On a l'impression que chacun fait de sa vie une tentative de la vivre comme un présent continu, et pas comme un présent à cultiver pour rendre à nos enfants une terre améliorée sur celle qu'on a reçue. Marquer le temps de fêtes collectives fixes et variables, est ce qui doit permettre la soudure sociale des différentes manières d'être au monde, et développer aussi la créativité de chacun en lui faisant prendre conscience de ce que "avant l'heure, ce n'est pas l'heur, et après l'heur, ce n'est plus l'heure". Par exemple "coiffer Ste-Catherine" à 25 ans! On voit entre autres manières de ne pas vieillir de plus en plus de femmes qui se "réveillent" à 40 ans, et qui paniquent de penser pour la première fois que la maternité, c'est presque fini!
J'aimerais qu'un statisticien pense à s'interroger, même si ce n'est pas commercialement correct, sur la proportion de ceux qui se réjouissent vraiment de la fête de Noël par rapport à ceux qui ne rêvent que de ce que ce soit vite passé!
Je propose à ceux que cela intéresse de revenir ici chaque fois qu'une vraie fête se présentera, officiellement, privée (anniversaires en tous genres; mariage...) ou publique ( Fête des rois, St Valentin, pour ne prendre que les premières qui vont se présenter) pour réfléchir ensemble sur leur sens, en ensuite voir comment on pourrait la simplifier en la rendant à son essentiel.
Re: Faire la fête
Il me semble comprendre ce que tu veux dire , j’appellerais cela « marqueur social » , j’ai souvenir dans mon enfance de messe de minuit, de repas de fin de vendanges, de grands mariages, de carnaval etc…
Depuis des décennies l’individualisme croissant efface ses « marqueurs » .
Par exemple j’ai fais mes études à Lyon et la fête des lumières était fabuleuse, les bougies à chaque fenêtres et surtout des amusements de toute la jeunesse dans les rues, c’était vraiment sympa , aujourd’hui, cela brille de mille feux, mais les rue sont remplies de « suiveurs, suivant, suivis », peu sont en situation de participer, tout cela parait beau d’aspect, mais c’est une forme de vide …
Beaucoup de marqueurs aujourd’hui sont liés à l’argent, donnant l’impression qu’une des meilleures fête serait par exemple celle des soldes, celle des cadeaux de noël « obligés » etc..
Par contre, il demeure encore autour de chez nous, des fêtes de villages, à dates précises, que personne ne manquerait, jeunes et moins jeunes s’y retrouvent chaque années avec grands plaisirs, pour y danser, rire et retrouver vraiment les habitants du lieu . Mais dans un avenir proche, si les weekends sont sacrifiés sur l’hôtel de du profit, ce marqueur risque lui aussi de ne plus être pérenne .
C’est un choix sociétal que chacun cautionne ou sanctionne en fonction de ses actes, cela me fait pensé un peu à une grosse déprime, tant que l’on ne touche pas fond, on est incapable d’être en situation de choisir.
Depuis des décennies l’individualisme croissant efface ses « marqueurs » .
Par exemple j’ai fais mes études à Lyon et la fête des lumières était fabuleuse, les bougies à chaque fenêtres et surtout des amusements de toute la jeunesse dans les rues, c’était vraiment sympa , aujourd’hui, cela brille de mille feux, mais les rue sont remplies de « suiveurs, suivant, suivis », peu sont en situation de participer, tout cela parait beau d’aspect, mais c’est une forme de vide …
Beaucoup de marqueurs aujourd’hui sont liés à l’argent, donnant l’impression qu’une des meilleures fête serait par exemple celle des soldes, celle des cadeaux de noël « obligés » etc..
Par contre, il demeure encore autour de chez nous, des fêtes de villages, à dates précises, que personne ne manquerait, jeunes et moins jeunes s’y retrouvent chaque années avec grands plaisirs, pour y danser, rire et retrouver vraiment les habitants du lieu . Mais dans un avenir proche, si les weekends sont sacrifiés sur l’hôtel de du profit, ce marqueur risque lui aussi de ne plus être pérenne .
C’est un choix sociétal que chacun cautionne ou sanctionne en fonction de ses actes, cela me fait pensé un peu à une grosse déprime, tant que l’on ne touche pas fond, on est incapable d’être en situation de choisir.
sabartes- Age : 52
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Date d'inscription : 09/10/2008
Re: Faire la fête
Le sens de la fête devrait peut-être se trouver dans ce qu'on fête :
le fait d'être ensemble à un moment et à un endroit précis,
un évènement particulier (la naissance d'un enfant, un mariage, la construction d'une maison ou de la garde-robe, l'anniversaire d'un enfant avec ses copains)
ou, à la période de Noël, le simple fait qu'on sache (et espère) que les jours vont arrêter de rétrécir et vont commencer à s'allonger pour annoncer le retour du printemps. Et si la nuit s'installait, ... ?
La fête de la lumière, la naissance de Jésus (une femme a donné naissance à un enfant : cela se répète tous les jours et c'est merveilleux) : la fête de la paix.
Etre heureux d'être là et faire des activités ensemble.
On n'est pas obligé pour cela de faire comme les autres ou comme à la télé.
On peut se promener, manger un repas, chanter des chansons, jouer un instrument de musique, jouer à un jeu de société avec les enfants....
Partager du temps.
le fait d'être ensemble à un moment et à un endroit précis,
un évènement particulier (la naissance d'un enfant, un mariage, la construction d'une maison ou de la garde-robe, l'anniversaire d'un enfant avec ses copains)
ou, à la période de Noël, le simple fait qu'on sache (et espère) que les jours vont arrêter de rétrécir et vont commencer à s'allonger pour annoncer le retour du printemps. Et si la nuit s'installait, ... ?
La fête de la lumière, la naissance de Jésus (une femme a donné naissance à un enfant : cela se répète tous les jours et c'est merveilleux) : la fête de la paix.
Etre heureux d'être là et faire des activités ensemble.
On n'est pas obligé pour cela de faire comme les autres ou comme à la télé.
On peut se promener, manger un repas, chanter des chansons, jouer un instrument de musique, jouer à un jeu de société avec les enfants....
Partager du temps.
Re: Faire la fête
J'aime, Sabartes, l'idée de "marqueur" mais pas seulement horizontal "social" mais aussi vertical, du temps, ce temps si important qu'on passe si peu de temps ensemble qu'on aurait tant d'avantages à mieux "partager".
Bien sûr, on n'est pas obligé, Romarine, ... mais en famille, en société, qu'est-ce que c'est difficile, en ces temps de pensée unique, d'arriver avec une "autre" idée, car c'est bien souvent source de tellement de malentendus et d'interprétations en sens divers qu'on sombre bien souvent dans un épuisement qui se termine dans un abandon lamentable.
Bien sûr, on n'est pas obligé, Romarine, ... mais en famille, en société, qu'est-ce que c'est difficile, en ces temps de pensée unique, d'arriver avec une "autre" idée, car c'est bien souvent source de tellement de malentendus et d'interprétations en sens divers qu'on sombre bien souvent dans un épuisement qui se termine dans un abandon lamentable.
Re: Faire la fête
Voilà la nouvelle année qui s'annonce. Que souhaiter de réaliste en ces temps de crise où tous les indicateurs sont dans le rouge? Comment "fêter" ce passage d'année, simplement, si ce n'est en se solidarisant, voire même en se "fraternisant", ça peut toujours servir, par exemple en se réunissant ici et là dans la simplicité d'une soupe à l'oignons? Sans plus? OUI simplement se préparer l'esprit à une entraide qui ne va pas manquer d'être de plus en plus nécessaire?
Re: Faire la fête
Convient-il de considérer que l'Epiphanie soit encore une fête, ou qu'il faille militer pour la fêter simplement? Personnellement, je n'ai jamais aimé, sauf très exceptionnellement le goût du gâteau des Rois, ni cette moche couronne, donnée avec!
Et pourtant, que de choses à dire, mais sans doute pas ici, sur la symbolique extraordinaire de cette fête, aussi bien pour les enfants que les adultes.... Mais il faudrait pour cela qu'on cesse collectivement de délirer sur la "liberté". Et comme Einstein a lui-même dit qu'il était plus difficile de détruire une croyance qu'un atome, je m'abstiendrai pour cette fois-ci.
Bon goûter des rois, même à ceux qui ne sont plus capables que d'en faire la fête de la boulangerie, une simple occasion de varier de l'ordinaire tartine à la confiture .
A la prochaine fête, et sa simplification volontaire, en fonction de son sens, je l'espère retrouvé!
Et pourtant, que de choses à dire, mais sans doute pas ici, sur la symbolique extraordinaire de cette fête, aussi bien pour les enfants que les adultes.... Mais il faudrait pour cela qu'on cesse collectivement de délirer sur la "liberté". Et comme Einstein a lui-même dit qu'il était plus difficile de détruire une croyance qu'un atome, je m'abstiendrai pour cette fois-ci.
Bon goûter des rois, même à ceux qui ne sont plus capables que d'en faire la fête de la boulangerie, une simple occasion de varier de l'ordinaire tartine à la confiture .
A la prochaine fête, et sa simplification volontaire, en fonction de son sens, je l'espère retrouvé!
Re: Faire la fête
il me semble que
"Et pourtant, que de choses à dire, mais sans doute pas ici, sur la symbolique extraordinaire de cette fête, aussi bien pour les enfants que les adultes.... Mais il faudrait pour cela qu'on cesse collectivement de délirer sur la "liberté"."
c'est bien là ce que tu devrais détailler par rapport à ta volonté de redonner du sens aux fêtes ?
Personnellement je vais certainement en choquer plus d'un mais je ne sais pas vraiment à quoi correspond l'épiphanie (je n'ai pas reçu d'éducation religieuse, ni chrétienne ni autre, toutes les fêtes religieuses me passent au dessus de la tête, enfin... quand je m'aperçois de leur passage ), je sais que cela a un rapport avec jésus et les rois mages et que la religion a certainement encore récupérer une tradition ou une fête païenne pour décréter l'épiphanie mais bon...
Perso j'adore la galette des rois (enfin la vraie, et c'est de plus en plus difficile d'en trouver de la bonne, autant la faire soi-même !, mais j'aime surtout la pâte d'amande sous toutes ses formes . Je n'ai pas besoin, pour l'une ou l'autre, d'attendre un jour quelconque pour en manger (c'est aujourd'hui la galette des rois ?).
Ceci dit, j'aimais bien quand j'étais petite aller sous la table pour décider qui allait manger quelle part... La galettes des rois était le moment (un dimanche de janvier) de voir ceux de la famille que l'on avait pas vu pendant les fêtes.
Cela m'intéresse d'en savoir plus sur la symbolique de cette fête (en dehors de jésus et des rois mages )
Sinon d'accord avec le "marqueur social" de Sabartes... Perso j'appelle aussi cela un marqueur de "passage" qui rejoint la notion de temps d'aspiral (fin d'un cycle début d'un autre, passage de saison, etc.). En Belgique nous avons encore pas mal de fêtes très populaires qui réunissent dans les rues un monde fou et qui sont bien ancrée dans la tradition (pensons aux ducasses de village, au carnaval de Binche, le Doudou à Mons, le 15/08 à Liège, les fêtes de Wallonie, etc. ou même certaines fêtes estudiantines). Évidemment on y boit beaucoup mais le sens de ces fêtes me semble toujours présent (même s'il a évolué au court du temps)... (?)
"Et pourtant, que de choses à dire, mais sans doute pas ici, sur la symbolique extraordinaire de cette fête, aussi bien pour les enfants que les adultes.... Mais il faudrait pour cela qu'on cesse collectivement de délirer sur la "liberté"."
c'est bien là ce que tu devrais détailler par rapport à ta volonté de redonner du sens aux fêtes ?
Personnellement je vais certainement en choquer plus d'un mais je ne sais pas vraiment à quoi correspond l'épiphanie (je n'ai pas reçu d'éducation religieuse, ni chrétienne ni autre, toutes les fêtes religieuses me passent au dessus de la tête, enfin... quand je m'aperçois de leur passage ), je sais que cela a un rapport avec jésus et les rois mages et que la religion a certainement encore récupérer une tradition ou une fête païenne pour décréter l'épiphanie mais bon...
Perso j'adore la galette des rois (enfin la vraie, et c'est de plus en plus difficile d'en trouver de la bonne, autant la faire soi-même !, mais j'aime surtout la pâte d'amande sous toutes ses formes . Je n'ai pas besoin, pour l'une ou l'autre, d'attendre un jour quelconque pour en manger (c'est aujourd'hui la galette des rois ?).
Ceci dit, j'aimais bien quand j'étais petite aller sous la table pour décider qui allait manger quelle part... La galettes des rois était le moment (un dimanche de janvier) de voir ceux de la famille que l'on avait pas vu pendant les fêtes.
Cela m'intéresse d'en savoir plus sur la symbolique de cette fête (en dehors de jésus et des rois mages )
Sinon d'accord avec le "marqueur social" de Sabartes... Perso j'appelle aussi cela un marqueur de "passage" qui rejoint la notion de temps d'aspiral (fin d'un cycle début d'un autre, passage de saison, etc.). En Belgique nous avons encore pas mal de fêtes très populaires qui réunissent dans les rues un monde fou et qui sont bien ancrée dans la tradition (pensons aux ducasses de village, au carnaval de Binche, le Doudou à Mons, le 15/08 à Liège, les fêtes de Wallonie, etc. ou même certaines fêtes estudiantines). Évidemment on y boit beaucoup mais le sens de ces fêtes me semble toujours présent (même s'il a évolué au court du temps)... (?)
Dernière édition par Raffa le Lun 5 Jan 2009 - 16:35, édité 1 fois
Re: Faire la fête
L'Epiphanie, c'est demain, le 6 janvier, chaque année.
La symbolique est comme toutes les symboliques à plusieurs étages.
Pour bien la comprendre, il faut quand même situer l'histoire telle que notre mythologie occidentale l'a construite (on trouve dans toutes les cultures des symboliques analogues) : trois mages (astrologues) ont vu dans le ciel une étoile "nouvelle" qui leur indiquait qu'il y avait quelque chose dessous, un roi, couché, bébé nouveau né, dans une mangeoire, et ils y vont, pour se prosterner, eux les "rois" mages, devant cette promesse. Pour les péripéties, sur lesquelles il convient aussi de méditer, il faut aller voir dans les écritures.
Par rapport à la civilisation dans laquelle nous sommes, qui a cru tout pouvoir contrôler avec la science, cette histoire est déjà d'une autre nature; C'est de l'intox de laisser croire que tout le monde a sa chance de devenir Obama; on est dans le monde des signes et des intuitions, dans une autre forme de 'liberté" que celle dont on nous abreuve à la télévision, avec les miracles de la science, mais dans une liberté faite de "feeling" et de paris. Il n'est pas besoin d'adhérer comme du papier collant à ce que l'institution religieuse en a fait pour en tirer une imagerie personnelle.
Pour les enfants, la tradition de la galette des rois rappelle à tout le monde ce feeling et aussi la nature de la vraie liberté, qui consiste à demeurer créatif, quelque soit la destinée qui frappe. Que tout le monde aura à manger à sa faim, même si ... même si.... . Etre libre, c'est surtout se libérer intérieurement de ses sentiments de jalousie et savoir se réjouir de rester à sa place, à l'égard de celui qui a reçu la fève (au départ une graine à germer) cette fois-ci.
Pour les plus grands, la méditation sur trois rois qui viennent des trois continents s'incliner devant ce bébé, rien qu'une promesse, en lui apportant or, signe de royauté, encens, signe de verticalité, et myrrhe, résine aromatique servant à embaumer les morts, permet aussi de relativiser les valeurs humaines hiérarchisées d'une certaine manière, mais pour un temps seulement.
Bref l'Epiphanie serait selon moi, la fête de la verticalité, de la liberté en forme de libération, de relativisation, qui seule permet la vie ensemble, non en contrôlant à égalité selon une illusion de justice distributive mais en acceptant des rôles à l'intérieur d'une biodiversité où tout interagit mais sans croire supérieur absolument, celui ou ceux qui le sont relativement.
Je ne sais pas si c'est clair, mais je pense qu'on pourrait faire un séminaire sur la symbolique de chaque fête que cela ne suffirait pas. C'est comme l'analyse des rêves: on y trouve chacun, selon sa grille d'analyse et son niveau de conscience une nourriture pour aller plus loin sur le chemin de la vie.
Pour moi toutes les fêtes devraient toujours avoir deux temps, un temps de recueillement et un temps de joie, car elles symbolisent toujours des passages avec deuil du passé pour une réjouissance de l'avenir, même si le lendemain, il faudra bien retrousser ses manches pour le construire.
La symbolique est comme toutes les symboliques à plusieurs étages.
Pour bien la comprendre, il faut quand même situer l'histoire telle que notre mythologie occidentale l'a construite (on trouve dans toutes les cultures des symboliques analogues) : trois mages (astrologues) ont vu dans le ciel une étoile "nouvelle" qui leur indiquait qu'il y avait quelque chose dessous, un roi, couché, bébé nouveau né, dans une mangeoire, et ils y vont, pour se prosterner, eux les "rois" mages, devant cette promesse. Pour les péripéties, sur lesquelles il convient aussi de méditer, il faut aller voir dans les écritures.
Par rapport à la civilisation dans laquelle nous sommes, qui a cru tout pouvoir contrôler avec la science, cette histoire est déjà d'une autre nature; C'est de l'intox de laisser croire que tout le monde a sa chance de devenir Obama; on est dans le monde des signes et des intuitions, dans une autre forme de 'liberté" que celle dont on nous abreuve à la télévision, avec les miracles de la science, mais dans une liberté faite de "feeling" et de paris. Il n'est pas besoin d'adhérer comme du papier collant à ce que l'institution religieuse en a fait pour en tirer une imagerie personnelle.
Pour les enfants, la tradition de la galette des rois rappelle à tout le monde ce feeling et aussi la nature de la vraie liberté, qui consiste à demeurer créatif, quelque soit la destinée qui frappe. Que tout le monde aura à manger à sa faim, même si ... même si.... . Etre libre, c'est surtout se libérer intérieurement de ses sentiments de jalousie et savoir se réjouir de rester à sa place, à l'égard de celui qui a reçu la fève (au départ une graine à germer) cette fois-ci.
Pour les plus grands, la méditation sur trois rois qui viennent des trois continents s'incliner devant ce bébé, rien qu'une promesse, en lui apportant or, signe de royauté, encens, signe de verticalité, et myrrhe, résine aromatique servant à embaumer les morts, permet aussi de relativiser les valeurs humaines hiérarchisées d'une certaine manière, mais pour un temps seulement.
Bref l'Epiphanie serait selon moi, la fête de la verticalité, de la liberté en forme de libération, de relativisation, qui seule permet la vie ensemble, non en contrôlant à égalité selon une illusion de justice distributive mais en acceptant des rôles à l'intérieur d'une biodiversité où tout interagit mais sans croire supérieur absolument, celui ou ceux qui le sont relativement.
Je ne sais pas si c'est clair, mais je pense qu'on pourrait faire un séminaire sur la symbolique de chaque fête que cela ne suffirait pas. C'est comme l'analyse des rêves: on y trouve chacun, selon sa grille d'analyse et son niveau de conscience une nourriture pour aller plus loin sur le chemin de la vie.
Pour moi toutes les fêtes devraient toujours avoir deux temps, un temps de recueillement et un temps de joie, car elles symbolisent toujours des passages avec deuil du passé pour une réjouissance de l'avenir, même si le lendemain, il faudra bien retrousser ses manches pour le construire.
Re: Faire la fête
je comprends globalement ce que tu veux dire (bien que je ne comprenne pas ce que tu entends par verticalité, d'ailleurs l'encens ne se présente pas, traditionnellement, sous forme de bâton, mais sous forme de résine comme la myrrhe, à moins que tu parles de la fumée ? )ceci dit après une petite recherche il semble que l'interprétation de ces 3 présents ait fait couler beaucoup d'encre
Malgré tout, je ne crois pas que je pourrais assimiler ce symbolisme là pour mon cas propre (en tout cas concernant les rois, leur présents, et un être "élu" : pour moi la galette des rois c'est la galette des rois, pas la fête des rois mages venus offrir des présent à jésus autrement dit pour moi galette et épiphanie sont distincts).
Concernant l'origine on semble rester dans les célébrations païennes liées au solstice et au soleil (d'ailleurs la galette ressemble un peu à un soleil )
Malgré tout, je ne crois pas que je pourrais assimiler ce symbolisme là pour mon cas propre (en tout cas concernant les rois, leur présents, et un être "élu" : pour moi la galette des rois c'est la galette des rois, pas la fête des rois mages venus offrir des présent à jésus autrement dit pour moi galette et épiphanie sont distincts).
Concernant l'origine on semble rester dans les célébrations païennes liées au solstice et au soleil (d'ailleurs la galette ressemble un peu à un soleil )
L’origine de la fève remonte en réalité à l’antiquité romaine. Tous les ans, pendant plusieurs jours, les Romains célébraient les Saturnales, ou Fête des Fous. Ces fêtes commençaient le 17 décembre et commémoraient l’âge d’or mythique qui eut lieu sous le règne de Saturne, durant lequel il n’existait pas de différences sociales. À l’occasion de cette fête tous étaient considérés comme égaux et dans chaque foyer on tirait au sort un Roi des Saturnales dont le rôle était de présider les banquets et d’assurer une répartition équitable du vin. Ce dernier devait payer une tournée ou offrir le prochain gâteau aux convives. L'ordre social était ainsi renversé, mettant maîtres et esclaves, pauvres et riches, sur un pied d'égalité.
Dernière édition par Raffa le Lun 5 Jan 2009 - 16:31, édité 1 fois
Re: Faire la fête
Les rois représentent aussi, selon la religion, la richesse et la puissance qui viennent s'agenouiller devant le bébé qui est né dans une grotte. Les rois mages représentent aussi la science car ils connaissent les étoiles.
Cette histoire a pris de l'importance au cours des siècles car au départ il y a peu de textes sur cela dans les évangiles.
On pense que les rois mages viennent de Perse.
C'est au moment où l'Eglise a envoyé des missions sur tous les continents qu'ils sont devenus blanc, jaune et noir.
Ils ont aussi différents âge : il y a un vieux, un adulte et un jeune.
J'ajoute : l'encens représente plutôt la spiritualité, la religion ou Dieu.
La myrrhe : je n'ai pas bien compris.
Cette histoire a pris de l'importance au cours des siècles car au départ il y a peu de textes sur cela dans les évangiles.
On pense que les rois mages viennent de Perse.
C'est au moment où l'Eglise a envoyé des missions sur tous les continents qu'ils sont devenus blanc, jaune et noir.
Ils ont aussi différents âge : il y a un vieux, un adulte et un jeune.
J'ajoute : l'encens représente plutôt la spiritualité, la religion ou Dieu.
La myrrhe : je n'ai pas bien compris.
Re: Faire la fête
Je suis ravi de ces échanges d'observation, d'autant plus que je me suis demandé jusqu'au dernier moment si cela en valait la peine.
En gros, j'aime l'enracinement de cette fête dans les traditions romaines, une certaine manière de relativiser les hiérarchies, même si, on s'en doute, chez eux comme chez nous ça a dégénéré.
Quant aux interprétations fixées pour toujours des fêtes, c'est justement à cela qu'il nous faut renoncer, je pense, si on veut qu'elles restent un ferment de passage, de changement, dans le bon sens. Chaque époque et chacun doit avoir sa manière, ses priorités de sens en fonction du balancier de l'histoire. C'est en tout cas déjà mieux que de tirer de chaque fête, n'importe quelle fête, une simple occasion de boire sans trop culpabiliser. Je pense néanmoins qu'un minimum de tronc commun nous serait nécessaire; aujourd'hui il y a trop de dispersion pour que les fêtes communes contribuent vraiment au consensus social, à la fixation d'un objectif commun, nécessaire à fédérer les efforts de chacun. Peut-être ce que nous faisons ici modestement contribuera quelque peu à retrouver ce minimum de lien social que personnellement je souhaite de fraternité (construction d'un avenir) pas seulement de solidarité (lutte contre...)
En gros, j'aime l'enracinement de cette fête dans les traditions romaines, une certaine manière de relativiser les hiérarchies, même si, on s'en doute, chez eux comme chez nous ça a dégénéré.
Quant aux interprétations fixées pour toujours des fêtes, c'est justement à cela qu'il nous faut renoncer, je pense, si on veut qu'elles restent un ferment de passage, de changement, dans le bon sens. Chaque époque et chacun doit avoir sa manière, ses priorités de sens en fonction du balancier de l'histoire. C'est en tout cas déjà mieux que de tirer de chaque fête, n'importe quelle fête, une simple occasion de boire sans trop culpabiliser. Je pense néanmoins qu'un minimum de tronc commun nous serait nécessaire; aujourd'hui il y a trop de dispersion pour que les fêtes communes contribuent vraiment au consensus social, à la fixation d'un objectif commun, nécessaire à fédérer les efforts de chacun. Peut-être ce que nous faisons ici modestement contribuera quelque peu à retrouver ce minimum de lien social que personnellement je souhaite de fraternité (construction d'un avenir) pas seulement de solidarité (lutte contre...)
Re: Faire la fête
Nous avons discuté en famille du bilan des fêtes de fin d’année …
Toujours plus ou moins piégé par le marché du père noël (couleur coca cola) et certains cadeaux stupides sont encore bêtement au rendez-vous
Toujours des invitations à manger quand nous n’avons pas faim et pas envie de rester statique
Mais toujours le plaisir de se retrouver ensemble.
Donc l’année prochaine nous ne conserverons que la dernière partie
Nous ferons une seule soirée de fête
Chacun s’investira en cuisine pour confectionner à tous un superbe repas original
Je vais louer (Pas cher) une maison forestière que je connais, perdue dans la montagne sans électricité ni grand confort.
Le transport du repas se fera dans les sacs à dos à pieds ou en raquettes, voir ski de fond, seuls 4 anciens auront droit à une approche motorisé.
Nous allons essayer de rendre cette soirée magique, pleine de comtes et de rêve, un vrai voyage dans une autre dimension ! :loveit:
Ce ne sera pas trop difficile, car nous y serons le 21 vers 17h47, jour de yule veille de l'élan des jours croissants, en d’autre termes nous allons fêter le solstice d’hiver , en espérant que nous pourrons pérenniser durablement cette fête dans les années qui suivront, loin du fric et des obligations, débarrassé de tout masques et de toutes contraintes, juste une joyeuse rencontre humaine :loveit:
Bien sur nous aurons du houx, du gui, un sapin décoré de fruits et biscuits, une vraie buche, un cercle de feu et toute l’imagination nécessaire pour faire renaitre le soleil ….
Vu la tendance générale autour de nous, cela devrait marcher !
Toujours plus ou moins piégé par le marché du père noël (couleur coca cola) et certains cadeaux stupides sont encore bêtement au rendez-vous
Toujours des invitations à manger quand nous n’avons pas faim et pas envie de rester statique
Mais toujours le plaisir de se retrouver ensemble.
Donc l’année prochaine nous ne conserverons que la dernière partie
Nous ferons une seule soirée de fête
Chacun s’investira en cuisine pour confectionner à tous un superbe repas original
Je vais louer (Pas cher) une maison forestière que je connais, perdue dans la montagne sans électricité ni grand confort.
Le transport du repas se fera dans les sacs à dos à pieds ou en raquettes, voir ski de fond, seuls 4 anciens auront droit à une approche motorisé.
Nous allons essayer de rendre cette soirée magique, pleine de comtes et de rêve, un vrai voyage dans une autre dimension ! :loveit:
Ce ne sera pas trop difficile, car nous y serons le 21 vers 17h47, jour de yule veille de l'élan des jours croissants, en d’autre termes nous allons fêter le solstice d’hiver , en espérant que nous pourrons pérenniser durablement cette fête dans les années qui suivront, loin du fric et des obligations, débarrassé de tout masques et de toutes contraintes, juste une joyeuse rencontre humaine :loveit:
Bien sur nous aurons du houx, du gui, un sapin décoré de fruits et biscuits, une vraie buche, un cercle de feu et toute l’imagination nécessaire pour faire renaitre le soleil ….
Vu la tendance générale autour de nous, cela devrait marcher !
sabartes- Age : 52
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Date d'inscription : 09/10/2008
Re: Faire la fête
Nous ne sommes sur de rien, mais notre entourage s’y prête, donc c’est le moment d’innover ..
Il y aura pas mal d’enfants, l’envol imaginatif devrait se faire …
La participation de tous, l’effort physique d’approche et l’isolement du groupe dans l’espace et le temps constituent les ingrédients de cette potion que l’on peut … pourquoi pas imaginer … magique.
Il y aura pas mal d’enfants, l’envol imaginatif devrait se faire …
La participation de tous, l’effort physique d’approche et l’isolement du groupe dans l’espace et le temps constituent les ingrédients de cette potion que l’on peut … pourquoi pas imaginer … magique.
sabartes- Age : 52
Localisation : r
Date d'inscription : 09/10/2008
Re: Faire la fête
petite précision histoire de pinailler :
je crois que l'épiphanie est une fête mobile et non le 6 janvier, en tous cas l'église catholique la célèbre le 2e dimanche qui suit Noël.
cette année, c'était donc dimanche dernier 4 janvier (c'est ce qu'indiquent mes divers calendriers)
mais on trouve des "galettes des rois" dans le commerce dès le mois de novembre !
ce que j'apprécie dans le petit rituel de la galette (je fais totalement l'impasse sur les rois mages) c'est le bon prétexte que ça me donne pour inviter ou visiter des gens que je ne connais pas très bien.
le temps d'une galette, ça n'engage pas autant qu'une invitation à un repas,
le coup de la fève, ça lance des discussions ...
et puis la frangipane, qu'est-ce que c'est bon !
je crois que l'épiphanie est une fête mobile et non le 6 janvier, en tous cas l'église catholique la célèbre le 2e dimanche qui suit Noël.
cette année, c'était donc dimanche dernier 4 janvier (c'est ce qu'indiquent mes divers calendriers)
mais on trouve des "galettes des rois" dans le commerce dès le mois de novembre !
ce que j'apprécie dans le petit rituel de la galette (je fais totalement l'impasse sur les rois mages) c'est le bon prétexte que ça me donne pour inviter ou visiter des gens que je ne connais pas très bien.
le temps d'une galette, ça n'engage pas autant qu'une invitation à un repas,
le coup de la fève, ça lance des discussions ...
et puis la frangipane, qu'est-ce que c'est bon !
magnésie- Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Faire la fête
sympa aussi : n'importe qui peut avoir les honneurs de la royauté, pendant un petit quart d'heure...
par contre, si la symbolique de la fève c'est que chacun doit accepter son sort comme la loi du destin et que ça justifie qu'il y ait des "rois" et des "sujets" partout sur cette terre,
là, je hurle !
par contre, si la symbolique de la fève c'est que chacun doit accepter son sort comme la loi du destin et que ça justifie qu'il y ait des "rois" et des "sujets" partout sur cette terre,
là, je hurle !
magnésie- Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Faire la fête
J'ai recherché sur Internet la tradition des Saturnales, que je ne connaissais pas; elle correspond tout à fait à la relativisation des hiérarchies et du temps qui les efface.
En ces temps de nivellement par le bas, d'égalisation par décapitation, de pouvoir à la séduction, cette fête nous faire souvenir de ce que nous ne sommes pas égaux, tous les mêmes, mais égaux en droit à la sagesse, dans une biodiversité des dons qui voue d'office au respect. Elle nous rappelle que le pouvoir est un service, qui, s'il donne des avantages matériels bien visibles, exagérés à notre époque, donne aussi une solitude difficile à supporter, à en croire la quantité statistique de drogués, d'alcooliques, de déboussolés du sexe parmi eux, bien plus grande que dans les strates de la société où la chaleur du cœur peut se trouver dans la fraternité et la solidarité.
Pour les petites précisions, même si la fête de l'épiphanie se fête officiellement le deuxième dimanche après Noël, depuis que Napoléon a demandé au Pape de supprimer un certain nombre de jours fériés, pour reconstruire la France, elle est dite fixe, au contraire de la fête de Pâques, qui se fête de la fin mars à quasi la fin avril, d'année en année, selon les cycles de la Lune.
En ces temps de nivellement par le bas, d'égalisation par décapitation, de pouvoir à la séduction, cette fête nous faire souvenir de ce que nous ne sommes pas égaux, tous les mêmes, mais égaux en droit à la sagesse, dans une biodiversité des dons qui voue d'office au respect. Elle nous rappelle que le pouvoir est un service, qui, s'il donne des avantages matériels bien visibles, exagérés à notre époque, donne aussi une solitude difficile à supporter, à en croire la quantité statistique de drogués, d'alcooliques, de déboussolés du sexe parmi eux, bien plus grande que dans les strates de la société où la chaleur du cœur peut se trouver dans la fraternité et la solidarité.
Pour les petites précisions, même si la fête de l'épiphanie se fête officiellement le deuxième dimanche après Noël, depuis que Napoléon a demandé au Pape de supprimer un certain nombre de jours fériés, pour reconstruire la France, elle est dite fixe, au contraire de la fête de Pâques, qui se fête de la fin mars à quasi la fin avril, d'année en année, selon les cycles de la Lune.
Dernière édition par Aspiral le Mer 7 Jan 2009 - 17:12, édité 1 fois
Re: Faire la fête
Ce qui me gène beaucoup dans ses fête pseudo chrétiennes, c’est qu’elles sont toujours rattachées à un marché, celui du père noël, celui de la galette (Vu à 20€ prêt de chez nous), celui de l’œuf de pâque etc..
Donc pour nous le jour du solstice est un événement naturel, il ne s’inscrit dans aucun marché, c’est le jour d’aucune religion et également celui de toutes.
L’essentiel pour nous est d’effacer nos différences, faire preuve de tolérance, en faveur de l’esprit de groupe, s’impliquer, participer et partager pour que la magie opère.
Donc pour nous le jour du solstice est un événement naturel, il ne s’inscrit dans aucun marché, c’est le jour d’aucune religion et également celui de toutes.
L’essentiel pour nous est d’effacer nos différences, faire preuve de tolérance, en faveur de l’esprit de groupe, s’impliquer, participer et partager pour que la magie opère.
sabartes- Age : 52
Localisation : r
Date d'inscription : 09/10/2008
Re: Faire la fête
Je te rejoins Sabartes, vu que je fêtes les mêmes fêtes que toi chez moi, mais je ne rejettes pas la symbolique des fêtes Chrétiennes, car toute celle-ci a été "pillée" chez nos ancêtres dans nos campagnes, quand nous fêtions encore la Terre et le Soleil. La symbolique est très intéressante à qui s'y intéresse...l'argent en moins.
Re: Faire la fête
Bon, moi qui suis chrétienne, je suis allée à la messe de Noël le soir de Noël, toute seule avec une amie, puis on a pris un chocolat tranquillement avec les personnes qui étaient là...
Ni père Noël, ni cadeaux, ni argent dépensé ni reçu...
Et j'ai aimé mon Noël, c'est la fête de l'année que je préfère depuis toujours et pour toujours
Ni père Noël, ni cadeaux, ni argent dépensé ni reçu...
Et j'ai aimé mon Noël, c'est la fête de l'année que je préfère depuis toujours et pour toujours
Digitale- Localisation : PACA
Date d'inscription : 27/12/2008
Re: Faire la fête
Un ou Une Noël toute vertical(e), Digitale. Merci pour ce témoignage d'une simplicité "volontaire". Il m'a fait du bien, au passage.
Re: Faire la fête
Je suis d’accord avec cela et je respecte profondément ceux qui par amour sont sincères dans leurs croyances, :loveit: cela crée aussi des instants magiques ….Christophe33 a écrit:je ne rejettes pas la symbolique des fêtes Chrétiennes.
sabartes- Age : 52
Localisation : r
Date d'inscription : 09/10/2008
Re: Faire la fête
Bientôt la chandeleur, 2 février, équinoxe (bientôt le printemps, ouf), souvenir de la présentation de Jésus au Temple, dernière fête relativement facile à fêter de manière simplement volontaire avant les deux gros morceaux de la St Valentin et du carnaval!
Une fête à a fois, siouplé!
Quelqu'un sait-il quelque chose d'autre sur cette fête des crêpes?
Une fête à a fois, siouplé!
Quelqu'un sait-il quelque chose d'autre sur cette fête des crêpes?
Re: Faire la fête
1er ou 2 février, fête paienne, fête d'Imbolc. Début de la purification suite à l'hiver, fête de la lustration. fête de la croissance spirituelle et des nouveaux départs. fête du feu, fête de la lumière dédiée à la déesse celte Brigid. fête de l'eau et fête lunaire (se fait la nuit). fête de la fécondité et des bergers. fête féminine (menée par des femmes). fête des enfants. Symbole blanc neige eau lait lune lumière.
La purification peut se faire par une cure de detox (avec les premiers pissenlits qui sortent ) ou un jeûne. 8 chandelles dans un bassin d'eau, encens... boisson à base de lait, de miel et de muscade
Dans la nature: début de la fin de l'hiver, la terre est gorgée d'eau, la neige fond, les rivières dégèlent, l'ours sort de sa tanière pour voir s'il est temps ou pas de sortir d'hibernation, les perces neiges sortent, l'herbe reverdie, les agneaux et les chevreaux naissent, la lactation recommence (on a de nouveau du lait, enfin dans notre monde on a du lait toute l'année ), les graines "endormies" commencent à se réveiller....
14 février fête des amoureux , de Faunus/Pan et d'Héra, de Éros/Cupidon, Aphrodite/Vénus
28 février fête de Freye, jour des esprits de l'eau et de la mer.
Voir aussi
fêter le 2 février (exemple)
http://www.sheluna.com/sabbats_imbolc.php
http://www.paganisme.fr/paganisme/fetes-celtiques/imbolc
La purification peut se faire par une cure de detox (avec les premiers pissenlits qui sortent ) ou un jeûne. 8 chandelles dans un bassin d'eau, encens... boisson à base de lait, de miel et de muscade
Dans la nature: début de la fin de l'hiver, la terre est gorgée d'eau, la neige fond, les rivières dégèlent, l'ours sort de sa tanière pour voir s'il est temps ou pas de sortir d'hibernation, les perces neiges sortent, l'herbe reverdie, les agneaux et les chevreaux naissent, la lactation recommence (on a de nouveau du lait, enfin dans notre monde on a du lait toute l'année ), les graines "endormies" commencent à se réveiller....
14 février fête des amoureux , de Faunus/Pan et d'Héra, de Éros/Cupidon, Aphrodite/Vénus
28 février fête de Freye, jour des esprits de l'eau et de la mer.
Voir aussi
Février : Vient de "februarius" qui signifie mois de la purification. Cette purification trouve une expression profane au début du mois dans le Carnaval dont une des étymologies vient de l’italien Carne Levare et qui veut dire supprimer la viande. Pendant la semaine du Carnaval, on se déguise pour fêter la renaissance et on a pour roi un Fou (On fait les fous pour ne pas l’être). Un dicton populaire dit que le 2 février, l'ours sort de sa tanière afin de voir le temps qu'il fait. S'il fait clair, il retourne à son hibernation, "Il fait clair" signifiant que l'on est en lune montante. L'ours attend la pleine lune suivante pour sortir de sa tanière et annoncer ainsi l'arrivée du printemps.
Le dernier jour, le mercredi des Cendres, on brûle Carnaval à travers une effigie (mannequin, cercueil,...) qui peut symboliser le vieil homme qu’on brûle. C'est le sacrifice du "vieux Roi fatigué" pour laisser la place au "Jeune Prince". C'est aussi une manière de symboliser la mort de l'hiver au moment où la nature manifeste sa renaissance. Les cendres représentent aussi la matière abandonnée par le feu vital et spirituel. Elles évoquent la mort, mais la mort des apparences, du paraître.
La version chrétienne de la purification se traduit par le jeûne du Carême.
Chez les Chrétiens, on retrouve le symbolisme du Jeune Enfant dans cette fête car elle correspond à la présentation de Jésus au Temple. C'est également la fête de la purification de la vierge Marie, qui correspond aux 40 jours qui suivent l’accouchement, conformément à la tradition juive. En effet, dans cette tradition comme dans toutes les traditions patriarcales, tout ce qui sort du corps de la femme est considéré comme impur, souillé, voire empoisonné; c'est pourquoi les femmes qui venaient d'accoucher devaient attendre une "quarantaine" avant de pouvoir à nouveau participer aux rites dans la synagogue.
Chandeleur: La Chandeleur s’est substituée à une ancienne fête romaine au cours de laquelle il y avait une procession aux flambeaux. Les évêques n’ayant pas réussi à supprimer cette procession, ils firent enter les gens avec des bougies dans les églises afin de les bénir et de donner ainsi une "orientation" chrétienne à la fête. L’étymologie de la fête en découle: candela => chandelle => chandeleur.
fêter le 2 février (exemple)
http://www.sheluna.com/sabbats_imbolc.php
http://www.paganisme.fr/paganisme/fetes-celtiques/imbolc
Re: Faire la fête
pour les crèpes
LES CREPES
Tous ces symboles se retrouvent aujourd'hui dans cet emblème de la Chandeleur qu'est la crêpe. Ce disque doré rappelle lui aussi le soleil, dont le retour commençait enfin à se préciser les peuplades du Nord de l'Europe et pour les Celtes. On dit aussi que notre pape Gélase retapait avec des crêpes les pélerins arrivés à Rome en pélerinage. La crêpe est faite à base du froment de la moisson précédente, que l'on utilise ainsi en quantité car les futures moissons ne sont plus très loin ! Voilà sans doute pourquoi la crêpe est si populaire en Bretagne. Même si sa variante au sarrasin est moins dorée mais permet des mariages salés. Avec une bolée de cidre, la fête est complète.
On fait sauter la première crêpe sur l'armoire, car elle ne moisira jamais. L'intérêt de cette pratique peut paraître limité, sauf si elle préserve de la moisissure l'ensemble de la future récolte !
De plus il faut les faire sauter avec une pièce dans la main (un € bien sûr maintenant…) afin de s'assurer prospérité toute l'année. Le tout aux lueurs des chandelles, qui par ailleurs éviteront à la cuisine de rester enfumée pendant 3 jours !
Les crêpes ont envahi le Mardi-Gras aussi, mais c'est une autre histoire …
http://www.formatage.org/branches/fetes/chandeleur/origine.html
Re: Faire la fête
Merci, Raffa, pour cette riche culture.
Il ne nous reste qu'à essayer de la remettre au programme pour tenter de reféconder ces fêtes en cultivant leur sens profond! Cela risque de ne pas être des plus faciles dans un monde fatigué et blasé à force de zapper sur la consommation à court terme, de focaliser sur le doigt qui montre la lune. Mais à chaque jour suffit sa peine! Il faudra bien qu'un jour l'histoire et le temps redémarrent à travers une juste culture du temps qui (se) métamorphose.
Il ne nous reste qu'à essayer de la remettre au programme pour tenter de reféconder ces fêtes en cultivant leur sens profond! Cela risque de ne pas être des plus faciles dans un monde fatigué et blasé à force de zapper sur la consommation à court terme, de focaliser sur le doigt qui montre la lune. Mais à chaque jour suffit sa peine! Il faudra bien qu'un jour l'histoire et le temps redémarrent à travers une juste culture du temps qui (se) métamorphose.
Re: Faire la fête
J'ai une idée! Faire de la chandeleur la fête de la lumière qui vainc l'obscurité sans "lutter contre", la fête donc aussi de tous ceux qui luttent pour et pas contre, qui préfèrent se battre pour augmenter la conscience plutôt que de faire la chasse aux symptômes si visibles de notre civilisation décadente, d'émotions en émotions et de faits divers en faits divers, toujours une guerre en retard.
Bonne fête donc de la Chandeleur, à tous ceux qui "luttent pour"! Bonne fête à ceux qui s'essaient tous les jours un peu plus à la simplification volontaire de leur quotidien.
Bonne fête donc de la Chandeleur, à tous ceux qui "luttent pour"! Bonne fête à ceux qui s'essaient tous les jours un peu plus à la simplification volontaire de leur quotidien.
Re: Faire la fête
Et bien en tout cas je souhaite de bonnes crêpes à ceux qui en mangeront ! J'ai eu l'occasion vendredi soir, samedi soir, et ce soir ! Alors moi les crêpes, en bonne normande d'origine, j'adoooooooooooooooooooore ! Vive les crêpes ! ! !
Digitale- Localisation : PACA
Date d'inscription : 27/12/2008
Re: Faire la fête
Chouette idée Aspiral de faire de la chandeleur (ou imbolc) la fête de ceux qui "luttent pour", cela fait sens pour moi...la lumière au coeur de l'hiver.....Bonnes crèpes à tous...
jackihi- Age : 52
Localisation : Namur
Date d'inscription : 22/10/2007
Re: Faire la fête
Et voilà, la SAINT-VALENTIN approche. Toutes les pubs virent aux petits cœurs rouges!
Comment se positionner? Déjà en cessant de confondre le sentiment amoureux et l'amour véritable! Le sentiment amoureux n'est-il pas autre chose qu'un tropisme, un automatisme animal?
Quand à fêter, quoi en réalité, si ce n'est l'espoir de l'amour?
Déjà on peut essayer de simplifier, éviter les fleurs qui viennent d'Équateur à lourde production de CO2, et aussi tous ces gadgets idiots qui eux-aussi ne servent qu'à alimenter l'effet de serre.
Quelqu'un -suivez mon regard : Raffaaaaaaaaaaaaaaa- sait-il quelque chose sur les vraies racines historiques de cette fête par trop commerciale, qui fait plus de malheureux que d'heureux? Cela nous permettrait peut-être de redonner de la profondeur et du sens à cette fête et donc pouvoir la fêter dans un esprit de simplicité, comme une occasion de plus de réapprivoiser le temps qui passe et le temps qu'il fait dans tous ses aspects!
Comment se positionner? Déjà en cessant de confondre le sentiment amoureux et l'amour véritable! Le sentiment amoureux n'est-il pas autre chose qu'un tropisme, un automatisme animal?
Quand à fêter, quoi en réalité, si ce n'est l'espoir de l'amour?
Déjà on peut essayer de simplifier, éviter les fleurs qui viennent d'Équateur à lourde production de CO2, et aussi tous ces gadgets idiots qui eux-aussi ne servent qu'à alimenter l'effet de serre.
Quelqu'un -suivez mon regard : Raffaaaaaaaaaaaaaaa- sait-il quelque chose sur les vraies racines historiques de cette fête par trop commerciale, qui fait plus de malheureux que d'heureux? Cela nous permettrait peut-être de redonner de la profondeur et du sens à cette fête et donc pouvoir la fêter dans un esprit de simplicité, comme une occasion de plus de réapprivoiser le temps qui passe et le temps qu'il fait dans tous ses aspects!
Re: Faire la fête
c'est la fête printanière de la fertilité
L’origine de la fête de la Saint-Valentin vient des Lupercales romaines. Les fêtes annuelles célébrées le 15 février en l'honneur de Lupercus, le dieu des troupeaux et des bergers, de la fertilité et de l'agriculture, le protecteur des troupeaux et des récoltes, grand chasseur de loups.
A noter les fouets faites des peaux des chèvres s'appelaient des februa. Les romains croyaient que ces flagellations purifiaient les femmes et leur garantissaient la fertilité et un accouchement facile. Le mot février dérive du mot februa et signifie purification.
VOir sur l'origine de St valentin
http://www.bienpublic.com/archives/article.php?a=art&num=000003369&aaaammjj=20050213&g
http://www.buddhachannel.tv/portail/spip.php?article1598
http://www.thercg.org/fr/articles/ttbsvd-fr.html
et l'amour véritable ... c'est quoi ?
L’origine de la fête de la Saint-Valentin vient des Lupercales romaines. Les fêtes annuelles célébrées le 15 février en l'honneur de Lupercus, le dieu des troupeaux et des bergers, de la fertilité et de l'agriculture, le protecteur des troupeaux et des récoltes, grand chasseur de loups.
Les festivités comprennent trois temps forts.
- Le premier est le sacrifice d’un bouc par les prêtres.
- Le second consiste en une course. Ces mêmes prêtres poursuivent des jeunes femmes et les fouettent avec des morceaux de la peau de l’animal sacrifié. Chaque coup reçu est signe de fécondité et de grossesse heureuse.
- Enfin, le banquet organisé donne lieu à une sorte de loterie. Les jeunes filles déposent leur nom dans une urne. Un tirage au sort est effectué par les hommes. Chaque couple ainsi formé doit resté ensemble pendant les jeux érotiques qui étaient célébrées partout dans Rome. Après la fête, ils demeuraient des partenaires sexuels pour le reste de l’année. Cette coutume a été observée dans l’empire romain pendant des siècles. Certains couples tombant amoureux lors de ces banquets, les Lupercales ont été également dédiées à Junon Februata, la déesse de febris (fièvre de l’amour), des femmes et du mariage.
A noter les fouets faites des peaux des chèvres s'appelaient des februa. Les romains croyaient que ces flagellations purifiaient les femmes et leur garantissaient la fertilité et un accouchement facile. Le mot février dérive du mot februa et signifie purification.
Abolition de la fête païenne
En 495, le Pape Gélase 1er fait abolir cette fête religieuse qu’il estime trop décadente. Il a rebaptisé la fête de Junon Februata en l’appelant la fête de la purification de la vierge Marie. Elle est aussi connue sous le nom de Chandeleur, de fête de la Présentation, de purification de la Sainte Vierge et de fête de la présentation du Christ au Temple.
Dans une Rome devenue chrétienne, les Lupercales sont les dernières fêtes paiennes existantes. En "remplacement", et surtout avec l’intention de faire oublier ces coutumes au peuple romain, l’Eglise choisit d’honorer Saint Valentin, présenté comme le protecteur des couples.
L’Église a poussé le blanchiment des lupercales encore plus loin. Au lieu de mettre les noms des jeunes filles dans des boîtes, ce fut le nom des saints qui cette fois étaient tirés à la fois par les garçons et les filles. Il était ensuite du devoir de chaque personne d’émuler la vie du saint dont le nom avait été tiré. C’est une autre tentative par Rome de blanchir une observance païenne en la christianisant. Bien que l’Église de Rome ait banni la loterie sexuelle, les jeunes hommes continuent d’en pratiquer une version atténuée en envoyant aux femmes qu’ils désirent des messages romantiques contenant le nom de Saint-Valentin.
Pour les Grecs, de qui les Romains avaient copié la majorité de la mythologie, Lupercus était connu sous le nom de Pan, le dieu de la lumière. Les Phéniciens adoraient le même dieu sous le nom de Baal, le dieu soleil. Baal était un des nombreux noms ou titres de Nimrod, un vaillant chasseur, particulièrement de loups. Il fut aussi le fondateur et premier maître de Babel (Gen 10 :10-12). Défiant Dieu, Nimrod fut à l’origine de la religion à mystères de Babylone dont la mythologie a été copiée par les Égyptiens, les Grecs, les Romains et une multitude d’autres peuples anciens. Sous des noms ou des titres différents — Pan, Lupercus, Saturne, Osiris — Nimrod est l’homme fort, le vaillant chasseur-guerrier, dieu des anciens.
Notez maintenant le nom de Cupidon. Il provient du verbe latin cupere, signifiant désirer. Cupidon était le fils de Vénus, la déesse romaine de la beauté et de l’amour. Connu aussi sous le nom d’Eros chez les Grecs, il était le fils d’Aphrodite. Selon le mythe, il était responsable d’avoir fécondé un grand nombre de déesses et d’êtres mortels. Cupidon était un archer à l’allure d’enfant (rappelez-vous que Nimrod était archer). La mythologie décrit Cupidon comme pourvu d’une personnalité à la fois cruelle et enjouée. Il utilisait ses flèches invisibles dont l’embout était en or, pour frapper les femmes et les hommes sans méfiance, les faisant tomber follement amoureux. Il ne faisait pas cela pour leur bénéfice, mais bien pour les rendre fous de passion avec le dessein de rendre leur vie misérable et se moquer d’eux.
Une autre origine de cette fête prend sa source au Moyen-Age, en Angleterre. Elle serait liée au retour du Printemps et aux amours des oiseaux. Prenant exemples sur eux, les hommes auraient choisi cette période pour se déclarer. Les différentes espèces vues par les jeunes filles seraient même porteuses de présages. Un rouge-gorge symboliserait l’union avec un marin, le moineau serait prometteur d’un mariage heureux mais avec un homme désargenté à l’inverse du chardonneret signe d’une rencontre avec un homme riche...
L’association d’une jeune fille avec un jeune homme durant une journée devient à la mode dans l’aristocratie anglaise du XIVème Siècle, puis s’étend à la cour de Savoie. Ils se font de petits cadeaux et s’échangent des messages d’amitié, nommés valentins.
Au cours du XVIIIème Siècle, la coutume dite du "Valentinage" se généralise en Angleterre, et jusqu’en Amérique du Nord. Elle y est connue sous le nom de "Valentine’s Day". Ce serait l’arrivée des G.I à la fin de la Seconde Guerre Mondiale qui aurait "converti" toute l’Europe à ce phénomène.
VOir sur l'origine de St valentin
http://www.bienpublic.com/archives/article.php?a=art&num=000003369&aaaammjj=20050213&g
http://www.buddhachannel.tv/portail/spip.php?article1598
http://www.thercg.org/fr/articles/ttbsvd-fr.html
Déjà en cessant de confondre le sentiment amoureux et l'amour véritable! Le sentiment amoureux n'est-il pas autre chose qu'un tropisme, un automatisme animal?
et l'amour véritable ... c'est quoi ?
Re: Faire la fête
Ah, quel bonheur! Merci Raffa. Quelle richesse une fois de plus!
A la lecture de tout cela, oublions, voulez-vous bien, d'essayer de répondre à cette dernière question, sauf peut-être par cette entourloupette! Nul ne sait, sauf qu'on ne le reconnait qu'à ses fruiits....
Trêve de discussion, donc, mais à la lecture de tout cela, ô tempora, ô mores, je pense qu'il serait peut-être opportun de faire de la fête de Saint-Valentin la fête des "créatifs", c'est-à-dire de ceux qui se mouillent, qui assument leurs responsabilités, ceux qui veulent plus aimer que être aimés, "fertiles" même si , même si, comme si bien dit plus haut les essais ne sont pas tous gagnants. Pour les définir, on pourrait par comparaison les opposer aux commentateurs, ceux qui mouillent les autres. Pas que ceux-ci ne soient pas fêtables, mais on trouvera bien un autre moment dans l'année pour eux.
Qu'en pensez-vous?
A la lecture de tout cela, oublions, voulez-vous bien, d'essayer de répondre à cette dernière question, sauf peut-être par cette entourloupette! Nul ne sait, sauf qu'on ne le reconnait qu'à ses fruiits....
Trêve de discussion, donc, mais à la lecture de tout cela, ô tempora, ô mores, je pense qu'il serait peut-être opportun de faire de la fête de Saint-Valentin la fête des "créatifs", c'est-à-dire de ceux qui se mouillent, qui assument leurs responsabilités, ceux qui veulent plus aimer que être aimés, "fertiles" même si , même si, comme si bien dit plus haut les essais ne sont pas tous gagnants. Pour les définir, on pourrait par comparaison les opposer aux commentateurs, ceux qui mouillent les autres. Pas que ceux-ci ne soient pas fêtables, mais on trouvera bien un autre moment dans l'année pour eux.
Qu'en pensez-vous?
Re: Faire la fête
Que déjà la St Valentin n'est pas fêtée par grand monde...
Perso ça fait très peu de temps que j'en entends parler...
Et puis je ne sais pas si c'est pour ça qu'il y a un salon de l'érotisme en ce moment dans ma ville, mais franchement je préfèrerais encore fêter les amoureux que voir ces affiches grand format qui pour les enfants représentent quoi ? Je suis en colère de voir ça... Et maintenant plus personne ne se cache d'aller là-bas... Société décadente, quand tu nous tiens...
En attendant la fête des amoureux fait bien du mal à ceux qui ne sont pas amoureux...
Ce n'est pas une raison, longue vie malgré tout aux amoureux...
Perso ça fait très peu de temps que j'en entends parler...
Et puis je ne sais pas si c'est pour ça qu'il y a un salon de l'érotisme en ce moment dans ma ville, mais franchement je préfèrerais encore fêter les amoureux que voir ces affiches grand format qui pour les enfants représentent quoi ? Je suis en colère de voir ça... Et maintenant plus personne ne se cache d'aller là-bas... Société décadente, quand tu nous tiens...
En attendant la fête des amoureux fait bien du mal à ceux qui ne sont pas amoureux...
Ce n'est pas une raison, longue vie malgré tout aux amoureux...
Digitale- Localisation : PACA
Date d'inscription : 27/12/2008
Re: Faire la fête
Ah, Digitale, qu'oses-tu dire là? Pas fêtée par grand monde? A en croire les publicitaires, qui ne se perdent jamais, même dans le noir d'une civilisation décadente, ce ne doit pas être le cas.
C'est devenu un incontournable du terrorisme relationnel et commercial! Qu'est-ce qu'il n'y en a pas qui font la tête et pas vraiment la fête ce jour-là de ne pas avoir reçu, ou pas de la bonne manière, ce qu'ils rêvaient recevoir pour s'imaginer à défaut de mieux être aimés! Ce sont les gens malheureux qui dépensent de l'argent!
C'est bien pour lutter contre cette décadence-là que nous rencontrons ici.
C'est devenu un incontournable du terrorisme relationnel et commercial! Qu'est-ce qu'il n'y en a pas qui font la tête et pas vraiment la fête ce jour-là de ne pas avoir reçu, ou pas de la bonne manière, ce qu'ils rêvaient recevoir pour s'imaginer à défaut de mieux être aimés! Ce sont les gens malheureux qui dépensent de l'argent!
C'est bien pour lutter contre cette décadence-là que nous rencontrons ici.
Re: Faire la fête
Objectivement, autour de moi, cela n'est pas fêté par grand monde même par les gens qui sont en couple, je connais peu de personnes qui fêtent la St Valentin
Digitale- Localisation : PACA
Date d'inscription : 27/12/2008
Re: Faire la fête
Tant mieux, Digitale, pour vous tous! Que Dieu vous en préserve le plus longtemps possible, ce qui n'est pas malheureusement possible pour la grande majorité de la population.
Par contre, comme je m'en explique plus haut, je crois que, comme Saint-Exupéry l'explique dans Citadelle, qu'il faut des rituels pour apprivoiser le temps, pour que le temps ne devienne pas un présent continu où la maturation vers la sagesse ou la création d'une histoire n'est plus possible. Il dit "le domaine est à l'espace (paradoxe de la liberté : il faut des espaces délimités pour qu'on ait la liberté d'aller de l'un à l'autre; la limitation de la liberté, comme le code de la route, augmente la liberté d'arriver à bon port) ce que le rituel est au temps". Ma conviction est que pour ne pas rester des adolescents toute sa vie, il nous faut refonder le rituel des fêtes sociales. Pour cela il nous faut cesser de regarder le doigt qui montre la lune, l'objet au lieu du sujet, le moyen au lieu du but. C'est peut-être un peu compliqué mais je consacre mon propre site à cette étude qui, j'en suis sûr, sera la nécessité des générations futures.
Par contre, comme je m'en explique plus haut, je crois que, comme Saint-Exupéry l'explique dans Citadelle, qu'il faut des rituels pour apprivoiser le temps, pour que le temps ne devienne pas un présent continu où la maturation vers la sagesse ou la création d'une histoire n'est plus possible. Il dit "le domaine est à l'espace (paradoxe de la liberté : il faut des espaces délimités pour qu'on ait la liberté d'aller de l'un à l'autre; la limitation de la liberté, comme le code de la route, augmente la liberté d'arriver à bon port) ce que le rituel est au temps". Ma conviction est que pour ne pas rester des adolescents toute sa vie, il nous faut refonder le rituel des fêtes sociales. Pour cela il nous faut cesser de regarder le doigt qui montre la lune, l'objet au lieu du sujet, le moyen au lieu du but. C'est peut-être un peu compliqué mais je consacre mon propre site à cette étude qui, j'en suis sûr, sera la nécessité des générations futures.
Re: Faire la fête
La Saint Valentin, très peu fêtée ?
Personnellement, je n’y attache aucune importance. Je ne crois pas qu’un cadeau en forme de cœur ou teinté de rouge puisse être une preuve « d’amour » ou « d’attention véritable ».
Je lutte comme je peux contre cette marée envahissante qui devrait n’apporter que du bonheur mais qui est aussi bien souvent source de malentendus et transactions commerciales.
« Faire face à l’agitation » qui la précède et « apaiser les tensions » des jours qui la suivent m’apparaît être une véritable épreuve.
Avant, j’observe les un(e)s se mettre à rêver, les autres cherchant avec passion ou obligation le cadeau adéquat.
J’enrage de la voir s’afficher un peu partout autour de moi et de constater que malgré tous mes efforts, mes fils y sont confrontés malgré eux.
Je me souviens de mon cadet qui a reçu à 6ans, en son honneur, un cadeau dont il ne savait pas quoi faire, précisant qu’il n’aimait pas celle qui le lui a offert.
Je les vois aujourd’hui sollicités à l’athénée pour l’achat de roses.
Certains se font même payer pour leur talent d’écriture et de dramaturge.
Après, je résiste aux questionnements et récits divers du style Et vous ? Et toi ?
Je réconforte celles ou ceux qui n’ont pas été fêtés et qui en rêvaient.
Et je reste perplexe face à ceux qui ne sont pas contents du cadeau reçu.
Il n’y a ni regret, ni amertume personnels dans ces constatations, juste de la colère, de la lassitude et un questionnement.
Quand cette escalade va-t-elle s’arrêter ?
Et comment lutter puisqu’en cette mi-février les œufs de Pâques sont déjà exposés au milieu des cœurs en chocolat presque périmés et des costumes carnavalesques sans vie.
Et pourtant, j’aime « faire la fête ».
Et je cultive l’espoir du retour de sa simplicité, de son authenticité, de sa créativité.
Personnellement, je n’y attache aucune importance. Je ne crois pas qu’un cadeau en forme de cœur ou teinté de rouge puisse être une preuve « d’amour » ou « d’attention véritable ».
Je lutte comme je peux contre cette marée envahissante qui devrait n’apporter que du bonheur mais qui est aussi bien souvent source de malentendus et transactions commerciales.
« Faire face à l’agitation » qui la précède et « apaiser les tensions » des jours qui la suivent m’apparaît être une véritable épreuve.
Avant, j’observe les un(e)s se mettre à rêver, les autres cherchant avec passion ou obligation le cadeau adéquat.
J’enrage de la voir s’afficher un peu partout autour de moi et de constater que malgré tous mes efforts, mes fils y sont confrontés malgré eux.
Je me souviens de mon cadet qui a reçu à 6ans, en son honneur, un cadeau dont il ne savait pas quoi faire, précisant qu’il n’aimait pas celle qui le lui a offert.
Je les vois aujourd’hui sollicités à l’athénée pour l’achat de roses.
Certains se font même payer pour leur talent d’écriture et de dramaturge.
Après, je résiste aux questionnements et récits divers du style Et vous ? Et toi ?
Je réconforte celles ou ceux qui n’ont pas été fêtés et qui en rêvaient.
Et je reste perplexe face à ceux qui ne sont pas contents du cadeau reçu.
Il n’y a ni regret, ni amertume personnels dans ces constatations, juste de la colère, de la lassitude et un questionnement.
Quand cette escalade va-t-elle s’arrêter ?
Et comment lutter puisqu’en cette mi-février les œufs de Pâques sont déjà exposés au milieu des cœurs en chocolat presque périmés et des costumes carnavalesques sans vie.
Et pourtant, j’aime « faire la fête ».
Et je cultive l’espoir du retour de sa simplicité, de son authenticité, de sa créativité.
Aquarelle- Age : 66
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 07/02/2008
Re: Faire la fête
Le carnaval approche! Voilà bien la fête le plus décadente d'une civilisation qui ressemble de plus en plus à un carnaval! Que faire pour la reféconder de sens et de simplicité et surtout éviter d'en faire une fête à boire de plus?
Pourquoi faire le mardi-gras si on ne fait pas carême après? Pourquoi se déguiser? Pourquoi faire des carnavals pendant tout le carême chaque dimanche quasi, et parfois jusqu'au mois d'aout, amortissement des investissements obligés?
Pourquoi faire le mardi-gras si on ne fait pas carême après? Pourquoi se déguiser? Pourquoi faire des carnavals pendant tout le carême chaque dimanche quasi, et parfois jusqu'au mois d'aout, amortissement des investissements obligés?
Re: Faire la fête
C'est fini de te poser des questions compliquées des fois
Bon promis, j'irai un jour me pencher sur ton site pour voir ta "philosophie"
Bon promis, j'irai un jour me pencher sur ton site pour voir ta "philosophie"
Digitale- Localisation : PACA
Date d'inscription : 27/12/2008
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